C'est le temps de nourrir nos oreilles!
Moi aussi j'ai un très grand faible pour le cri du huart qui se fait entendre au petit matin sur le Saguenay encore endormi ou encore, sur un lac plein de brume.
Quand à savoir lequel parmi tous, me charme le plus, je suis hésitante tellement chacun m'apporte un petit et gros quelque chose de merveilleux. Bien sûr, je ne pourrais me passer du refrain de la joyeuse mésange, ni de celui de la sitelle, mais j'apprécie le retour des goélands qui me rappellent mes jours d'hier et la liberté rêvée sur la grève. Et je me dois de souligner le chant de la grive poussant quelques notes après une pluie chaude de début de soirée estivale. Et que dire des charpentiers amoureux, tels les pics flamboyants qui jouent du marteau en chantant des mots d'amour à l'élue de leur coeur. Et malgré leur mauvais caractère, les étourneaux gagnent à être entendus; ils sont pratiquement polyglotte. Assez impressionnant!
Ah! Ce qu'on est chanceux de posséder l'ouïe!
Et si ce n'était pas d'y perdre quelques plumes, je vous parlerais du chant des grenouilles...