Asclépiade commune (asclepias)

Les petits cochons comme on l'appelle souvent ici au Québec.
En anglais, on l'appelle Milk Weed
En latin: asclepias.
La variété qu'on trouve le plus fréquemment: l'asclepia cyriaca.

Au XVIIIième siècle, au Canada français, on fabriquait un sucre à partir des fleurs qu'on recueillait tôt le matin, lorsqu'elles étaient recouvertes de rosée. On sait qu'elle est une nourriture de choix pour les papillons monarques.

Plusieurs parties de l'asclépiade sont comestibles:

- les pousses,
- les jeunes feuilles,
- les boutons floraux,
- les fleurs,
- les jeunes fruits.

On les prépare toutes de la même façon :

Faire bouillir pendant une ou de deux minutes, changer l'eau. répéter l'opération au moins une ou deux autres fois pour enlever le principe amer de la plante.

À ce stade-ci, c’est un peu comme si on les avait blanchis.

On peut les congeler ou alors, on peut continuer à les faire cuire à feu doux ou à la vapeur, environ 5 minutes.

Les jeunes fruits

On peut les faire frire ou cuire à la vapeur.

Le goût des pousses est similaire à celui des asperges, et celui des boutons de fleurs rappelle le brocoli.

Les boutons floraux cueillis très jeunes sont succulents, de même que les jeunes cosses, les fruits si vous voulez., qui peuvent être marinés et qui ont un goût tout à fait succulent.

L'asclépiade est extrêmement riche en vitamine C, mais comme la vitamine C ne tolère pas la chaleur, on en perd une certaine quantité lorsqu'on la fait cuire de cette manière.

Il existe dans le monde d'autres variétés d'asclépiade qui nuisent au système digestif mais on ne les retrouve pas au Québec alors on n’en parlera pas ici.