Horizons Agricoles 2014

Leurs températures moyennes en mai et juin sont supérieures aux nôtres (Saguenay) , juillet et août très semblables. C'est vraiment septembre qui leur coupe la saison (plus froid et 1er gel). Je me demande pourquoi ils attendent en juin pour mettre au champ, ils pourraient gagner 1 ou 2 semaines de ce côté, parce qu'en septembre, c'est leur début de la fin. Ici je plante vers le 23-25 mai et la température moyenne est plus basse qu'eux. Et pas de gel létal en septembre ici ou très rarement.

Leur rendement (48 tomates mûres par plant) est meilleur que le mien anyway !

Sur ce lien de l'université de Calgary : http://pubs.aina.ucalgary.ca/arctic/Arctic32-3-248.pdf

qui date de 1979, on y expose plusieurs faits intéressants sur l'agriculture en Alaska, mais ça date quand même de plus de 35 ans.

Je retiens cependant les données climatologiques compilées entre 1964 et 1977 (page 253) qui donnent des paramètres intéressants sur les moyennes de température à Fairbanks en comparaison avec la ville de Richmond, état de Washington (46ème parallèle)

Donc pour Fairbanks les moyennes maximales et minimales mensuelles étaient: (en Farenheit)

May: 58.0 et 37.4
June: 70.8 et 50.2
July: 72.3 et 52.5
August: 66.6 et 47.2
Septembre 55.4 et 36.3

On voit tout de suite, que ce qui présente problèmes pour les cultures en plein champs, ce sont les moyennes minimales qui demeurent passablement basses, en fait tellement basses qu'un cultivar de tomates standard..mettons une Celebrity ou une Beefsteak, crèverait probablement de frette en cours d'expérience car le sol a de la misère à se réchauffer.

C'est pour cela que les chercheurs de l'UAF doivent s'assurer de bien réchauffer le sol autour des plants de tomates, sinon je ne suis pas certain que leurs récoltes seraient le moindrement réussies. Évidemment que le choix d'un cultivar hyper-robuste et vaillant (mot de Nenor) est carrément essentiel.

On a beau parler de luminosité magnifique avec près de 18-22 hres par jour de clarté en juin-juillet, mais 2 faits demeurent, le soleil ne monte jamais bien haut à l'horizon (moins de 50 degrés), alors qu'ici on parle de 68 degrés. pis Fairbanks c'est proche en torpinouche du cercle polaire.

J'imagine que c'est pour toutes ces raisons que les chercheurs n'essaient pas de pousser leurs "luck" en transplantant leurs tomates avant le début juin. En cela ça me rappelle pas mal les conditions de Senneterre par exemple.

En passant, cette semaine, j'ai semé mes Stupice que j'entends encore faire  pousser en pots cette année. Mon calendrier prévoit une dernière transplantation en pots de 14 pouces, vers la fin mars avec comme objectif ultime de récolter mes premières tomates mûres vers la fin mai ou début juin...je rêve de cet objectif depuis des années.

Je vais aussi tester vos semences de Stupice, car il est possible que j'en fasse pousser un ou 2 plants directement en sol de potager (vers la fin mai). Je veux voir s'il y a une différence entre vos cultivars et les miens, car ça me chicotte le ramassage annuel de semences de tomates, quand on fait pousser plusieurs variétés dans un espace restreint ... mettons que les pollinisations croisés c'est fort possible.

Je viens de me procurer des tomates Mortgage lifter après une très intéressante discussion avec un américain, et le type (très compétent en matière de semences) m'a fortement suggéré cette variété produisant des tomates énormes (un peu comme les Albenga-Liguria), alors semble-t-il que je vais me ramasser encore une fois à faire des choix déchirants entre mes variétés de tomates pour 2015.

Ajout le 5 février 2015:

Planter des tomates dans des régions froides:

J'aurais aimé trouver le temps pour écrire quelque chose à ce sujet, mais j'ai d'autres priorités actuellement. Je vais cependant vous copier un texte d'une astucieuse jardinière de Fairbanks, Alaska, qui s'adonne à être aussi une chroniqueuse en matière de jjardinage dans un journal local.

Je ne copierai qu'une partie de son texte, en anglais, et je vais "hi-liter" la partie que je considère la plus bénéfique et que j'ai mis à l'essai à plusieurs reprises lors des plantations précoces de tomates dans un sol pas encore entièrement à la température idéale.

Je trouve l'article intéressant, d'abord parce que c'est bien écrit et raconté par une jardinière très expérimenté.. Mais aussi parce que ça donne un aperçu complet des défis pour les résidents de l'Alaska en matière de jardinage, et on comprend mieux les détails sur lesquels ils doivent concentrer leur attention.

Pas mal certain qu'un texte aussi bien écrit, devrait donner de bons résultats si quelqu'un veut utiliser un traducteur de texte.

Aussi Mme Staciokas mentionne les Stupice et les Sibéria comme ses tomates de prédilection pour culture extérieure.

Source : http://www.northerngardening.com/LStomatoes.htm

The harsh conditions of our growing climate (i.e., cooler and shorter growing season, frigid soil and filtered sunlight) practically demand that you either have a greenhouse or grow determinate tomatoes rather than indeterminates. Determinates tend to be more compact, all the flowers blossom within a short period of time, and the fruit matures quickly. In addition, determinate cultivars have less foliage, permitting more light to reach the soil and the fruit.

Tomatoes are warm-weather plants, preferring air temperatures of 70 to 85 degrees F during the day, 60 to 70 at night. Soil temperatures, too, are crucial to steady growth. The ground at our latitude can be considerably colder than the 60 degrees F usually considered the minimum for producing tomatoes. Raised beds and mulching the garden with plastic are two techniques for increasing soil temperature.

For years I struggled with hilled rows that eroded during the course of every summer. I finally rebuilt my plot so that it consisted entirely of wood planters 5 feet wide, 4 feet tall, and 10 feet long. In early April, I push the snow off and cover each bed with 6 mil clear plastic. By May the soil in these planters is 10 to 15 degrees warmer than the dirt in the surrounding yard. The plastic remains anchored over all the containers until the day of planting, in order to take every advantage of soil-warming sunlight.

While all this activity is going on outside, indoors I am sowing seeds. The ground will not be warm enough for seedlings until June 1, but the more mature the transplant, the earlier the harvest. So in early April, I sow tomato seeds in a moistened commercial soil mix and seal them under a tent of clear plastic wrap.

As soon as half the seeds sprout, the plastic cover is whisked off and the flats are placed under grow lights kept on 16 hours a day. I water only when the soil is dry to the touch and feed every 10 days with 10-52-10.

After about a month, I transplant the seedlings to larger quarters, using cut-down milk cartons with drainage openings punched in the bottom. I fill each one with damp soil, set the seedling slightly deeper than it was previously growing, and water with a diluted liquid fertilizer.

Hardening off begins a week or two before I move them to the garden. Seedlings exposed to steadily increasing doses of sun, wind and cool air develop leaves and stems that are better able to tolerate the conditions outdoors.

However, despite raised beds and plastic mulch, at transplant time the soil often still is so cold it can affect growth and root formation. I compensate by employing trench planting. I dig deep horizontal troughs, fill them half full with compost, lay the entire root and about half of the stem of the tomato plant down flat, and cover with soil.

Some of my beds have frames that I drape with 6 mil plastic during the early part of the season. Since I rotate my crops yearly, some summers the tomatoes are housed in beds with no frames. These years, every tomato is given a wire cage lined and capped in 6 mil plastic. These act as miniature greenhouses, gathering heat and blocking wind. Other gardeners I know use hotcaps--either purchased or homemade from milk jugs--or pile old tires around each plant. Note personnelle...on peut aussi penser à des cold-frame.

The plastic is removed in early July, and I apply more compost. This is really meant to supply nutrition, but also acts as a moisture-retaining mulch. The same frigid ground that can stunt plant growth also keeps our well water around an icy 39 degrees, so I use only tepid tap water. In mid-July I add a dose of fish fertilizer to each bucket before watering. Mme Staciokas s'entendrait bien avec l'ami Nenor sur ce point...

It usually frosts the third or fourth week of August, so whatever is still green is left on the uprooted vines, which are hung upside down in the basement. (Or made into green tomato chocolate cake, green tomato pie, or dipped in eggs and flour and fried.) The rest are eaten in dribs and drabs as they ripen--I've been known to serve basement tomatoes at Halloween.

C'est la moyenne de la température du sol qu'il faudrait.  Pour les minimum en juin et juillet, c'est très semblable ici (même plus frais).  Pour la pollinisation croisée, c'est peu probable les fleurs étant autofécondes chez la tomate.  Il y a sûrement des 'lignées' différentes de Stupice.

Pour l'Alaska, avec les changements climatiques, c'est une région qui va être touchée en + chaud.  Essayez de trouver des moyennes des 10 dernières années p.ex. J'ai été surprise de voir que Anchorage était zoné 4 pour la rusticité...

en tout cas ici les tomates se sont pollinisées entre elles dans ma serre...j'ai maintenant des Edouard roses en forme de coeur et d'autres si différentes que je les ai nommées...bonne grosse tomate....

Les mariages peuvent être heureux....ou malheureux

Un site intéressant et professionnel sur l'art de récupérer des semences de légumes:

http://www.seedsave.org/issi/904/experienced.html

Profil de mon potager 2016:

C'est le meilleur moment de l'année de rentrer dans le détail de nos plans de production de légumes pour l'année suivante, car on sait très exactement ce qui nous attire ou pas dans nos variétés de tom ates ou autres:

Légumineuses:

Haricots grimpants italiens: Ceux-ci sont tellement délicieux, abondants et résistants aux maladies que je vais dorénavant consacrer 80% de ma production totale à cette varitété. D'autant plus que j'ai trouvé une façon hyper-efficace de leurs monter des structures solides pour grimper, sans pour autant devoir sacrifier de l'espace potager

Haricots buissonnants: J'élimine dorénavant les haricots verts buissonnants de mon menu, je me limiterai à des haricots bourgognes (Mckenzie) et des jaunes. Mais je vais faire des recherches sur ces 2 couleurs, et si jamais je trouve des haricots grimpants pour ces 2 couleurs, il est possible que j'abandonne les haricots buissonnants. Par contre si je reviens avec les haricots buissonnants, nul doute que je vais ré-essayer la méthode de culture serrée, qui fut ultra-productive surtout avec les haricots bourgognes. Soyons honnête pour dire que j'ai moins de fun qu'avant quand je dois me pencher pour cueillir les haricots sur de peits plants.

Pois sugar-snap Fothergill: Seront de retour pour production hâtive avec mise-en-terre dès le mois d'avril et possible cueillette en mai ou début juin.

Pois Lincoln : Si mon expérience actuelle (en cours) est un succès, ils reviendront au menu comme 2ème culture commencant en juillet après la récolte des haricots buissonnants. Un super bon moyen de bien gérer son espace potager.

Haricots genre "red kidney beans": Ce devrait être ma nouveauté pour 2016, je vais prendre les prochains mois à choisir la variété et comprendre ses exigences de culture.

Zucchinis: Je vais répéter l'expérience 2015 pour avoir 2 endroits différents de production chez-moi, soit un espace au potager et un espace dans mon aménagement paysager sur le devant de ma maison. Ce dernier espace est plein sud, et au printemps le sol se réchauffe quasiment 2 semaines avant le potager...

Courges d'hiver: Wow! Ça fait 3 ans que je travaille ma technique de repiquage des courges et là, j'ai trouvé la bonne manière, le bon substrat et les bonnes variétés de courges. Ça me permet maintenant de cultiver aisément les courges en 2ème culture, en repiquant des plants vers le mois de juillet des plants âgés de 4-5 semaines, et en obtenant des courges à des périodes intéressantes. Cette année 1ère courge de plus de 3 obtenue le 21 août, cette courge pourrait possiblement faire dans les 6-7 livres..

Crucifères: Définitivement ma meilleure année de production avec les crucifères et ce à plusieurs niveaux. Donc en 2016 je vais revenir avec les Copenhague comme choux printanniers accompagnés de Kale, de Brocolis et de Joï-Choï, puis en fin mai ce sera le temps des Choux de Savoie et en juin ce sera les Choux-rouges. À la mi-juillet je referai en 2ème culture des Choux chinois Joï-Choï, des Kales et des Bette-à-Carde muticolore.

Carottes: En 2016, je mettrai au potager (en rangées avec poireaux et oignons) uniquement des nantaises et red danvers. Par contre je vais partir mes "Little fingers" en fin mars, dans des bacs à fleurs profonds (8 pouces), ce qui devrait me permettre de commencer les récoltes de carottes au mois de mai. Des oignons verts accompagneront ces carottes miniatures

Poireaux: Comme en 2015, sauf que je vais possiblement me limiter à la variété Monstrueux Carentan, si je ne retrouve pas de Musselburgh en début de saison, et si mes semences de jardin (pas encore prêtes) ne donnent pas de bons récultats.

Cornichons: Comme pour les zucchinis, je vais me partir des cornichons dans 2 zones différentes et possiblement en utilisant le devant de ma propriété, reste à définir les plans d'arrangements.

Aubergines: Je dois encore raffiner ma technique et comprendre pourquoi ma production commence si tard, et que je perds constamment mes 1ers fruits de juin. Je vais revenir en 2016 avec mes 2 variétés (Napolitaine et Black Beauty), mais je vais réduire de 50% le nombre de plants cultivés, car je comprends mieux les techniques de taillage des plants.

Poivrons: Retour des California, des Marconi et possiblement des Doe-hill (la production en août est phénoménale), mais je ne suis pas certain de revenir av ec les poivrons doux espagnols qui ressemblent trop aux marconis sans être
aussi productifs. Je vais reconsidérer le retour possbile de mes poivrons jaunes hollandais (de type bell) pour 2016, si mes semences sont encore bonnes.

Piments: Très content de ma production de piments Espelette qui seront de retour avec mes Jalapenos.

Salades: On va refaire le même pattern que 2015 avec la culture en pots

Oignons : Pour les oignons verts je vais encore faire des semis. Pour les autres types d'oignons, je vais utiliser mes semences et dès qu'ellles seront épuisées je vais revenir à la culture à partir d'oignonnets, car c'est moins de troubles et plus productifs.

Ail: Cet automne je vais planter uniquement de l'ail québécois provenant de mes récoltes, mais je vais chercher dans les marchés publics régionaux de l'ail de type Music, pour bien compléter mon apprentissage de cette culture. Mon défi pour 2016, c'est de décider si je dois relocaliser ma production d'ail dans un autre espace potager et le préparer en conséquence.

Pommes de terre: Je ne suis pas vraiment content de ma production 2015 en patates, je vois une grosse différence de productivité entre ma production effectuée habituellement dans mon potager principal et cette année où j'ai utilisé de nouvelles sections. Anyway je vais revenir avec les Norland et les Russett Burbank, mais je vais éliminer les Yukon Gold et les remplacer par une autre variété à définir. En plus qu'en 2016, je dois consacrer un espace pour ma production spéciale à partir de mes propres semences de Russett.

Tomates: Une excellente année, mais ce sera la dernière où j'aurai autant de variétés (plus de deux douzaines encore cette année). Autrement dit, j'ai découvert suffisamment de splendides variétés pour consolider mon plan de jardin, avec des choix judicieux et qui me conviendront parfaitement autant pour mes culture en pots, mes productions hâtives que mes besoins pour conserves. Mon plan n'est pas encore définitif mais ressemble à ceci:

-Stupice : Définitivement de retour, mais uniquement pour culture en pots.
-Sibéria : De retour, mixte de culture en pots et culture hâtive sous cold-frame
-German Bush : Expérience décevante, ne sera pas de retour
-Scotia: Ce type de tomate ne me convient pas
-Précocibec: Sera de retour pour expérience de culture hâtive
-Gregory Altaï: De retour, tomate savoureuse
-Albenga Liguria: J'en avais 6 en 2015, j'en aurai possiblement 12 l'an prochain.
-Anna Russian : Si j'ai de la place au potager, elle sera de retour
-Black Brandy Wine : Je l'utilise aussi pour faire une sauce tomate foncée et riche, j'en aurai 6 l'an prochain
-Rose Caspienne/Katastrof: Une tomate rose superbe, sera de retour avec 3 plants.
-Cherokee purple: Si j'ai de la place elle sera de retour
-Golden Queen: Au moins 3 plants en 2016, découvert une merveilleuse recette de confiture tomate et pêches...
-Grandi Signora: Si j'ai de la place elle sera de retour
-Gypsy/ Granpa: Je n'ai pas autant aimé cette tomate cette année qu'en 2014 alors que je l'avais cultivé en pot.
-Marina Pink: Très productive, mais ne sera pas de retour, car je vais privilégier les Albenga-Liguria
-Marmande: Les graines vont aller au vidange, pas mon type de tomates
-Mortgage Lifter: Très déçu de cette tomate, ne reviendra pas.
-Moya: 2ème année consécutive où je suis déçu de cette tomate, alors qu'en 2013 je l'avais adoré...??????
-Opalska: Sera de retour, mais je ne sais pas encore combien de plants
-Ponderosa Pink: Très productive, mais je vais couper de 50% le nombre de plants (6 en 2015)
-Grosse rouge du Portugal: Très productive, mais je vais couper de 50% le nombre de plants (4 en 2015)
-Prudens Purple: Absolument fantastique et donc de retour
-Roma: Ne sera pas de retour, car je préfère définitivement les Anna Russian
-Couilles de Taureau: Je tire la plug sur cette tomate, aussi bonne soit-elle, le plant est trop fragile...fini...
-Noir de Crimée: Pourrait être ma seule nouveauté en 2016

Rien de mieux qu'une photo pour bien se souvenir de détails après une saison de jardinage où l'on voit des centaines de tomates et que l'on fait des dizaines d'observations et découvertes toutes plus importantes les unes que les autres.

Voici donc le volet sur les tomates pour mettre en conserve ou faire de la sauce tomates.

Commencons par la photo et situons les acteurs:

À midi (à gauche de la balle de golf) une Albenga Liguria. pas tout à fait mûre.
À droite de la balle de golf, une tomate Roma, légèrement plus petite que la normale, mais c'est ma dernière.
Les 2 tomates longilignes sont des Opalska que je vais laisser mûrir encore 24 ou 36 heures.
Les 2 tomates fendillées et totalement mûres sont des Anna Russian, une découverte pour moi en 2015.
Finalement à 9 heures, une autre découverte pour moi, la tomate Grandi de la Signora.




J'ai fait cette photo un peu en vitesse, car j'ai pu regrouper les 5 variétés de tomates qui constituent pour moi, le "top" du "top" en matière de tomates pour sauce ou coulis, selon mon humble opinion. Mais toutes ces tomates ne sont pas parfaites et ont leurs caractéristiques propres.

Commencons par la Roma, c'est une tomate déterminée, de petit format sur un plant de petit format. Du genre qu'on peut faire pousser avec des espacements inter-plants assez étroits. C'est la plus rapide pour venir à maturité, on parle de 3-4 semaines avant les Opalska, et les plants meurent habituellement très très tôt. Ça en prend des Romas, pis ça demande de l'ouvrage quand on veut "canner" avec cette variété...saveur acceptable.

Ensuite la Opalska, une tomate Polonaise quasiment 5 ou 6 fois plus grosse que la Roma, encore plus savoureuse. Cette année je les fait pousser sur tuteurs et ils font actuellement plus de 6 pieds de hauteur. Pas un plant qui, une fois tuteuré adéquatement qui va requérir énormément d'espace, encore faut-il pouvoir circuler entre les plants.Son seul défaut elle est très lente pour arriver à maturité. On parle entre 98 et 102 jours ap`res la mise en terre...pis ça peut alller à 150 jours pour les dernières tomates car le plant dure longtemps.

La Albenga Liguria est ma favorite, et la découverte que j'ai fait cette année, c'est qu'on peut altérer la taille des tomates si on installe un bon système de tuteurage et qu'on balance adéquatement la répartition des tiges. Comme je le disais la tomate n'est pas encore mûre, mais quand vient le temps de la préparer pour le "cannage" il n'y a pas de tomates plus plaisantes à utiliser...Hyper-productive car on peut aisément aller chercher 10 ou 12 livres de tomates par plant si on sait s'y prendre. D'ailleurs si on n'a pas de gel surprise en septembre je pense pouvoir me rendre à 15 livres avec un de mes plants...par contre s'il y a un gel, ce sera difficile pcq à cause du tuteurage en éventail, ce sera un méchant défi d'assurer la protection du plant

Les Anna russian sont possiblement les meilleures au goût, mais comme vous voyez sur la photo elles ont une vilaine tendance au fendillement dès qu'elles arrivent à maturité...mais quel goût fantastique..wow!!! et c'est rare des tomates de cannage qui ont aussi bon goût lorsque mangée nature ou en salade.

La Grandi de la Signora, elle aussi n'est pas complètement mûre, et qui, par sa taille, ressemble étrangement à la Albenga Liguria. Elle est assez productive, et je pense à la ressayer l'an prochain avec un bon système de tuteurage pour voir si elle ne pourrait pas être aussi productive que la Liguria. Voir ici le lien de tomodori permettant d'apprécier la beauté de cette tomate lorsque parfaitement mûre... http://tomodori.com/fichephoto.php?nom=Grandi%20de%20La%20Signora

Réparation et entretien des outils de jardin:

Si jamais vous êtes comme moi et accordez beaucoup d'importance à l'entretien de vos outils de jardin, vous apprécierez cette brochure.

http://fyi.uwex.edu/cwas/files/2013/01/Caring_for_Your_Tools.pdf



Photos sur l'entretien de mes outils de jardin:

Texte original le 27 novembre 2015:


Suite à un de mes posts où je mentionnais que je consacrais un peu de temps à entretenir mes outils de jardin, un correspondant m'a demandé de lui fournir des infos supplémentaires sur la façon de soigner nos précieux outils.

Ça m'a donné l'idée de prendre quelques photos pendant que j'étais en train de sabler le manche en bois de ma fourche à compost.

Cette fourche est sans aucun doute l'outil de jardin qui est le plus utilisé chez-moi. Son utilisation commence tôt au printemps et se termine très tard à l'automne. Le pire c'est que plus souvent qu'autrement, elle passe son temps dehors en étant exposée à la pluie, à la neige (parfois), au soleil, aux poussières et les saletés.

L'utilisation principale de cette fourche est pour le compostage et pour tourner le sol du potager, je l'utilise donc très souvent en ayant les mains vraiment sales et graisseuses alors le manche risque de se détériorer très rapidement si l'on ne prend pas soin de celui-ci.

Alors voici à quoi ressemble le manche de cet outil après 2 années sans lui avoir donné de soins. (j'ai oublié de le faire l'an passé).

Cette vue rapprochée indique très bien l'état lamentable de ce manche que je vais tenter de rajeunir.



Je commence le sablage du manche en utilisant un gros papier sablé no 40, et la crasse commence immédiatement à disparaître.




Voici à quoi ressemble le manche après la sablage grossier au no. 40. Une autre étape suivra pour un sablage plus léger (de finition) avec du papier no 120.



Voici ce que l'on peut utiliser pour sabler les manches. Soit une ponceuse à courroie (sanding belt), soit une ponceuse à vibrations, soit une ponceuse de finition ...oubedon simplement on travaille manuellement en utilisant  une bande de papier sablé de 24 pouces provenant d'une ponceuse à courroie.



Personnellement voici ce que je préfère pour faire un bon sablage sur les manches. Il s'agit d'une bande de 24 pouces d'une ponceuse à courroie. N'importe qui possédant une ponceuse à courroie va finir par "snapper" une courroie quasiment neuve un m'ment d'né...ben ne la jetez surtout pas, car on peut l'utiliser de plusieurs facons, dont pour le sablage à main des manches d'outils. S'agit de l'utiliser en mouvement alternatif (comme une scie du même nom) le long du manche.



Quand le sablage est terminé à notre goût, voici le produit protecteur et revigorant à appliquer sur le manche. Il s'agit de "linseed oil boiled" ou de l'huile de lin bouillie, je dis bien bouillie et non pas nature. Ça coute une dizaine de $, mais ça vaut la peine... je vais revenir sur ce produit un peu plus tard, quand je serai à cette étape de l'entretien, mais pour l'instant j'ai encore du sablage à faire et des réparations à faire.



Il y en avait des outils à sabler, voici un aperçu de tout ce qui a été sablé à date. Il me restera à sabler, un peu plus tard, les petits outils de jardinage, à polir/nettoyer des manches qui étaient demeurés en bon état, because je les utilise moins souvent. Puis quelque part cet hiver, je me promets de sabler quelques manches que j'ai en réserve pour remplacer ceux que je finis par briser, ou que j'utilise quand je me fabrique un outil particulier comme mon brasseur à compost.

Me restera à donner un bon coup de balayeuse dans l'atelier, puis on devrait passer à l'étape de l'huile de lin bouillie...quoique il est possible qu'avant pour certains outils je fasse un sablage en profondeur de la tête d'outil pour enlever toute trace de rouille.

La réparation d'un outil:

C'est lors des périodes d'entretien des outils que l'on en profite pour faire des réparations plus substantielles.

Ici je vous montre mon autre fourche, une vieille fourche à foin, dont je me sers, avec grande  satisfaction, pour faire une aération de sol de potager entre 2 cultures en saison estivale. Je l'utilise finalement selon le principe des grelinettes en la fourchant dans le sol, et en appliquant une pression verticale sur le manche.

Le problème ici c'est que cette fourche est probablement vieille de plusieurs dizaines d'années, et que le métal est un peu fatigué. Alors ce genre de pression sur le manche n'aide rien à la cause. Aujourd'hui j'ai donc décidé de réparer cet outil et de lui donner encore plusieurs années de bons et loyaux service...mais en gardant à l'esprit que dorénavant je ne pourrais plus abuser de cet outil et qu'il me faudra respecter son âge vénérable, on se comprend.  

Voici exactement l'endroit où le métal a plié et qu'il me faut absolument réparer avant de l'utiliser à nouveau sinon je risquerais de briser définitivement l'outil. Pis ça veux, veux pas, faut trouver le temps de le faire, sinon on finit par oublier, pis là "crack" un bon jour, on utilise l'outil pis ça nous pète dans la face...alors là je répare "tu d'suite".



D'abord je commence par "clamper" le métal sur le bois du manche en utilisant un collet en métal.



J'ai besoin d'une perceuse, de mèches, de vis taraudeuses et de mon vieux "workbench" afin de bien maintenir l'outil en place pendant les travaux. Faut pas oublier les lunettes de sécurité, car des yeux c'est irremplacable.



Voici l'outil réparé et vraiment très solide. J'en ai aussi profité pour redresser les dents de cette fourche, car ce que je vous avais pas dit, c'est que lorsque le métal a plié cet automne, je me chamaillais avec une sapristi de grosse roche dans le potager...comme résultat final qu'en plus d'avoir magané le manche, les dents de la fourche étaient mûres pour passer chez le dentiste et se faire ré-enligner....coudonc je parle souvent de dentiste depuis une couple de post, blanchir les dents, enligner des dents...kossé qui me pend au bout du nez moé-là...hummmm!

Ajout le 23 novembre 2015:

J'ai poursuivi les travaux hier soir et ce matin, et j'ai maintenant sablé tous mes outils avec manches en bois, et surtout j'ai donné 2 couches d'huile de lin bouillie sur chacun de ceux -ci. C'est pas mal d'ouvrage, d'autant plus que je me suis souvenu que j'avais des outils d'hiver avec manches en bois et que j'ai aussi fait tous les manches de remplacement et piquets ronds que j'utilise au potager en été.

Vous regarderez la photo pour voir ce que ça donne sur les outils. Moi j'adore car en plus de protéger les manches, ce produit est légèrement collant ("tacky") ce que j'aime beaucoup surtout quand on travaille fort et que nos mains requièrent une bonne grippe sur les outils.

Vous avez vu la photo hier du contenant d'huile de lin. Je vous explique comment moi je l'applique. C'est peut-être pas la meilleure méthode, mais si vous ne savez pas comment faire, ça pourrait vous donner une idée. D'abord j'utilise un contenant de plastique (genre contenant pour margarine) pour le liquide et j'applique celui-ci avec un chiffon de coton (genre vieux morceau de T-shirt). Afin de permettre à la 1ère couche de bien pénétrer le bois, je fais un mélange 50% huile de lin bouillie et 50% de diluant à peinture.

Je frotte alors le bois avec vigueur en m'assurant de bien faire pénétrer le liquide surtout dans les endroits ou le bois est fendillé. Je m'assure de mettre une bonne quantité de liquide, mais faut absolument essuyer les surplus pour ne pas que rien dégouline. Je laisse sécher cette première couche environ 12 à 16 heures, puis j'applique la 2ème couche. Cette 2ème couche pourrait être constitué d'huile de lin à 100%, mais moi je préfère un mélange de 75% huile de lin et 25% de diluant à peinture. On fait sécher environ 8 à 12 heures puis on décide si on veut en donner une 3ème couche, qui dans ce cas serait pure à 100% en huile de lin.

Une des raisons pour laquelle je préfère effectuer ces travaux en fin de saison, c'est que d'ici demain, quand les manches seront secs, je prendrai les outils et j'irai les entreposer au frais et à l'ombre dans un endroit sec, c'est-à-dire dans mon cabanon/serre. C'est là que le processus d'absorbtion de l'huile par le bois va se poursuivre pour plusieurs semaines, et ce sans que je vienne salir les manches avec la sueur ou autres "cochoncetés". Au printemps on redécouvre des outils quasi-neufs et ils sont agréables à prendre en main, d'autant plus qu'avec le sablage on élimine quasi-totalement les risques d'échardes.

Ah! oui! Avant le remisage, vous pouvez en profiter pour donner un bon coup de lime à vos pelles, vos binettes, vos haches, etc... Un autre truc consiste à frotter la tête de vos outils avec un chiffon imbibé de vieille huile moteur, on fait ça immédiatement après avoir débarrassé la rouille de ces têtes d'outils, comme ça la rouille est immédiatement mise en échec.

Je viens justement de faire un changement d'huile sur mon véhicule, et j'ai conservé mon huile dans ce but. Mais je dois attendre que les manches soient suffisamment secs avant de procéder à l'étape du huilage et limage.

Une alternative à la vieille huile usée, serait d'utiliser un produit anti-rouille à vaporiser sur les têtes d'outils. J'ai une bonbonne depuis plusieurs années, j'avais acheté cela chez Cdn Tire, et je dois dire que c'est pas mal bien, une fois appliqué et bien séché ce produit donne une teinte bleutée à la pièce de métal ainsi vaporisée et protégée.

Voici donc tous mes outils entretenus:


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Outils de jardin super-intéressants:

En septembre dernier, lors d'une vente de garage, je me suis procuré une pleine chaudière de petits outils de jardin qu'une voisine vendait pour une bouchée de pain. Certains de ces outils étaient pas mal maganés, mais réparables, mais d'autres semblaient n'avoir jamais servi tellement leurs états étaient immaculés.

Au cours des derniers jours j'ai réparé, sablé, peinturé, teint et solidifié tous les outils en mauvais état et je vais probablement les mettre en vente au printemps dans ma propre vente de garage, ou peut-être les vendre sur Kijiji.

Par contre il y a 3 ou 4 outils que je vais garder pour utilisation future. Parmi ceux-ci il y a un outil Gardena, appelé le "four-star tiller", que je trouve absolument brillant dans son design et qui promet d'être très intéressant à utiliser au jardin.

Au lieu de donner des explications sur l'outil, voici une image de l'outil et un autre où on le voit en action.





En gros, l'utilité d'un "tiller" c'est de briser la croute de terre qui va souvent se former en surface de la terre du potager en été, et le but du "four-star tiller" c'est de raffiner tous les morceaux de terre qui vont passer dans les lames rotatives de l'outil.

Evidemment qu'à l'achat de ce mini-outil, je n'étais pas vraiment excité de me retrouver avec un outil ayant un manche faisant à peine 8 pouces de long, car avec mon vieux dos c'est pas exactement la joie de travailler à 4 pattes dans le potager. Aussi m'étais-je promis que cet automne, je lui fabriquerais un manche adéquat disons d'environ 5 pieds de longueur et que je pourrais ainsi me servir de l'outil dès le printemps venu. Bon certains diront que j'aurais pu acheter le manche officiel de gardena pour environ $40, mais j'ai préféré regarder dans mes bébelles dans mon atelier et me fabriquer un manche à mon goût.

J'ai tellement hâte d'utiliser l'outil que je vais possiblement le tester au potager dès la semaine prochaine si jamais le sol dégèle un peu....un peu maniaque le bonhomme.

Maintenant il y a un autre outil que je veux modifier, il s'agit de la fourche que j'ai réparé la semaine passée (voir post plus haut). Voici en gros à quoi ça devrait ressembler.



Oui, ceux qui ont l'oeil averti auront compris qu'il s'agit d'une modification visant à convertir une fourche ordinaire en mini-grelinette. Ce qu'il y a d'intéressant c'est que je n'aurais qu'à installer qu'une poignée amovible et un appui de pied (celui-ci agissant de plus en protection supplémentaire pour la réparation effectuée) et le tour serait joué.

Mais je cogite aussi l'idée de me fabriquer éventuellement un outil qui ressemblerait à ceci:



http://www.agrohit-evrika.com/6.html

Production automnale de compost:

Bon bien ca y est, je viens d'établir mon propre record de production simultanée de compost en ayant actuellement 8 composteurs chargés à bloc et avec, toujours en réserve, 6 énormes sacs de feuilles broyées disponibles pour mes besoins futurs.

À 300 litres par composteur, j'aurais théoriquement 2400 litres d'ici la fin de la saison, mais je vais plutôt estimer 2,000 litres compte tenu des pertes normales.

Ces 2,000 litres vont s'ajouter aux 3,280 litres déjà produits, filtrès et consommés depuis le début de 2015, pour un total de 5,280 litres en 2015.

L'an dernier mon record fut de 5,600 litres, donc ça va me prendre 2 autres batchs supplémentaires quelque part en octobre pour battre ce chiffre.

Sur mes 8 batchs de compost en cours, j'en ai 3 spéciales, à savoir 2 batchs à forte teneur d'azote mais aussi avec un bas PH (feuilles de chênes et aiguilles de pin) et une autre réservée pour mes haies de cèdres car elle est pleine de graines de tomates résultant de mes résidus de cannage. Les 2 batchs avec bas PH serviront pour les carrés où je produirai mes plants de patates et mes fraisiers en 2016.

D'ici environ 10 jours je vais pouvoir commencer à filtrer tranquillement du compost et ça devrait se poursuivre tout le mois de septembre et octobre.

Un engrais maison gratuit et d'une qualité exceptionnelle:

Tout au long de la dernière année, j'ai poursuivi mes recherches et essais pour fabriquer un engrais maison au plus bas coût possible et évidemment d'une qualité vraiment supérieure à ce qui est offert en magasin. De plus, il était primordial que cet engrais soit entièrement bio et fabriqué à partir de matières premières facilement trouvables.

Voici ma dernière version composé de coquilles d'oeufs, de pelures de bananes séchées et de cosses (enveloppe) de haricots grimpants. Ces dernières ayant servis pour me permettre la récolte des graines.

En photo...

Dans l'assiette d'aluminium on voit mes haricots servant de matières premières, et dans le plateau on peut voir les coquilles d'oeufs et les cosses d'haricots maintenant séchées au fourneau.



L'étape suivante consiste à utiliser un "coffee grinder" comme mon Braun, et de réduire en poudre les bananes. coquilles et cosses parfaitement séchées.

J'en profite aussi pour faire sécher des vieux marc à café et quand vient le temps de donner un tonus à mes plantes je mélange mes résidus broyés avec les marc à café (que je vous conseille de bien faire sécher avant utilisation).

Pour nourrir mes plants d'aubergines, de poivrons et de tomates que je fais pousser en pots de 10 à 12 pouces. Je mets environ une cuillérée à thé de cet engrais par pots à toutes les 3-4 semaines...et j'arrose avec un bon thé de compost frais.




Voici les niveaux d'Azote (N), Phosphore (P) et Potasse (K)

Marc de café : 1.99 - 0.36 - 0.67
Oeufs (coquilles) : 0.00 - 0.43 - 0.29
Bananes (pelures) : 0.00 - 3.25 - 41.76
Haricots (cosses) : 1,70 - 0.30 - 0.35
Patates (pelures) : 0.00 - 5.18 - 27.50
Pommes (pelures) : 0.00 - 3.00 - 11.00
Pois (cosses) : 0.00 - 1.79 - 9.00
Digitaires : 0.66 - 0.19 -0.71
Cornichon(pelure) : 0.00 - 11.28 - 27.20
Aiguilles de pin : 0.50 - 0.12 - 0.03

Toujours utile à savoir:

http://www.gardeningchannel.com/sun-and-shade-loving-vegetables-list/

Légumes pour zones avec 2 à 4 heures d'ensoleillement quotidien:

Arugula
Choux de Bruxelles
Endive / Radicchio
Kale
Laitues en feuilles
Épinards
Bettes à cardes

Légumes exigeants 4 à 6 heures d'ensoleillement quotidien:

Haricots grimpants peut se satisfaire de 4 heures
Haricots buissonnants demande 6 heures
Betteraves (les arroser un peu moins dans une zone d'ombre)
Broccoli (bon moyen de ralentir la floraison)
Choux (trop de soleil encourage les têtes serrées et le fendillement)
Carrottes (trop de soleil encourage le feuillage au détriment de la grosseur du légume)
Chou-fleur
Coriande (améliore le goût et rend le plant plus productif)
Poireaux (légume de température froide qui adore fraîcheur et humidité du sol)
Oignons verts( mais pas applicable aux oignons de conservation qui eux exigent plein soleil)
Pois (plus productif que dans les zones trop ensoleillées)
Radis (comme pour les carottes, le légume profite mieux que le feuillage)
Rutabaga/ navet/rabiole (comme pour radis et carottes)

Légumes exigeant plein soleil (on parle de minimum de 6 à 8 heures par jour)

Concombres
Aubergines
Poivrons / Piments
Courges / Zucchinis
Tomates


On ne parle pas des patates, mais lire ceci:

http://www.gardeningchannel.com/category/fruits-vegetables/vetables-name-n/potatoes-vegetables-name/