Déchets végétaux au jardin

Je sais même pas s'il y a un chapitre sur l'azote...je parle pas de mémoire, mais vraiment un questionnement qui m'est venu comme ça...je pense que je vais devoir le relire aussi...



Mais par contre...je me souviens très très bien de l'importance de garder la structure du sol intacte. Et je me souviens aussi d'un bout où il parle des plantes qui émettent dans le sol des substances qui empêchent les autres variétés de plantes de bien pousser...comme le chêne. ET de tout le chapitre oû il parle de bien connaître la nature de son sol...ha vraiment, oui, c'est un très bon livre.



Chaque année, je pourrais prendre des cours avec lui à St-Hyacinthe, mais ça adonne pas dans mon horaire. Il parait que c'est quelque chose! Un jour je le ferai!

Mimi, j'ai retrouvé le vieux post, où j'en parlais...et j'avais un petit bout concernant l'azote...

Mais ce qui est drôle, c'est que dans ce vieux post, tu dis que je te donne le goût de lire ce livre...et dans le post ici, j'ai écris que tu me donnais le goût de relire ce livre...c'est ce que j'appelle de la suite dans les idées de notre part toutes les deux!

https://ducoeuraujardin.1fr1.net/t5384-dechets-vegetaux-au-jardin

Parfaitement d'accord avec toi Mimi. J'ai un livre de Yves Gagnon LE JARDIN ÉCOLOGIQUE qui parle justement de cette prodédure pour établir un écosystème sain.


Merci beaucoup à toi aussi Alegria car L'art d'aménager des écosystèmes m'intéresse vivement. J'imagine que le sujet est plus approfondi dans ce livre, et je vais voir si je peux le trouver en librairie. Je crois comme toi qu'il à sa place dans la bibliothèque de tout jardinier.

Alégria je vais fusionner les 2 sujets

Lilasmai a écrit:

Parfaitement d'accord avec toi Mimi. J'ai un livre de Yves Gagnon LE JARDIN ÉCOLOGIQUE qui parle justement de cette prodédure pour établir un écosystème sain.


Merci beaucoup à toi aussi Alegria car L'art d'aménager des écosystèmes m'intéresse vivement car j'imagine que le sujet est plus approfondi dans ce livre, et je vais voir si je peux le trouver en librairie. Je crois comme toi qu'il à sa place dans la bibliothèque de tout jardinier.

Oui, c'est vraiment plus en profondeur comme livre. J'aime beaucoup Yves Gagnon, et son livre sur le jardinage écologique m'a été très utile. Et Yves Gagnon est encore une sommité dans le domaine écologique. Mais le livre de Michel Renaud va encore plus loin, à mon avis. C'est vraiment une autre façon de voir le jardinage.



Je dirais que le jardinage de Yves Gagnon est plus interventionniste, même si c'est de façon écologique, pour avoir un sol et un potager plus rentable. Pour Michel Renaud, on part du principe que le sol est déjà un écosystème en soi, et qu'on intervient le moins possible, tout comme ce qui se passe en forêt. Au lieu de changer le sol, on y plante ce qui aime y pousser, et on intervient le moins possible par la suite. Pour Yves Gagnon, on fait son purin, ses engrais verts et autres interventions susceptibles d'améliorer son rendement.

Mais les deux sont des bibles à lire et à avoir!

mimi a écrit:

Alégria je vais fusionner les 2 sujets

Ça m'aurait pas dérangé non plus qu'il ne soit pas fusionné. Mais je constate qu'il nous fait encore le même effet, même après quelques années!

quand c'est possible, c'est toujours intéressant de fusionner des sujets qui parlent de la même chose !

j'ai été étonné de lire que ton post était de 2006...

Eh que j'aime ça qquand vous partagez comme ça!!!! Vous pouvez même pas vous imaginer comment j'apprend ici. Les quelques coins fleuri que j'ai, je les nettoie constament en retirant tout...et à la poubelle. Ça sera un beau défi pour moi, j'ai bien hate de voir le résultat!!

Je suis d'accord avec toi Alegria et je me doutait qu'il était plus approfondi.
Merci pour toutes ces informations qui me seront très utliles. Je suis allé sur le site de Renaud Bray et j'ai trouvé ce livre qui se vend $29.95 mais qui je crois vaut largement son prix.

Il y a un autre livre de Michel Renaud...L'autocompostage un vrai petit bijoux qui ne coûte que $12.95 chez Renaud Bray...

Bonjour
Je viens de prendre connaissance de ce post avec beaucoup d'intérêt..... en plein dans ma façon de voir les choses..... Tout ce qui vient de la terre doit retourner à la terre...et depuis longtemps je pense qu'il n'y a rien de mieux que des feuilles de hostas fanés pour nourrir des hostas....etc.. ici, tout les résidus de jardin du printemps ramassé ( les grands chicots secs , les graminées) sont déchiquetés et serviront de litière, il va sans dire que je laisse beaucoup au sol, et j'ai l'intention d'en laisser encore plus... je possède le livre de M. Gagon sur jardin écologique et j'ai commandé le livre l'autocompostage afin de voir comment M. Renaud procède afin que le jardin garde quand même une allure acceptable au printemps...ici j'aime bien recouvrir tous ces débris par une couche de feuilles déchiquetés..... le compost est toujours mis directement sur le sol... sauf dans le cas de nouvelles plantations ou du compost mûr sera mélangé au sol.... J'ai très hâte de le recevoir et de lire afin d'améliorer ma technique.
Bon vendredi.... aujourd'hui au menu de la terre... déchiquetage des grands miscanthus....et j'ai un petit quelque chose qui me dit que ce serait une bonne idée de tout souffler directement dans les plates - bandes au lieu de l'ensacher

Très intéressant ce post. Après avoir lu un texte de Larry Hodgson sur sa paresse notoire et de tout laisser les débris dans la plate-bande afin de nourrir la terre, j'ai commencé à en laisser de plus en plus. Au début de printemps ça fait moins ''propre'' mais quand on pense aux bienfaits on reste patient car aussitôt que les plantes prennent leur place ça paraît beaucoup moins. En plus, le nettoyage du printemps m'a tellement pas pris de temps à comparer avec les autres années. C'est certain que c'est une habitude que je vais conserver. J'ai bien l'intention de lire ce livre aussi. Merci de nous informer ainsi.

C'est ma façon de voir les choses aussi laisser au sol les résidus des plantes.
Les déchiqueter accélèrent la décomposition c'est certain.
Pas facile non plus de disposer des Persicarias polymorphas.
Je suis d'accord avec Larry.
Ici je ramasse les grosses graminées,quand je peux je les place le long des fondations et elles disparaissent très vite quand le feuillage pousse.
Sinon ça va au compost donc ça revient.
J'ai pas lu M.Renaud je vais me le procurer à ma prochaine sortie en ville.
M.Gagnon je l'ai lu
Dans la nature personnes coupent et ramassent et ça revient.J'ai juste à penser ici dans le marais des'' Elles de Marie-Anne'' il y a plein de Quenouilles et des graminées inconnues et j'ai jamais touché à ça.

Je ne récupère pas le feuillage des pivoine,iris,hémérocalles.

Je pensais à ça ce matin, car je suis justement en train de faire mon ménage de jardin.


Ma technique, pour travailler avec la litière organique, s'est personnalisée au fil des années, selon mes besoin. Je ramasse au printemps, même si on suggère de ne pas le faire. Je le fais parce que je jardine avec beaucoup des plantes couvre-sols, et des bulbes. Mon jardin en fait, c’est en mai-juin qu'il est à son meilleur.

J'ai donc décidé de faire le ménage printanier, pour le rendre plus beau à ce moment. J'aime aussi tous les petits feuillages au printemps qui sortent du sol. Mais quand on laisse la litière organique au sol, on voit beaucoup moins, et les floraisons des bulbes se perdent. Les plantes couvre-sols pleines de feuilles mortes sont beaucoup moins belles.

Par contre, dès que la végétation est plus haute, et que je taille en été, (les fleurs et hautes tiges des plantes qui ont fleuris) je laisse ça au sol, souvent je les glisse sous les plantes. Et je laisse les feuilles mortes sur les plate-bandes en automne, et ne taille pas les vivaces ou graminées.

Cette façon de faire garde mon sol toujours riche de matière organique, mais rend mon jardin beau à ma vue au printemps. C'est le compromis qu'on s’est fait tous les deux.

je ramasse dans peu de coins moi aussi, et surtout là où il y a des petits bulbes.

Comme j'ai planté un tas de bulbes sous les grands hostas, quand ça sort de terre, les bulbes soulèvent les feuilles noires et gluantes, ce qui est pas idéal.

Par ailleurs les feuilles que j'enlève, je les jette pas loin, dans les espaces pas de bulbes.

Depuis que je fais couper au fouet , à l'automne (je ramasse juste les grosses tiges de polymorpha) au printemps les déchets sont plus discrets, écrasés par la neige.

L'an passé j'ai trouvé que j'avais beaucoup, beaucoup moins d'ouvrage.

Je pensais à toi Mimi, justement parce que je sais que tu as beaucoup de bulbes et couvre-sols. Moi, il y a peu de plate-bande qui n'ont pas de couvre-sol...donc je nettoie tout. Je pense à ma petite véronique bleue, ou au phlox subulata...quand je les nettoie, ça les ravigote et elles prennent ensuite de plus belles couleurs.

Donc je fais un gros ménage au printemps, un ménage léger et régulier dans l'été, en jetant sous les plantes les déchets organiques, et pas de nettoyage vraiment à l'automne.

La logique de la chose, je pense, c'est de retourner à la terre ce qui a été pris à la terre, que ce soit par compostage de surface ou par compostage en unité et retour au sol ensuite.

pollito a écrit:

La logique de la chose, je pense, c'est de retourner à la terre ce qui a été pris à la terre, que ce soit par compostage de surface ou par compostage en unité et retour au sol ensuite.

Totalement d'accord.... c'est pour cette raison qu'ici la déchiqueteuse » la grosse Bertha » est un outil essentiel pour le déchiquetage .... pour le reste je dis comme toi... c'est une question de logique... certains secteurs ou plantes ont besoin de plus de nettoyage... les couvres- sols, les coins aérés... etc...
il fait tellement froid ce matin, que c'est pas aujourd,Hui que je vais mettre en pratique mes théories...

ici ce qui me donne vraiment beaucoup d'ouvrage, c,est ramasser les feuilles accumulées le long des platebandes bordées par des chemins.

Si je les laisse, elles décomposent et permettent aux mauvaises herbes tenaces de s'installer ...ça c'est mon cauchemar.

Dans le rond-point en avant, sous le gravier, il y a du béton et une couche de bardeau à toiture ...malgré cela c'est toujours envahi par l'espèce de trèfle jaune tapissant et bien d'autres choses
et c'est pareil ailleurs...la nature déteste le vide !
j'ai laissé déborder les couvre-sol, genre thym...c'est pas capable de dominer les "forces naturelles "

Je n'oserais pas utiliser un brûleur comme fleur de peau....l'été ça vient très sec et j'aurais peur d'allumer un incendie souterrain...

si c'était pas de grandes surfaces, je pourrais sans doute arriver à trouver des solutions...mais c'est sans doute plus simple de pratiquer l'acceptation

j'utilise ma tondeuse pour déchiqueter certains débris, quand même pas mal mais pour les plus gros morceaux j'empile et je retourne occasionnellement....j'ai encore des trucs de 2 ou 3 ans qui ne n'ont pas composté...

Je suis justement en train de relire mes notes à ce sujet...

C'est d'ailleurs le problème des agriculteurs...lorsqu'ils récoltent, c'est tous les éléments nutritifs de leur sol qu'ils exportent...qu'ils vendent.

On devrait surtout fertiliser autour des végétaux qu'on coupe...

Beaucoup d'éléments nutritifs se retrouvent dans les parties en forte croissance de la plante, c'est à dire souvent dans les extrémités. Alors quand on taille un arbuste, il faudrait penser à lui redonner des éléments nutritifs...

Pour mes sentiers fait avec le gravier ça va très bien pour le moment .Rien ne vient du sous-sol puisque j'ai mis du plastic sous l'épaisseur d'un journal du Québec le tout retenu par une bordure de roches le long de la plate-bande pour retenir la terre.
Le vent s'occupe de disperser les feuilles mortes.
Les semences transportées par le vent vont germer mais très facile à arracher.
La tondeuse coupe sur l'autre côté.Je sais qu'il va falloir que je passe le coupe bordure de temps à autre là ou j'ai pas mis de bordure.

Pierre-Olivier a écrit:

Je suis justement en train de relire mes notes à ce sujet...

Beaucoup d'éléments nutritifs se retrouvent dans les parties en forte croissance de la plante, c'est à dire souvent dans les extrémités. Alors quand on taille un arbuste, il faudrait penser à lui redonner des éléments nutritifs...

J'avais jamais pensé à ça, mais c'est plein de bon sens cette idée! Merci PO!

[quote]

alegria a écrit:

Je pensais à ça ce matin, car je suis justement en train de faire mon ménage de jardin.


Ma technique, pour travailler avec la litière organique, s'est personnalisée au fil des années, selon mes besoin. Je ramasse au printemps, même si on suggère de ne pas le faire. Je le fais parce que je jardine avec beaucoup des plantes couvre-sols, et des bulbes. Mon jardin en fait, c’est en mai-juin qu'il est à son meilleur.

Je suis en train de feuilleter le livre de M. Renaud et il mentionne que le premier mythe au sujet de l'autocompostage serait que Les plantes ne poussent pas au travers du tapis végétal. et celles ci seraient étouffées sous le paillis naturel qu'elles déposent chaque automne à leur pied. L'auteur nous incite à observer la nature le printemps venu, dans les forêts et les prés sauvages les plantes percent le tapis végétal et le cycle de vie repart. il suffit de marcher en forêt au printemps et d'observer les plantes qui pointent à travers l'épais tapis végétal. Son livre est très illustré , en autre on y voit un large tapis d'ajuga qui couvrent totalement la masse végétal et ce dès la mi- mai....

Je crois Alegria que si on enlève tout au printemps, on ne peut peut parler de litière organique car c'est l'accumulation des résidus végétaux en place qui crée cette litière , le fait de laisser sur place sous la plante en saison les fleurs fanées, etc.. tiendrait plus du compostage de surface ...que nous devrions toujours faire....

Ceci étant dit: je suis totalement d'accord avec lui lorsqu'il dit que : la tentation de ramasser toute la matière organique pour » aider le jardin » et » faire plus beau »est forte....

mosus de

Et tu fais comment avec les coins de plantes couvre-sols, fleur de peau?

Et il y a nettoyage et nettoyage...on peut dire que j'ai vu des milliers de jardins plus propres que les miens...



Je vais donc continuer à vivre dangereusement...



Mais j'accepte de ne plus appeler ça de la litière organique.

Le but étant d'être le moins propre possible...

Le monde change.