Quelle chaleur!!!

Que de beaux résultats vous avez à votre potager et félicitations pour garder toute cette motivation pour resemer durant l'été.  Effectivement les chutes de température ont été assez drastique.  J'aurais aimé encore un peu de chaleur pour le chou romanesco qui a daigné se pointer en fin de saison.  Mais sa croissance a stagné mais il n'y avait plus de bestioles pour le dévorer.

J'avais mis mes plants d'arachides à sécher sur mes tablette du haut au garage, mais ce n'était pas assez pour les protéger des écureuils qui ont probablement passé avant moi.    Il reste encore tétragones et quelques herbes au potager qui résistent à des celsius sous zéro, mais tout est pratiquement recouvert de feuilles mortes.  Il reste encore quelques tomates à murir à l'intérieur mais on peut dire que c'est terminé de ce côté là aussi.  

J'ai déjà essayé d'hiverner des plants de piments à l'intérieur pour les ressortir l'été suivant, mais le manque d'espace et la productivité n'était pas au rendez-vous.  Les piments recueillis sont à sécher, mais il va falloir que j'accélère le processus si je ne veux pas les perdre.  

Il me reste maintenant à récolter les stigmates de mes crocus, mais même s'ils ont besoin de températures fraîches pour produire je trouve que la floraison stagne.  J'espère que le réchauffement annoncé cette semaine pourra m'aider pour une mince récolte.

Pour l'instant je savoure l'espresso que mon conjoint m'a si gentiment préparé.
Bonne journée!

Dimanche le 28 octobre 2018:

Merci pour les commentaires et photos.

C'est très facile de garder ma motivation tout au long de l'année car je suis constamment en mode de recherche d'amélioration de techniques ou de façon de faire. Le seul problème c'est que le temps passe trop vite et j'ai constamment un carnet de notes pleins de choses à tester, de textes à lire,etc,etc.

Ce matin c'est un dimanche de repos, car il neige à plein ciel, mais je sais que j'aurai une semaine chargée devant moi pour continuer à noter les limites de résistance des divers légumes que j'ai volontairement laissé au jardin pour fin d'évaluation. La bonne nouvelle c'est qu'avant que la neige n'arrive j'ai réussi à remplir 15 des 20 composteurs que je possède...alors ce sera ça de moins à faire quand le redoux se pointera vers la fin de la semaine.

Ici on peut voir quelques choux de Savoie, des oignons verts et des céleris sous le couvert de neige.



Au fonds du potager, quelques betteraves Chiogga et mes carottes d'hiver (un peu cachées derrière les 3 composteurs).  Les fines herbes en avant des composteurs en ont pris pour leur rhume.



Finalement la section ail partiellement recouvertes de neige, avec à gauche mes choux Joï-Choï, quelques betteraves et du persil frisé et italien. J'avais l'intention de poser des baches de protection sur ces légumes hier, mais de puissantes rafales de vent dans les 60-70 kmh, m'ont fait comprendre qu'Éole n'était pas d'accord avec mes plans...faque j'ai dit au yable arrangez-vous, pis on verra plus tard quels sont les légumes qui sont les plus résistants.... moi je vais parier un $2 sur les carottes.



Ben hâte de voir comment mon chum s'en est tiré avec la vingtaine de plants de piments forts qu'il avait encore dans son potager il y a 2 jours encore. Personnellement j'ai encore une quinzaine de plants de piments et poivrons qui accaparent mon espace fenêtres, et comme dans certains cas des plants font plus de 42" de haut ben j'ai pu vraiment de place pour accueillir de locataires....je me suis même défait de 6 de mes plants qu'une de mes amies étaient bien contente d'accueillir.

Pour répondre à votre question, il est très facile de garder en vie un plant de piments (je ne sais pas pour les poivrons) pour plus d'un an. Cette année j'ai entrepris une 3ème saison avec le même plant de piments, et il a été aussi productif que les autres. C'est "tough" ces petites bêtes-là, c'est surprenant, on a quasi envie de leur donner un nom tellement ils deviennent familiers dans notre univers.

Je suis étonnée de voir tout cette neige dans votre région puisqu'ici, il n'y a rien. Ce sera à suivre...

Bien chez-nous on est grandement influencé par l'effet des grands Lacs (le lac Ontario est pas très loin) et je suis à moins d'un kilomètre de la marina sur la rivière des Outaouais (on parle quand même d'une étendue d'eau assez importante)...alors quand il neige...ben il neige...une neige lourde et fondante qui fait une sloche déguelasse quand on veut aller promener son chien et qu'on croise un énergumène pressé au volant de son gros 4x4... c'est vraiment pas beau sur les radars météo, mais Hey! c'est le prix à payer pour l'été que nous avons eu...m'enfin c'est comme ça que je vois cela.

Lundi le 29 octobre 2018:

Ca fait maintenant plus de 48 heures que la température ne dépasse pas 4c, et que le couvert de neige a tenu pendant plus de 36 heures sur mes légumes au jardin. J'étais donc anxieux ce midi d'aller évaluer la situation et prendre quelques photos.

La grosse nouvelle c'est que je n'ai perdu aucun légume et que tous ceux-ci pourront sans doute continuer au jardin pour encore un bon 2 semaines (si évidemment les prévisions météo s'avèrent correctes). On aura du froid assez sévère cette nuit, mais après cela ça devrait aller.

En fait le seul légume ayant souffert c'est un chou de savoie dont la 1ère feuille semble légèrement brûlée par la neige qui s'y est posée.



Par contre ici, et c'est vraiment une surprise, mon radicchio s'en sort admirablement bien et il est de toute beauté dans sa robe pourpre marbrée de vert et de blanc. Les quelques céleris sur la droite du radicchio ont le caquet bas (sans doute écrasés par le poids de la neige, car on a reçu près de 5-6cm), mais ça va aller.



Les choux chinois Joï-Choï vont faire encore un bout de chemin, eux aussi étaient complètement écrasés ce matin, mais ils ont repris du poil de la bête. Les plus petites betteraves que j'avais laissé au jardin vont s'emmieuter et continuer à grossir.



Le persil italien s'en sort bien.... mais je devrais le passer au robot culinaire avant de le congeler. Faut aussi que je prenne des boutures de lavande avant les gros froid.



Les oignons verts sont encore superbes...et succulents...



Ici carottes et betteraves en auront encore pour quelques semaines...

Mardi le 6 novembre 2018:

Le temps froid et la neige sont au menu pour le week-end prochain. Les potagers sont maintenant vidés, ne restant qu'un plant de kale, une quarantaine d'oignons verts et un plant de persil italien.

La récolte de carottes (environ 15 lbs) a été précipitée de quelques semaines, car la grosse portion des carottes ira au menu quotidien pour mon chien. Comme ça arrive souvent pour les caniches (ou les mixtes de caniches), ceux-ci ont des problèmes de cataractes lorsqu'ils avancent en âge, et mon chien n'y fait pas exception. Il n'y a pas vraiment de traitement pour cela, à moins d'être une vedette d'Hollywood et de vouloir risquer la dépense de milliers de $...bref après discussion avec la vet, on a opté pour un régime alimentaire plus sain devant, espérons-nous, surtout pouvoir retarder l'apparition d'une cataracte dans son seul oeil sain.

Mon chien ne se plaint pas du tout du changement de menu, car il m'avait suivi dans ma lente transition vers un menu de plus en plus végétarien...la seule chose désagréable c'est que le système digestif de l'animal s'adapte plus lentement au nouveau menu et qu'il faut veiller au grain.

Curieusement, ce matin la Presse publie un article au sujet des carottes et de son rôle sur le système oculaire.

À travers le monde, plusieurs personnes ont eu une grand-mère qui était très insistante sur les carottes : « mange tes carottes, c'est bon pour tes yeux ». Le Détecteur de rumeurs confirme... que ce n'est pas juste un remède de grand-mère.

L'origine de la rumeur

Il existe en fait deux idées reçues entourant les carottes : celle voulant qu'elles soient bonnes pour la vue, et l'autre voulant qu'elles l'améliorent. Les origines de la première sont peut-être très anciennes. En revanche, plusieurs croient que la deuxième tire son origine de la propagande britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon le Musée mondial de la carotte - un musée virtuel britannique - pendant et après les bombardements allemands de 1940 sur Londres, le gouvernement britannique a mené une campagne de sensibilisation à l'importance de manger des carottes, en leur attribuant la vue exceptionnelle des soldats. Cette campagne aurait, selon le Musée, fait partie des efforts pour dissimuler le fait que la Grande-Bretagne disposait d'une technologie secrète - le radar - lui permettant de détecter à l'avance l'arrivée des avions allemands.

Qu'en dit la science?

Si la possibilité que les carottes améliorent la vue relève du mythe, en revanche, la recherche a effectivement démontré que la carotte peut avoir un rôle bénéfique sur notre vision.

Les carottes sont riches en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. Cette vitamine est reconnue pour son rôle important dans la vision et principalement en ce qui concerne l'adaptation de l'oeil à l'obscurité.

Par contre, il ne faut pas s'imaginer qu'on pourra remplacer le port de lunettes par une consommation plus élevée de carottes. La consommation de bêta-carotène ne peut régler les problèmes de vision tels que la myopie ou l'astigmatisme.

En fait, dans les pays riches, où les carences en vitamine A sont rares, manger davantage de carottes ne transformera pas une vision déficiente en une vision normale. C'est dans les pays les plus pauvres, où la cécité partielle est un problème récurrent dû à un manque de nutriments, que la consommation de carottes pourrait être le plus bénéfique.

Il faut aussi noter que bien que les carottes soient particulièrement riches en bêta-carotène, on en retrouve également dans plusieurs légumes jaunes ou orangés (patate douce, courge d'hiver, citrouille, poivron rouge) ainsi que dans certains légumes feuillus (épinard, chou vert, laitue, bok choy).

Quant aux personnes âgées, pour une bonne santé de leurs yeux, un apport quotidien en vitamines et en minéraux, présents entre autres dans ces aliments, peut aussi retarder la progression des maladies de l'oeil liées à l'âge, comme la dégénérescence maculaire, le glaucome et la cataracte.

Verdict

Continuez de manger vos carottes, puisqu'elles sont aussi bonnes pour votre santé générale, mais si vous avez du mal à lire ce texte, achetez-vous des lunettes.




En tout cas, maintenant que je sais que je peux utiliser une grande portion de mes potagers en 2ème moitié de saison pour la culture tardive des carottes, il y a de fortes probabilités que dès l'an prochain je double ou triple mes espaces carottes.

Vous avez pas idée du goût fantastique que peut avoir une carotte de type touchon, après que celle-ci soit récoltée après plusieurs nuits de gel légers, le niveau de sucre est tellement élevé que l'on croirait manger un fruit.

Un mot sur mes betteraves pour me souvenir que lors d'une culture de fin de saison, il vaut mieux se concentrer sur un seul type de betteraves (les Red Detroit) et éviter les variétés plus fancy (comme les Chiogga) car ces dernières sont moins productives, moins savoureuses, moins sucrées et fort probablement moins adaptées aux températures froides que les premières.

À cette étape je prépare mon menu pour l'an prochain, alors si quelqu'un a une variété de betteraves jaunes à suggérer, svp m'indiquer la variété et le forunisseur de semences pour que je puisse mieux encadrer mes recherches.

Je n'ai jamais essayé la culture tardive de la carotte au potager, car je trouve que la racine se fait souvent attaquer par de petits vers.  Il faudrait peut-être que je réessaie.

Concernant votre menu pour l'an prochain, les jardins d'ecoumene ont quelques promos sur les semences.  Quelques variétés ne sont plus disponibles, mais il y en a peut-être qui sauront vous intéresser.

Ici la neige s'est installée depuis vendredi ainsi que le froid.  Donc Je suis à nettoyer la récolte de certaines semences pour l'an prochain.  Il me reste aussi à réduire en poudre la récolte de mes différents piments, de faire des huiles parfumées et d'essayer de nouvelles recettes avec toutes ces récoltes.  J'essaie de trouver des nouvelles idées pour la préparation de pâtes fraîches maison.  La semaine dernière ce fut des raviolis à la courge avec des pâtes au safran.  C'était bien mais rien pour se jeter par terre.  J'essaierai de mettre la saveur du safran d'une autre façon.

Pour ce soir le programme sera tisane et télé.  

Bonsoir,

Il y aurait bien des choses à raconter à propos de la culture tardive des carottes au Québec, mais si vous en avez le temps vous pourriez allez lire ce que j'avais écris il y a 3 ans à propos de la culture des carottes little fingers (culture en bacs en fin de saison). C'est dans la section "semis et boutures" sous le titre semis 2014-2015.

Cultivé en pots ou en bacs, dans un substrat de bonne qualité vous devriez pouvoir éviter les attaques par de petits insectes (vers ou limaces) et puisque le substrat (dans mon cas à tout le moins) était hyper-riche en nutriments et surtout très moelleux (comparativement à un sol argileux), les carottes étaient toutes de belles tailles et quasiment rectilignes. Les photos en témoignent très bien.

Je n'oserai jamais dire cependant que le taux de sucre des little fingers cultivé en bacs est aussi élevé que pour mes nantaises poussant en sol de potager, mais elles étaient bonnes en sapristi pareil.

Bonne chance et je vous souhaite un bel hiver!

Jeudi le 22 novembre 2018:

Ouais bien l'hiver est définitivement installé chez-nous, et depuis une semaine seulement on vient de battre au moins 2 records de température minimale quotidienne, et possiblement qu'un 3ème sera battu la nuit prochaine. Simonac on a eu du -20c la nuit passée, avec un ressenti de quasiment -30c.

Dire qu'au cours des 10 dernières années, 7 fois sur 10 le sol du potager était dégagé et non gelé le 22 novembre. Alors ça expliquait sûrement pourquoi il m'était possible de récolter certains légumes en fin novembre voire en début décembre, mais cette année le mois de novembre constitue un remboursement d'emprunt pour la belle température estivale. Présentement le mois de novembre nous donne des moyennes de température quotidienne de plus de 4c sous les normales des 20 dernières années.

J'ai même pas eu le temps d'enlever ma broche de clôture couvrant mon tapis de feuilles sur l'espace de culture d'ail, que je me retrouve avec un bon 10 pouces de neige qui deviendra de la glace d'ici une semaine car on nous annonce de la pluie pour le début de la semaine prochaine. Je peux-tu vous dire que je suis vraiment heureux d'avoir étendu mon épaisse couche de feuilles hachées sur mon lit d'ail, car les chances sont fortes que la glace qui se formera la semaine prochaine restera en place jusqu'à la fonte au printemps prochain. La semaine dernière j'avais mesuré la température du sol (sous les feuilles) et ça indiquait entre 44f et 46f , donc j'aurais tendance à penser que le sol n'est pas encore gelé dans cette zone actuellement. Je vais d'ailleurs aller vérifier tout cela d'ici le week-end.



Ce qui me fait le plus de peine, c'est d'avoir du renoncer à récolter une grosse partie de mon compost d'automne à partir des 20 composteurs qui furent remplis au cours des dernières semaines. En fait je n'ai pu vider que 3 composteurs que j'ai pu ensuite relocaliser au fonds de mon potager principal, à l'endroit où je faisais pousser mes betteraves et carottes il y a seulement 2 semaines de cela.

J,ai pris cette photo à 11 heures ce matin, pour montrer à quel point, la combinaison d'un soleil bas à l'horizon et de l'ombrage créé par ma maison à 2 étages, me laisse très peu d'espace d'ensoleillement au potager à partir de la mi-novembre. C'est pour cette raison que je localisais mes cultures de fin de saison tout au fonds du potager principal, ou dans mes potagers à l'avant de ma propriété. Mais grâce à cette photo, je viens aussi de repérer une zone à l'ouest de mon potager pricipal que je pourrai avantageusement exploiter dès l'an prochain pour les cultures tardives.

Merci pour ce partage d'infos. Le post semis 2014-2015 contient beaucoup de sujets sur lequel je devrai faire et refaire des lectures.

Lundi le 25 février 2019.

Je fais un court suivi sur un sujet dont j'ai parlé à la page précédente sur ce post. Il s'agit des semences de poireaux que j'ai précieusement recueillies l'été dernier (en 2018) lors de ma récolte annuelle. Disons au départ que ça faisait un sacré bout de temps que je voulais récolter mes propres semences de poireaux, mais la difficulté avec les poireaux c'est que la récolte des semences s'effectue habituellement la seconde année après la mise en terre, sauf quand des conditions climatiques exceptionnelles favorise la montée en graines des poireaux en cours de la première année de production, comme ce fut le cas l'été dernier.

Toujours est-il que j'avais identifié dès la fin août 2018, quelques plants qui montaient en graines, et il me fallait espérer avoir au moins 2 mois de belle température afin de leur permettre de poursuivre suffisamment leurs développements pour que puisse avoir une récolte de graines viables. Vous vous souvenez tous que la température au mois d'octobre fut exécrable, au point où je fus forcé de sortir mes plants du jardin pour poursuivre le développement et le séchage des semences dans la chaleur de ma maison...et croyez-moi c'est un processus qui est long.

Tellement long, que ce ne fut que ce matin que j'ai pu récolter les semences , les extraire de leurs capsules de protection et enfin les mettre en terre. Voici en photo ce que ça donne.

Sur cette photo prise en fin janvier, voici à quoi ressemblaient les capsules de semences récoltées presque 4 mois auparavant. Je les croyais alors complétement sèches, mais après avoir broyé une dizaine de capsules, je n'avais récolté qu'une seule graine de poireaux.



J'ai donc décidé d'accorder un mois supplémentaire de séchage à mes capsules, et bingo! ce matin tout était fin prêt. Mais attention, comme je me suis retrouvé à tronquer de plusieurs mois le processus habituel de production des semences de poireaux, de nombreuses capsules étaient vides. Sur cette photo on peut voir en quoi consiste l'étape de broyage des capsules. Notez que l'automne dernier j'avais récolté des graines de 2 variétés de poireaux. Dans la grande assiette blanche, je suis en train de péparer les semences de poireaux Malabar (de loin mes poireaux favoris) et dans le petit bol de verre on voit les semences de poireaux Carentan (de bons poireaux certes, mais un peu petits à mon goût, et ce même si on les qualifient de "Monstueux" Carentan)



Une fois le broyage des capsules effectuées, voici la quantité de graines recueillies. Selon mes estimés j'ai récolté environ 60 graines de Malabar et environ 150 graines de Carentan. Le plus bizarre c'est que j'avais 2 plants de Malabar qui avaient montés en graines l'an dernier, et seulement 1 plant de Carentan ce qui signifie que plusieurs capsules de poireaux Malabar ont avorté lors du séchage.



Après mure réflexion, j'ai décidé de mettre en terre immédiatement mes graines de poireaux Malabar, alors que les graines de poireaux Carentan devraient être ensachées pour utilisation l'année prochaine. Je dis "devraient" car advenant que le taux de germination de mes poireaux Malabar soit très faible, il se pourrait que je fasse des semis de poireaux Carentan en cours du mois de mars. Notez aussi qu'à la fin du mois de janvier, j'ai semé des poireaux Musselburgh (germination de plus de 120 poireaux), qui par le passé se sont avérés des poireaux délicieux, mais un peu moins résistants aux maladies et prédateurs.



Bonne saison de jardinage!

Jeudi, le 7 mars 2019,

Ce matin on frise encore les -20 celsius, pour la troisième journée consécutive de ce long hiver qui n'en finit plus de vouloir finir...misère,

Mais malgré tout, je suis très satisfait de la performance obtenue par mes semences personnelles de poireaux Malabar. Les semis effectués le 25 février ont commencé à germer graduellement depuis le 3 mars et ce bien avant que n'apparaissent mes germinations d'oignons verts (graines fraîches de semencier) que j'avais effectué aussi le 25 février.

Je suis certain que le nombre de germinations de poireaux continuera à augmenter dans les prochains jours, et je ne serais pas surpris d'atteindre au moins les 85%, ce qui sur un estimé de 60 graines semées, représenterait environs 50 germinations.

J'ai surtout hâte de voir comment ces poireaux vont performer au potager, car je suis en train de mettre la touche finale à mes plans d'organisation du potager et j'entends donner une place de choix pour mes poireaux en 2019...je souhaiterais surtout trouver un moyen de récolter à nouveau des graines fraîches de poireaux en 2019, alors j'étudie les techniques de forcage.

Cette semaine à Télé-Québec, il y avait une émission très intéressante sur l'astre lunaire et qui expliquait son impact considérable sur de multiples phénomènes terrestres. J'aurais bien souhaité que l'émission dure 2 heures et qu'on y parle scientifiquement de l'impact de la lune sur les activités agricoles telles les semis, les récoltes, la conservation des aliments, mais bon ce n'est pas arrivé.

Tout ça pour dire que depuis hier après-midi (6 mars), la nouvelle lune se manifeste et sera en mode ascendant jusqu'au 20 mars, ce qui représente la meilleure période pour faire la plupart des semis. En fait entre le 6 mars et le 15 mars, c'est le moment idéal pour les semis de légumes feuilles (salades,crucifères, céleris, etc), alors qu'entre le 15 et 20 mars, ce sera le moment idéal pour les semis de légumes fruits (tomates, aubergines, poivrons, piments).

Mais le vrai problème qui me préoccupe actuellement c'est de parvenir à me faire une idée sur le genre de printemps que l'on aura. Actuellement je mise pour un printemps tardif (un peu comme l'an dernier ou en 2014), et ce combiné au fait que Pâques étant tard cette année, la maléfique lune rousse se manifestera donc très tard au mois de mai, avec les risques de gels corollaires.

J'ai bien l'impression qu'encore cette année je devrai faire l'impasse sur la culture du maïs, et comme je crains que notre printemps tardif soit suivi d'un été avec des températures sous les normales de saison, je crois que je vais réintroduire les choux de bruxelles dans mon menu au potager et redonner  une "xième" dernière chance à la fameuse culture des brocolis qui me cause soucis depuis quelques années. De même je vais possiblement intensifier et modifier ma culture des courges d'hiver et réduire considérablement ma production de pommes de terre en pleine terre ,pour la remplacer par la production de "gerlots" soit en pots ou en cageots.

À date voici mes semis pour 2019:
Tomates Stupice : semis début février
Tomates Sibéria : semis début février
Piments Espelette/Jalapeno/Flagosse : semis début février
Poivrons Marconi/Jaune/California/Doe Hill : semis début février
Poireaux Musselburgh : semis début février
Oignons verts : 1ère batch (environ 12 plants) semis début février
Céleris : 1ère batch en semis début février
Oignons espagnols: semis début février (germination médiocre avec graines de 2017)
Oignons espagnols : semis fin février (2ème essai avec graines 2018)
Poireaux Malabar : semis fin février
Oignons verts : 2ème batch, semis fin février
Céleris : 2ème batch, semis le 6 mars
Choux Copenhague, Savoy, Rouge: semis le 6 mars
Choux bruxelles: semis le 6 mars
Choux Chinois Joï-Choï: semis le 6 mars
Kale russe : semis le 6 mars
Laitues/salades (6 variétés) : semis le 6 mars
Persil Plat et frisé: graines en phase de trempage pour 48 heures le 6 mars, semis suivront vers les 8-9 mars
Épinards : phase de congélation des graines pour 5 jours, semis suivront vers le 14-15 mnars  

Comme la couverture de neige actuelle sur mes espaces potagers dépasse aisément les 3-4 pieds d'épaisseur, voire même 5-6 pieds d'épaisseur sur l'espace de culture de mon ail, et que les prévisions météo pour les 10 prochains jours n'annoncent rien de trop bon, ni aucune chaleur significative, je ne veux surtout pas mettre le pied sur l'accélérateur avec les semis, car ça ne donnerait rien de bon. Ça devrait prendre un sapré bon bout de temps pour que la neige puisse fondre, qu'ensuite  le sol absorbe l'eau de fonte et surtout que le sol puisse se réchauffer. Alors si on fait mieux qu'au printemps 2018 (qui était déjà un printemps misérable) je vais prendre cela comme un bonus, sinon au moins je ne serai pas déçu.

Le seul point positif à cet hiver de froidure, c'est que depuis quelques semaines le ciel est souvent dégagé et qu'il me permet de recevoir une abondance d'ensoleillement sur mes fenêtres plein sud. Tout ceci fait bien mon bonheur (au plan de mon défi personnel de réduction de la consommation énergétique) et celui de mes plantounes qui baignent dans le soleil un bon 8-9 heures par jour, au lieu de se taper la lumière artificielle.

Changement d'heures ce week-end, ce qui devrait nous permettre maintenant de pouvoir admirer nos bancs de neige plus tard le soir...

Bon jardinage quand même, et surtout bonne période de semis

Ajout le Samedi,  9mars 2019:

Je pense que l'on devrait maintenant avoir laissé derrière nous les derniers -20c de l'hiver. On s'est même permis un magnifique +3c cet après-midi, et tout le monde rencontré lors d'une belle grande ballade en forêt, était super excité par cette magnifique journée. En comparant les statistiques de cette année et celles de l'an dernier (souvenez-vous que la fin de l'hiver 2018 avait été assez moche), bien on voit que si entre le 1er février 2018 et le 9 mars 2018 on avait eu pas moins de 23 journées où le mercure avait dépassé les 0c, bien, en 2019 le chiffre indique un misérable 10 journées.

C'est cette nuit que l'on fera le changement d'heure, aussi j'en ai profité pour faire mon 2ème repiquage de mes plants de tomates précoces. J'ai toujours comme objectif de pouvoir ceuillir et déguster ma 1ère tomate avant le 1er juin 2019.

Les plants sont très beaux et trapus comme je les aime, et j'ai pu les repiquer très profondément dans ces bacs que j'utilise pour la 1ère fois avec les tomates. On parle de variétés Stupice et Sibéria qui, toutes les deux, requièrent environ 45 jours entre la floraison et la récolte des fruits.

C'est donc à partir d'aujourd'hui que je vais commencer à servir du 16 heures par jour de lumière soit naturelle ou artificielle à mes plants de tomates, car mon 3ème et dernier repiquage devrait avoir lieu dans environ 25 jours en début avril.

Jeudi, le 14 mars 2019.

1ère véritable journée où l'on sent que le printemps est à nos portes. La température devrait se maintenir dans les 7 ou 8c pour les prochaines 24 heures et présentement on voit fondre à vue d'oeil les 10 cm de neige collante que l'on a reçu hier après-midi. On partira pas en peur avec la chaleur car dès ce week-end la température replongera sous les -12c, mais quand même on voit bien que les beaux jours s'en viennent.

J'en ai profité pour aller faire quelques achats de semences, je pensais bien trouver des betteraves jaunes, mais les 3 présentoirs visités n'en avaient pas. Par contre j'ai trouvé d'autres semences qui faisaient bien mon affaire.

D'abord ça me prenait de nouvelles semences de choux vert "Early Copenhague" et des choux Rouges "Red Express", car mes germinations de début mars avec mes vieilles semences étaient trop faibles. Je peux comprendre dans le cas des Copenhague car mes semences dataient de 2011, mais dans le cas de mes Red Express, celles-ci n'étaient vieilles que de 3 ans. Anyway avec les nouvelles semences tout reviendra à la normale.

J'ai aussi mis la main sur des semences de Poivrons doux d'Espagne, de fabuleux poivrons que j'avais adoré faire pousser il y a environ 5 ans, mais dont j'avais été incapable de localiser de nouvelles semences ces 2 dernières années. La mise en terre des semis aura lieu dès ce 14 mars,et ça va me permettre de bien évaluer la pertinence de faire des semis précoces car je vais pouvoir comparer ces semis de mi-mars avec mes autres semis de poivrons et piments effectués il y a déjà 6 semaines de cela. Ça va être intéressant de voir cela quand on sera rendu en août/septembre et de comparer les phases de maturité et les rendements au jardin.

Finalement comme je le disais dans le message précédent, je vais me ré-essayer encore avec les brocolis cette année, et je vais cette fois-ci suivre les conseils d'une internaute qui m'avait gentiment suggéré d'essayer une variété naine de brocolis appelés "Munchkin". C'est une variété précoce de 62 jours comparativement aux autres qui demandent entre 70-75 jours. Ce qui devrait essentiellement me permettre de récolter en début juin ou vers la mi -juin au lieu de prendre le risque de récolter dans les chaleurs de la 2ème portion de juin, avec les risques associés de montée en graines. Le fait que ce soit une variété naine de brocolis (environ 12 pouces de hauteur) au lieu des 20-24 pouces standard, explique la précocité de ces légumes, mais aussi cela devrait me permettre de les faire pousser en cold frame si jamais on a droit à des températures froides en avril et mai au potager (ce qui arrivera inévitablement). Dernier point mais O! combien important il s'agira d'une culture précoce au printemps qui me donnera encore plus de flexibilité pour élaborer mes plans de cultures de remplacement plus tard en saison. J'espère simplement que ces brocolis nains ne seront pas un fiasco comme le fut mon essai il y a quelques années avec une variété naine de choux de bruxelles. Peut-être que je devrais être prudent et me partir aussi des semis de brocolis réguliers "aucazou".

J'en profiterai aussi aujourd'hui pour préparer mes semis d'épinards (les graines sont maintenant passées du congélateur au frigo).

Quand à mes semis de plants de tomates d'été, j'ai maintenant comme objectif de faire mes semis soit le 19 ou le 20 mars 2019.

Dimanche, le 24 mars 2019:

Je prends une petite pause de mes semis et repiquages pour prendre quelques photos de quelques-unes de mes expériences visant à mieux synchroniser mes dates de départs de mes semis afin d'obtenir des résultats optimaux combinés ( minimiser le temps de gestion des semis, avoir des semis de qualité et gérer les aléas des variations de la météo d'années en années).

Comme une photo vaut mille mots, on commence avec mes poireaux. Mon objectif lors de la mise en terre au jardin c'est d'avoir des plants vigoureux avec des tiges saines et solides et les plus grosses possibles. Je ne fonctionne presque plus avec des dates de calendrier pour estimer le meilleur moment pour la mise en terre au jardin, car depuis une couple d'année je me suis converti à la méthode des températures de sol pour planter au bon moment. C'est légèrement plus compliqué à gérer, mais drôlement plus efficace et productif, on élimine un tas de soucis à moyen et long terme. Je pense que le phénomène des changements climatiques seraient mieux compris par l'idiot à la Maison Blanche, si celui-ci était le moindrement jardinier...m'enfin.

Anyway sur la 1ère photo, la grosse barquette de droite montre mes semis de poireaux Musselburgh du 1er février et la barquette de gauche montre mes semis de Malabar fait le 25/2. Méchante différence pour seulement 3.5 semaines d'écart entre les dates de semis. Les plants ont été soumis aux mêmes conditions de luminosité (soit uniquement de la lumière naturelle). 2 points importants à noter: Les Musselburgh ont subi une très sévère coupe de cheveux il y a quelques semaines, mais pas les Malabar car ils sont encore trop petits, de plus j'ai rajouté hier un peu de terre dans la barquette de semis de Malabar, enterrant ainsi quelques tiges et petites germinations, ce qui fait qu'en réalité le total des germinations est pas mal plus dru qu'il n'y paraît sur la photo.

Ps: Si quelqu'un veut compter et me communiquer le nombre de germinations dans chaque barquette, vous êtes les bienvenus.



Pour la 2ème photo, il s'agit d'oignons verts (nos échalottes québécoises). Avec ces légumes je fais toujours entre 4 et 5 semis différés par saison pour ainsi toujours avoir des tiges parfaites au moment de la consommation. Donc ici aussi il y a 3.5 semaines d'écart entre les dates de semis. Les oignons du 1/2 sont passés chez le coiffeur et ceux du 25/2 sont aussi partiellement enterrés par un rajout récent de terreau. Très important, la demi-caissette de gauche contient les semences de seulement un sachet de graines alors que la demi-caissette de droite en contient 2 sachets. Si je le mentionne c'est pour me rappeler l'an prochain de procéder très exactement de la même facon mais en espaçant de 5 à 6 semaines les dates de mes semis no 1, 2 ,3 et 4. Donc début février, mi-mars, fin avril et mi-juin. Ah oui! j'oubliais, ici aussi les plants ont uniquement bénéficié de lumière naturelle, ce qui me fait penser à vérifier dans le détail si en février on aurait pas eu plus de soleil que depuis le début de mars, me semble que oui, mais un m'ment d'né chu venu tellement écoeuré de l'hiver que je ne suis pas certain...



3ème photo encore plus spectaculaire si tant est que quelqu'un aime cultiver les céleris et surtout possède la patience et le doigté pour les partir en semis. On parle des mêmes dates de semis que précédemment donc encore 3.5 semaines de différence. Encore ici uniquement de la lumière naturelle pour ces semis (J'ai pas mentionné que ceci fait partie de mon objectif global visant à réduire mon empreinte de carbone dans mes activités de jardinage, m'enfin j'en parle pas trop car ça intéresse pas grand monde). La raison pour laquelle je voulais partir mes semis de céleris en 2 dates distinctes c'est parce que les contenants dans lesquels je repique mes semis de céleris sont assez gros et profonds(ca m'èvite ainsi d'en refaire un autre avant le repiquage au jardin). Par contre comme les conteants ne contiennent que 9 céleris, ça prendrait trop de place devant mes fenêtres (et j'ai bien d'autres légumes en cours de croissance) si je repiquais tous mes semis de céleris en même temps. Donc les semis qui seront repiqués à partir des germinations dans la barquette blanche seront effectués à une date ultérieure soit quand les gros contenants pourront aller soit dans mon cabanon-serre ou dans mes cold-frame (espérons vers la mi-avril).



Dernière photo, celle des tomates...AH! AH! ça ça concerne et intéresse plus de jardiniers. Dans la partir supérieure on peut voir mes plants de Sibéria (parti le 1er février) et à droite mes gros plants de Stupice (semis effectués aussi le 1/2), puis à gauche une partie de mes semis de tomates semés il y a quelques jours seulement (les germinations commencent à peine à se montrer le bout du nez). Donc on parle d'un écart d'environ 7 semaines entre les semis. Je dirais qu'environ 85% du temps, mes plants de tomates ne bénéficient que de lumière naturelle (car j'alterne la lumière artificielle entre plusieurs catégories de légumes poivrons/piments, salades, crucifères, fines herbes, fleurs de jardin, etc). Si j'ai le temps cet après-midi mes plants de Stupice seront repiqués pour une 3ème fois et là ils devraient littéralement exploser en croissance pour commencer la floraison dans environ 2 semaines. Pour ces plants de sTupice et de Sibéria il y aura de bonne doses hebdomadaires de lacto-bacillus et du thé de compost.



Bon jardinage,  car par chez-nous ça devrait être pour bientôt. La semaine passée j'ai pu commencer à vider quelques-uns de mes composteurs. C'est sur qu'on a encore un bon 2 à 4 pieds de neige sur les terrains, mais on devrait avoir quelques jours de 8-9c dès que la dernière vague de froid du début de semaine passera à l'histoire...misère que j'aimerais revivre une autre fois un printemps comme en 2012, car entre les 18 et 23 mars 2012 les températures max quotidiennes avaients oscillées entre 19.3 et 27.4c ... j'ai beau écrire ceci et j'ai encore de la misère à croire que c'est réellement arrivé.  

Woilà! Gros match ce soir pour les ti-gars, contre les Canes...Are we gonna make the playoff or not, that is da question, said Shakespeare....ou était-ce Jeff Molson qui disait cela???

C'est plus qu'un beau début. Je vais suivre avec intérêt l'évolution de ce potager en 2019, et ce, si je prends le temps de vivre un peu.

Mardi, le 2 avril 2019,

On attend toujours le premier 10c de la saison, ce qui devrait avoir lieu durant la fin de semaine prochaine, suivi quelques jours plus tard d'un premier 20c. Tout ça pour dire que la neige devrait définitivement être disparue de mes espace potager d'ici le 10 avril, ce qui nous mettrait une semaine plus tôt que l'an dernier alors qu'on avait reçu une grosse bordée de neige le 17 avril.

Mis à part mon basilic, j'ai pour ainsi dire complété tous mes semis intérieurs pour débuter la saison. Je cogite sur l'idée de partir des plants de cornichons et de courges d'hiver en semis intérieur, si jamais j'ai l'impression que les températures chaudes en mai s'annoncent précoces, mais je n'ai pas ce feeling-là encore.

Pour l'instant j'ai simplement hâte de monter mes cold frame et de libérer un peu d'espace dans mon cabanon-serre afin de sortir certains plants de la maison. Ça commence à prendre de la place ces tites bêtes-là.

Bonne chance avec votre potager.

Ajout:

Dès après mon message ci-haut, je suis allé faire une tournée de mes potagers et Oh! surprise, j'ai réalisé que mon spot habituel pour les épinards était entièrement dégagé de la couche de glace qui l'emprisonnait encore il ya 2-3 jours. J'ai donc pris un petit rateau et j'ai commencé à dégager le sol pour réaliser que celui était malléable jusqu'à 3 pouces de profondeur. Ça c'était mon signal que je pouvais faire des semis direct d'épinards, donc sans hésiter je suis allé chercher mes semences et j'ai semé environ 20 pieds linéaires (en 2 rangées) d'épinards Bloomsdale. Si tout fonctionne comme prévu je devrais voir mes premières germinations dans une semaine et pouvoir récolter dans la 2ème moitié du mois de mai. Donc la saison 2019 est bel et bien parti pour les activités au potager chez Lagricole.



Puis par mesure de précaution, envers les petits animaux affamés au printemps, j'ai protégé mon espace de semis par de simples grillages.



Il est possible cependant que ces grillages ne soient pas suffisants pour empêcher un rodeur affamé non-identifié, qui a décidé d'adopter mon territoire comme le sien durant l'hiver. Je n'ai pas d'idée de quelle bête il s'agit mais j'ai quelques indices qui me laissent croire qu'il est assez gros.

Tout d'abord il s'en est pris à un de mes cèdres (thuyas) qu'il a systématiquement écorché comme s'il voulait faire de la babiche. Je ne sais pas si l'animal se faisait seulement les griffes ou s'il était affamé au point de vouloir manger l'écorce du cèdre, mais toujours est-il que j'ai pleins de retaille d'écorces qui jonchent au pied de l'arbre.



Ensuite j'ai découvert où cet animal sauvage me laissait ses paquets cadeaux, pour me laisser clairement savoir qu'il entendait en faire ses toilettes pour la saison. On parle de plusieurs gros tas de marde de calibre supérieur à ceux fabriqués par mon chien qui fait quand même près de 18 livres. À l'oeil si j'avais à estimer je penserais à un animal qui ferait au moins 25-30 livres.

Avant la découverte de ces tas de marde, je croyais que les ravages sur l'arbre étaient l'oeuvre de petits mulots ou campagnols, puis je me suis demandé si ça pouvait être l'oeuvre d'une marmotte affamée après un hiver de sommeil. Maintenant je pense en fonction d'un raton-laveur. Voic donc les cadeaux laissés, à noter qu'ils sont tous entassés dans un espace très restreint, ne dégagent aucune aucune odeur et semblent avoir la consistance d'un digestion végétales (à l'opposé des selles de chiens qui témoignent de leurs habitudes carnivores). Si quelqu'un a une idée du genre d'animal dont il pourrait s'agir, svp me laisser savoir sur ce message.

Vendredi, le 5 avril 2019.

Les données officielles d'Environnement-Canada indiquent qu'il ne resterait plus que 2cm de neige au sol en date d'aujourd'hui dans ma région et évidemment avec les 13c  prévus demain, ce ne sera maintenant plus qu'un question d'heures avant que tout cela ne disparaisse ... mais ça ce sont les chiffres officiels car chez-moi à peine 10% du potager principal est actuellement débarrassé de sa couche de neige et il y a toujours au moins 2.5 pieds de neige recouvrant l'espace où se trouvent mon ail.

Mes composteurs sont encore tous emprisonnés dans la glace et ça ne devrait pas être avant dimanche que je pourrai enfin les déplacer pour ensuite officiellement commencer mes batchs de compost 2019, en utilisant principalement tous les déchets alimentaires que j'ai accumulés au cours de l'hiver.

Je vais sortir la pelle cet après-midi et commencer à étendre mes gros bancs de neige recouvrant mes potagers secondaires, de façon à briser les couches de glace qui retardent énormément la fonte de la neige. On nous a annulé la prévision du premier 20c qui devait avoir lieu la semaine prochaine, alors faudra attendre patiemment la vraie chaleur dont les sols ont grandement besoin... en tout cas je retrouve le sourire et la fébrilité tout en espérant que l'on saura éviter une grosse bordée de neige comme celle que nous avions reçu le 17 avril 2018.

Bon jardinage ou pelletage, c'est selon....

J'espère bien pouvoir monter quelques-uns de mes cold frame dans les prochaines heures, car ce sont des outils idéaux pour réchauffer des parcelles de potager et surtout pour accomoder mes semis que vais envoyer prendre l'air durant le jour.

Jeudi, le 11 avril 2019.

Malgré les 5 pouces de neige reçus il y a 2 jours, et souhaitons que ce soit fini pour la saison, la présence du soleil est parvenue à faire disparaître presqu'entièrement la neige de mon potager principal.

Je me suis empressé de passer le rateau et de débarrasser la surface du sol de mes feuilles émiettées laissées à l'automne dernier, ceci afin de favoriser un réchauffement plus rapide du sol. J'estime qu'environ 80% des feuilles déposées en octobre/novembre dernier ont été ingérées par les vers de terre et que ce que l'on voit en périphérie du potager est déjà à 75% composté, donc en les retournant au compostage le cycle final sera très, très court (moins de 10 jours). J'ai d'ailleurs 2 composteurs qui sont maintenant en cycle de compostage printanier, mais c'est tout ce que je peux faire présentement car je manque d'éléments azotés (soit rognures de gazon ou déchets alimentaires) pour vraiment démarrer mes batchs.



Ça va un peu moins vite pour la fonte de la neige sur mon espace de culture d'ail. Je dois surveiller la chose de très près de façon à enlever le couvert de feuilles mortes aussitôt que la neige sera disparue (demain ou samedi). En procédant ainsi les tiges d'ail profiteront au maximum et ne risqueront pas d'être brisées dans le processus.



Un petit désapointtement pour mes épinards semés à l'extérieur et qui n'ont toujours pas germés. Je ne sais pas si cela concerne la qualité de mes semences, pourtant fraîches, mais mes semis intérieurs d'épinards ont pris entre 15-17 jours pour germer, alors j'attends toujours de voir les premières levées sur mes semis directs en sol de potager.
Au pire des cas je transplanterai mes semis intérieurs à l'extérieur.



Bon jardinage!

Lundi le 29 avril 2019,

Nous en sommes au 7ème mois consécutif où les moyennes mensuelles de températures sont sous les normales des 20 dernières années, et tout semble indiquer que le mois de mai restera dans cette tendance lui aussi.

Personnellement je n'ai jamais eu autant de retard avec mes activités printannières au jardin. Ce n'est pas par manque de volonté, mais il n'y a strictement rien à faire quand le sol est encore trop froid pour y planter ou semer les légumes précoces.On a eu des épisodes de neige il y a 2 jours et un gel au sol la nuit passée. Pour donner un aperçu de la situation, même mes épinards peinent à croître même si les germinations datent maintenant de plus de 2 semaines.

Les seuls légumes qui s'en sortent bien présentement sont les plants d'ail (déjà plus de 6 pouces de hauteur), les asperges et la ciboulette.

Les sols sont présentement saturés d'eau et ne parviennent tout simplement pas à se réchauffer avec le temps frisquet que l'on connait depuis le début du printemps. L'an dernier, malgré le printemps difficile, on avait connu 2 journées de 20c et plus les 23 et 24 avril, mais cette année tout indique qu'on ne connaîtra pas cela avant au moins la mi-mai.

On va donc s'armer de patience, mais inévitablement on va devoir se tourner vers le plan "B" et envisager une année difficile pour les récoltes en 2019, va falloir privilégier des légumes s'accomodant bien du temps frais, nuageux et ne nécessitant pas de longues périodes de croissance.

Ajout:

Mise en terre des pommes de terre directement en sol de potager le 30 avril 2019, soit 6 jours plus tard que l'an dernier. Si je me souviens bien l'an dernier j'avais planté les pommes de terre avec une température de sol  entre 55f et 60f, alors que cette année j'ai du me contenter du strict minimum de 45f et même de 42f dans un endroit bénéficiant de moins d'ensoleillement.

Par contre j'ai poursuivi et même augmenté la quantité de mes bacs à patates hors-sol, passant de 4 bacs l'an dernier à 7 cette année. Ces bacs sont placés sur le sol du potager (sol bien travaillé) et sont remplis uniquement de compost parfaitement mûr (idéalement fabriqué l'été précédent). Je plante 9 tubercules par bacs et recouvre mes bacs de vitrage le temps que se fassent les germinations hors sol. Le compost étant un substrat léger, il se réchauffe facilement dans mes bacs noirs et les germinations se font très rapidement. L'idée derrière cette méthode de production en bacs me permet de solutionner 3 problèmes. D'abord j'obtiens mes premières patates en mi-juin (ce fut le cas en 2017 et 2018), des patates "grelots" évidemment et avec un peu de soin et d'attention je peux consommer des grelots pendant presque un mois et demi pour ensuite laisser les autres plants grossir et atteindre la plein maturité. Ensuite je peux planter immédiatement autour de mes bacs des plants de courges d'hiver qui, le temps qu'elles viennent à maturité sauront profiter de l'espace supplémentaire lorsque j'enlève les bacs après la récolte de patates (habituellement vers la mi-août). Finalement puisque j'ai dorénavant ma réserve de patates grelots facilement accessible dans les bacs, je n'ai dorénavant plus besoin de fouiller le sol de potager en cours d'été et ainsi risquer de blesser mes autres plants de patates. J'appelle cela une solution gagnante à tous les niveaux.

Ah! oui! Mise en terre de mes oignons verts (échalottes) dans les blocs de ciment qui ceinturent dorénavant une grande partie de mes potagers. Aussi tranplantation des salades et laitues dans mes anciens bacs à fleurs. Si ce n'était de l'alerte météo qui nous pend au bout du nez (risque de neige fondante et grésil) pour demain, je me serais sans doute laissé aller jusqu'à planter mon kale et autres crucifères, mais je vais attendre.

Dernier détail qui me surprend énormément. J'ai toujours cru (dur comme fer) que mes potagers sur le devant de ma propriété (donc plein sud) me permettrait d'avoir des légumes plus tôt en saison. Mais là pour la 3ème année consécutive j'ai des preuves que ce n'est pas le cas. Cette année avec un test avec des plants d'ail, je dois admettre que les plants d'ail à l'avant sont sortis après ceux dans ma cour arrière et sont aussi plus petits par environ 25-30%. Même chose avec les asperges qui sont moins nombreuses dans les potagers avant que dans mes bacs le long de mon solage de maison (orientation ouest).

Je commence à peine à penser à semer à l'extérieur.  Mes derniers week-end ont été très occupés et la température ne me laissait pas entrevoir quand j'allais pouvoir travailler le sol.  Je viens à peine de faire mes premières transplantations de mes semis de tomates et poivrons.  C'est pour dire comment je suis en retard.  J'ai parti des semis de céleri Utha, mais ils sont si petits je ne suis pas certaine de manger du céleri cet année.  Le prix du céleri est tellement élevé en ce moment en épicerie.  Avec la journée d'hier, je vais pouvoir penser à semer les pois.  Je croyais que c'était trop tôt pour les pommes de terre mais je vais devoir accélérer le rythme pour leurs trouver de la place au potager.  Mais ici les arbres commencent à peine à verdir, ce qui me laisse croire que le sol est encore froid.  Le boulot ne manque pas mais enfin j'ai un peu de temps aujourd'hui à consacrer à tout cela.

Bonne saison!

Dimanche 5 mai 2019.

2ème journée consécutive avec du soleil mur à mur, hier on a presque eu droit à des normales de saison avec 16.7c max, et aujourd'hui on devrait frôler les 20c.

Inutile de dire que tout cela a eu un effet bénéfique sur les températures de sol, alors hier j'en ai profité pour semer 4 rangs de carottes, planter mes kales, mes brocolis nains, quelques salades, puis en fin de journée j'ai décidé de donner un grand coup et mettre au jardin mes céleris et mes choux, comme ça je n'aurai plus à trimbaler mes barquettes de semis à tous les jours.

J'avais monté il y a quelques temps déjà mes cold frame et le soleil aidant dans les 24 dernières heures, la température de sol dans les cold frame a atteint les 62-65f, donc j'ai décidé de transplanter 9 plants de tomates directement en sol de potager. Il y a 4 plants de Sibéria qui eux avaient pour vocation d'être plantés au jardin et 5 plants de Stupice qui devaient croître en pots mais, comme je m'attends à un été assez moche côté météo, j'ai décidé de les planter directement en sol de potager.

Si le temps me le permet, je devrais avoir semé mes radis en fin d'après-midi. On nous annonce encore du beau temps pour demain, alors sûrement que je vais songer à repiquer mes poireaux, j'attends seulement une confirmation météo sur les possibilités de gel nocturne possible en milieu de semaine, donc attention à lune rousse, on connait le danger qu'elle présente.

Bonne saison à vous aussi!

Ajout le Lundi 6 mai 2109:

C'est fou ce que des températures de saison peuvent vous remettre su'l piton. Hier on a eu du 20.6C et aujourd'hui on approche les 25 c. Il y a moins d'une semaine les prévisions d'Environnement-Canada indiquaient qu'on ne devrait pas dépasser les 12c.

Donc grosse journée au potager, les radis et navets/rutabagas sont semés en intercalaire dans mon espace de crucifères. J'ai aussi repiqué une bonne trentaine de plants d'épinards aussi en intercalaire au travers de mes choux de Copenhague. Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais songé à le faire auparavant, mais ça devrait faire un bon compagnonnage et comme les épinards seront disparus d'ici la mi-juin ça ne posera aucun problème pour la croissance ultérieure des choux.

J'ai aussi repiqué au jardin une centaine d'oignons espagnols et plus de 120 poireaux. Ça c'est peut-être ce que je trouve le moins le fun à faire dans mon potager, avec mes doigts de moins en moins agiles, le corps constamment penché pour planter et le sang qui me monte à la tête quand je me redresse trop vite...alors Lagricole prends ça en note, c'est fini la production de semis d'oignons Espagnols, dorénavant tu achèteras et planteras uniquements des oignonnets, comme ça rien qu'avec les semis de poireaux t'en auras bien assez pour te foutre un mal de dos.

Je peux déjà apercevoir mes premières tiges de patates, elles commencent à germer dans mes bacs en périphérie de mon potager principal. Difficile de croire que l'on aura des températures frisant le point de congélation d'ici 36 heures, mais c'est ce que les gens d'environnement-Canada soutiennent, même que ça devrait nous affecter 2 nuits consécutives. Alors même si la température de sol (entre 55-60f) me permettrait de pouvoir semer mes haricots buissonnants, je vais quand même attendre une couple de jour pour voir plus clair avec les données météo.

Habituellement à ce temps-ci de l'année j'ai déjà effectué une couple de tontes de gazon, mais cette année je ne suis même pas proche d'avoir besoin de sortir la tondeuse, alors faut que je me rentre dans la caboche quec'est vraiment un printemps anormalement tardif.

Je vais maintenant concentrer mes éenergies sur la préparation de mes semis intérieurs de courges d'hiver, de zucchinis et de cornichons. L'idée consiste à les repiquer au jardin d'ici 2 à 3 semaines... Ah! Oui! faut pas que j'oublie le fenouil et les endives italiennes, non plus. Bref pas mal d'ouvrage encore!.

Liens complémentaires:


Un lien qui m'apparaît bien fondé, pour ceux qui travaillent en fonction des compagnonnages des légumes et fines herbes:

https://www.whperron.com/upload/Le%20compagnonnage.pdf

Vendredi, le 17 mai 2019.

Depuis plus de 20 ans que je suis installé dans la vallée Outaouaise, je n'ai jamais vu un printemps ayant autant de difficultés à s'installer. Pour tout dire on connait présentement des températures qui s'apparantent plus à des températures de mi-avril que de mi-mai...et en plus il y a constamment ce vent nord-ouest qui nous oblige à être vigilant et à ne pas mettre nos manteaux d'hiver trop loin.

Bref, la chaleur n'étant pas au rendez-vous, le soleil se faisant très rare et la pluie très fréquente (vous devriez voir les niveaux d'eau épeurants dans la rivière des outaouais), les sols ne parviennent tout simplement pas à se réchauffer. De fait on peine à obtenir 50f en température de sol, ce qui rend impossible les semis normaux pour mai.... à moins de tricher avec la composition des sols ou en utilisant des astuces.

Actuellement tous mes crucifères (choux, brocolis, kales, joï-choï) vont très bien. Mes salades/laitues plantées en bacs portatifs sont 3 fois plus grosses que celles plantées directement en sol de potager. Mes épinards commencent tout juste à grossir, alors que normalement ma saison de récolte de ce légume achève vers la fête des patriotes.

Les patates en bacs vont très, très bien, alors que celles plantées directement en sol de potager affichent un taux de germination de moins de 10%...du jamais vu...mais le sol est tellement froid qu'il faut faire avec la situation. Par contre si ce temps perdure encore une couple de semaines il y aura lieu de craindre pour des problèmes de pourriture. Anyway on peut déjà prévoir que les patates du Québec vont coûter pas mal cher cette année. Je ne sais d'ailleurs vraiment pas comment les producteurs de maïs vont s'y prendre cette année, mais je pense que ça risque d'être atroce pour eux.

Parmi mes légumes de temps froid qui ont été semés il y a quelques semaines, les radis, les navets/rutabagas et les carottes ont commencés à lever...mais je ne vois pas le jour où je pourrai semer les haricots, d'autant plus qu'on prévoit encore de la pluie et du temps sous les normales pour au moins 6 jours à compter de samedi soir.

J'ai maintenant 5 composteurs (total 1,500 litres) qui sont en phase opérationnelle, et j'aurais plus de 1,000 litres que je pourrais utiliser dès maintenant...sauf que je n'ai rien à planter pour l'instant, les tomates et poivrons/piments n'iront probablement pas en terre avant le début du mois de juin.

Mes semis intérieurs de cornichons et de zucchinis seraient quasiment prêts pour la mise en terre finale, mais là je dois trouver une façon de ralentir un peu leurs croissances.

Sur une note vraiment positive, j'ai commencé à déguster mes asperges. J'en ai déjà récolté une bonne trentaine, et possiblement que j'en aurai encore une vingtaine d'ici une semaine. Rappelons que j'ai commencé mon expérience avec les asperges il y a 2 ans (en 2017) en achetant un sachet de graines. L'an dernier (en 2018) j'ai perdu plus de 70% de mes plants à cause des fréquentes périodes de gels et dégels que nous avions connu en janvier et février. Les plants qui ont alors survécu sont ceux qui me permettent de déguster ce légume royal...incroyable la saveur des asperges fraîches. J'ai d'ailleurs recommencé des semis d'asperges ce printemps et je devrais transplanter une trentaine de plants nouveaux dès que les sols atteindront une température adéquate.

En 2019, faudra être patient et pas trop exigeant... je songe d'ailleurs à réduire de 50% ma quantité prévue de poivrons et piments au potager, car je ne crois pas qu'on aura une bonne saison pour ces légumes très exigeants en chaleur et soleil, j'ai bien fait d'oublier les aubergines ça aurait été un fiasco...je vais aussi augmenter de 33% mes espacements entre mes plants de tomates, car je crains qu'on aie des conditions propices à la propagation de maladies fongiques et je veux être certains que les feuillages puissent respirer.

Un peu de mathématique et de statistique pour aider à comprendre la question de réchauffement des sols. Au cours des 30 derniers jours la moyenne de température quotidienne a été de 8.4c (47f), et depuis le début mai de 9.3c (49f)...donc ça prend pas la tête à Papineau pour comprendre que les sols ne parviennent tout simplement pas à atteindre les 50f. Et si les températures de sol ne montent pas, ils ne parviennent absolument pas à chasser l'humidité extrême des sols.

Normalement en 2ème moitié de mai les températures moyennes quotidiennes devraient atteindre les 15.8c (60.4f), températures aidant les sols à atteindre des niveaux normalement acceptables pour procéder avec les semis de haricots et plusieurs autres légumes (dont le maïs) et permettant aussi les transplantations des tomates, etc...mais comme on aura pas ces températures normales en 2ème moitié de mai cette année, tout sera vraisemblablement repoussé en début juin....j'ai une pensée pour les centre jardins qui vont avoir de la misère à faire leurs frais cette année, d'autant plus que ça leur coûte un bras pour continuer à chauffer les serres quand on connaît des températures nocturnes avoisinants le point de congélation.

Le brouillard se dissipe et il laisse entrevoir un beau ciel bleu. Je vais pouvoir travailler au potager aujourd'hui. Effectivement, les asperges vont bon train ainsi que les têtes de violon qui envahissent de plus en plus leur espace et qui débordent même de celui-ci.

Je crois que cette année je vais plus me fier sur les repères phénologiques pour transplanter au potager. Mes plants ne souffrent pas trop du délai de transplantation. Ils sont encore petits et je commence à peine à les acclimater dehors.

Je crois que pour moi aussi je vais aller exposer mes cannes blanches, question de les acclimater tranquillement aussi.

Lundi le 20 mai 2019,

Les dangers reliés à la lune rousse commencent à se dissiper, d'ailleurs la couverture nuageuse quasi constante que nous connaissons a eu son effet bénéfique pour contrer les risques de gel au sol dernièrement.

Aujourd'hui donc le ciel est couvert, mais on a quand même de la chaleur avec un bienheureux 22c... mais plus important encore on va commencer à accumuler les nuits où la température devrait se maintenir au-dessus des 7c.

Il y a 2 jours j'ai mis en terre 3 plants de zucchinis et qui semblent maintenant très à l'aise sous leurs cloches temporaires de "Pepsi". J'ai encore 4 autres plants en réserve au cas où ma transplantation précoce devait "fouèrer".

Encouragé par l'expérience des "zucc", cet après-midi j'ai préparé un lit de croissance (terre chaude et compost) pour mes cornichons et j'y ai installé une demi-douzaine de plants qui pourront bénéficier d'un toit rétractable en verre si jamais les nuitées deviennent trop fraîches. Comme on prévoit du 7c cette nuit, ben je pense que ce toit sera installé dès ce soir pour le confort de mes locataires. Le lit de croissance avait une température de 68f au moment de la transplantation des cornichons.

Finalement j'ai mis en terre quelques plants de courges d'hiver butternut pour vérifier comment ils se comporteraient lors d'une mise en terre dans un sol à 58f (possiblement que ça va baisser cette nuit par contre). Si ça marche je n'aurai jamais eu des plants de courges d'hiver installés sitôt dans la saison, en fait je serai en avance de quasiment 3 semaines sur mon année la plus précoce...et ça, ça devrait être très important pour améliorer mes rendements plutôt décevants avec les courges.

Des cucurbitacés on passe aux légumineuses, car j'ai semé aujourd'hui 15 pieds linéaires d'haricots italiens grimpants (sol à 62f) et 45 pieds linéaires d'haricots jaunes buissonants (sol à 60f). Pour mes propres références, j'ai utilisé la méthode des 3 retournements de sol en 3 semaines, cette méthode visant à permettre une aération maximale du sol et ainsi favoriser une diminution plus rapide des taux d'humidité...on va voir si ça marche, mais en tout cas je peux confirmer que la portion de potager où j'ai semé mes haricots est pas mal plus sèche que le reste de mon potager.

Mes salades en bacs sont maintenant prêtes pour la consommation, faut que je prépare d'autres semis pour la prochaine génération qui ira elle aussi dans les mêmes bacs.

Mes patates qui poussent en bacs ont tellement de vigueur que je vais devoir, d'ici 2-3 jours, augmenter la hauteur de mes bacs pour maximiser la croissance des plants. c'est vraiment une bonne nouvelle car mes patates plantées directement au jardin tardent à donner des signes de croissance normale.

Demain, on vide 2 autres composteurs pour augmenter les réserves de compost, car j'ai un plan pour pouvoir mettre en terre mes plants de tomates un peu plus tôt qu'en début juin.

En passant merci de me permettre d'élargir mes connaissances avec les mots "repères phénologiques". Moi j'appelais cela les signaux de la nature et je connaissais ceux reliés à la pousse du gazon et des fleurs de lilas, et j'en avais même un 3ème avec la sortie de terre de la ciboulette au printemps, mais là je viens d'en connaître un 4ème, soit celle des fleurs de pommiers. Il y en a sûrement d'autres (et des meilleurs) alors je vais étudier cela lors de mes temps libres. Phénologique c'est un beau mot pour le scrabble, surtout quand quelqu'un place "logique" au départ.

Un lien: https://mjardiner.com/2017/05/reperes-phenologiques-cest-quoi-ca-deja/

Cheers

Jeudi le 23 mai 2019,

Environnement-Canada nous avise que nous sommes sous alerte météo pour des orages violents, avec possiblement des vents de plus de 100 km/h et risque de formation de tornade et/ou de grêle. La température vient de chuter alors on attend de voir ce que cela va donner.

Un update avec mes expériences de plantation précoce de curbitacés, tout semble indiquer que cela a fonctionné avec les courges d'hiver et les zucchinis, mais que je me dirige vers un échec avec les cornichons, car j'aime pas la couleur verte pâle des plants actuellement. En tout cas j'en ai profité pour transplanter d'autres courges et j'ai maintenant des buttercup, des butternut et dans quelques jours je vais planter des courges crook-neck. Je vais probablement devoir me reprendre avec les cornichons d'ici environ 10 jours (fin mai) car je viens de repartir des nouveaux semis intérieurs.

J'ai semé environ 45 pieds linéaires de carottes, mais c'est tout ce que je peux faire pour l'instant car la terre est encore trop froide.

Bon le vent commence à se lever, alors on va aller inspecter le terrain autour de la propriété afin de s'assurer que rien ne parte au vent.