J'étais en train d'oublier de vous raconter. Samedi, je crois, à téléquébec il y avait une émission que j'ai pris en retard, donc je ne sais pas le titre (je pourrais faire une petite recherche...) c'était sur un jardin-potager cultivé defaçon écologique, en France je crois. On y expliquais comment jardiner avec les insectes utiles au jardin.
Pour faire une démonstration, ils ont pris un plant d'artichaut d'un jardin voisin, INFESTÉ de pucerons, et l'ont planté dans le jardin en question, à côté de plusieurs plants d'artichauts complètement sains.
Avec la caméra, on a vu dans le temps de le dire les coccinelles et leurs larves, ainsi que la demoiselle à gros yeux (je crois) se garocher sur les pucerons avec avidité...et bien!!
au bout de deux jours, le plant avait été complètement nettoyé des pucerons, et les autres plants autour n'avaient jamais eu le temps d'être attaqués par les pucerons!!
Ensuite, on a vu en automne, qu'un de leur pommier avait toutes les feuilles du haut rabougries...le jardinier est allé voir et a constaté une attaque de pucerons, élevées par des fourmis (ce qui expliquait les pucerons en automne). On racontait comment les fourmis utilisent les pucerons comme nous le faisons avec du bétail...elles en prennent soin pour leur miellat, elles leur frottent le ventre pour extraire le liquide sucré.
Le jardinier a donc fait venir par la poste des coccinelles, car les siennes commençaient à être en dormance je crois.
Les coccinelles arrivaient dans un popcorn, que l'on dépose près des pucerons, et les larves sortent tout de suite pour se nourrir. Mais on voyait les fourmis se ruer sur les larves de coccinelles et les lancer en bas de l'arbre! Comme le nid de fourmis était au pied de l'arbre, finalement, le jardinier a mis une ligne de purée gluante (zut, j'ai oublié ce que c'était!) tout le tour du tronc, pour empêcher les fourmis de monter...et ainsi, les larves de coccinelles ont débarassé le pommier des pucerons.
Le reportage se terminait avec l'image d'un magnifique abri à insectes, fabriqué par le jardinier, avec des cavités ici et là, des petites bûches de bois et des ouvertures carrées ou en long, pour permettre aux insectes utiles de passer l'hiver au chaud. Mais là, on est loin des hivers québécois certainement!