horizons agricoles 2012....

Mon Sieur Lagricole,

J'approuve les écrits des précédentes lectrices! Rien ne sert de radoter sauf que..

Vous lire fut un réel plaisir!

Dans l'attente.. Je demeure!

Bonsoir,

Nous avons eu un intéressant échange d'informations à propos de la culture des concombres, sur ce post:
https://ducoeuraujardin.1fr1.net/t26868-plants-de-concombres-pas-productif#441153

et comme la saison se poursuit, je prépare mon artillerie pour mieux affronter les CRC, l'an prochain.

Je ne reviendrai pas sur ce qui a déjà été raconté, mais je vais surtout m'arrêter quelques instants sur une mesure préventive que j'ai carrément ignorée cette année, et qui aurait (peut-être) pu contribuer à rendre mes plants de concombres encore plus productifs et possiblement résistants à la vermine des CRC. (voir note au bas).

Nénor, en glisse un mot dans le post pré-mentionné, il s'agit de tailles à effectuer sur les plants de concombre...mais attention ne sortez pas tout de suite dehors avec vos sécateurs pour jouer au barbier...lisez bien ceci avant de faire quoi que ce soit.

D'abord la taille des plants de concombres vise 3 buts principaux:

a) On souhaite contrôler la croissance du plant, afin de le rendre plus trapu, solide, et éviter les longues tiges cassantes.
b) On souhaite améliorer (faciliter) la pollinisation des fleurs, en les regroupant dans un périmètre plus réduit, plus concentré.
c) On souhaite faciliter le transfert énergétique du plant (des racines à la fleur/fruit), en réduisant la longueur des tiges.

Soyez donc très prudents si vous décidez de jouer du sécateur à ce temps-ci de l'année, vous risquez de faire plus de torts que de bien. La taille des concombres (et des autres cucurbitacées) doit commencer très tôt au début de la période de croissance, alors que le plant regorge d'énergie et peut se cicatriser plus aisément, et comme vous verrez plusieurs coupes peuvent être faites.

Il existe différentes écoles de coiffure pour les concombres (J'en visite une, au rythme d'une fois par mois environ, hihihi) ...sérieusement, je parle d'approches différentes où sont abordées des questions existentielles, du genre de "Youskossé koncoupe le ti-bout", et "Kossé faire konfassa".

Je vous propose ce tutorial, pas que ce soit le meilleur, mais passe qu'il est en français et qu'il a des ti-dessins...ben pratique.

http://www.rustica.fr/articles-jardin/legumes-et-potager/pincer-concombre,1664.html

Ce n'est pas l'activité favorite des jardiniers que la taille des plants de concombres, mais lorsque bien fait les résultats sont spectaculaires, et les récoltes abondantes.

Le sécateur est donc dans votre main...pas la mienne!

Bonne soirée.

Note importante: Notez, ici que j'ai une sapré bonne raison de ne pas avoir taillé mes plants depuis des années, c'est que je cultivais uniquement des cornichons depuis 4-5 ans, et on ne taille pas les plants de cornichons...mais cette année, j'ai complètement oublié de faire la taille de mes plants de concombres que j'avais rajouté au potager

Ajout fait le 27/11/12:

Dans le cadre du combat à être mené envers les CRC, il semble que l'on peut piéger aisément ces bébittes en plantant dans ses cucurbitacées, des piquets (à hauteur des fleurs de concombres ou courgettes) sur lesquels on installe des verres de plastique jaune (couleur essentielle) que l'on prend soin d'enduire de colle. Apparamment, dès que la première CRC s'y trouve piégée dans la colle, elle attire l'attention des "zautes pas fines" qui viennent elles aussi se coller la bedaine et les papattes dans le piège...me semble que ça fait du sens un piège de même, j'aime mieux cela que l'huile de Neem.

J'ai bien apprécié le tuto sur la taille des concombres monsieur Lagricole. L'an prochain j'adopterai cette technique si bien expliquée.

Un grand merci pour ce tuto...

Bonjour,

La "grosse" question à ce temps-ci de l'année, c'est de savoir quand va-t'on fermer les livres sur le potager. Risque de gel certaines nuits (ou température frôlant le zéro), suivi par une scéance de bronzage sur l'heure du midi, puis besoin du climatiseur la nuit suivante...ben embêtant pour un bourgeon frais tout çà.

Je dois bien avoir encore une douzaine de plants de tomates bien garnis de belles grosses tomates encore vertes, mes haricots semés fin juillet me donnent pleine satisfaction depuis la fête du travail, mes jeunes salades se portent bien, j'ai encore une bonne vingtaine de plants de patates à récolter, quelques rangs de carottes nantaises, une douzaine de poireaux, quelques choux de bruxelles et évidemment mes plants de poivrons expérimentaux, etc.

Je donne un truc à ceux qui comme moi, aiment çà étirer la saison le plus longtemps possible, question de battre des records...des légumes comme les poivrons, ça aime pas trop le froid, mais c'est surprenant de voir comment ils peuvent être productif en septembre et octobre, en autant qu'ils aient de la chaleur et du beau soleil le jour, et qu'on puisse les protéger la nuit (quand ça commence à être un peu frette).

Évidemment si les poivrons sont en pots, vous les swingez dans le cabanon puis c'est réglé, mais s'ils sont en terre je vous suggère de les recouvrir des gros sacs de papier, du genre de ceux que l'on utilise pour les résidus à composter (feuilles et autres). Ces sacs-là sont doublement utiles parce qu'ils sont suffisamment épais et gros pour bien protéger les plants de poivrons, sans risquer toutefois d'étouffer ou d'écraser le plant, et je pense, sans en être certain à 100%, qu'ils aident ou en tout cas favorisent l'accélération du processus de maturation des fruits en captant et conservant une chaleur intéressante la nuit et le matin.

Comme je vous le dis, je ne suis pas certain à 100%, mais pour en avoir fait l'essai depuis quelques années maintenant et ce, tant sur les plants de tomates que de poivrons, il me semble que le phénomène de maturation est bel et bien présent (et vérifiable) et c'est bien évident que je ne me priverais plus de ce truc, car il nous permet aisément d'étirer la saison au potager...bien souvent au-delà de l'action de grâce .


Portez-vous bien.

c,est bien différent si on est en zone 5 ...ou en zone 3.

Ici vouloir étirer la saison dehors , c,est vouloir se donner bien du trouble pour peu de résultats.

remarque si j'habitais un quartier résidentiel avec les clôtures tout le tour et les bâtisses qui retiennent la chaleur, ça serait peut-être possible à petite échelle.

Depuis que je suis ici au Saguenay, j'ai fini par accepter les premiers gels comme étant un incontournable.
Déjà les tomates dehors n'évoluent plus, et les concombres sont moins sucrés.Trop de nuits froides de suite.

J'ai commencé à récolter les graines de haricots et de concombres...elles seront encore plus mûres d'ici 2 semaines , mais si ça gèle avant, je suis prévoyante.

J'ai rentré les plus grosses tomates pour les faire rougir à l'intérieur.
Je dois surveiller pour rentrer les citrouilles qui ne supportent pas le gel , ainsi que les petits melons .

Par ailleurs je ne m'énerve pas pour les patates, carottes, persil, laitue, ciboulettes...ils peuvent supporter plusieurs petites gelées.
Le raisin est parfois meilleur après une gelée légère.

Faut aussi penser à l'eau.... une année la glace m'a brisé plusieurs pistolets d'arrosage.

Depuis 2 ans, les premières gelées retardent ici...à mon arrivée (2000) à la mi-août c'était pas rare.
J'espère me rendre en octobre cette année

Bonsoir,

Aujourd'hui, je discutais avec mon voisin du superbe été que nous avons eu, et de l'impact que cette magnifique température avait eu sur nos légumes. Je lui disais que jamais de ma vie, pour les tomates de jardin récoltées après la mi-août (soit peu après les gros orages mettant fin à la longue période de sécheresse), je n'avais goûté de tomates aussi savoureuses et énergisantes.

Mon voisin, étant un cuisinier de métier, avait aussi remarqué un petit goût spécial avec ses "celebrity" cette année, mais ne savait pas comment le décrire, et il approuvait ce terme de tomates "énergisantes"...un petit goût spécial qui reflétait sans doute la lente période de croissance des tomates lors de la période de canicule.

Avez-vous aussi remarqué cette saveur spéciale dans vos tomates cet été? Moi, j'avoue franchement que mes tomates avant la mi-août, étaient passablement ordinaires, mais après....WOW!!!!

PS: Je ne suis donc pas le seul à me faire pogner avec des pistolets d'arrosage "going kaput because la frozen water"

J'ai trouvé que mes tomates étaient plus juteuses avec un goût plus corsé et un peu plus sucré. Je suis d'accord avec vous les tomates étaient délicieuses cette année.

Un post pour moi.. la folle des potagers... de la belle lecture en vue....

Bonsoir,

On approche de l'Action de Grâces (c'est notre fête à nuzôtes les potagistes) et mon potager est quasiment entièrement labouré, prêt à recevoir les feuilles mortes émiettées dont se régaleront les vers de terre avant l'arrivée des gros gels. En fait il ne me reste, en sol de potager, que 6 plants de poivrons (ils fournissent en Jupiter), 4 plants de tomates, 1 rang de carottes nantaises, des oignons verts, une dizaine de poireaux et 2 salades. Pôvre petit-moi-meigne, j'ai du sacrifier mes choux de bruxelles, qui étaient dans mes jambes pour effectuer certains travaux...dans le fonds c'était une saison difficile pour ces choux, peut-être était-ce du à la chaleur incessante, où à la sécheresse, toujours est-il que je ne fus pas satisfait de la nouvelle variété (Evesham) que j'essayais cette année, en deux mots, ceux que j'ai pu manger, ben y "sontaient" assez moches au goût...chose certaine l'an prochain, je reviens avec une autre variété.

Un mot sur mes haricots de 2ème cuvée, je les avions semé vers le 25-26 juillet, et le 31 juillet les 1ères graines germaient, j'ai pu manger les premiers haricots dans la première semaine de septembre (peu après la fête du travail)...je vais vous dire une chose, des haricots de 2ème cuvée, ça pousse vite quand le sol est déjà ben chaud, et qu'ils ont de la lumière (lire soleil) en masse, mais ce ne sont pas des plants aussi résistants et vigoureux que ceux de la 1ère cuvée (semés en mai). Faut croire que les haricots de 1ère cuvée en poussant plus lentement (sol plus froid, nuit plus fraîche, etc), se développent à leur plein potentiel, alors que ceux de la 2ème cuvée sont un peu bébé-gâté, mais quel saveur et tendreté ils nous réservent...wow!

J'avais rapporté que j'essayais de trouver un moyen de contrer la teigne du poireau, en faisant pousser des carottes "red danvers" en alternance avec mes poireaux, ben il semble que ça ait donné un bon résultat, et j'explique... les teignes du poireau attaquent habituellement en 2 vagues (juin et août), et cette année j'ai passé l'épreuve de juin haut-la-main, comparativement à mon groupe témoin (poireaux évidemment), mais j'appréhendais la vague du mois d'août (avec des ravages qui ne se voient souvent qu'en septembre), ben coudonc je me donne un B+...bon c'était pas parfait, mais un pas dans la bonne direction...faut aussi prendre en considération le fait que mes poireaux n'ont vraiment pas été gâtés en juillet et août en luminosité, parce que mes saprés épis de maïs "sontaient" devenus des géants de 7 à 8 pieds de haut, et qu'ils ombrageaient mes poireaux dès le milieu de l'après-midi.

Parlant de blé d'inde, j'ai vraiment bien aimé l'expérience, d'abord c'est plaisant en torieux de manger des épis frais, pis c'est "pestaculaire" dans un ti-potager de voir des sapristis de gros zépis de maïs....mais j'apprends des choses, d'abord que c'est utopique de croire qu'on peut étirer la récolte sur 4-5-6 semaines, je dirais que l'on a tout au plus une fenêtre d'environ 3 semaines pour consommer du bon maïs frais, après ça le maïs je le donne à mon chien (qui en raffolle c'est pas mêlant)...ensuite c'est vrai que j'ai eu environ 1.5 épis en moyenne par plant, mais faut pas se faire d'illusion, le premier épi sur le plant est de qualité, alors que le 2ème est souvent de qualité moindre, moins tendre et plus sujet aux maladies. En passant au mois d'août j'ai eu une infestation démoniaque de scarabées japonais, qui venaient faire des partouzes et copuler dans mes plants de maïs (sur lesquels commencaient à grimper mes haricots italiens), eille c'est à se demander si ces bébittes-là copulent pour digérer toute la bouffe qu'ils avalent, oubedon s'ils mangent comme des goinfres pour compenser l'énergie dépensée en copulation...peut ben y avoir une invasion de bridés, bout de ciarge.

Je vous avais parlé de mes expériences avec mes pétakes, soit les tubercules à longs stolons, ma technique pour l'approvisionnement en grelots, etc, mais je gardais pour plus tard, mes résultats avec ma cuve à pétakes.

Alors voici, en 2ème partie du mois de mai, l'idée m'est venue d'utiliser la moitié inférieure d'un de mes bacs à compost, voir ici en step 2 : http://www.earthmachine.com/how_to_compost.html , d'y déposer un mélange de terre et de compost et d'y planter quelques vieux tubercules de fonds de poche à patates.

Il y a un mythe, à l'effet que si l'on se batît une "tour à patates", et que l'on renchausse le plant de patates tout le long de sa croissance, que l'on peut obtenir des quantités phénoménales de patates, bon!!! Évidemment, je n'ai pas donné à cette expérience tous les soins qu'elle aurait sans doute méritée, comme je disais les tubercules utilisés étaient vraiment moches (c'était çà où le compostage, t'sé), le pire coin d'ensoleillement au potager, pas tellement loin d'où je faisais pousser des courges (pas les meilleurs compagnons ça là), alors quand j'ai voulu faire un comparatif avec ma production régulière, j'ai été un brin surpris.

Ce demi-composteur a une capacité d'environ 150 litres, et fait environ 30 pouces de diamètre, si je me rappelle bien j'y ai planté 9 tubercules (vraiment moches je le répète), qui ont donné 9 plants...c'était donc assez serré madame la marquise... et quand j'ai vidé le bac en septembre, j'ai noté que plusieurs plants avaient un nombre élevé de petits gerlots (donc qui auraient pu encore pu grossir)...mais malgré tout j'ai récolté 12 livres de patates de très belle qualité. Je souligne la qualité, aucune difformité sur les patates, la perfection quoi!

Je me suis retourné vers mon potager, j'ai tracé un cercle de 30 pouces, j'ai creusé le sol et dans cet espace, j'y ai récolté 8.5 livres de patates...alors quoi en conclure?

Je pense bien que je vais répéter l'expérience l'an prochain, avec au moins 2 demi-composteur, en utilisant des tubercules de qualité, et en fournissant un ensoleillement adéquat à mes cuves à pétakes.

Bon, je voulais parler d'amendement et de compost, mais ce sera pour une autre fois, le post est déjà assez long de même.

À bientôt.

C'est toujours très intéressant de vous lire .Merci

Wow en saison estivale je n'ai pas de temps de lire bcp sur le forum et j'avais raté votre post.....Question jardinage je suis du type conaissant rien et adorant tester. Votre thème me rejoint donc bcp. Pour ma part mon jardin est encore plein. Je récolte mes carottes nantaise que je ne clarsème pas par paresse et ou manque de temps c'est selon ce qu'on veut y lire... Je ne sème que de la nantaise pratiquement, mon sol étant argileux et plus compacté elle réussisent mieux. Et celles-ci ayant été oubliées tout en tapon elle ont fait des multi carotte sur leurs multi racines. Le gros pack récolte quoi!!!!

Les haricots dans mon secteur zoné 3 je n'ai jamais eu le temps d'une 2e récolte. J'arrache donc les plants apres la 1ere. Je seme mes haricots en intervalle avec les carottes bien serrés comme ceux-ci seront arrachés ca me fais une rangée entre-deux de libre. J'aime l'idée des haricots grimpants!!! J'essayerai cela l'an prochain! Moi j'utilise les nains pour leur rapidité. Soi dit en passant j'ai toujours semés ceux-ci dans un sol mi terre compost maison sans probleme de récolte. J'ai toujours de beaux plants productifs.

Les pois mange-tout sont pour moi un must parce que pas besoin de les écosser et toujours bien sucrés et murs tot en saison.

Les tomates alors la je plante tot dans la maison et malgré mes plants tres rachitiques et longs dus a la pousse trop longue dans la maison ma récolte hors serre a été vraiment excellente! Mes pieds font plus de 6 pieds twistés sur mon nouveau rack a tomate que vous trouverez en photo sur le forum. Ainsi que l'explication de ma facon de les planter. en résumé mes long plants se sont transformés en petite tete toute petite planté en mai. Malgré certains qui me disaient que je perdrais mes plants avec la pleine lune de juin...

Les concombres jamais en semis et toujours des variétés hatives...Ceux-ci plus ou moins réussis cet année, toujours plantés dans un bassin de compost/fumier.

Les cerises de terres: j'adore ces petits fruits mi sucrés mi surs. En pot les plants sont bcp plus petits mais productifs plus rapidement. en terre ils ont tendance a faire bcp plus de feuille que de fruits sauf cet année qui a été exceptionnelle en durée. Je commence a recolter les fruits au jardin en ce moment...


Les piments au jardin C'est une horreur et frustration assurée. Je plante toujours en pots depuis que je me suis apercu que cela les protege des indésirables comme les limaces et pour l'aspect des petites fraicheurs.... Plus facile a déplacer au besoin.

J'ai de la ciboulette dans un coin de mon jardin et de la menthe dans un pot de liqueur tourné a l'envers pour empecher l'envahissement dans l'autre.

Les zucchinis, j'ai eu une récolte exceptionnelle cet année mais ceux-ci ont finis la saison envahis par le blanc alors que je n'ai pas arrosé mon jardin du tout de l'été. Sauf pour les tomates. L'an passé j'avais essayé de traiter avec du soufre mais niet...Un peu décourageant. de plus j'ai testé ceux-ci en pot qui ont poussé et fleuris mais manquent trop d'eau pour germer... Pas successfull pantoute.

J'ai bcp aimé l'idée du thé de compost que j'avais deja vu quelques part mais j'ai jamais eu le temps d'essayer. J'ai un nouveau récupérateur d'eau de pluie que je compte placer pres du jardin je pense bien qu'il servira au thé également...

Merci tres intéressant de lire vos test!!!!!

intéressant en effet, parce que le potager , c'est de l'expérimentation en continu.

J'ai eu une belle surprise cette année avec les haricots massaï...ils ont continués de fleurir et produire de nouveaux haricots jusqu'à la première gelée . pas besoin de songer à faire de nouveaux semis ...

Les cerises de terre ont produit en fou, comme d'habitude, sauf que cette année, les fruits ont eu le temps de mûrir... donc j'ai du arracher une grande partie des plants et laisser la plupart des fruits au sol !

les courgettes ont pris du temps pour produire....actuellement les poules mangent le surplus !

peu de succès avec les concombres longs, mais beaucoup de concombres pomme verte. Pour manger tous les jours, c'est vraiment mon meilleur...petit, sucré...une collation en passant !

les tomates dehors , superbes plants, grosses tomates, n'ont pas eu le temps de mûrir...je cherche une place plus ensoleillé pour l'an prochain.

Le raisin bleu est omniprésent...vraiment pas ma sorte ! le raisin rouge somerset est mangé au complet...j'ai fait plusieurs bouturages cette été...espérant en avoir de plus en plus ...ce raisin est divin !
J'ai récolté les graines de cresson et de roquette.
Une bonne saison de jardinage puisque je pouvais arroser le potager. Il a profité de la chaleur et du soleil plus que d'habitude.

Bonjour,

Comme je n'ai aucune idée de l'intérêt que les lecteurs porteront à un post sur les amendements en compost dans un potager (qui risque d'être ben plate vu les nombreux calculs que les gens n'aiment habituellement pas), je vais l'introduire très discrètement et sans fla-fla.

Tout d'abord je vais utiliser les références de M. Yves Gagnon pour spécifier les quantités requises de compost pour certains des légumes les plus populaires au potager. Je ne veux pas discuter des recommandations de M. Gagnon puisque je suis pas mal d'accord avec ses propositions. Je vais cependant mettre mon grain de sel de façon à simplifier les chiffres de base, car à mon avis le simple fait de parler de 1000kg (une tonne métrique) par 100 mètres carrés, aura toujours un effet répulsif envers les potagistes québécois. C'est bien plus simple d'illustrer les besoins en compost en utilisant des points de repères facilement identifiables.

Mais on a pas le choix quand même, faut se servir d'une calculette (ou papier et crayon) pour comprendre où je m'en vais avec mes chiffres.

Prenons l'exemple d'un légume exigeant 1000kg de compost par 100 mètres carrés, ça peut se traduire par 2,200 lbs par 1,076 pieds carrés, mais ça peut aussi se traduire par 10 kg de compost par mètre carré ( soit 22 lbs par 10.7 pieds carrés)...bon me semble que ces chiffres-là font déjà un peu moins peur, faque on va essayer de voir "kossekonpeufère" pour simplifier encore plus.

Voyons voir les données de superficies: un mètre carré ça représente un espace de 1 mètre de large par 1 mètre de long, (ou disons grossièrement 3 pieds par 3 pieds)...on s'entend pour pas s'enfarger trop-trop dans les décimales, okay!

Prenons les données de volume, 10 kilos (disons 22 lbs), c'est exactement le poids qu'aurait un sac de 20 litre de compost commercial...mais comme la plupart des sacs de compost commercial sont en format de 30 litres, ceux-ci pèsent environ 15kg (soit 33 lbs)...ici j'ouvre une parenthèse pour expliquer que le poids du compost est grandement influencé par son taux d'humidité, c'est pour cela que je vous suggère d'y aller avec un poids de 15kg pour 30 litres.

J'pense qu'avec les chiffres mentionnés on peut commencer à comprendre comment les utiliser.

Mettons que vous avez un espace de jardin de 1 mètre carré, dans lequel vous voulez planter des tomates. Le tableau de M. Gagnon suggère 1000 kg par 100m2, ça veut donc dire que vos besoins seraient de 10kg pour 1m2, ou l'équivalent de 2/3 d'un sac de 30 litres.

Pour faire encore plus simple, si vous plantiez des légumes exigeant 1,500 kg par 100m2, ça vous prendrait un sac de 30 litres pour chaque mètre carré de potager...facile hein!

Maintenant quand, comme moi, on fabrique son propre compost, ben il faut se trouver d'autres outils pour mesurer ses quantités de compost quand il est prêt à être utilisé au potager. Personnellement j'utilise la méthode des poubelles de 80 litres de capacité, ou bien avec ma brouette je sais que si je la remplis ben ben pleine je peux transporter 120 litres de compost, mais ça ça va varier selon vous et vos équipements...ce qui ne changera pas cependant c'est la quantité de compost requise (ou suggéré) par légumes.

Je vous rappelle en terminant, et avant de vous montrer le tableau de M.Gagnon, qu'il existe 3 catégories de compost maison, soit du compost jeune, du compost mi-mûr, et du compost mûr. Dans le cas du compost commercial (en sac) il s'agit presqu'exclusivement de compost mûr (donc évidemment moins humide dans la plupart des cas).

Alors, j'espère que cette petite escapade au pays merveilleux des mathématiques aura su vous être utile, et je vous souhaite bonne chance.

Source: Y.Gagnon (la culture écologique des plantes légumières, ed. 2012)

Bonjour,

Il neigeait à plein ciel tout à l'heure, mais ça vient de se calmer, je pense bien qu'on va s'en sauver pour encore une "coupelle de s'maines" dans mon coin, avant que le tapis blanc fasse partie du décor pour l'hiver.

J'avais raison de penser qu'un post sur l'utilisation du compost dans les potagers ça n'intéresse pas grand monde , où du moins ça ne suscite pas grand questionnement. Malgré tout, je continue de penser que c'est l'élément-clé pour avoir un potager en santé et s'éviter toutes sortes de tracas à court et moyen terme.

Ça me fait penser à une discussion que j'avais en juillet/août dernier avec un jeune couple qui voulait préparer leur terrain pour leur 1er potager (cuvée 2013). La question existentielle était la suivante: " Le compost sert-il à nourrir la terre du potager ou bien à nourrir les résidents du potager?"

C'est une question bien simple mais, pour qui s'arrête quelques instants pour y réfléchir bien comme il faut, ça peut permettre de lever le voile sur un mystère aussi grandiose que celui de la "Caramilk". D'ailleurs je n'ai pas la prétention d'avoir "la" réponse...j'ai simplement "ma" réponse et ça me suffit pour comprendre les bienfaits d'un apport d'un compost de qualité dans un potager.

Quand j'ai fermé l'essentiel de mon potager vers la fête de l'action de Grâces, j'ai voulu trouver un truc pour aider mes jeunes avec leur potager. D'abord c'est pas évident pour les nouveaux de se partir des "batchs" de compost et de s'assurer que ça chauffe c'te patente-là...on ne se racontera pas d'histoires... fabriquer du compost ça peut parfois être frustrant en simonac, pis les âmes peu patientes sont peu souvent récompensées, c'est de même. Faire du compost représente pour un novice, le même défi qu'un débutant qui veut faire sa première pâte à tarte, ou pire encore, son 1er pain de ménage...c'est vraiment pas évident....faque...

Faque j'ai dit à mes jeunes que parallèlement à leur 1ère batch de compost, on ferait un petit extra pour enrichir directement le sol de leur potager, et que si ils étaient attentifs au déroulement de l'opération, ils trouveraient triple satisfaction pour leurs efforts. D'abord ils enrichiraient leurs connaissances, ils enrichiraient le sol de leur potager et trouveraient réponse à la question existentielle mentionnée plus haut. En plus que ça leur sauverait des sous et de l'énergie, parce que ce serait la nature elle-même qui s'occuperait de faire les gros travaux.

La recette est bien simple, d'abord on laboure entièrement et grossièrement la terre de son potager (opération que je recommande toujours de faire à l'automne, plutôt qu'au printemps), puis on se procure plusieurs sacs de feuilles sèches (soit les siennes ou celles des voisins, tout en évitant cependant les feuilles de chêne) que l'on déchiquète en petits morceaux (soit avec une tondeuse, ou un aspirateur à feuilles), puis on étend ces feuilles déchiquetées en une mince couche d'une épaisseur entre 5 et 10 mm sur le sol du potager. Disons que lorsque vous le faîtes la première fois, allez-y pour une épaisseur de 5 mm max (soit 1/4 de pouce).

On arrose alors bien comme il faut ces feuilles hachées (parfois on doit s'y reprendre à quelques reprises), puis on les recouvre d'une mince couche de terre (disons 3-5 mm)...à partir de là, ça prend en principe de 5 à 8 semaines pour que les feuilles soient entièrement décomposées et parfaitement intégrées au sol du potager. Et attention, par l'action des vers de terres et des autres organismes du potager, non seulement les feuilles sont disparues, mais elles ont été parfaitement digérées et par les fientes des insectes tout est parfaitement redistribué dans le sol du potager. On parle de redistribution de minéraux et d'oligo-éléments indispensables pour la croissance des plantes, tel calcium, Fer, etc.

Le monde en parle pas souvent, mais les vers de terre en passant de même au snack-bar, vous travaillent un sol de potager en long et en large, sur la largeur et la profondeur, par les méridiens et les parallèles, et qui dit canalisations obligatoires des vers de terre, parle de la meilleure forme d'aération et de labourage en profondeur des sols, n'oubliez pas que l'aération est indispensable pour assurer la vitalité des micro-organismes qui viendront vous aider à nettoyer et à garder propre votre sol de potager, un peu comme Mr. Net sait le faire pour nos belles cuisines.

Pis en plus que les vers de terre sachant toujours reconnaître les bons sols de potager, là où il fait bon élever une tite-famille, n'ont pas à se préoccuper si leur nourriture sera disponible demain et après-demain, tout ce qu'ils ont à faire c'est de bouffer et de faire grossir la famille et donc plus il y a de vers de terre, plus riche deviendra la terre (excréments de lombrics), plus elle sera productive et moins les légumes seront sujets aux maladies causées par certaines carences minérales.

D'où vient la variante de 5-8 semaines dans la décomposition, ben ça dépend évidemment de la température, de l'épaisseur et de la qualité du déchiquetage de la couche de feuilles et évidemment de la grosseur de la population des vers de terre.

Nos amis ont donc fait cela le w/e de l'action de Grâces (8 octobre), et le 11 novembre sur environ 75% du potager les feuilles étaient disparues...l'avantage c'est qu'ils peuvent dès maintenant répéter l'expérience en ce mois de novembre, et que fort probablement vers la fin avril les nouvelles feuilles auront elles aussi complètement disparues...ainsi ils auront amendées la terre de leur potager avec une couche totale entre 10 et 20 mm de matière compostable, et ça ce sera pour eux un acquis pour lequel ils pourront économiser en compost à fabriquer ultérieurement.

D'après vous nos jeunes potagistes, ont-ils percé le mystère de la "Caramilk"? Ont-ils une meilleure compréhension de comment ça se passe dans un sol de potager?

Il ne faut pas essayer de tourner les coins ronds cependant,à titre d'exemple dans la portion des 25% des feuilles non-consumées il y avait un exemple clair que l'on avait "botché" l'étape de déchiquetage des feuilles, ça arrive ces zaffaires-là ... Ce qui se passe lorsque les feuilles ne sont pas proprement déchiquetées, c'est qu'elles ont tendance à former une galette formées de plusieurs épaisseurs de feuilles qui une fois mouillées peuvent prendre plusieurs mois à se décomposer ou à être proprement dévorées par les vers de terre. De toute façon, même pour le compost il est toujours recommandé de déchiqueter les feuilles au maximum de façon à accélérer son compostage. Comme dans bien des choses finalement, l'idée c'est que si l'on exécute la recette comme il faut, tout devrait fonctionner comme sur des roulettes.

À la revoyure.

perso, je ne suis pas partisane de LA recette...
quand la culture devient encadrée, ça m'ennuie ...et tant qu'a m'ennuyer à faire un potager, aussi bien aller à l'épicerie .

Alors moi j'engraisse le potager selon les circonstances... du fumier de poule si on nettoie le poulailler des voisins, du brf quand j'abats des arbres ou des branches proches du potager ...de la cendre, le désherbage laissé au sol, du compost à l'occasion.

Dans le nouveau potager , un voisin est venu vider ses feuilles et à l'automne, ses résidus de tonte.
Il m'a aussi donné une poche de chaux qu'il avait en trop.

En dessous, c'est du nertoyage de cour à bois...sciure, écorce,sable. Par dessus j,avais entassé des fleurs coupées, des branchages, etc.
Puis on a étendu un voyage de compost (pour avoir du sol ) et encore du brf que nous avons fait , pour éviter que la mauvaise herbe s'installe.
Les oiseaux, les chats, les vers de terre font leur part aussi .

Alors je ne sais pas ce que ça va donner au juste...mais dans les autres platebandes faites de la même manière, tout pousse depuis 12 ans.

Dans le fond, il en faut pour toutes les approches...certains ont besoin de savoir quelle quantité, quand, comment...

Moi j'improvise et faut pas que ça me complique la vie .
Les potagers ont toujours eu beaucoup de place dans ma vie de propriétaire .
Quel bonheur , à partir de petites semences, de produire des fruits et des légumes qui pimentent mon été et réchauffent mon hiver .
Si un légume pousse mal dans un coin, je ne change pas le coin, je déménage le légume ailleurs l'année suivante....tout finit par trouver sa bonne place...
si tout était correct, je n'aurais pas à ouvrir de nouvelles parcelles...et ça me manquerait

Par ailleurs, je suis pas mal certaine que mon potager est pas mal moins ordonné que le tien

d,ailleurs j'ai repassé ce sujet en accéléré...et j'ai pas vu de photos !

De même ici, au fil des ans mon jardin est devenu un élément décoratif autant que source d'alimentation santé complémentaire. Celui-ci n'étant pas suffisamment grand pour nourrir ma famille... Mais je fais un peu comme Mimi, selon l'inspiration du moment de ce que j'ai sous la main. Et mes concombres ont toujours droit a leur propre poche de compost. Je rotationne donc les cultures dans la mesure du possible. En général je met les restant de compost pas assez décomposé dans le jardin en meme temps que le labourage que je fais en général au printemps ou a l'automne dépendamment du temps que j'ai eu. Je n'ai rien de réglé au jardin et je soumet au désir de dame nature qui me donne du fil a retordre a attendre le redoux au printemps des fois trop longtemps a mon gout...

Le compost, il faut effectivement etre bien plus patient que je ne le suis. j'ai mon bacc a compost mais je déteste tourner tout cela. Je le remplis donc régulièrement 1 coté vieux et 1 coté pour le neuf... L'an dernier a l'automne j'ai utilisé le vieux pour nourrir toute mes plates bandes, le restant allant au jardin. Je n'ai donc rien mis cet année. Perso je n'ai pas de feuille du tout sur mon terrain sauf ce que le vent m'apporte des voisins...Je serai donc bien malprise de compter sur les feuilles pour enrichir mon sol.

Je déchiquette mes restants de branches et fleurs au printemps et le tout au compost ou laissé directement dans la PB comme genre de BRF sec...

Mais cela reste très intéressant de vous lire!!! Merci!

Je viens de terminer de lire les 5 pages! Ouffffff!

Mais ce fut un réel plaisir, et je suis déjà impatiente de commencer mes semis intérieur.

Merci pour ce post des plus intéressants, instructifs et agréables à lire.

Bonjour,

Bien vous êtes gentille dans vos commentaires.

Je me demandais justement si j'allais y aller d'une nouvelle série pour 2013...mais comme je ne veux pas faire de réchauffé et que je ne veux pas ennuyer le monde, je cogite encore sur l'angle avec lequel je devrais attaquer la série.

Je suis comme vous, ça commence à me démanger les boudins que de faire mes semis.Je songe à commencer mes poireaux très bientôt.

Dites-moi, pour m'aider à comprendre ce que les potagistes aiment plus particulièrement lire, pourriez-vous m'indiquer ce qui vous est apparu le plus utile dans la série que vous venez de lire? Comme c'est frais à votre mémoire, je suis moins gêné de vous le demander.

Je ne vous demande pas des commentaires exhaustifs, seulement des points de repères, pour bien baliser les centres d'intérêts des gens.

Comme je n'écris pas vraiment pour moi, mais bien pour les lecteurs, ça m'apparaît normal de connaître leurs goûts et préférences.

Bonne année, madame.

En fait, tous les tests de mythes agricoles m'ont intéressée.

Pour ma part tout est ok tel quel :-)

Idem pour moi c'est très intéressant....Je découvre et j'apprends beaucoup...

Je dois mentionné que j'ai adoré la lecture sur le compost. Cet automne j'ai labouré la terre de mes carrés de cultures et ensuite j'y ai mit une couche de feuilles réduites en petites miettes. Je possède une tondeuse déchiqueteuse qui réduit les feuilles en très petites miettes, donc ça me facilite grandement la tâche. Pour finir j'ai ajouté un bonne couche de compost par dessus les feuilles. Au printemps je vais brasser le tout et rajouter une bonne couche de terre à jardin. Je ne sais pas si j'ai bien fait et si ma méthode est acceptable donc j'aurais besoin de votre avis monsieur Lagricole....

Bonjour,

Entre 2 jeux durant le match opposant les Redskins et les Seahawks.


Merci pour vos commentaires, dites-moi avez-vous des idées de mythes agricoles dont vous aimeriez que l'on discute ou que l'on évalue la pertinence?

Lilasmai... pour vous...http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Pollinisation/mais.htm

Lagricole a écrit:

Bonjour,

Entre 2 jeux durant le match opposant les Redskins et les Seahawks.


Merci pour vos commentaires, dites-moi avez-vous des idées de mythes agricoles dont vous aimeriez que l'on discute ou que l'on évalue la pertinence?

Lilasmai... pour vous...http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Pollinisation/mais.htm

Merci pour le lien monsieur Lagricole. Cependant si vous pouviez me donner votre avis, j'apprécierais vos conseils.

Pour les mythes agricoles j'aimerais bien en apprendre davantage sur les mythes et réalités des produits biologiques pour la simple raison que je m'intéresse davantage ce qui se passe sous la plante et ses besoins.