Quelle chaleur!!!

Mardi, le 28 mai 2019,

Avec un week-end de température finalement près des normales de saison, j'ai enfin pu continuer le "montage du jardin" avec des semis additionnels d'haricots buissonnants et la mise en terre de mes piments et poivrons. Les températures de sol variaient entre 62f et 66f, un peu à la limite inférieure pour ce qui concerne les poivrons, mais j'étais tanné d'attendre.

Le plus important à mes yeux c'était surtout qu'à ce moment-là Environnement-Canada (les tab...) nous donnait des prévisions de températures de nuit à un minimum de 11c d'ici le début juin... mais devinez quoi... ils viennent maintenant de nous annoncer du 6c pour la nuit prochaine...grrrrrr!!!

Heureusement que je me suis gardé une tite-gêne avec mes plants de tomates et que j'ai conservé mon idée initiale de ne les mettre en terre qu'en début juin.

Les lilas ont commencé à fleurir et je commence à avoir des levés sur mes semis de haricots faits la semaine passée...c'est bon signe.

Mes patates en bacs vont très, très bien au point où j'en ai rajouté 2 autres (je suis rendu à 9), mais je n'ai jamais vu cela auparavant un tel retard sur les germinations de patates mises en terre de façon conventionnelle au jardin....c'est tout juste si 2 de mes 5 carrés d'exploitation ont des levées significatives... comme je le disais plus tôt dans les messages précédents les patates vont très probablement coûter très chères cette année... et en plus le marché québécois se commet de plus en plus vers l'exportation à cause des mauvaises récoltes à l'étranger en 2018.

À ce sujet le MAPAQ a publié des données très intéressantes sur les habitudes alimentaires des québécois comparées à celles des américains. Les chiffres sont établis par personne.

Pommes de terre surgelées: Québécois ( 9.4kg/an), Américain (22.9kg/an)
Pommes de terre fraîches: Québécois ( 24.8kg/an), Américain ( 15.1kg/an)

À la lumière de ces chiffres on comprend mieux la popularité du locataire de la Maison-blanche et qui insiste pour recevoir ses invités en leurs servant des Big Mac, du Kentucky fried chicken et évidemment des tonnes de frites....

Ajout: Petite statistique intéressante, mais un peu décourageante faut l'admettre...

Depuis le 1er avril, soit depuis 58 jours, on a dépassé la moyenne des températures quotidiennes (des 20 dernières années) à seulement 11 reprises, soit 8 fois en avril et 3 fois en mai.

Autrement dit pendant 47 de ces 58 journées, donc plus de 80% du temps, il a fait plus frette que la moyenne des années passées. Pour avril on était en déficit de 1,7c par jour en moyenne et pour mai tout semble indiquer qu'on sera en édficit de 2,5c par jour (ce qui est monstrueux comme écart). On en est au 8ème mois consécutif où les températures sont sous les normales mensuelles. Les premières indications tendent à confirmer qu'à la fin juin 2019, on en sera au 9ème mois consécutif.

J'attends encore pour mes 1ers épinards, alors que normalement tout est récolté au début mai. J'attends aussi pour mes 1ers radis, etc.

Avec l'arrivée de la chaleur, il y a eu aussi les grands vents. Ceci rend la tâche un peu difficile de travailler au potager. À chaque année, je suis toujours curieuse de savoir quelle culture saura sortir gagnante de l'été que nous aurons. Les semis spontanés d'arroche et de shiso s'en sortent toujours bien car ils envahissent facilement mes planches de cultures. Les carottes n'ont poussent très peu malgré les multiples semis que j'ai fait.

J'ai couvert l'ail au potager cette année à l'aide de mon conjoint. Par contre la fleur d'ail est en retard car habituellement à pareille date, je la cueille. Le fait de la protéger a permis que celle-ci soit moins attaquée par la teigne du poireau. Mais il faut surveiller malgré tout car j'ai quelques plants de touchés.

Tomates, okras, arachides,courges, concombres et poivrons ne grandissent pas rapidement et même si la chaleur ne nous a pas étouffés jusqu'à maintenant, je crois que mes plants de tomates ont été touchés par l'altise. J'ai rarement vu le feuillage des plants de tomates touchés par les insectes, mais il est énormément troué.

Les patates rattes et "crottes d'ours" sont bien parties même si cela a pris du temps à démarrer. J'ai bien hâte de gouter cette nouvelle variété de pomme de terre, leur nom me fait un peu rire. Dans un autre petit coin de jardin, je me suis réessayée pour la patate sur gazon pour éviter de rechausser ses plants, mais même en déposant du gazon pour les recouvrir je le dos qui barre.

Nous mangeons de la salade depuis quelques semaines et la roquette et les épinards sont magnifiques depuis que mon garçon a installé un voile de protection. Avec cette installation, je vais probablement me réessayer pour le kale, le tatsoï et autres. Car ce sont plus que des insectes qui s'attaquent à ces cultures.

J'attends de manger des fraises avec impatience mais en attendant je peux commencer à manger des camerises. C'est toujours un plaisir de voir toutes ces cultures s'épanouir.

Lundi le 8 juillet 2019,

Inspection matinale du potager ce matin au lever du soleil, et malgré ma soixantaine d'années à farfouiller dans les jardins, Dame Nature a encore réussi à me surprendre par sa générosité et son sens de l'équité envers ceux qui travaillent fort pour obtenir des légumes de qualité même quand la température est disons-le plutôt moche.

Pour dire la vérité, j'avais les yeux un peu humide en ce matin de juillet en songeant qu'il ne me reste plus beaucoup de temps pour apprendre à jardiner comme il faut, et je dois quasiment remercier la météo difficile des mois d'avril, mai et juin pour m'avoir permis de développer de nouveaux trucs, d'essayer de nouvelles techniques de jardinage alors que ce matin, je peux véritablement commencer à voir que plusieurs de ces nouveaux essais ont porté fruits et seront/devront à nouveau être exploités dans le futur.

J'ai du prendre une trentaine de photos dès que la lumière naturelle m'en a donné la chance, et je vais certainement les regarder très attentivement cet hiver pour bien m'imprégner de ce que signifie le mot persévérance dans l'univers du jardinage quand la température ne semble plus vouloir être votre allié.

Mais trève de bla-bla, je veux surtout déclarer qu'à ma grande joie, la culture des brocolis nains semble avoir fonctionné cette année. Je croyais vraiment m'en aller vers un flop monumental avec la canicule soudaine que nous connaissons depuis une semaine et je pensais que mes brocolis allaient tout simplement partir en fleurs...mais non...les températures de nuit n'ayant pas été affreusement élevées, j'ai vu sortir les boutons de fruits il y a 48 heures et aujourd'hui j'ai 2 superbes couronnes de brocolis qui pourront être cuisinés d'ici 24 heures et comme j'ai une dizaine de plants je devrais avoir un approvisionnement sur plusieurs jours. Mes 2 plants porteurs mesurent entre 28 et 32 pouces, donc passablement plus grands que ce que j'avais envisagé dans mes plans initiaux. Peut-être est-ce dû aux fortes doses de compost que j'ai octroyé à chaque plant depuis 2 mois, qui sait!

En résumé, on semble avoir un winner avec cette variété dite naine. Elle semble résistante au froid (près de 0c en début mai) et à la chaleur de plus de 30c en juillet. La seule chose que j'aime moins c'est le temps requis pour la fruitaison, car je m'attendais vraiment à pouvoir récolter mes 1ers brocolis à la mi-juin, ce qui signifie qu'actuellement je serais 3 à 4 semaines en retard...bon peut-être qu'on doit mettre cela sur le début de saison extrêmement difficile que nous avons connu.

Alors bon jardinage à tous, personnellement je garde espoir que la saison puisse se prolonger tard en septembre /octobre pour rebalancer le déséquilibre saisonnier. Il semble en effet que le mois de juillet mettra fin à la séquence de 9 mois consécutifs où les moyennes de température mensuelle étaient sous les normales des 20 dernières années.

Ps: les zucchinis commencent à sortir et eux aussi ont 3 semaines de retard sur le calendrier habituel.

Vendredi le 11 juillet 2019,

Je crois qu'un lièvre (ou peut-être une marmotte) a découvert récemment mon potager, car en 3 nuits consécutives je viens de perdre trois petites têtes de choux (la partie la plus tendre du légume). En plus que l'animal a des préférences car il s'en prend uniquement à mes choux rouges. Ouais, va falloir que je songe à installer une clôture métallique autour de cet espace de jardin.

On a eu un bon orage hier après-midi, et il a eu des effets bénéfiques sur les locataires du jardin. Mais par curiosité je suis retourné voir des photos de mon jardin en 2013 (peut-être le dernier été normal dont je me souviens) et rendu à la mi-juillet, on pouvait comparer la taille des fûts de poireaux à celle d'un manche à balai... alors que cette année mes poireaux ne font à ce moment-ci que le 1/5 de la taille d'un manche à balai.

Grosso modo mes poireaux auront besoin d'encore 4-5 semaines de croissance pour atteindre la taille de ceux photographiés en juillet 2013...le problème c'est surtout qu'en étant obligé de garder mes poireaux plus longtemps au jardin je les expose à la seconde génération de teignes du poireau qui elle est souvent plus vorace et pernicieuse que la 1ère.



Je me demande si je vais récolter des poivrons cette année, car les fleurs commencent à peine et mes plants sont minuscules (facilement 2 fois plus petits que l'an dernier), alors que pour mes piments forts, les premiers fruits sont apparus à la fin juin.

La chaleur est au rendez-vous et nous avons eu que très peu d'orage.  Je me suis donc amusée à préparer des glaçons avec des fleurs comestibles.  Je pourrai les rajouter dans le pichet d'eau avec de la menthe que je tiens au frigo.  Je suis contente pour vous concernant vos essais de brocolis.  De mon côté, je n'ai jamais bien réussis cette culture.  J'ai eu mes meilleurs résultats avec une variété qui s'appelle "brocolini".  Plus petits,montent moins facilement en fleurs à cause de la chaleur et produits plusieurs petits bouquets.  Le manque d'espace fait que je n'ai refait cette culture depuis quelques années, mais avec votre histoire Lagricole, je ne sais pas si cette culture pourrait prendre la place de l'ail après la récolte des bulbes??

En attendant, on se gave de fraises, de framboises, de laitue, de petits pois et de certains haricots.  J'ai quelques plants de patates qui ont été attaqués par une nouvelle bébite que je ne connais pas.    J'ai manqué mon zoom et depuis que je les ai écrasées je n'en ai plus revu, mais je suis toujours à l'affût.  Elles n'ont pas de carcasses et s'écrasaient très bien.  Mais le feuillage a été très attaqué et j'espère qu'elles ne sont pas descendues au tubercule.  à première vue je ne crois pas mais je fais des recherches sur cet insecte.

Rosalie, c'est une larve de doryphore...vérifie sous tes feuilles si tu as des oeufs ...ils sont faciles à voir et ça te permet de te débarrasser d'une grosse quantité de larves.
Pas de danger pour les tubercules, mais ça détruit le feuillage. S'ils ne sont pas contrôlés, ça fait mourir le plant lorsque ce dernier est trop défolié.

Mercredi le 17 juillet 2019,

Petite récolte (la 1ère de la saison) d'haricots jaunes (type nains). À l'oeil il doit y en avoir pour environ 1-1.5 kilo. Cette récolte a été effectuée sur une section représentant environ 25 pieds linéaires de plants de haricots...je dis cela pour les moins habitués du jardinage et des récoltes. Je prévois dans les prochains 10-15 jours pouvoir récolter environ le double de la quantité prélevée ce matin. Après cela si les chaleurs sont trop fortes (on parle de 33c à 35c vers la fin de la semaine), je ne garderai que les meilleurs plants en terre, histoire de bien garnir mes réserves de semences de haricots pour l'an prochain. Pourquoi me donner le trouble de récolter mes propres graines?...well, comme je dis souvent, je ne me sentirais pas un vrai jardinier si je ne parvenais pas à accomplir ces petits gestes ancestraux qui, lorsque multiplié 10,000,000 de fois à la grandeur de la planète sont porteurs d'un profond respect envers mère Nature.



Je fais aussi un essai pour récolter mes propres graines de radis (de type déjeuner francais) et d'épinards. Dans le 1er cas ça s'annonce très bien, alors que pour les épinards je ne suis pas certain de ce que j'obtiendrai.

Très joli les fleurs en glaçons, je prendrais bien un bon drink froid actuellement. Tenez-moi au courant de votre essai de brocolini en 2ème culture après avoir libéré votre espace de culture d'ail. Perso je ne pense pas que cela va marcher, car le brocoli est surtout un légume adapté aux températures de début de saison (donc fraîcheur en début de croissance)...mais il n'y a rien comme d'essayer.

Dans mon cas, je vais laisser ma zone de culture d'ail en jachère pour 2.5 mois cette année. Je prévois faire ma récolte d'ail au début d'août et comme mes plants étaient serrés au potager, je ne veux pas abuser des ressources de cet espace de culture. Un bon repos lui sera salutaire cette année, en fait ça ne lui fera que ses 1ères vacances de culture depuis les 5-6 dernières années...misère, quand on dit ça de même je me sens comme si j'étais un tyran avec mes espaces potagers.

[quote="Rosalie"]La chaleur est au rendez-vous et nous avons eu que très peu d'orage.  Je me suis donc amusée à préparer des glaçons avec des fleurs comestibles.  

Vraiment beau cette façon de prolonger la beauté des fleurs comestibles!

Jeudi le 18 juillet 2019.

Article de la Presse.

Le céleri à 6 $ n'aura été que la pointe de l'iceberg : Statistique Canada a révélé hier que le prix des légumes frais a connu une hausse de plus de 17 % en juin par rapport à l'an dernier, soit l'augmentation la plus marquée depuis janvier 2016. Survol.

Pourquoi une telle hausse ?

Statistique Canada a écrit, hier, que la hausse de 17,3 % du prix des légumes frais en juin s'explique « en partie par des conditions météorologiques défavorables dans les régions agricoles ». « On n'a vraiment pas eu un beau printemps. Les productions au champ ne sont donc pas au stade où elles devraient être, et ça cause beaucoup de pression sur les prix », confirme Pascal Thériault, agronome et économiste à l'Université McGill.

Ce cher céleri

On a vite compris le mois dernier que le céleri était devenu un produit de luxe quand le prix s'est mis à frôler un impressionnant 6 $ le pied dans certains supermarchés. C'est simplement la loi de l'offre et de la demande qui s'appliquait, dit le vice-président aux ventes du grossiste Hector Larivée. « Toutes sortes de gourous ont dit que le jus de céleri avait des effets incroyables sur la santé, alors il y a eu une demande sans précédent pour le céleri à une période où la récolte n'était pas aussi bonne que la normale », explique Michel Larivée.

L'effet E. coli

Les agences de santé publique du Canada et des États-Unis ont publié en novembre dernier un avis qui enlevait à quiconque l'envie de se commander une salade César au restaurant : une éclosion de bactérie E. coli empêchait la consommation de laitues romaines. « On voit [dans les données de Statistique Canada] une bonne hausse de prix entre novembre et décembre - 4,7 %. Ça coïncide avec la crise de la laitue qu'on a eue », observe Pascal Thériault. « Le consommateur n'a pas arrêté de manger de la salade ; il l'a mangée différemment. Il est allé vers la laitue iceberg, la laitue frisée rouge, la verte, et le prix de ces laitues-là a augmenté », poursuit-il.

Pommes de terre, chou vert et carottes

La sécheresse qu'ont connue l'été dernier les agriculteurs québécois et ceux de la côte est américaine ont mis à mal les récoltes, ce qui a fait en sorte que les stocks en prévision du long hiver ont vite diminué. Les pommes de terre, le chou et les carottes se faisaient rares dans les entrepôts au début du printemps, et les coûts augmentaient. « Les prix ont été spectaculaires cette année », dit Michel Larivée. En juin, illustre-t-il, un sac de choux se vend généralement entre 15 et 17 $ sur le marché. Cette année, il était au-delà de 30 $. « Pour les pommes de terre, c'est pareil : on a dû payer le double aux producteurs de ce qu'on a payé l'année passée », poursuit le vice-président du grossiste.

Et maintenant ?

Le temps qu'auront mis certains Québécois à bichonner leurs potagers aura été payant : la saison des récoltes est commencée. Les produits des maraîchers québécois arrivent sur les tablettes et font diminuer les prix. « Je ne souhaite pas pour les producteurs que les prix baissent trop, mais si l'été continue d'aller comme c'est parti là, on aura des fruits et des légumes à profusion, ce ne sera pas un problème », dit l'économiste Pascal Thériault, qui encourage du même coup les consommateurs à se tourner vers leurs marchés publics. Et le fameux céleri ? Celui du Québec a poussé, et se vend environ 2 $ l'unité.

mimi a écrit:

Rosalie,  c'est une  larve  de  doryphore...vérifie  sous  tes  feuilles  si  tu  as  des  oeufs ...ils  sont   faciles  à voir  et  ça  te permet de  te  débarrasser d'une  grosse  quantité de larves.
Pas  de  danger  pour les  tubercules, mais  ça  détruit le  feuillage. S'ils  ne  sont  pas  contrôlés, ça  fait  mourir le  plant  lorsque  ce  dernier  est  trop  défolié.

Merci mimi, Je n'avais jamais vu de larve de doryphore.  Je les connaissais au stade adulte seulement.  Je surveille donc mes plants à tous les jours.  C'est la première fois que je vis une attaque de cette insecte comme cela.  Je m'attardais seulement sur la chrysomèle rayée du concombre, car j'en ai vu quelques uns dans mes plants et cela aussi peut détruire des plants de concombres ou courge en peu de temps.  Je ne peux pas mettre tout sous des filets.  Mon fiston m'en avait installé au potager pour protéger kale, roquette et autres...  

Pour les glaçons Rolande, c'est à essayer.  Tout le monde a apprécier et nous avons tous été surpris du goût léger que cela apportait.  Pour moi aussi Lagricole, j'aime bien récolter mes semences.  Je le fais un peu mois qu'avant car ça demande beaucoup de temps.  Mais ça me rappelle tellement de bons souvenirs avec ma grand-mère.  J'aurais tant aimé partager cette passion avec elle car je crois bien que c'est elle qui a semé cette petite graine en moi ainsi que mon grand-père.  J'aimais à croire qu'il semait le champs de pois juste pour moi.  

Enfin nous avons eu de la pluie et j'en suis bien contente car les barils d'eau de pluie sont vides. Par contre, je réalise que l'arrivée d'eau au baril est fermée On va aller régler la situation!!!

Lundi , le 22 juillet 2019.

Il est temps de faire un compte-rendu de mon expérience de culture de la pomme de terre en bacs pour 2019.

Il s'agit de bacs modulaires en plastique noir qui me permettent d'avoir une superficie de culture intérieure de 400 pouces carrés, donc environ 3 pieds carrés.



Ces bacs sont fabriqués à partir des éléments d'assemblage des composteurs de marque Scepter (très populaire il y a une quinzaine d'années). Le composteur était, à mon humble avis,  passablement déficient dans son design pour le compostage et ses performances (toujours pour le compostage) était de loin inférieure à plusieurs autres marques de composteurs. Par contre la modularité de ce composteur et la qualité de son plastique le rendait très pratique pour entreposer du matériel, etc... bref je suis extrêmement heureux d'avoir trouvé une façon de donner une 2ème vie à ces composteurs en les utilisant quelques mois par année pour y faire pousser mes patates, et puis l'automne venu pour les ré-assembler et y entreposer mes feuilles servant à mon compost d'automne-hiver.

L'idée des bacs pour la croissance des patates peut sembler saugrenue quand on a déjà de l'espace potager pour la culture traditionnelle des pommes de terre...mais l'avantage des bacs c'est que l'on gagne plusieurs semaines de culture et de croissance des plants tout en ayant à portée de main une réserve quasi illimitée de patates de type "gerlots" qui en ce moment sont les plus prisées sur le marché et qui se vendent environ $4 la livre.

Dorénavant plus besoin d'aller fouiller dans le potager pour me trouver des gerlots sur mes plants de patates réguliers, avec le risque que cela comporte de pouvoir blesser les plants porteurs...non car maintenant je vais directement dans un de mes bacs et je fouille le sol (composé à 60% de compost bien mûr) avec mes doigts et je prends ce dont j'ai besoin pour le repas.

Voici à quoi peut ressembler un bac avec des plants de patates à pleine maturité (photo prise tout à l'heure):



Voici ce qu'ils avaient l'air il y a de cela un mois de cela:



Et voici la récolte obtenue ce matin dans un de ces bacs, on parle de 4.25 livres pour 3 pieds carrés de surface de culture, donc environ 1.4 livre au pied carré, ce qui est excellent quand on parle de patates gerlots. Car plus la période de croissance rallongera avec mes patates dans les autres bacs, plus je peux espérer obtenir près de 2 livres au pied carré avec cette méthode de culture.

Un aperçu de la récolte...



Dans l'assiette de gauche on voit l'essentiel de la récolte de patates gerlots (il en manque un peu à cause du repas d'hier soir). Dans l'assiette de droite, on a à droite une vingtaine de minuscules patates qui n'ont jamais eu le temps de se développer à cause de ma récolte hâtive. Et dans la partie gauche de l'assiette, on a 9 petites patates qui représentent essentiellement la grosseur des 9 tubercules que j'ai mis en terre en avril dernier. Ces tubercules avaient grosso modo la taille d'un très gros raisin, parce que c'était tout ce que j'avais sous la main lors de mon expérience au printemps. Normalement les tubercules que j'utilise au printemps ont approximativement la taille d'un oeuf, mais ceux utilisés pour mon expérience en bacs étaient 4 à 5 fois plus petits, donc possible que je puisse augmenter ma productivité dans le futur si je choisis un calibre de tubercule plus gros pour la culture en bacs.

Dernier point et cela m'a vraiment estomaqué, même si j'ai planté seulement 9 tubercules par bacs au printemps, je me suis retrouvé avec un total de 37 tiges différentes qui sortaient du sol quand j'ai tout arraché ce matin. On parle d'une moyenne d'environ 4 tiges par tubercule, et là je dois dire que j'en perds mon latin, car j'avais toujours estimé qu'un tubercule ne produisait qu'un ou parfois deux tiges de croissance, alors là quand on parle de 4 en moyenne, je ne comprends vraiment pas ce qui a pu se produire.

Ajout le vendredi, 9 août 2019:

Récolte cet après-midi de mes dernières patates en bacs. Mes tubercules avaient été mis en terre, ce printemps, un bon 3 à 4 semaines plus tard que les premiers et j'avais mélangé les Norland et les Russett car j'épuisais mes réserves de tubercules, qui étaient parfois minuscules en taille.

Alors résultat de la ceuillette est de 5.75 lbs pour 3 pieds carrés de culture disponible. On est donc très près de l'objectif de 2 livre par pied carré.

Comme la photo le montre, il ne s'agit plus uniquement de patates grelots, je dirais que le quart des patates ceuillies ont atteint leurs tailles maximales, d'ailleurs les tiges et les feuillages étaient encore en bon état et auraient probablement pu bénéficier d'un 2 semaines de croissance supplémentaire.... mais comme mes courges d'hiver ont besoin d'espace pour étendre leur feuillage j'ai procédé à la récolte des patates.



Définitivement une expérience de culture à répéter l'an prochain et si possible le faire sur un espace de culture exposé plein soleil, avec une mise en terre le plus tôt possible en avril. Je commence d'ailleurs à préparer et entreposer des réserves de compost mature qui servira comme substrat de culture au printemps prochain. Penser aussi à mettre uniquement des tubercules de calibre normal dans ces bacs. En principe lors d'un printemps normal, je pourrai commencer à récolter mes premières patates grelots dans la 2ème moitié de juin et poursuivre le tout pendant un bon mois avant d'enlever les bacs/caissons et permettre une 2ème culture de fin de saison.

Jeudi le 25 juillet 2019.

J'en suis à ma 4ème récolte d'haricots nains depuis le 17 juillet (1ère récolte). Même si la quantité s'amenuise de récolte en récolte, je crois bien pouvoir faire encore 2 ou même 3 récoltes dans les prochains jours. Tout cela pour dire que la récolte de ce type d'haricots est vraiment exceptionnelle cette année. Il faut dire que l'on profite d'un temps ensoleillé non-stop depuis le 12 juillet, avec une ou deux ondées très mineures....donc le sol commence à être passablement sec, mais les plants sont encore très verts, très solides avec aucune trace de dégénérescence indiquant une mort prochaine desdits plants.




Je pense que c'est cela le secret pour des récoltes abondantes d'haricots: du soleil le jour, des nuits pas trop chaudes (idéalement entre 12-18c), pas trop de pluie ou si on doit arroser le faire à un moment où le feuillage des plants pourront s'assécher aisément. Encore mieux ce serait de privilégier un arrosage à ras le sol au moyen de boyaux perforés. Je viens d'ailleurs d'en acheter environ 100 pieds de longueur dans une vente de garage la fin de semaine passée et j'aimerais bien les tester dès l'an prochain, car c'est un trop tard pour les installer cette année car je risquerais plus de faire plus de dommages aux plants qu'autre chose.

Premier cornichon aujourd'hui, j'ai une tonne de fleurs mais encore bien des problèmes de pollinisation, même problème avec mes zucchinis et possiblement avec mes nombreux plants de courges d'hiver.

J'envisage de procéder à ma récolte d'ail durant la fin de semaine, ce qui serait un peu plus tôt que prévu, car je visais initialement le 3 août...on verra et en fin de compte la météo sera le facteur le plus important. On nous annonce 4 jours dans les 30c  à partir de demain ) il fait 29.4c à 16h cet pm.

Ajout le Lundi ,29 juillet 2019:


Récolte très abondante effectuée avec un délai de 4 jours au lieu des 3 jours habituels. Je devrais avoir encore au moins 2 autres récoltes ce qui signifie que mes plants produiront encore en début août ce qui est vraiment exceptionnel, car d'habitude tout est quasi-terminé à la mi-juillet avec les haricots buissonnants.

Vendredi, le 26 juillet 2019.

Fait présentement 32c, demain on devrait avoir du 34c et dimanche les orages sont au programme.

Je ne prends pas de chance et j'ai procédé à la récolte de mon ail en croissance dans la partie arrière de ma propriété. Le sol est passablement sec et je pourrai profiter des prochaines 36 heures pour faire sécher mon ail au soleil avant de les suspendre pour l'étape de séchage final.

Au total ça m'aura pris moins de 15 minutes pour récolter plus d'une centaine de plants. Le fait de planter serré à l'automne facilite d'autant la récolte. On donne un coup de fourche, on fait levier avec celui-ci et soudainement on peut facilement sortir du sol une dizaine de plants à la fois, sans risquer de les abimer.




Je vais attendre encore un peu pour m'occuper de mes plants d'ail à l'avant. Le feuillage de ces plants est pas mal plus vert (lire peu de feuillage séché) donc le rythme de maturité ne semble pas le même qu'avec les plants déterrés à l'arrière.

1ère observation d'importance, les bulbes me semblent tous en parfaite santé et me semblent d'un calibre aussi intéressant que l'an dernier, donc le fait d'avoir resserré les espacements à la plantation n'ont aucunement affecté la croissance de l'ail. J'ai aussi remarqué que j'avais encore, cette année, plusieurs bulbes avec 5 gousses ou plus, ce qui est excellent.



Comme la récolte et la préparation de mes plants d'ail s'est fait rapidement, j'avais du temps disponible pour immédiatement préparer mon sol de culture d'ail que je vais mettre en jachère cette année, du moins jusqu'en mi-octobre.

D'abord j'ai tourné le sol à profondeur de fourche pour bien faire remonter tous les filaments/racines résiduels de mon ail. Une fois que ceux-ci furent ramasser, on donne un bon coup de rateau pour briser les dernières mottes de terre et bien égaliser le sol. Puis j'ai étendu 2 pouces de compost mature que je m'étais mis en réserve pour ma terre de culture d'ail....Puis dernière étape un arrosage en profondeur à l'aide d'un brumisateur.




Mon objectif c'est d'attirer le maximum de vers de terre dans cet espace de culture dans les prochains 3 mois, je vais sûrement devoir rajouter une couple de pouces de compost dans les prochaines semaines, mais tout cela est payé bien peu cher pour les dividendes que me laisseront les vers de terre qui se gaveront du compost humide.

Ajout le Dimanche, 28 juillet 2019:

Récolte de mes 39 derniers plants d'ail très tôt ce matin, comme on en est à la 17ème journée consécutive sans précipitation siginificative, le sol commence à être pas mal sec. Mes plants sont en parfaite santé et je ne pense pas que j'aurais pu tirer un avantage supplémentaire en les laissant au sol plus longtemps et comme le ciel est gris (pluie peut-être) il valait mieux ne pas prendre de chance. À noter que tous ces 39 plants sont issus de gousses provenant eux-mêmes de bulbes à 5 ou 6 caïeux que j'avais volontairement réservé pour vérifier la notion de génétique avec mon ail. Je vais laisser sécher mon ail et je rapporterai les résultats du test génétique, mais à prime abord j'ai été surpris par la taille de 2 ou 3 bulbes, dont un de ceux-ci semble avoir au moins 6 gousses, sinon 7.

Le sol a été retourné, amendé, arrosé et tout ce qu'il me restera à faire demain sera de trouver quel légume je ferai pousser pour les prochaines 10 ou 11 semaines. Vais-je y aller avec des betteraves oubedon avec des radicchios...j'aurais du me partir des semis intérieurs de fenouil, mais j'ai comme complétement oublié ce légume cette année, car il ne fait pas encore parti de mes légumes réguliers...oh well, on va vivre avec cette petite erreur. Mes haritos grimpants sont en fleur donc ça laisse présager que dès la semaine prochaine je devrais commecner à récolter mes haricots italiens.

Dernier point, mes semences de radis se développent très exactement comme ceux des choux chinois Joï-choï, les "pods" ou enveloppes/gousses sont maintenant parfaitement formées et le temps de séchage devrait durer encore environ 4 à 6 semaines. Ce qui pourrait peut-être me permettre de tester les semences pour des radis d'automne.

[quote="Lagricole"] Belle récolte d'ail.  Je me souviens que vous la faisiez déshydrater, est-ce toujours le cas?  La tranchez-vous à la mandoline pour qu'elle sèche plus vite ou si vous avez une autre technique?  De mon côté aussi les haricots sont bien productifs.  La récolte des patates crotte d'ours est faite.  Elles sont bonnes mais peu productives.  Pour ce qui est du cucamelon, il a été lent à démarrer mais là il est très productif.  J'attends toujours après les poivrons et j'ai à peine cueillies quelques tomates cerise.  Par contre, j'ai eu la mauvaise surprise de voir des tomates avec le cul noir.  En plus de 20 ans de jardinage, c'est la première fois que je vis cette situation.  Assurément elles ont manqué d'eau, mais je ne sais pas si je les laisse sur le plant ou non.  Car cela serait dû par un manque de calcium et non une maladie. À suivre...

La déshydratation d'une partie de mon ail sera encore au programme au cours de l'hiver qui vient, car je trouve extrêmement pratique d'avoir une réserve de sel d'ail à portée de main pour cuisiner. Normalement je garde cet exercice de déshydratation pour l'hiver quand les gousses entreposées prennent de l'âge et qu'elles donnent des signes de germination précoce (habituellement à partir de février, mars, avril).

Ma technique est simple, je brise le bulbe, sépare chaque gousse et enlève l'enveloppe puis avec le plat du couteau j'écrase la gousse et la coupe en 4. Voilà... une fois cela fait on envoie l'ail au déshydrateur. On laisse refroidir l'ail (ce qui permet d'éliminer l'humidité) puis on le passe au moulin à café pour en faire une poudre fine.

Pour la nécrose apicale (cul noir) des tomates, il y a 99% de chances que votre problème en soit un d'assimilation du calcium par le système racinaire de vos plants de tomates. Lisez bien ce mot "assimilation" car il est bien différent du mot "manque". Le calcium est là dans le sol de votre potager, mais si on traverse une période de sécheresse, ce même calcium n'est pas assimilé par le système racinaire, Pour corriger la situation le plus simple est d'arroser généreusement au pied des plants de tomates pour rendre la calcium soluble. Encore mieux vous étendez une généreuse couche de compost au pied de chaque plant et vous vous assurez de garder ce compost constamment humide et vous éliminerez ce problème de cul noir.

Personnellement j'éliminerais toutes tomates atteintes de cul noir car elles accaparent inutilement de l'énergie au plant et je donnerais la chance à de nouvelles tomaters de s'accaparer de l'énergie rendue ainsi disponible.

Ajout le lundi 12 août 2019:

Ben oui on est rendu le 12 août et fait exceptionnel je récolte encore des haricots qui poussent sur des plants buissonnants qui ont été semés la 3ème semaine de mai, donc on parle de plants qui ont déjà 3 mois d'âge. Je n'ai jamais vu cela de ma vie et mes plants produiraient encore plus si je récoltais tous les haricots, mais comme je tiens à obtenir des semences de ces haricots, je dois en laisser plusieurs sur les plants d'ici à ce qu'ils séchent.



Parlant de semences, je devrais très bientôt pouvoir récolter mes semences de radis. Ici je tiens à souligner un fait important. Plusieurs fois sur internet j'ai lu que les semences de radis se récoltaient dans la 2ème année et de ce fait je n'avais jamais essayé de récolter les semences du au fait que c'est bien difficile de faire passer un hiver à nos plants au Québec ...Ben là je vous le dis c'est archi-faux, les semences de radis se récoltent dans la même saison de culture que vous avez parti les plants. Voici ce qu'ont l'air les "pods" (gousses) contenant les semences de radis. Encore une couple de semaines de séchage et les semences pourraont être récoltées.





Ce que l'on voit en arrière-plan de mes semences de radis, ce sont mes choux qui font ma fierté cette année.

D'abord mes choux rouges, qui précisons-le, sont de couleur "bleuté" (très, très joli soit dit en passant) dans un jardin paysager...et déclicieux dans l'assiette.



Ensuite mes choux Copenhague, une variété robuste de nos choux verts pour la confection de délicieuse salade.



Puis finalement mes choux de Savoie dont la croissance est un peu plus lente, et qui semblent souffrir un peu d'un manque d'eau, ce que je vais essayer de rectifier incessamment.



J'ai eu toutes sortes de problèmes au printemps avec mes plants de cornichons, au point où je me demandais si je pourrais en manger cet été. Ben je me trompais, la récolte a commencé il y a une quinzaine de jours et mes plants sont magnifiques et pétants de santé...quoique un peu envahissant sur les cultures avoisinantes (céleris, oignons et poivrons/piments).



Photo pour montrer mes plants de courges d'hiver que je faisais pousser en catimini derrière les bacs de patates le long de ma clôture. Maintenant que j'ai enlevé mes bacs à patates, que le sol extrêment riche en compost est disponible pour les courges, celles-ci en profitent au max pour développer leurs feuillages et permettre la floraison qui engendrera de belles courges. Ma prochaine étape sera de transférer une douzaine de fleurs (des tagètes) afin d'attirer le maximum d'agents pollinisateurs.



Voici ce que cela a l'air une fois les tagètes mises en terre...tout cela m'a donné une idée pour démontrer à quel point le compost est un élément important au potager. Demain (parce que là c'est le déluge en Outaouais) je vais mettre en terre une quinzaine de salades et ce en utilisant le substrat récupéré de mes bacs à patates. Je suis convaincu que vers la fête du travail ces salades seront assez grosses pour être consommées.



Ajout le 13 août 2019:

Tel que promis hier, voici la douzaine de laitues (des Romaines) que j'ai planté en début pm dans un sol extrêmement riche en compost (substrat de mes bacs de patates). Mon défi sera de voir à ce que ces salades soient prêtes à la consommation (suffisamment grosses) d'ici 18 jours (début septembre). Les plants que l'on voit sur la photo font actuellement 3-4 pouces de hauteur. L,espace recoit plein soleil le matin et le soleil est diffus en après-midi, donc espacement idéal si l'on envisage encore des températures de 25c et plus dans les prochains jours (hier 29c et aujourd'hui on en est à 27c). Il s'agit d'une 2ème culture sur cet espace, l'espace était précédemment occupé par mes poireaux.

Lundi, le 2 septembre 2019.

Aujourd'hui récolte finale des pommes de terre mises en terre en avril dernier, on parle dans l'ensemble d'un rendement moyen au pied carré, mais je note quand même que les pommes de terre rouges (Norland et Viking) sont beaucoup plus productives cette année que les pommes de terre blanches de type Russett. Certaines patates Viking font 2 livres et plus. Aucune maladie détectée, la terre est belle et parfaitement riche en compost, alors on devrait pouvoir encore en 2020 continuer à planter les patates dans le même espace. Sauf que je devrais n'utiliser que 3 des 4 carrés l'an prochain puisque je recommencerai mes expériences de culture de patates en carrés sur-élevés. Quand au 4ème carré de culture, je vais le réserver pour une autre culture (possiblement pour des courgettes, ou un autre légume tel que les choux de bruxelles).

J'ai complètement oublié de prendre des photos de mon défi-salades en 18 jours, afin de prouver que ça marche. J'ai craint un moment que la vague de chaleur ne vienne contrecarrer mes plans, mais les nuits fraîches ainsi que quelques averses averses nocturnes ont fait des merveilles. Ici je crois que la localisation de cette culture dans mon jardin a beaucoup influencé les résultats. Donc adossé à une clotûre à l'ouest, l'espace de culture recoit plein soleil du matin jusqu'à midi, puis un soleil tamisé jusqu'à 14h, enfin tout rentre dans l'ombre en après-midi (on parle ici de la configuration en août/sept, mais celle-ci serait différente d'avril à juillet). Le choix de salades est important aussi, cette année c'était des Romaines, mais l'an prochain je vais essayer des Boston et des laitues frisées (un peu plus fragiles en périodes de forte chaleur).

Ce soir, j'ai commencé à récolter les semences de radis:



Pour fin d'information, chaque gousse (pod en anglais) contient environ 6 graines. Mais j'ai noté que plusieurs gousses étaient stériles ou vides, je me demande même si je n'ai pas laissé les gousses trop longtemps sur le plant, car il m'a semblé que les gousses pas encore complètement séchées (donc avec encore un peu de vert) n'étaient jamais vides. Anyway à l'oeil je dois actuellement avoir une couple de centaines de graines prêtes à être utilisées. Je vais en semer dès demain et on verra d'ici la fin du mois si je peux avoir une récolte de radis d'automne.

Mes récoltes de tomates sont complétées à 75%, et ça me surprend beaucoup de voir que mes tomates de cannage (Albenga Liguria, San Marzano, Andine cornue et surtout mes Opalska) sont quasiment toutes sorties du jardin. Je ne me souviens pas depuis que je cultive des Opalska de n'avoir jamais récolté autant de ces tomates en août, et bien souvent je devais attendre en début Octobre pour y arriver...hey si ça doit se répéter dans les années futures je laisserai tomber les San Marzano et les Andines cornues pour me concentrer uniquement sur les Opalska et les Albenga Liguria. Notons ici que les Opalska de cette année sont toutes issues de mes semences spéciales récoltées à même 3 super-grosses Opalska que j'avais cultivé en 2017. Je suis vendu à la génétique des semences et je dirais que mes nouvelles Opalska sont de 25 à 40% plus grosses que les Opalska que je cultivais à mes tout début quand j'ai découvert cette variété grâce à Nénor, et le plus drôle c'est que cette année j'ai volontairement restreint les arrosages même en période de canicule pour respecter mes engagements personnels de culture plus responsable pris en 2018.

En terminant un mot sur mes haricots car mes haricots jaunes buissonnants ont tenu le coup jusq'aux derniers jours du mois d'août alors que j'avais encore de nombreuses fleurs sur les plants (on parle ici de plants semés en mi-mai)...mais il m'a fallu les enlever car je devais soigner mes plants de haricots grimpants. Ces derniers ont été littéralement massacrés par les scarabés japonais et j'ai résolu d'essayer de les sauver en installant des boyaux suintants au pied de mes plants, et j'en ai profité aussi pour couvrir les pieds de chaque plant d'un bon 3 pouces de compost mature. Ça fait seulement 3 jours que j'ai fait cela, et on dirait que ça semble donner de bons résultats car même à l'oeil on peut noter que les plants ont repris de la vigueur. Mon objectif ici est de maintenir en vie ces plants jusqu'à la fin septembre, ou jusqu'au premier gel.

Il y aurait bien d'autres choses à dire, mais là on va aller voir si Bianca poursuivra sa route à Flushing Meadows...alors un bon café et place au tennis de fin de soirée en cette fraîche soirée de septembre.

Ciao et bon jardinage.

Ajout le 3 septembre 2019:

Défi-salades:



Espace expérimental de culture de pommes de terre cultivées dans un terreau hyper-riche en compost est maintenant le lieu de culture de courges d'hiver (en 2ème culture de saison):



Au 3 septembre au moins 75% de mes tomates sont récoltées et mises en cannageL



Dernière récolte de patates hier pm:



Ajout le 4 septembre 2019:

Semis de 3 rangs x12 graines de radis (36). Expérience à 3 volets:
1) Vérifier le taux de germination de mes graines fraîchement récoltées
2) Connaître très exactement le temps requis à l'automne (ou fin d'été) pour les germinations et maturité des radis
3) Expérience sans arrosage. À moins de canicule extrême ces radis devront se contenter uniquement de la pluie et de l'humidité existante dans le sol.

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Dimanche le 8 septembre 2019,

Suite de mes semis expérimental de radis en fin d'été:

Finalement ça aura pris 4 jours pour que les germinations de radis se manifestent. Je crois bien qu'à ce temps-ci de l'année on a en quelque sorte les conditions idéales pour la culture des radis, sauf peut-être le nombre d'heures d'ensoleillement quotidien. Le sol étant maintenant réchauffé, mais en température modérément descendante (à cause des nuits de plus en plus fraîches et longues), le sol retient beaucoup mieux l'humidité qu'en plein coeur de juillet et les températures de jour se maintiennent essentiellement entre 15 et 22 c, sauf exception.

Les écureuils se sont mêlés a mon expérience visant à déterminer le taux de germination avec mes semences nouvellement récoltées et comme ils ont massacré 2 de mes trois rangées de semis. je ne peux mesurer le taux de germination que sur la seule rangée du centre où j'obtiens 100% de germination (soit 12 radis pour 12 graines). Je vais encore laisser le grillage en place pour quelques jours afin de contrer la malveillance des écureuils et on verra comment protéger cette culture par après.

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On nous annonce du 4c pour la nuit prochaine, donc je crois bien que le glas sonne pour mes plants de cornichons et j'espère seulement que cela n'affectera pas trop mes plants de courge d'hiver qui me donnent actuellement plus de 2 douzaines de belles courges avec encore un tas de fleurs femelles prêtes à être fécondées. Je crois bien avoir trouvé une super bonne astuce pour mes courges en faisant pousser des tagètes géantes au milieu de la talle de courges, ça semble être très efficace pour attirer des agents pollinisateurs...et petite note importante, les tagètes jaunes attirent beaucoup plus d'insectes que les tagètes oranges et marbrées de rouge.

Lundi le 9 septembre 2019:

Dans 2 jours on se souviendra des attentats du 11 septembre 2001, déjà 18 ans... Pis le grand connard à Washington ne trouve rien de plus intelligent à ce moment-ci que de faire savoir à son peuple qu'il avait secrètement invité quelques Talibans (associés de longue date à Al-Qaeda)à venir faire un tour à Camp David pour leur faire la jasette. Eille, les survivants des quelques 3,000 innocentes victimes des actes terroristes du 9-11 doivent-tu avoir envie de frapper kekun avec un bat de baseball présentement. Je n'en reviens tout simplement pas du manque d'empathie et de respect dont fait preuve cet imbécile.

Anyway... on parle jardinage...c'est moins dommageable pour la pression artérielle.

Comme j'ai connu une saison exceptionnelle avec la culture de mes haricots buissonnants (les jaunes particulièrement) avec des récoltes effectuées durant tout le mois de juillet et août, (On parle ici de plants semés comme à l'habitude vers la mi-mai) je ne pouvais pas passer outre à l'opportunité de récolter des graines de ces plants, pour ainsi peut-être perpétuer la lignée de ces superbes plants hyper-productifs.

Donc le temps de séchage des cosses étant complété pour plusieurs de celles-ci, on commence à ramasser les graines qui serviront l'an prochain. Je rappelle toutefois qu'il est fort possible que ce soit ma nouvelle procédure d'arrosage de mes plants qui ait le plus influencé la longévité et la productivité des plants.



Septembre c'est aussi le temps de commencer la récolte des carottes au jardin. Bien sur on en a mangé depuis le mois de juillet, mais là c'est le temps de vraiment éclaircir les rangs dnas mes espaces de culture de carottes. Donc cette année je me suis donné comme défi de comparer 3 méthodes de culture de carottes pour voir qu'elle était la plus productive et celle qui donne les meilleurs résultats pour de belles carottes longues et droites (on parle de l'esthétique de la carotte ici).

Les méthodes 1 et 2 se ressemblent en tout point sauf que la première requiert l'étape d'éclaircissement des carottes sur les rangs disons 3 semaines après les germinations. Personnellement plus je prends de l'âge et moins j'aime me taper cette étape d'éclaircissement afin de laisser un espace d'environ 2cm entre chaque pousse de carotte. Donc la méthode 2, c'est un peu celle du je m'en foutisme, pis les carottes s'arrangeront entre elles parce que bibi y'en fera pas d'éclaircissement.

Ben torieux, tant d'un point de vue productivité que du point de vue de la qualité esthétique la méthode 2 est de loin supérieure à la méthode 1. Selon moi la méthode 2 est au moins 50% plus productive.

Voici des photos des résultats de la méthode 2:





Comme vous pouvez voir les carottes poussent cordées et tassées en titi. Ce qui se passe en cours de croissance(enfin c'est ce que j'ai noté dans mon sol argileux), c'est que les carottes en étant à l'étroit lorsqu'elles grossissent , elle ont donc tendance à sortir un peu de terre et pour éviter que la tête ne devienne verte (causé par l'exposition hors-sol), on a tout simplement à recouvrir périodiquement d'un peu de terre légère les rangs de carottes durant la période de croissance. Pis croyez-moi cette étape est pas mal moins dur pour le dos que de se taper l'éclaircissement systématique des carottes en début de croissance.

Ici une partie des carottes récoltées...je dis partie parce que la beauté de la méthode 2, c'est que si on prélève correctement les carottes sur les rangs on peut allonger de plusieurs semaines la période de croissance pour les autres carottes laissées en terre.



Je vous disais que j'avais 3 méthodes, alors la 3ème méthode je l'ai mise à l'essai plus tard en saison cet été quand j'ai vu mes beaux résultats avec mes patates en bacs sur-élevés. Pour les carottes j'ai donc procédé ainsi.

Je me suis réservé un espace d'environ 6 pieds carrés, espace que j'ai bien travaillé et ameubli à un profondeur de fourche de jardin (donc 10 pouces de profondeur)..je vous rappelle que mon sol est argileux et qu'avec le début de saison très pluvieux et froid, mon sol était hyper compacté ce qui rend souvent très difficile d'avoir de belles carottes esthétiquement parlant.

Puis j'ai utilisé des cinder blocks (blocs de ciment de contruction) en pourtour de mon espace de 6 pieds carrés. Puis j'ai utilisé le substrat qui venait de mes bacs à patates que je commencais à vider. Je rappelle que ce substrat était composé de ma plus belle terre de jardin mélangé à 50% et plus avec un riche compost mature, donc de par sa nature ce substrat est très léger et moelleux. Comme les cinder blocks font environ 8 pouces de hauteur, bien ça voulait dire que c'était cet épaisseur de substrat que j'ajoutais sur la terre de jardin faisant 6 pieds carrés. L'idée est la suivante: pour avoir de belles carottes droites et longues ça prend une terre de culture moelleuse (à l'opposé d'une terre argileuse) et si les carottes se développent correctement dans le premier 8 pouces d'épaisseur de la couche de surface, bien elles n'auront aucun problème à continuer leur croissance dans la couche inférieure (ameublie sur 10 pouces de profondeur) quand elles approcheront de leur stade de maturité alors qu'elles sont déjà plus costaudes.

Mais là je ne peux dire si ça marche à 100%, car mes carottes ont encore besoin d'un bon 5-6 semaines de croissance dû à mon expérimentation tardive en juillet. Par contre les prélèvements fait jusqu'ici me donnent confiance que ce sera fort probablement ma nouvelle façon de cultiver les carottes dès l'an prochain.

Bon jardinage... malgré le frette, on a eu du 4.2C la nuit passée

Wow!  vos récoltes vont bon train.  De mon côté c'est plus timide mais j'ai récolté mon premier céleri Utah.  Je lis sur vos essais de carottes car pour moi cette année c'est raté.  Mon potager de façade est de moins en moins ensoleillé.  Je ne sais pas si cela affecte autant l'épanouissement de ce légume.  J'ai resemé de la laitue et des pois en juillet et ces derniers commencent à peine à fleurir.  Et mes diverses laitues ont peine à pousser et elles se font tout autant dévorer par les insectes.  L'essai des cucamelons cet été est une belle réussite mais là, il faut que je me trouve une recette pour les mariner ou autre.    Je suis sceptique au fait de faire une belle récolte pour la patate douce, mais j'attends encore avant de creuser.  Pour les patates, j'ai réessayer les pommes de terre sur gazon et je crois bien que l'an prochain je vais tenter encore d'améliorer cette technique.  L'inconvénient c'est d'avoir suffisamment des tontes de gazon ou autre pour couvrir cette culture.  Mais les résultats sont meilleurs que l'an dernier et j'espère encore plus me ménager le dos.

Lundi, le 14 octobre 2019.

J'ai conservé 7 plants de poivrons doux au potager et comme cette année les plants sont de petites tailles (comparativement à l'an dernier), j'ai trouvé la façon parfaite pour les protéger des nuits froides tout en leur donnant un "kick" pour emmagasiner la chaleur essentielle à la prise de couleur finale. J'utilise simplement des composteurs de type Soil-Saver qui font 28 pouces de hauteur. Le plastic épais et noir des composteurs font merveilles pour emmagasiner la chaleur quand le soleil plombe sur eux.

Ça fait une bonne dizaine de jours que mes plants sont protégés par ces composteurs et j'ai fait rougir la moitié de la trentaine de fruits qui se trouvaient alors sur les plants.

Il reste au jardin, choux variés, oignons verts, céleris, carottes, persil, salades et radis. Pour ces derniers j'ai réussi à manger mon premier radis d'automne le 30 septembre, mais il était un peu piquant à mon goût (manque d'eau simplement). J'en ai encore une douzaine qui continuent leurs croissances, et avec les pluies automnales la saveur "s'emmieute" constamment.

Pour les salades j'ai fait une petite découverte, j'ai toujours pensé que la montée en graines des salades étaient causées par la chaleur estivale...eh bien non car mes salades d'automne ont monté en graines même avec le temps froid. Donc c'est l'horloge biologique de ces légumes qui contrôle le processus.

Mes espaces de culture pour l'ail sont maintenant fin prêt à recevoir les gousses, j'attends encore un peu car je pense qu'il est possible que l'on connaisse un été des indiens d'ici 10-15 jours. Cette année je devrais planter plus de 200 gousses, vivement que les feuilles commencent à tomber des arbres pour que je puisse planter et recouvrir tout en même temps.


Dans un autre ordre d'idée, je suis avec un intérêt immense ce qui se passe au sud de la frontière, il y a une corrida spectaculaire au Congrès et ce matin je suis tombé sur un article fascinant écrit par un de mes journalistes (correspondants de presse) préférés.

Comme plusieurs, j'ai toujours eu une très bonne impression de Rudy Giuliani, en me souvenant non seulement du coup de balai qu'il avait donné lorsque maire de New-York, mais surtout parce qu'il m'avait profondément impressionné lors des évènements du "9-11".

Mais là, je ne parvenais pas à m'expliquer comment ce type, d'apparence si droite, avait pu accepter de devenir "le" conseiller spécial du pire "scélé-rat" présidentiel de l'histoire des USA.

Lisez donc cet article, et comme moi vous allez découvrir des "Zaffaires" qui ont le don de nous mettre les "zoeils" en avant des trous.... Merci M. Hétu!!!!

Dans la Presse du 14 octobre 2019:

Que s’est-il passé avec Rudy Giuliani?

Richard Hétu, COLLABORATION SPÉCIALE
La Presse

Le 27 avril 2000, le maire de New York annonce qu’il a un cancer de la prostate. Il affirme que la maladie ne l’empêchera pas de poursuivre sa campagne palpitante contre la première dame des États-Unis, Hillary Clinton, pour un siège au Sénat des États-Unis.

Le 3 mai, l’élu républicain avoue avoir noué une relation extraconjugale avec une « très bonne amie », Judith Nathan. Sept jours plus tard, il révèle aux journalistes qu’il a l’intention de se séparer de sa deuxième femme, Donna Hanover, avant même de l’en informer.

Journaliste à la télévision et mère des deux enfants de Giuliani, Hanover réplique le jour même en accusant son mari de l’avoir trompée, trois ans plus tôt, avec son ancienne directrice des communications.

Le 20 mai, le candidat adultère annonce qu’il renonce à sa candidature pour l’ancien siège de Robert Kennedy. Il dit vouloir consacrer son temps et son énergie à se remettre en santé et à devenir un meilleur homme.

L’un de ses anciens rédacteurs de discours ne croit pas un mot de cette fable. « La campagne du maire a pris fin quand Donna Hanover a parlé », confie-t-il au New York Times.

Près de 20 ans plus tard, de nombreux Américains se demandent comment l’ancien maire de New York peut aujourd’hui se retrouver mêlé aux affaires douteuses, voire illégales, de Donald Trump, après avoir symbolisé à leurs yeux le triomphe de la loi sur la criminalité, et la résilience d’une ville emblématique face aux pires attentats terroristes de l’histoire des États-Unis.

a vérité est qu’il n’y a pas vraiment de différence entre le président et lui. Et les épisodes de téléréalité du printemps 2000 n’en sont qu’un exemple.
Vanité et ambition

« Un petit homme en quête d’un balcon. »

Le regretté Jimmy Breslin, légendaire chroniqueur de la vie new-yorkaise, est crédité par certains de la meilleure – et de la plus succincte – description de Rudy Giuliani. Par ces quelques mots écrits bien avant le 11 septembre 2001, il voulait comparer le maire de New York, dont il critiquait la vanité et les tendances dictatoriales, à Benito Mussolini, fondateur du fascisme, qui aimait haranguer les foules italiennes du haut d’un balcon.

Personne ne peut nier que la soif de publicité a joué un rôle clé dans son ascension politique.

Dans les années 80, à l’époque où il était procureur fédéral de New York, Rudolph Giuliani a lui-même participé à des descentes policières chez les trafiquants de drogue ou envoyé des policiers passer les menottes à des prédateurs de Wall Street en pleine salle des marchés. Tout cela, évidemment, après avoir alerté caméramans et photographes.

Défait par David Dinkins en 1989 à l’issue de sa première campagne pour la mairie de New York, Rudy – il était déjà connu par son seul prénom – a pris sa revanche contre le premier maire noir de New York en 1993, accédant au pouvoir après avoir promis de faire la guerre aux « squeegee men » et autres nuisances urbaines.

Or, même ceux qui sont prêts à lui reconnaître un rôle majeur dans la « renaissance » de New York admettent ses failles personnelles. Failles qu’il a notamment démontrées en congédiant son chef de police, William Bratton, en 1996. Il n’avait pas accepté que ce dernier collabore sans sa permission à un reportage qui lui avait valu de devenir LE visage de la lutte contre la criminalité à la une de l’hebdomadaire Time.

Mais il y a pire : certains critiques de Rudy Giuliani estiment qu’il n’a fait que surfer sur des phénomènes nationaux – boom de l’économie et chute de la criminalité – pour se bâtir une légende dont l’origine même était fausse.
Histoires de mafia

Tout au long de sa carrière politique, Rudy Giuliani a répété jusqu’à plus soif comment son père Harold lui avait légué une solide éthique du travail. Il revenait souvent sur le sujet en tentant de justifier ses coupes dans les programmes d’aide sociale.

Or, comme l’a révélé Wayne Barrett, autre journaliste regretté, dans une biographie publiée en 2000, Harold Giuliani a passé un an et quatre mois derrière les barreaux dans les années 30 pour le braquage d’un laitier. Il a aussi cassé quelques jambes pour le compte de son frère, qui était à la fois tenancier de bar et usurier à Brooklyn.

Un long mois après la publication des révélations de Barrett, Giuliani a fini par reconnaître qu’il était au courant de certaines activités criminelles de son père. Et il a affirmé que les « erreurs » de ce dernier avaient influencé son choix de carrière.

Chose certaine, dans son rôle de procureur fédéral, Rudy a mené la vie dure non seulement aux prédateurs de Wall Street et aux trafiquants de drogue, mais également aux membres de la mafia et aux politiciens corrompus.

Cependant, il a semblé montrer une certaine indulgence à l’égard de Donald Trump. En 1988, il a confié à son homme de confiance, Tony Lombardi, le soin d’enquêter sur le rôle du promoteur immobilier dans la vente de deux condos de la Trump Tower à Robert Hopkins, chef d’un réseau illégal de paris lié à la mafia. Un informateur était prêt à témoigner que Donald Trump était présent lorsque Hopkins est arrivé avec un dépôt de 200 000 $ dans une valise. Il était prêt à porter un micro caché pour faire avancer l’enquête sur ce blanchiment d’argent présumé.

Mais Lombardi a préféré s’adresser directement à Trump, l’interrogeant à deux reprises pendant une heure, comme il l’a lui-même raconté au journaliste Wayne Barrett. Se disant satisfait des réponses du Donald et de ses avocats, il a mis fin à l’enquête sans lui attribuer de numéro officiel. Résultat : la Commission des casinos du New Jersey n’a jamais su que Trump avait fait l’objet d’une enquête pour blanchiment d’argent.

Quelques semaines après la fin de cette enquête, Donald Trump a déclaré au New York Post qu’il pourrait amasser « 2 millions de dollars en une demi-heure » si Rudy Giuliani annonçait sa candidature à la mairie. Peu après, il coprésidait la première activité de collecte de fonds du candidat.

C’était le début d’un partenariat politique qui place aujourd’hui Rudy Giuliani, soupçonné de lobbyisme illégal, dans le viseur de la justice new-yorkaise. Seul un opéra pourrait rendre justice à cette histoire.

Mardi, le 15 octobre 2019:

Bon ben le bonhomme a beau croire à un possible été des Indiens à court terme, n'empêche que tous les sites météo que je consulte semble prévoir des températures assez froides d'ici la fin octobre, ce qui laisserait présager d'un mois de novembre qui, comme l'an dernier, ne serait pas trop jojo!

Comme j'ai vraiment pas envie de me les geler lors de la plantation de mon ail, ben j'ai procédé dès cet pm (température agréable dans les 12c-15c), dès après que je sois allé chercher mes premiers sacs de feuilles à composter cet automne. Un ti-coup de tondeuse sur ces jolies feuilles d'érable et Woillla!!! on se retrouve avec 7 beaux gros sacs de feuilles qui iront, soit dans les composteurs ou bien qui agiront comme paillis sur mes espaces de plantation d'ail.

Au total, j'ai mis en terre 260 gousses d'ail réparties dans 4 carrés de culture. On est vraiment loin de la première année où j'ai recommencé la culture de l'ail, car si je me souviens bien j'en avais alors planté une quarantaine dont 12 d'ail musik qui sont aujourd'hui les ancêtres génétiques des 260 qui ont été mis en terre...misère c'est quand même une bonne business puisque depuis tout le temps que je produis de l'ail ça ne m'aura coûté que $3.99 pour acheter à l'époque 3 bulbes d'ail musik. J'aurais pu d'ailleurs continuer à planter d'autre ail dans un cinquième carré, mais la noirceur et le temps qui refroidissait ont stoppé mes ardeurs...pour aujourd'hui...on verra demain si ça fait du sens d'en planter d'autres.

Grosso modo, j'utilise la même technique que les années passées, et je continue à espacer mes plantations d'ail de 5 pouces, mais c'est peut-être la dernière année que je vais le faire ainsi et j'explique pourquoi:

Contrairement à l'an dernier (année fabuleuse pour toutes sortes de récoltes dont l'ail), mon ail cette année ne m'a pas donné aucun plant ayant 5,6 ou 7 gousses comme l'an dernier...au contraire si la majorité de mes plants ont 4 gousses, j'ai environ 10% de ma récolte qui avaient seulement 3 gousses par plant et chose jamais vue ici, je dirais qu'environ 3% n'avaient que 2 gousses. J'avais jamais vu cela auparavant. On sait tous qu'on a connu un printemps de misère en 2019, alors est-ce que c'est cela qui serait responsable de la condition bizarre de ma production ou bien est-ce que ce serait l'espacement étroit qui en serait la cause.

Je me rappelle avoir passé l'observation que cette année mes plants d'ail n'avaient jamais été aussi haut et gros, mais apparamment avoir des gros plants ne signifie pas automatiquement avoir des gros bulbes. Donc comme je ne sais pas si cette condition est reliée à l'espacement où à la température, je vais continuer à observer la chose en 2020, et on prendra alors une décision l'automne prochain.

Maintenant il se peut aussi que j'aie récolté mon ail un tout petit peu trop tôt en juillet dernier, car il m'a semblé que dans chacun des bulbes avec 2 ou 3 gousses, que les plus grosses gousses semblaient être des siamoises, un peu comme si elles avaient manqué de temps pour se séparer en deux...c'est vraiment bizarre!!! Donc en 2020, je prends immédiatement en note ceci, si on a un printemps normal, ma récolte d'ail s'effectuera seulement après 35 jours suivant la récolte de ma fleur d'ail, pas avant.

Ok maintenant ce qui suit est plus important pour moi que pour vous, je mets des photos pour bien me souvenir combien de gousses j'ai mis dans quel carré. Si je fais pas ça maintenant, je vais être tout mêlé le printemps procahin...deviendrais-je Alzheimer....isssh...m'en souviens plus!

Carré principal, 110 gousses (5 rangs de 22) espacées de 5 pouces:



Carré le plus au sud en facade de maison, 60 gousses (6 rangs de 10) espacées de 5 pouces:



Carré en facade le plus près du balcon, 50 gousses ( 5 rangs de 10), espacées de 5 pouces:



Carré en facade longeant l'allée du balcon, 40 gousses (5 rangs de espacées de 5 pouces:
J'avais commencé à enterrer les gousses quand je me suis rappelé qu'il fallait sortir le kodak.



Puis j'ai eu le temps de recouvrir l'ail ainsi planté d'environ 1.5 pouces de compost mûr, puis d'environ 3 pouces de feuilles hachées....comme ça je suis certain que le sol restera chaud plus longtemps cet automne et que mes plants d'ail auront le temps de développer un super bon système racinaire.

Ciao!

Lundi, le 4 novembre 2019.

Voilà donc la journée à laquelle je mets fin à mes activités de jardinage pour 2019. On devrait s'approcher des 10c demain, mais comme le temps sera pluvieux en prélude à la chute des températures et à l'arrivée de la neige, j'ai décidé de tout récolter ce qui se trouvait encore au jardin.

Mais avant de présenter les photos, je fais un bilan de 2019.

D'abord pour dire que 2019 fut une année difficile d'un point de vue jardinage, possiblement une des pires des 20 dernières années. À l'exception du mois de juillet, tous les autres mois de 2019 ont connu des températures moyennes mensuelles sous les normales. Les températures printannières furent particulièrement exécrables et ont fait souffrir certains légumes et affectés les récoltes subséquentes. Par contre les crucifères ont connu une saison quasi-idéale et la plupart des alliacés ont bien fait aussi...pour le reste ce fut très,très moyen. Si on s'étire le cou un peu, on peut quasi être certain que 2019 sera l'année la plus froide des 20 dernières années, et c'est pas peu dire quand on se souvient de 2014. Bref...

Le seul point positif, c'est que 2019 m'a forcé à puiser dans mon sac à malices, pour mettre à l'essai toutes sortes de nouvelles techniques afin de tenter d'améliorer la production de certains légumes.

Honnêtement, je me perds en conjecture avec ces histoires de réchauffement climatiques et je me demande si la zone nord-est de l'Amérique de nord ne sortira pas carrément perdante des effets de la fonte des glaces en Arctique. Depuis 2014 (à l'exception de 2017), on a des températures printannières particulièrement difficiles et il semble qu'à chaque fois on nous répète que tout ceci est causé par le courant-jet immobilisant les températures froides en provenance du nord...ouais... en mots simples ça va vouloir dire qu'il me faudra revoir ma façon de planifier mon organisation du potager en début de saison...pis ça c'est complètement à l'opposé de ce que je voyais se dessiner comme impact des changements climatiques quand je jardinais entre l'an 2000 et 2013, alors qu'il était habituel de commencer tôt en avril les activités de jardinage. Là je me retrouve à devoir développer une approche pour miser sur la production de certains légumes vers la fin de la saison, plutôt qu'au début.... et honnêtement c'est pas si évident que çà à accomplir, car on est tous plus pétant d'énergie en début de saison qu'en milieu d'été.

Donc photos de fin de saison:

Jolie récolte de courges d'hiver cette année:



La fin octobre approchant, on sortait du potager les choux Copenhague et les choux rouges, de même que les céleris, quelques poireaux résilients, des carottes et beaucoup, beaucoup de persil:



Pendant ce temps je laissais au potager quelques carottes, céleris et choux de Savoie, en pensant naïvement que peut-être novembre serait un mois magique....ishhhh!!!









Finalement comme les prévisions pour les prochaines 72 heures sont de l'ordre de -10c la nuit et de neige avec avec accumulation au sol, j'ai décidé de tout récolter ce qui restait au jardin en ce 4 novembre. Ne restera au potager que quelques plants de persil, et des oignons verts. On peut voir une dizaine de choux de Savoie, de belles grosses carottes et des oignons verts...bref de quoi préparer une bonne soupe aux légumes.



Voilà donc comment se termine 2019... dans une perspective agricole.

Ciao!

Mercredi le 29 janvier 2019.

Debout depuis 3 heures du matin, je ressens à nouveau cette fébrilité (ou démangeaisons, c'est selon) à l'approche de la période de semis. J'ai donc passé les denières heures à surfer sur le net, en quête de nouveautés ou techniques spécifiques dans le domaine du jardinage et wow! j'ai découvert encore une fois un paquet d'excellents sites de référence pour la culture de légumes plus problématiques...je pense ici à mes brocolis pour lesquels on dirait que j'ai complètement perdu la "touch"...

Anyway, j'ai aussi trouvé des bonnes idées pour me construire une serre "rétractable", ceci étant un projet que je caresse depuis l'an dernier, compte tenu des printemps de plus en plus difficlie à gérer en terme de météo clémente (froids anormaux, sol qui n'en finit plus de se réchauffer et surtout précipitations anormalement élevées).

Je suis donc revenu sur ce post pour bien me retremper dans mes dernières activités de jardinage automnal, et whoops! j'ai réalisé qu'un des bacs de culture dans lequel je songeais à planter des légumes ce printemps, était déjà occupé par mon ail planté à l'automne. Tout ça pour dire que je suis bien content de continuer à poster avec photos et ainsi avoir un aide-mémoire visuel pour me guider dans mes décisions.

Je continuerai à travailler fort en 2020 pour réduire mon empreinte de carbone, car les résultats obtenus en 2019 sont vraiment impressionnants et mieux je comprends la dynamique de la consommation responsable, plus j'ai l'impression de faire ma part pour aider notre planète. À ce sujet je vous annonce que je n'ai toujours pas entrepris un seul semis à date, donc je retarde encore un peu plus cette année la mise en fonction de mes équipements de croissance des semis (donc économie d'énergie) en misant sur un calendrier plus tardif combiné avec des soins particuliers qui devraient me donner des résultats tout aussi intéressant que l'an dernier. À noter qu'en 2019, j'estime avoir réduit de près de 50% ma consommation énergétique annuelle reliée à la croissance des semis, et ce en conservant le même équipement que les années précédentes.

Il fait beau soleil ce matin, et comme Galarneau* ne nous a pas vraiment gâté, à date, cet hiver, ça nous fait beaucoup de bien. Faut croire que la douceur du mois de janvier, s'explique par le couvert nuageux qui nous enveloppe depuis plusieurs semaines, alors que l'an dernier il faisait plus soleil, le ciel était dégagé et qu'il faisait pas mal plus frette. Y'en aura pas de facile finalement côté météo, mais...j'ai comme dans l'idée qu'on serait dû en 2020 pour avoir un printemps normal ,sinon un peu plus précoce que la normale... tiens je vais mettre un petit $2 là-dessus tout comme j vais mettre un p'tit $2 sur la victoire de la gang à Laurent dimanche prochain....eille pis dire que j'étais un fan tout azimut des 49ers dans les belles années de Montana et Rice, je suis probablement aveuglé par le lien québécois avec le gros garde offensif des Chiefs, car je sais que les 49ers porteront les couleurs blanches ce qui en principe donne un "edge" vers la victoire.

Oh! et puis tant qu'à faire dans le papotage, le SuperBowl de dimanche mettra aux prises les 2 équipes qui, selon mes goûts personnels, affichent les plus belles couleurs...pas vraiment une surprise dans le cas des 49ers surtout si l'on est un ancien de Laval (Rouge et Or).

Si vous en avez le goût allez relire un peu plus haut le texte de Richard Hétu, sur Rudy Giuliani, que j'avais posté cet automne. Pas croyable comment je me sens mal d'avoir été berné par une crapule pareille....il peut ben être associé avec le locataire de la Maison Blanche et se retrouver directement au coeur de la contreverse Ukrainienne et de facto de la procédure de destitution présidentielle...quel gâchis politique... vraiment tout cela sonne comme le "déclin de l'empire américain" au même titre que les Néron, Caligula et autres empereurs despotes ont sonné le glas pour l'effondrement de l'empire romain.

Ciao

* Histoire de Galarneau: http://www.genealogieplanete.com/forums/display_topic/id_7187/page_6/

Je comprends cette fébrilité, j'ai déjà quelques semences à l'essai de germination. En plus en regardant toutes vos photos de votre potager, c'est de beaux résultats que l'on voit là. Tout pour donner la piqure. Donc toujours contente de vous lire et suivre de nouvelles techniques. Je ne sais pas ce que me réserve 2020, mais je devrai travailler sur la technique de me donner un peu plus de temps.

Bonne saison

Vendredi 7 février 2020,

Bonjour! Toujours aucun semis d'effectué cette année. Je crois bien avoir battu un record de patience selon mes annales agricoles. Mais je ne parierai pas sur la possibilité que ça commence cette fin de semaine mes affaires.

Je viens de passer les 2 dernières heures à souffler la neige dans mon entrée et celle de ma voisine. On commence à combler le déficit annuel de neige, et si les pronostics météo s'avèrent exacts, les 2 prochaines bordées dans les 10 jours à venir devraient nous en donner pour notre argent. En attendant le mercure devrait plonger d'environ 20c dans les prochains 12 heures, et on aura le plaisir de savourer du -32/-35c en ressentie, donc vaut mieux passer la souffleuse maintenant pour s'éviter des engelures.

Au menu des semis à venir: Tomates Stupice et Sibéria pour récolte précoce. Céleris (2-3 semaines de germination requise). Poireaux. Oignons verts (récolte printannière). Poivrons et piments. Salades et laitues pour culture printannière sous abris.

Au plaisir.