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Semis 2018:

-12 octobre 2017: planté 83 gousses d'ail/ 4 rangs (21/21/21/20). Espacement 4.5" sur rangs, 9" entre rangs
-30 janvier 2018: 2 plants de piments de 2017(Jalapeno et Flagosse) rabattus, racines taillées  et repiqués en pots étroits.
-31 janvier 2018: Semis 1 flat de poireaux Malabar 2016 (environ 110), anticipe 60% germination, débute le 6 février
-31 janvier 2018: Semis 1 flat de Monstrueux Carentan 2015 (environ 200), anticipe 40% germination, débute le 6 février
-31 janvier 2018: Semis 1 flat d'oignons jaunes Espagnols 2017 (environ 200), anticipe 60% germination, débute le 8 février
-31 janvier 2018: Semis 1/2 flat d'oignons verts 2016 (2 sachets environ 120), anticipe 70% germination, débute le 7 février
-31 janvier 2018: Semis 15 piments Flagosse, anticipe 70% germination, débute le 12/02, 2/15, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 15 piments Jalapeno, anticipe 70% germination, débute le 9/02, 7/15,1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 15 piments Espelette, anticipe 70% germination, débute le 12/02, 10/15, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 10 poivrons Doe-Hill, anticipe 50% germination, débute le 13/02, 7/10, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 10 poivrons Jaunes, anticipe 30% germination, débute le 15/02, 8/10, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 10 poivrons California, anticipe 60% germination, débute le 10/02, 8/10, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 10 poivrons Marconi, anticipe 40% germination, débute le 12/02, 7/10, 1er repiquage 24/02
-31 janvier 2018: Semis 5 tomates Stupice, 5/5(100%) le 5/02*, 1er repiquage**le 7/02, 2ème repiquage le 24/02,
-31 janvier 2018: Semis 1/2 flat de céleris(environ 60), anticipe 60% germination,débute le 10/02, rendu à 46/60 le 27/02

-27 février 2018: Semis additionnel de 15 piments Flagosse, souhaite 50% germination (sinon les graines seront jetées)
-27 février 2018: Semis de ciboulette à l'ail (8pots), début des germinations le 3 mars
-2 mars 2018: Semis de salades et laitues (5 des 6 variétés ont commencé à germer avant le 5 mars)
-2 mars 2018: Préparation des graines de persil italien et frisé, thym et romarin (trempage 48 hrs pour ramollir les semences)
-3 mars 2018: Semis d'un petit bac de Mesclun varié (utilise environ 1/3 d'un sachet de semence OSC), Début germinations le 5/03
-4 mars 2018: Semis de persil italien et persil frisé, Germination du persil commence le 11 mars
-4 mars 2018: Semis de thym et romarin, thym début germination le 8 mars
-5 mars 2018: Semis additionnel de 8 pots de ciboulette à l'ail, début des germinations le 10 mars
-17 mars 2018: repiquage de 4 piments flagosse (semis du 27 Février)
-17 mars 2018: repiquage de 48 plants de céleris (semis du 31 janvier)
-17 mars 2018: repiquage des salades, très bonne germination sauf pour la Boston (quelques-unes) et la 4 saisons (aucune)
-20 mars 2018: Bouturage de 40 Géranium.
-20 mars 2018: Repiquage du Persil italien, persil frisé et thym, pas certain si le Romarin va germer mais je vais être patient
-24 mars 2018: 3ème repiquage en pot de 9 pouces de ma 1ère Stupice (voir photo next post)
-26 mars 2018: 3ème repiquage en pot de 9 pouces de ma 2ème Stupice.
-30 mars 2018: 3ème repiquage en pot de 7 pouces de mes 3ème/4ème et 5ème Stupice. *voir note c) pour explication
-1er avril 2018: semis de 27 cellules de tagètes
-3 avril 2018: semis de fenouil (10)
-3 avril 2018: semis de Radicchio (10)
-3 avril 2018: semis de Brocoli (10)
-3 avril 2018: Semis de Chou de Savoy (12)
-3 avril 2018: Semis de Chou Rouge (10)
-3 avril 2018: Semis de Chou Golden Acre (10), nouvelle variété remplancant mes choux Copenhaguen habituels
-3 avril 2018: Semis de Chou chinois Joï-Choï (12)
-3 avril 2018: Semis de Kale vert (10)
-3 avril 2018: Semis de Kale Winter Red (10)
-3 avril 2018: Semis de Kale Russe (10)
-3 avril 2018: Semis de Kale Vates (10)
-3 avril 2018: Semis de Kale Toscana (12)
-3 avril 2018: Semis de Tomates San Marzano Special(15)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Princip Borghese (4)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Andine Cornue (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Black Brandy Wine (4)
-3 avril 2018: Semis de tomates Anna Russian (4)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Golden Queen(5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Katastrof (Evolution de Rose Caspienne) (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Grosse Rouge du Portugal (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Albenga Liguria (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Prudens Purple (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Gregory Altaï (5)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Marina Pink (4)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Grandi de la Signora (4)
-3 avril 2018: Semis de Tomates Opalska Jumbo (9)
-3 avril 2018: Semis de Tomates mini Black Cherry (5) pour des amis
-3 avril 2018: Semis de Tomates mini Petit Moineau (6) pour des amis
-3 avril 2018: Semis de Cosmos (une barquette)
-3 avril 2018: Préparation de 12 pots de 6 pouces avec patates Norland, vais préparer une autre série de pots d'ici 10 jours.

À venir: Semis de Basilic citronné et de Basilic Pourpre de Thaïlande, et semis de plusieurs pots de pommes de terre (comme en 2017)

Après mure réflexion, comme je m'attends à un printemps tardif et difficile et possiblement à un été moins chaud et ensoleillé que la moyenne des dernières annès, j'ai volontairement retardé de 2 à 3 semaines certains de mes semis et j'en ai abandonné plusieurs (comme les aubergines, l'estragon et le Romarin). Mes plans pour une culture du maïs en 2018 sont actuellement compromis et je vais privilégier surtout les légumes racines, les légumineuses, les crucifères, les tomates et les alliacés (en passant mes premières pousses d'ail sont apparues le 30 mars)..ah oui il ne faut pas oublier que je devrais avoir une 1ère récolte d'asperges cette année, elle sera mince évidemment, mais mes pousses d'asperges ont déjà commencé à se monter le museau.

À noter que le 30 mars 2018, dans mes carrés de culture sur-élevé à l'avant de ma propriété, j'ai semé environ 6 pieds linéaires d'épinards Bloomsdale et 15 pieds linéaires de carottes nantaises. La terre aux endroits de mes semis pouvait déjà être travaillée à 4-5 pouces de profondeur car le drainage s'est fait merveilleusement bien dans les derniers jours.

Dernière chose on nous annonce une bordée de neige pour cette nuit (nous sommes le 3 avril) et une autre dès la semaine prochaine, À ce que je vois on n'obtiendra pas de journée de 10c ou plus avant au moins la mi-avril, alors que la moyenne est habituellement vers le 9-10 avril. Donc on ne devrait pas avoir quoi que ce soit d'intéressant, côté température, avant tard dans le 2ème moitié d'avril ...dommage...vraiment dommage! (:


* Note Spéciale pour tomates Stupice: Il s'agit de tomates expérimentales afin de valider la théorie que des plants de tomates de 2ème génération annuelle sont les plus productifs, résistants aux maladies et offrant les tomates les plus savoureuses. Donc les graines utilisées cette année proviennent d'un plant de 2ème génération de l'année 2017 (au total j'ai cumulé 3 générations productives de tomate Stupice au cours de l'année 2017,avec semis en février (1ère gen.), juin (2ème gen), et août(3ème gen)). Si possible je vais tenter 4 générations en 2018. Mon objectif est toujours d'obtenir ma 1ère tomate 2018 propre à la consommation avant la fin mai.

** Note Spéciale sur le repiquage des tomates Stupice:  Comme mon objectif final est d'obtenir une tomate prête à la consommation avant la fin mai et que les Stupices produisent entre 47 et 55 jours après la mise en terre finale, je vais profiter de mes 5 plants pour faire des mises en terre finale, espacées (3ème repiquage en pots de 9 pouces). Pour ce faire je vais accomplir le 2ème repiquage (en pots de 4 pouces) de tous mes plants entre le 25-28 février, puis à compter du 21 mars je vais commencer le repiquage final en pots de 9 pouces. Possiblement 1 pot le 21 mars, 1 pot le 26 mars, 1 pot le 31 mars, 1 pot le 5 avril et le dernier le 10 avril. De cette facon j'aurai 5 cobayes pour lesquels il sera possible d'enregistrer des données utiles pour cette expérience basés sur des semences de 2ème génération (les meilleures et supposément les plus productives). C'est pas mal d'ouvrage, mais je pense que ça vaut la peine de suivre cette procédure.

Note Spéciale concernant la germination des semis: Dû au changement de mes électro-ménagers en fin 2017, je ne peux plus utiliser le fourneau comme je le faisais auparavant pour mes semis. La température est maintenant beaucoup trop élevée avec la petite lumière allumée (on parle de 95f et plus, alors qu'avant j'obtenais entre 87-90f). J'ai donc changé de technique et maintenant je dépose les barquettes de semis sur le dessus de mes appareils fluorescents, et la température atteint un agréable 82-84 f, très constant.

c) J'ai modifié mon approche concernant le repiquage de mes plants de tomates no 3,4 et 5 après que j'ai remarqué que les 1ères fleurs apparaissaient déjà sur mon plant no 1. J'en ai alors conclu que mes chances étaient maintenant excellentes d'avoir des tomates en dedans de 2 mois, soit avant la fin du mois de mai....si évidemment le soleil se fait plus présent qu'il ne l'est présentement, car mes plants ont besoin de fotes doses de Galarneau. Donc en réalisant la floraison sur mes plantsm j'ai décidé que mes plants 3,4 et 5 seraient tous les 3 repiqués dans des pots plus étroits...plus étroits devant mettre à l'étroit les raines plus rapidement et conséquemment donner un signal plus rapide aux plants qu'ils doivent entrer en floraison... on verra si mon hypothèse est bonne.

Le 23 février 2018:

Photos prises le 23 février pour montrer le comportement des semis faits le 31 janvier dernier (il y a donc 24 jours). Ceux intéressés pourront regarder les dates indiquées dans le message précédent.

Je rappelle cependant qu'un incident technique totalement imprévu a carrément pénalisé la croissance de mes semis au tout début de février. En effet depuis une bonne quinzaine d'années, j'utilisais la chaleur que procurait la lumière du fourneau pour démarrer mes semis, mais cet automne j'ai changé mes électros et "ouppelaille" la chaleur du four n'est absolument plus la même. Ça m'a pris quelques jours pour réaliser que la chaleur dans mon poêle était maintenant beaucoup trop élevée, au point que la dizaine de degrés de différence avait failli me coûter mes semis de piments et de céleris. Donc j'estime que grosso-modo j'ai perdu l'équivalent d'environ 3-4 jours de croissance sur mes semis. J'ai maintenant adoptée une nouvelle procédure pour donner de la chaleur à mes semis (voir poste précédent)

Voici les photos commentées:



Ici on voit mes semis d'oignons espagnols (barquette de droite), et au centre (poireaux Carentan 2015) et à gauche (poireaux Malabar 2016). Vous ne rêvez pas mes semences de Carentan 2015 (sachet flambant neuf) ont obtenu un formidable taux de germination et les plantounes sont tellement vigoureuses que je leurs ai fait déjà subir 2 coupes de cheveux à date. Dans le cas des poireaux Malabar, le sachet avait été ouvert l'an dernier et le taux de germination et la vigueur des plants est beaucoup moindre que les Carentan, dailleurs une seule coupe de cheveux à date. Pour les oignons, j'essaie un nouveau semencier ontarien, et je suis pas mal content du taux de germination comparativement au piètre résultat que j'ai déjà obtenu avec Mckenzie et d'autres...d'ailleurs le taux de germination des oignons va continuer à augmenter car plus de 3 semaines après mes semis j'ai encore des levées nouvelles chaque jour.



La barquette de gauche c'est ma première batch d'oignons verts (nos échalottes), après une coupe de cheveux, et la barquette de droite ce sont mes semis de céleris "green Utah" que j'ai failli perdre en raison de la chaleur excessive. J'ai sûrement perdu plusieurs pousses, mais ça devrait aller car ça continue à sortir et je devrais avoir entre 2 ou 3 douzaines de plantounes, mais mosus que c'est pas des plantounes amusantes à repiquer car elles sont "toutes-tites" pis ben fragiles.



Ici  on peut voir mon plant de céleri qui provient d'un trognon de céleri acheté en épicerie, les premières branches seront propres à la consommation dans environ un mois.



On peut voir mes 5 plants de Tomates Stupice, J'en ai déjà perdu un à cause de la chaleur excessive dans le poêle et peut voir à gauche dans la barquette les 2 plus peits plants que j'ai réussi à sauver in extremis. Les 3 autres plants sont en pleine santé et déjà costauds, et tout ce beau monde devrait être repiqué (2ème repiquage) d'ici le 28 février.



Finalement une vue d'ensemble de mes plants de piments et de poivrons pour lesquels je devrais faire un premier repiquage d'ici fin février. Remarquez la différence de taille entre mes semis de piments/poivrons et celles de mes tomates Stupice. On parle d'une énorme différence de taille, et pas besoin de posséder la tête à Papineau pour comprendre pourquoi je pars mes plants de piments/poivrons environ 6 à 8 semaines avant de le faire pour mes plants réguliers de tomates (normalement entre mi-mars et début avril), de cette façon mes plants sont plus gros et résistants pour la mise en terre en juin et profitent alors des chaleurs de juin/juillet pour produire des fruits plus tôt.


Le 24 février 2018:

Une bonne nuit de sommeil, puis une analyse de toutes les choses à faire au cours des prochains jours, et je me suis décidé ce midi à procéder immédiatement au repiquage de tous mes plants de tomates, poivrons et piments. Comme ça je vais être tranquille pour pouvoir procéder à de nouveaux semis, Notez que dans le cas des tomates Stupice, j'en suis aujourd'hui au 2ème de 3 repiquages, le prochain devant se faire vers la fin mars et ce dans des pots de 9 pouces, c'est ce que l'on appelle le repiquage permanent amenant à l'étape de croissance finale, à l'apparition des 1ers fruits et à la 1ère récolte, qui je l'espère aura lieu dans la 2ème moitié du mois de mai.






Le 3 mars 2018:

Il y a une semaine exactement j'ai procédé au repiquage de mes plants de tomates, poivrons et piments et je suis vraiment étonné de la croissance rapide de mes plants de tomates. J'estime que mes 3 plus gros plants ont chacun acquis environ 2-3 pouces de taille durant la semaine, ce qui donnerait 0.25 à 0.5 pouce par jour environ. Maintenant essayons de comprendre ce qui expliquerait cette croissance.
1) Qualité du substrat de croissance (certainement un facteur)
2) Positionnement pendant 16 heures par jour sous lumière naturelle ou artificielle (sûrement un facteur)
3) Utilisation d'engrais spécial (hé non! car j'ai complètement oublié d'en donner depuis le début)
4) 4 jours d'exposition au soleil près d'une fenêtre durant la semaine (à mon humble avis c'est le plus gros facteur)

Je mène actuellement 6 recherches expérimentales sur le comportement des semis, et je viens donc d'en ajouter une 7ème car je vais porter attention à l'impact d'une exposition au soleil des semis vs l'expostion à la lumière artificielle que procurent des néons T-8.

Pour référence voici une photo prise ce matin montrant les plants 7 jours après le 2ème repiquage.



Le 11 mars 2018:



Le 17 mars 2018:



Mes plants de tomates commencent à dépasser les 12 pouces de hauteur et je vais m'en tenir à ma cédule de transplantation dans des pots de grande dimension en faisant des repiquages à intervalles de 5 jours. Le 1er repiquage aura lieu le 21 mars, puis le 26 mars, puis le 1er avril et ainsi de suite. Mon objectif demeure l'obtention de tomates avant la fin de mai dans des conditions de croissance ordinaire , nommément sans l'utilisation de serre, on verra cependant en cours de mai si le température obligera l'utilisation de cold frame.

Le 24 mars 2018:



La semaine est passée tellement vite que j'ai complètement oublié de repiquer mon 1er plant de Stupice dans son pot de croissance défénitif. Donc ce qui devait être fait le 21 mars, a finalement été fait le 24 mars... Je vais essayer d'être un peu plus à mes affaires avec les prochains repiquages...faut dire aussi que j'ai un paquet de semis à faire dans les prochains jours.

Le 24 avril 2018:

Malgré le temps misérable que nous avons connu jusqu'ici en avril (nous sommes actuellement 4 gros degré sous les moyennes en avril, et déjà qu'avril habituellement est pas trop chaud), je me retrouve à ma grande surprise à pouvoir semer et planter des légumes quasiment aux mêmes dates que l'an dernier.

Les photos suivront plus tard mais pour l'instant j'ai repiqué 2 flats d'oignons verts dans mes blocs de ciment entourant le jardin. J'ai aussi repiqué dans plusieurs de ces blocs mes nouveaux plants de ciboulette (à l'ail et aussi conventionnelle). J'en suis arrivé à la conclusion, l'an dernier, qu'il serait bon de renouveller mes vieux plants de ciboulette qui devait avoir près de 20 ans, alors c'est fait et je dois dire que mes nouveaux plants sont hyper vigoureux et dégagent une forte odeur ce qui est parfait pour les propriétés de protection que je leurs assigne autour de certains plants fragiles aux prédateurs.

Sur ma partie avant j'ai semé en fin mars mes plants d'épinards, mais comme la semaine dernière on recevait 10cm de neige et de pluie verglacante, ça ne fait que 3 jours que je vois apparaître les 1ères germinations. J'ai aussi semé en fin mars quelques rangs de carottes, mais je ne vois pas encore de germination... j'avais espoir que je commencerais aussi à voir des pousses d'asperges ces jours-ci mais il n'y a rien encore...pis pour finir avec les déceptions, mes plants de fraises ont terriblement souffert de la mauvaise température en mars/avril, faut croire que le long redoux dans la 2ème moitié de février leurs a été d'une nuisance sans nom, j'estime avoir perdu entre 30 et 50% de mes plants de fraises.

Mon potager principal est complètement labouré de même que 80% de tous mes espaces, mais pour le dernier 20% le sol est gelé à 3-4 pouces de profondeur et il n'y a rien à faire. D,ailleurs ça été long en Jupiter de vider et sortir mes 18 composteurs (oui, oui 18 composteurs fonctionnels) qui furent pris dans la glace jusqu'à dimanche le 22 avril, mais là c'est fait et j'ai plusieurs tonnes de compost en main pour commencer la saison.

Dernière chose pour me rappeler de ces données:

- Semis de 5 rangs de radis le 24/4/18, 2 rangs à l'est de Déjeuners francais et 3 rangs de Champion
- Plantation de patates Norland le 24/4/18, total 2x30 tubercules= 60. À noter même date qu'en 2017


Le 25 avril 2018:

Voici les photos que je devais mettre hier, mais comme hier il faisait beau (20c) et que j'étais occupé au jardin, bien je profite de la pluie aujourd'hui pour me reprendre.

D'abord mes composteurs (on ne les voit pas tous sur ces photos, mais ça donne une idée).

Ici le 31 mars: on en voit 14, j'en avais déjà enlevé 2 de mon jardin, en plus de 2 autres placés hors du champs de la caméra: Notez aussi que j'avais alors sorti les cold-frame

Puis le 4 avril à l'aube, alors que la neige avait recommencé à neiger:


D'abord une photo de mon ail qui a commencé à germer hors sol depuis la fin mars et dont la croissance avait presque complètement stagné jusqu'au 20 avril...les 3-4 derniers jours ont permis aux plants de reprendre leurs croissances. Aucune perte cet hiver, et j'ai mes 82 plants d'ail que je cultive cette année en utilisant un espacement beaucoup plus restreint (augmentation de 60% des plants p/r aux années passées)


Même chose pour mes patates norland que j'ai planté exactement à la même date que l'an dernier (soit le 24 avril). La différence c'est que cette année j'ai mis beaucoup d'efforts pour "timer" le début de mes germinations sur mes tubercules, afin d'avoir des pousses qui devraient être exceptionnellement fortes. Aucun tubercule acheté cette année, donc production personnelle et augmentation du nombre de tubercules mis an terre par carré (on est passé de 20 en 2017, à 30 en 2018 donc 50% d'augmentation)


Ici on peut voir le 2ème carré de culture en patates Norland (aussi avec 30 tubercules). Je sais que c'est serré, mais je veux vérifier la valeur fondamentale des plantations dites serrées et comme je n'ai plus beaucoup d'années devant moi pour faire mes essais, j'ai décidé de donner un grand coup en 2018 avec de nombreux essais. La terre dans les 3ème et 4ème carrés était encore trop froide pour planter des tubercules (sous 50f), je vais faire aussi des semis serrés de patates Viking et Russett Burbank. Probablement que les semis seront faits vendredi ou samedi.


Un mot sur les semis de patates, j'ai répété la même technique que l'an dernier pour des semis précoces. Ainsi j'ai tourné la terre sur 10 pouces de profondeur, je l'ai laissé respirer 24 heures, puis brisé toutes les mottes avant de bien rateler la terre et j'ai encore laissé la terre se reposer 24 hres. Puis j'ai retiré les 4 premiers pouces de terre (un genre de scalpage), planté mes tubercules à 2 pouces de profondeur et recouvert les plantations d'un monticule de terre d'environ 2-3 pouces... plus tard en mai lorsque les germinations seront rendues à 6-10 pouces de hauteur je vais renchausser mes plants avec un mélange terre et compost mature de 40/60 ou 30/70, dépendant de combien de compost mature j'aurai en main. On n'utilise jamais de compost jeune, ni de fumier frais avec les patates, car ça risque de provoquer des maladies sur les plants.


Vous avez ici 4 containers en plastique industriel de dimension 24" x 24" et d'environ 10" de hauteur, dans lequel je ferai pousser des patates Russett afin d'obtenir des grelots à partir de juin jusqu'en mi- juillet (les Russett sont des 90 jours). En étant hors-sol ma terre de culture (un substrat très riche en compost mature de 2017) est déjà à plus de 60f. L'utilisation de ces containers me permet aussi de faire une double culture particulièrement difficile (lire non-conviviale) entre les patates et les courges d'hiver. Donc d'ici la fin avril je vais transplanter dans l'espace de terre devant les containers une série de salades/laitues qui resteront belles tant que la terre demeurera fraîche (soit jusqu'en début juin), à ce moment-là je vais amender le sol avec beaucoup de compost et les salades seront remplacées par des courges d'été parti en semis intérieur, ces courges profiteront alors des beaux jours de juin-juillet pour étendre leurs feuillages. Puis quand la mi-juillet arrivera et que j'en aurai fini avec les patates grelots, je viderai les bacs et alors les courges pourront occuper tout l'espace et grimper le long de la cloture sur laquelle j'installerai des supports spéciaux. La terre riche ayant accueilli les patates fera le bonheur des courges et nul doute que j'obtiendrai des fruits spectaculaires an août et septembre, comme mon expérience de l'an dernier (à petite échelle) me l'a démontré.



Dans mon cold-frame on peut apercevoir quelques flats avec mes oignons et poireaux, du mesclun mais aussi et surtout une douzaine de pots dans lesquels j'ai planté des tubercules de Norland au cours du mois de mars. Ceci dans le but de m'approvisionner en grelots à compter de juin,


Ici on a 5 rangs de radis semés le 24 avril. Les 2 rangs à l'est (à droite sur la photo) sont des déjeuners francais que je veux comparer aux 3 autres rangs de radis Champion. Je veux comparer qualité, productivité, précocité, etc de facon à découvrir la semence parfaite pour mes conditions de culture.



Dernière photo montrant mes repiquages d'oignons verts (échalottes) dans mes blocs de ciment encadrant mon potager à l'ouest. Le soleil du matin réchauffe rapidement le ciment et donc permet des  cultures spectaculaires très très tôt en saison. J'expérimente depuis 4-5 ans avec ces blocs et je découvre continuellement de nouvelles facons de les utiliser pour des cultures spéciales. Pour vous donner une idée, la terre à gauche des blocs est celle d'un potager où je suis incapable de tourner la terre car celle-ci ést complètment gelée. Possible que j'aie à attendre jusqu'en fin avril pour que je puisse labourer le sol à cet endroit...pourtant dans les blocs de ciment le substrat était à 70f hier en après-midi.

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Trucs et recettes de nettoyage:

Pour fenêtres et miroirs:

Mon vitrage de mon cabanon-serre était dû pour un nettoyage en profondeur. De même que les fenêtres que j'utilise sur mes cold-frame, car celles-ci, en plus d'être soumises aux intempéries habituelles sont souvent tachées de fientes d'oiseaux, de gomme d'épinette, etc.

Bref ça me prend un stuff, extra-fort, performant et surtout le moins nocif possible pour l'environnement.

Voici ce que j'ai trouvé et qui me donne super-satisfaction à date, car coût quasi-nul.

Bouteille avec vaporisateur (spouitcheur) de 750 ml, genre windex ou Armor-All
1 cuillérée à soupe de savon vaisselle liquide
1 cuillérée à soupe d'alcool à friction
650 ml d'eau très chaude
1 squeegee
2 torchons micro-fibre
papier journal (avec lequel on frotte vigoureusement les vitres après le nettoyage)

Ajout le 3 décembre 2015:

Pour nettoyer des tapis

Pour rendre service à une amie, j'ai récemment gardé son petit chien pendant quelques jours. Ce chien et le mien sont devenus "buddy-buddy" dans le temps de le dire, mais là je viens de découvrir où le petit chien aimait faire son pipi sur mon tapis au sous-sol. Misère!!!!

Ça ne me tente pas d'acheter une bouteille de 800 ml de shampoing à tapis à $20 pour déloger la tite-maudite tache tenace. Alors je vais essayer une recette maison que je viens de trouver sur le web, et qui a reçu des tonnes d'éloges par des internautes qui l'ont essayé... faut juste que j'aille acheter une autre bouteille de Peroxyde d'hydrogène 3%, ça coûte $1.00.

Recette en anglais:

Easy Homemade Carpet Cleaning Solution for Machines
Author: MoneySavingMadness.com
Recipe type: Chemical Free Cleaner
Prep time:  5 mins Total time:  5 mins

This incredible cleaner, using just 4 household ingredients, will out-clean any chemical-laiden cleaner hands down!
Ingredients
HOT Water (approx. 1 gallon of water)
1 Tablespoon Dawn (or other dish soap)
1½ Tablespoons White Vinegar
¼ Cup 3% Peroxide
Instructions
Fill your machine’s water reserve with HOT tap water. You’ll want this as hot as you can get it from the tap. Leave space for the other ingredients.
Add 1 tablespoon Dawn dish soap to the hot water. Other varieties work well, but don’t use any “with bleach”.
Add the vinegar and peroxide. 3% peroxide is the type used on cuts and is found in any store in the first aid section.
Clean your floors with your machine as you normally would using your machine. You can rinse by using hot water, but I’ve found there is actually no need for rinsing. It’s truly amazing how well this simple solution works!
*Add the dish soap after the water or you’ll have a full container of soap bubbles before the water nears the top of the container. Resist the temptation to add extra soap!

http://www.moneysavingmadness.com/2013/07/easy-homemade-carpet-cleaning-solution-for-machines/

Je vous en donne des nouvelles dans quelques jours.  

Ajout le 5 décembre 2015:

En ce samedi, 5 décembre 2015, on a droit à une véritable température de début de printemps. Un beau 8c, presque pas de vent et surtout avec du soleil mur à mur. Ça devrait être pareil pour les 3 prochains jours avec des températures diurnes oscillant entre 4 et 8c. J'en ai profité pour aller prendre une bonne marche de 7 km avec mon chien, et je me suis soudainement mis à penser qu'avec ce genre de température, ça ne serait pas suprenant que mes épinards semés en fin novembre, se montrent le bout du nez dans le courant de la semaine prochaine. En fait selon Météo-Média, nous devrions avoir des températures diurnes au-dessus du point de congélation à tous les jours d'ici le 19 décembre, wow!!!

Mais c'est pas pour vous raconter cela que j'ai fait ce post. En fait je veux surtout faire le suivi sur la recette de nettoyeur à tapis que j'ai inscrite à ce post, il y a quelques jours....car samedi matin c'était jour de nettoyage des tapis.

Ça débute comme ceci, d'abord j'égare mes lunettes de lecture, donc je me fie à ma mémoire pour la recette en tant que tel. Je me souviens que ça prend de l'eau très chaude, puis 1 cuillérée à soupe de savon vaisselle, puis du péroxyde d'hydrogène à 3% et du vinaigre blanc...sauf qu'ici je ne suis plus certain des quantités pour les 2 derniers ingrédients. J'y vais donc avec une cuillérée à soupe de péroxyde et 1/4 de tasse de vinaigre blanc, pis je commence le nettoyage après avoir passé lentement la balayeuse sur la partie de tapis à nettoyer.

C'est incidemment la 1ère fois que j'utilise la nettoyeuse à tapis que j'ai réparé après l'avoir acheté pour un gros $5. Il s'agit d'une Électrolux, modèle 2101. Vous comprendrez qu'à ce prix, je n'ai pas eu le manuel du propriétaire avec la machine quand je l'ai acheté, mais c'est pas bien grave j'ai quand même rapidement pogné la "twist" sur le comment ça marche une bébitte pareille.

Habituellement pour nettoyer mes tapis, j'emprunte la "Bissell" de mon voisin, pis comme je suis scrupuleux lorsque j'emprunte un outil, je n'utilise rien d'autre que le fameux liquide de nettoyage qui revient à $25 (avec taxes) par bouteille...anyway je précise tout cela pour dire que c'est avec une autre machine que j'ai testé ma recette écolo.

Sapristi, mes amis, ca nettoie en Jupiter cette combinaison de nettoyeur maison et machine Electrolux...c'est bien évident que j'aurais bien aimé avoir la possibilité d'aspirer le liquide de nettoyage comme permet de le faire la "Bissell", mais je dois dire que la fonction de brossage (avec 3 brosses rotatives) de l'Électrolux est 100 fois meilleur que ceui de la Bissell...en fait après le savonnage, tu peux te permettre d'insister sur les zones vraiment sales avec l'Électrolux pour finalement faire un solide "moussage" au pouvoir nettoyant vraiment fantastique...pis t'sé comme le nettoyeur utilisé coûte quasiment rien, ben c'est genre " Mets-en mon Armand, c'est pas de l'onguent".

Honnêtement je suis emballé par le stuff, de loin meilleur que la combinaison détergent et laveuse à tapis Bissell.

Ça m'a pris environ 2 heures, j'ai fait les tapis dans 2 chambres et un couloir, puis je suis descendu au sous-sol pour nettoyer le tapis "souillé" par le petit chien que je gardais...pis j'en ai profité pour nettoyer les marches de l'escalier (chose que je ne pouvais pas faire convenablement avec la Bissell)....Wow! Wow! et Re-Wow!

Je craignais que ça sente un peu trop le vinaigre ma patente, ben non ça sent le frais grâce je pense au savon à vaisselle Palmolive...je vais attendre en début de soirée pour voir si les tapis sont encore humides, et si ça me semble exagéré je vais utiliser mon Shop-Vac pour voir si ça vaut la peine d'essayer d'aspirer un peu de liquide.

Vous aurez deviné que j'ai fini par retrouver mes lunettes de lecture, pis je suis allé voir la recette originale suggérée. Pis là vous aurez compris que j'ai inversé les quantités de Péroxyde et de Vinaigre blanc..ben coudonc j'ai fait bien pire en ne réalisant pas que les quantités suggérées l'étaient pour un réservoir d'une quantité d'un gallon (4 litres), alors que le réservoir de mon appareil ést de 2.5 litres.

En d'autre mots j'ai utilisé accidentellement une recette 2 fois plus concentrée que celle suggérée, et définitivement 4 fois plus élevée en vinaigre blanc, mais heureusement avec la bonne quantité de péroxyde quand on reprend les calculs en fonction de la capacité de mon réservoir....

Je ne recommanderais pas aux gens de reprendre les quantités que j'ai utilisé (ça doit dépendre de la qualité des tapis), mais je recommande entièrement la recette originale comme point de départ.

Demain, je vais profiter du temps doux et ensoleillé pour faire le nettoyage de mes carpettes avec une laine un peu plus délicate. Je vais évidemment y aller mollo avec les ingrédients, puis ensuite faire sécher ces carpettes dewors au grand soleil.

Tout à l'heure j'ai vérifié l'état d'humidité de mes tapis, et ceux-ci sont ok et n'auront pas besoin de subir une scéance d'aspiration humide avec le shop-vac et ça fait bien mon affaire. Aussi j'ai fini par comprendre le principe d'utilisation de la 2ème série de brosses venant avec la machine. Il s'agit de brosses " Nap lifters" autrement dit des brosses allant chercher les saletés profondément incrustées dans les poils du tapis et par action rotatives ça les fait remonter en surface. Normalement on devrait utiliser ces brosses avant le 1er shampooing et refaire une autre utilisation après que l'on ait donné le shampooing au tapis. Je viens donc de les utiliser et c'est vrai que ça fait lever la crasse en Jupiter. De plus, comme l'action de brossage des poils de tapis se fait à haute vitesse, ça redonne du corps au tapis dans les endroits très passants et ça regonfle les fibres écrasées...vraiment ça fait une sapré belle job.

Tellement que demain matin, je vais passer la balayeuse en profondeur et évaluer si je ne repasserai pas la shampoineuse pour une 2ème scéance de nettoyage. Pas que je vois des spots sales, mais plutôt que je suis surpris de ce que j'ai ramassé avec les brosses "nap lifters" tantôt.

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Travail au potager en décembre:

J'ai accompli ce matin (2 décembre) ce que j'avais fait un peu après Noël l'an dernier...à savoir de passer le rateau sur mon potager principal de façon à ramasser le maximum de ce qui reste de l'épaisse couche de feuilles broyées et de compost que j'avais commencé à étendre en octobre dernier.

Tout ce matériel était destiné uniquement pour nourrir mes vers de terre, afin d'ultimement enrichir mon sol au maximum et ce avec un minimum d'efforts et de dépenses en $ pour moi.

L'an dernier j'avais été estomaqué par la quantité de matériel qui avait été bouffé par les vers de terre, aussi cette année j'ai grossièrement mesuré cette quantité et je vous avoue que c'est stupéfiant. Donc durant les mois d'octobre et novembre 2015, j'ai épandu sur le sol de mon potager principal un total de 12 poubelles de 80 litres, donc 960 litres de compost primaire et de feuilles hachées, puis ce matin je peux estimer qu'il en reste l'équivalent de 6 ou 7 poubelles non- entièrement consommées.

Ça confirme les chiffres de l'an passé, alors que les vers de terre avaient eu un mois de plus de consommation, et avaient /bouffé" plus de 50% du mélange compost/feuilles broyées que je leurs avais servi.

Les photos sont révélatrices de ce qu'il reste ce matin.... mais pourquoi est-ce que je fais cela (le ramassage) maintenant au lieu d'attendre au printemps. Bien c'est simplement que j'ai découvert au fil des ans que plus ma terre est à nue au printemps quand le couvert de neige disparaît, que plus rapidement elle peut s'assècher et conséquemment se réchauffer. Autrement dit, si je laisse les feuilles en place pour l'hiver, les vers de terre adorent cela, mais ça me donne plus d'ouvrage au printemps et surtout ça peut retarder entre 10 et 14 jours le cycle de réchauffement du sol...et ce n'est certes pas négligeable quand on connaît ma fébrilité printannière.

Le compromis que j'ai fait pour mes vers de terre, c'est que j'ai accumulé des tas de compost en périphérie de mon potager et qu'ils serviront de garde-manger pour mes amis, les lombrics, durant les prochaines semaines. Ben oui, apparamment qu'on devrait avoir encore 2 semaines de température diurne au-dessus de 0c, donc il est même possible que je puisse commencer à vider d'autre compost frais fabriqué cet automne, afin de l'ajouter aux tas dans mes potagers.

Ici on peut voir les monticules de compost/feuilles amassés sud du potager principal:



2 petits monticules de nourriture pour garder mes vers heureux et captifs de la localisation, car à cet endroit au printemps je vais réinstaller mes composteurs pour faire mes 1ères batchs de compost de la saison.



Une dernière photo, sous un autre angle, où on peut mieux estimer ce qu'il reste des 960 litres de compost/feuilles broyées épandus en octobre/novembre. Même que je pense qu'il reste moins de 400 litres de matériel non-consommé quand j'y regarde de plus près.



Addendum:

Il y a un an déjà, décédait M. Jean Béliveau. Je suis allé relire ce que j'avais écrit là-dessus, dans le post des Horizons Agricoles 2014, et vous savez quoi... je suis encore triste du départ de mon Capitaine.

On se lance dans la Déshydratation:

Au cours des dernières années, j'ai fait en sorte de privilégier un ou plusieurs thèmes par saison de culture et d'essayer de les approfondir au maximum, de façon à les inclure dans mon arsenal de connaissances  et de les utiliser adéquatement.

C'est ce qui m'a permis au cours des dernières années de me coltailler avec les techniques de compostage, de vermi-compostage, de fabrication d'engrais naturels , de culture sous abris (cold frame), de culture en contenants, de culture verticale. de culture en zone de micro-climat, de culture en zone ombragée, de fabrication de plantounarium et j'en passe.

Cette année, j'aborde un thème un peu différent, dans le sens que je vais surtout me concentrer sur les façons les plus efficaces de traiter et conserver nos précieuses récoltes de fruits et légumes.

Depuis plusieurs années je privilégie surtout l'utilisation de la congélation pour conserver mes légumes afin de pouvoir les consommer en période hivernale ou printannière. Évidemment que j'utilise aussi le cannage pour mes fameuses tomates et certains condiments et marinades, de même que je me suis patenté une petite chambre froide pour y conserver mes pommes de terres de consommation, mes tubercules de plantation, mes oignons et autres alliacés, mais en 2015 j'ai accidentellement abordé une autre approche et celle-ci devrait prendre beaucoup plus de place en 2016.

Ce qui s'est produit en 2015, c'est que j'ai eu une superbe récolte de piments Espelette, et que je me suis en tête de les faire sécher afin de produire une poudre de piments servant à assaisonner mes plats préférés. Ce fut un succès sur toute la ligne, mais simonac que le processus de séchage à l'air libre sur une cordelette pouvait être parfois contraignant et surtout terriblement long (on parle aisément de 4 à 8 semaines de "chessage").

L'autre chose, c'est que parrallèlement à ce séchage de piments, je continuais à expérimenter les meilleures techniques de séchage pour fabriquer mon engrais naturel super vitaminé (NPK) à partir de résidus de pelures de fruits et légumes. En passant j'estime qu'en l'espace de 8 mois en 2015, j'en ai produit plus de 5 kilos, ce qui signifie que sur une base de réduction de poids de 10 pour 1, j'aurais fait sécher/calciner plus de 50 kilos de pelures variées...un chiffre qui me renverse, mais qui fait du sens compte-tenu de l'utilisation massive de pelure de citrouilles l'automne dernier (un fabuleux produit en passant).

Bref j'en étais là dans mes réflexions, quand j'ai fait un autre constat dernièrement, alors que je me suis rendu compte qu'en ce début janvier 2016, j'avais déjà épuisé (ou étais proche) mes réserves alimentaires en poireaux, céleris, carottes  et poivrons, pis je ne comprenais pas vraiment pourquoi car mes récoltes de l'an dernier avaient été excellentes et que mes réserves m'avaient semblé aussi élevées que les autres années.

Ce qui s'est produit en fait, c'est que j'ai tellement modifié mon approche alimentaire depuis un an, que je ne me suis pas rendu compte que je consommais beaucoup plus de légumes qu'avant et que, pour suivre les recommandations de mon médecin, j'avais considérablement réduit ma consommation de viande et de produit de boulangerie (mon indispensable pain blanc, si maléfique mais si bon)...bref ce changement s'est fait de façon si graduelle que j'ai complètement chamboulé mon programme de réserves alimentaires pis que je suis pétant de santé comme je ne l'ai pas été depuis des années.

C'est plate en mausus quand ton doc t'avise que tu commences à montrer des signes de diabète de type 2, pis que tu sais pertinamment que le diabète est le pire ennemi risquant d'aggraver des problèmes occulaires...bref, à moins d'être un parfait imbécile, tu te dois de relever tes manches et d'apprendre de nouvelles façons de t'alimenter...yeurk...C'est-tu plate de parler de menus quand t'as jamais vraiment eu de problèmes de poids, mais que t'as seulement un penchant un brin exagéré pour le pain blanc, les pâtes alimentaires, les pétaques...bref les fameux "P" qui viennent faire swinger ton taux de sucre comme la Joséphine qui se fait brasser par Fernand sous les accords endiablés du violon d'Athanase.

Tout ça pour dire, que mon régime alimentaire accorde dorénavant une très large place aux fameuses soupes et potages, et c'est ça qui explique de "youske mes négumes y sont passés si vite dans ma bedaine en 2015".

Pis c'est vraiment niaiseux ce que je vais vous dire, mais l'autre jour en préparant une bonne soupe Minestrone, je me suis dit "Kaline de kossé faire que tu commences pas à déshydrater tes légumes pour la soupe"...clisse ça prendrait moins de place à entreposer, pis asteures que tu commences à vraiment avoir un bon volume de productivité avec tes légumes clés (poireaux, choux, poivrons, piments ,haricots, etc), tu pourrais rentabiliser ton déshydratateur dans le temps de le dire....food for thought que je m'étions dit.

Ça faque je me suis mis à la recherche d'un certain type de déshydrateur (ancien modèle commercial) que je vais aller chercher au cours des prochains jours, pis je vais le nettoyer, le "retaper"...bref lui refaire une beauté...pis drette là je vais faire mes premiers pas dans le domaine du "chessage de négumes".

Ça m'excite un brin de me lancer dans cette aventure, car je sais que ça risque d'influencer profondément ma façon de faire au potager, et même d'influencer mes choix de légumes à cultiver...je vois loin et peut-être trop, mais même si je sais que mon appareil sera probablement un peu gourmand en électricité, je veux parvenir à estimer si le "trade-off" entre la déshydratation et la congélation (tous les coûts inclus) est avantageuse...et instinctivement je pense que oui, et cela par une solide marge...restera l'aspect nutritif et pratico-pratique, car je ne sais pas si c'est fastidieux le "chessage" et si je vais aimer cette activité...

Faut aussi que je vous dise que mon ojectif ultime quand j'aurai maîtrisé les principes de déshydratation intérieur, ce sera de me fabriquer un déshydrateur à énergie solaire, car je crois que ce sera cela la solution de l'avenir, pis ça me ferait un petit velours d'être un genre de pionnier dans ce domaine que je connais encore très mal. Cette idée lointaine de déshydrateur à énergie solaire constitue la raison principale pour laquelle je me suis choisi un appareil commercial au départ, car celui-ci étant construit solidement et non en plastique comme les appareils modernes, il me sera possible de le canibaliser et de récupérer plusieurs éléments lorsque je serai à l'étape de me construire un appareil photovoltaïque...des gros mots pour moi, qui me forcent à sortir le dictionnaire...

Alors c'est ça, mon défi pour 2016....

Un lien intéressant, j'en mettrai sûrement d'autres en cours de route:

http://www.deshydrateur.com/comment-secher/poireau/

J'ai donc pris possession de mon déshydrateur en fin de semaine et je suis vraiment content. Le caisson ne paie pas de mine, et il y aura un peu de fignolage et surtout de nettoyage nécessaire pour le remettre en top shape, mais je pense que ça devrait bien aller et ne pas être trop long à faire..mais dans le fond pour $5, un bricoleur comme moi, ne peut demander mieux...  

De surcroît, j'ai dans mon stock de cossins, un moteur de ventilateur de même taille, que je pourrais installer au cas où celui-ci devait flancher...ce que je ne souhaite pas...Bon pis c'est pas toute, un de mes correspondants en lisant mon message plus tôt cette semaine m'a envoyé un mot pour vérifier si je ne serais pas intéressé par un petit congélateur usagé...ben sapristi c'est fait, je l'ai acheté et il m'a été livré cet après-midi...je vous dis quand les étoiles sont bien alignées, ça va bien... j'espère que lors du match contre les Broncos, les étoiles vont bien finir par s'enligner, car après la 1ère demie ça regarde mal pour mes Patriots. L'ami Brady se fait brasser les cloches comme j'ai rarement
vu ça, et si ça continue ils vont finir paar le sortir du stade sur une civière.  

Bon je mets des photos en vrac de l'état initial du déshydrateur, pis on verra ce que ça aura l'air quand j'aurai fini de le "reniper" dans quelques jours. Oubliez pas que mon autre grand plaisir après le jardinage c'est de recycler du vieux matériel qui autrement trouverait difficilement preneur ou irait simplement aux vidanges.

Le déshydrateur possède pas moins de 10 plateaux, qui sont en très bon état même si un peu poussièreux. Aucune rouille sur le grillage et les supports sont très solides.



La porte en plexiglas du déshydrateur est craquée, et il me faudra éventuellement la changer. J'ai en stock un morceau de plexiglas, alors si celui-ci est suffisamment grand je vais pouvoir l'utiliser...mauvaise photo car on ne voit pas bien la craque.



Le contreplaqué a un peu souffert ces dernières années et le placage commence à décoller à certains endroits, rien de bien grave et réparable avec de la bonne colle et de la patience.



Autre mauvaise photo, où on est supposé voir sur la gauche, le commutateur de température qui a été "écrapouti" ...anyway ça va demander un peu de fignolage là aussi.



Vu de l'intérieur du commutateur "écrapouti" et qui été enfoncé à l'intérieur du caisson.



Vue intérieure du caisson, montrant le mécanisme vraiment simple de séchage et de ventilation (moteur étonnamment silencieux). Ça va prendre bien du nettoyage et avec 2 gouttes d'huile et ça devrait être tiguidou...



Me restera ensuite à bien évaluer/mesurer les températures obtenues par le déshydrateur, à mesurer la consommation électrique et vérifier si l'utilisation de cet appareil est justifié. La dépense énergétique de mon nouveau congélateur est apparamment évalué à 215 kwh sur une base annuelle, soit environ $12 /an... et c'est ce chiffre que le déshydrateur doit pouvoir "challenger"... à noter cependant que le déshydrateur pourrait devenir un outil extraordinaire pour me permettre de pousser encore plus loin mes recherches sur les engrais naturels à base de pelures et écailles d'oeufs.

Ajout:

Une amie a fait une recherche sur internet à partir des photos et aurtait déterminé que mon modèle de déshydrateur serait un "Nature's Way Equi-Flow model 7010 Food dehydrator 10 tray- 1050 watts

By B & J Industries Inc, Marysville , Washington
Home Food Dehydrator model 7010
120v, 60hz, 8.5 amps, 1050 watts

Il y en aurait quelques-uns à vendre sur Ebay et autre places entre $60 et $130us, mais ils sont en bien meilleure condition que le mien, mais surtout ce qui est bien c'est que je peux ainsi voir à quoi ressemble le bouton de contrôle de température.













Cette amie a même réussi le tour de force de me trouver le manuel d'opération pour ce déshydrateur. C'est tellement vieux qu'on jurerait que le texte dans ce document a été écrit sur une machine à écrire à ruban comme celle qu'on utilisait dans les années 5x et 6x.... Je vais imprimer ce document, et continuer mes recherches afin de déterminer l'âge exact de mon appareil...ben l'impression qu'il risque d'être plus vieux ( et plus efficace) que notre 1er ministre actuel... simonac...  

J'ai trouvé ce lien:
http://www.mysisterskitchenonline.com/2006/09/01/dehydrating-my-favorite-foods-another-way-of-putting-by-for-the-winter/

À cet endroit on peut accéder au livre/manuel  de recette :
https://drive.google.com/file/d/0B-pJyKvzsJ1ER2FaWUlwTk12LVU/view?pref=2&pli=1

De plus j'ai trouvé ceci:
"The adjustable thermostat ( on the side of machine, it turns for settings):

LOW: Temperature ranges from 80 to 105 degrees, suited for drying herbs or making yogurt
MEDIUM: Ranges from 110 to 125 degrees and desirable for drying nearly all fruits, vegetables and leathers
HIGH: Ranges up to 145 degrees when faster dehydration is needed at the beginning of a cycle if foods might drip ( I didn’t use it) Also used for meats.

Preheat oven about 10 minutes before using. Maybe use on high for first 6 hours NOT NECESSARY THOUGH. (These are quotes from the book)

Drying Fruits…Cut into 1/8 or 1/4 inch slices. Lay on racks with edges just touching. No times are given. I read 5 to 12 hours somewhere else. It depends on the temperature you have it set on."

Ajout le 25 janvier 2016:

J'ai complété les principaux travaux de réfection et de nettoyage de mon déshydrateur et je devrais être en mesure dès demain de produire ma 1ère expérience de déshydratation avec des oignons, des carottes, mais aussi avec des pelures de pommes de terre et de navets (pour les pelures le séchage est relié à la production d'engrais). Évidemment que cette expérience va s'étirer sur quelques jours, mais ce que je veux vérifier ce sont les  niveaux de chaleur requise pour chaque type de légume, le temps requis et comprendre la mécanique du volume de légumes traitées...autre chose je veux expérimenter sur les "batchs" de différents légumes mixés ensemble, tant pour le goût, odeur, etc...ce qui me fait penser que je veux aussi sécher des gousses d'ail pour faire de la poudre et aussi terminer le séchage du persil que j'avais suspendu en décembre dans mon cabanon.

Les 2 seuls travaux sur le déshydrateur qui ne me donnent pas entièrement satisfaction à date, ce sont le plexyglass craqué que je vais tenter de coller avec une super-colle, parce que je ne parviens pas à retracer ma pièce de plexyglas qui dort quelque part dans mon atelier. L'autre chose c'est le commutateur de température brisé, qui exigera un peu plus de travail que je pensais, alors pour l'instant j'ai patenté un mécanisme temporaire qui devrait faire l'affaire jusqu'à ce que je bricole quelque chose de permanent.

Je suis vraiment content de l'état général de ma machine et je commence déjà à dessiner les plans de mon déshydrateur solaire qui devrait entrer en fonction dès après la période de semis. En fait mon idée c'est de me fabriquer un plantounarium extérieur, utilisable dès mars/avril, que je pourrais convertir rapidement et facilement en déshydrateur solaire...donc un outil à double usage et fonctions.

Ajout le 26 janvier 2016:

Au niveau de la dépense énergétique du déshydrateur (je me cherche un nom plus court, je vais appeler cela séchoir à l'avenir)...donc pour le séchoir je pense qu'on peut assumer les choses suivantes.

Avec les sélections suivantes on devrait consommer approximativement comme ceci:

LOW: Temperature ranges from 80 to 105 degrees (approx 500 watts), sera utilisé 10% du temps
MEDIUM: Ranges from 110 to 125 degrees (approx 750 watts) sera l'utilisation la plus fréquente à 85% du temps
HIGH: Ranges up to 145 degrees (approx. 1050 watts) sera utilisé environ 5% du temps

Maintenant, il est possible que j'utilise aussi mon séchoir pour une autre fonction, car si mon contrôle de température interne est vraiment précis, je vais possiblement l'utiliser pour faire la germination de semis dans la zone 80-85f, en braquant une lumière externe dans la porte en plexiglas. Ça ne devrait pas être plus eéconomique que dans le four (seulement 35w), mais drôlement plus rapide et efficace...enfin on verra

Pour terminer les calculs sur les coûts d'utilisation je devrai attendre de faire mes propres essais de séchage.

Par contre en fouillant sur le net, j'ai lu que la Cie fabriquant ce séchoir avait déclaré qu'une étude faite par des universitaires de Seattle, Wahington States, avait estimé les coûts d'utilisation de cet appareil à 1/2 cent de l'heure. Si on tient compte de l'inflation, on va doubler ce montant, disons $0.01/heure.

Disons donc 12 heures par jour, 3 fois par semaine pendant 30 semaines...me semble que ça fait beaucoup de temps d'utilisation du séchoir, mais voyons voir quand même.

$0.12 x 3 = $0.36, et $0.36 x 30 = $10.80

Donc c'est pas mal avec ce temps d'utilisation que l'on obtient un "tie-break" entre les coûts d'utilisation du nouveau congélateur et du vieux déshydrateur... et comme je vais me construire un séchoir solaire je suis certain que mes coûts annuels d'utilisation seront définitivement moins que 50% de ce $10.80...ce qui me semble excellent.

1ère expérience avec le déshydrateur:

Alors je fais aujourd'hui mes 1ers pas dans le domaine de la déshydratation avec pas moins de 7.5 lbs d'oignons qui ont été "choppés" et ensuite enfournés sur mes 10 tamis dans le déhydrateur. Je ne croyais jamais que j'aurais pu mettre cette quantité d'oignons dans mon appareil. À vrai dire je pensais bien que j'en aurais suffisamment eu avec le 1er sac de 5 lbs d'oignons que j'ai acheté en spécial chez Métro ($1.25 le sac)...ben non il m'a fallu utiliser la moitié du 2ème sac... ouais on va voir ce qui va rester en volume et poids une fois que le cycle de déshydratation est entièrement complété.

On va y aller avec les photos commentées...cliss que mon ordi (ou le site) est slow ces jours-ci, c'en est frustrant au max!!!

Le plus long de toute la patente c'est de peler et "chopper" les oignons, pis un truc pour trop brailler en cours de route, c'est de mettre les oignons dehors (il fait environ -8c) pour environ 10-15 minutes. Aussi c'est une bonne idée de passer la lame de votre couteau à l'eau froide fréquemment. Vous prenez alors un genre de pot à jus plein d'eau froide et de glacons et entre chaque étape de "chopping" vous trempez et faites refroidir la lame du couteau et c'est alors tiguidou!.

Bon ben je ferme l'ordi et stoppe le message ici pour l'instant car c'est trop "bloody slow" avec le forum... :

(quelques minutes plus tard...)

Ok, on va voir si ça va mieux aller cette fois-ci!

Donc on commence à remplir les tamis (j'en ai 10) avec les oignons coupés en petits morceaux



Chaque tamis peut contenir l'équivalent d'environ 1.5 gros oignons ou un gros et un moyen. Voici donc un tamis plein à mon goût.



Ici les 10 tamis sont bien pleins et on peut partir le cycle de déshydratation...on va aussi tester le plexiglas que j'ai réparé/collé , on voit d'ailleurs les fameuses craques sur la photo.



Comme dans l'ancienne pub de Timex, il faut que les aiguilles soient bien placées sur la montre ou l'horloge...c'est selon.  



Finalement, il n'y a absolument qui se perd dans ce processus de séchage, car je récupère toutes les pelures d'oignons et je les mets sur une grosse plaque à biscuits, et de là directement au four pour l'étape de calcination qui me permet de me fabriquer mon super-engrais naturel et gratuit.



C'est tout pour l'instant, actuellement le cycle de séchage est vieux d'environ 1 heure, ça sent vraiment bon dans la maison, l'appareil n'est vraiment pas bruyant et je pense bien qu'en ayant réglé (approximativement) le thermostat à environ 750 watts, soit la force médium, je devrais avoir complété le séchage en moins de 10 heures, je pense que de prévoir entre 6 et 8 heures serait raisonnable.

Je vais donc revenir avec le produit final et vous montrer comment je vais entreposer mes "zognons chessés". Actuellement j'ai pas d'idée du nombre de contenants qui sera requis, mais d'après moi ça va être surprenant.

Voici 3 liens que je veux lire éventuellement et que je mets en référence, avant de dé-logger du forum, pour éviter de finir par sacrer un coup de poing dans mon écran d'ordi...je suis tellement frustré de la lenteur que ça se peut pas!!!

http://momprepares.com/how-to-make-your-own-dehydrated-onions/

http://selfreliantschool.com/dehydrating-onions-plus-secret-to-getting-the-smell-out/

http://www.gettystewart.com/how-to-dehydrate-onions/

Voici donc à quoi ressemble le tamis du bas (celui des photos précédentes) après 2h15 minutes de "chessage". Je profite aussi de cette 1ère expérience pour faire divers tests de température.





Voici la température enregistrée sur le caisson de l'appareil à force moyenne (750 watts)



Maintenant la température interne à force moyenne (750 watts)





Pour répondre à une question qui m'était posée, il y a effectivement une très grande ressemblance entre mon modèle de séchoir et la marque de référence soit le fameux "Excalibur", considéré comme la Mercèdes haut de gamme des déshydrateurs... et non seulement il y a ressemblance mais apparamment certaines pièces sont quasi-interchangeables, comme le thermostat à ce que j'ai pu lire.

Mais je préfère dépenser $5 que $500 pour un appareil que j'expérimente. Je suis convaincu qu'une fois séché on ne saura pas dire si l'oignon vient de la machine "A" ou de la machine "B", alors que moi je pourrai toujours toucher mon porte-feuille et le sentir plus épais de disons... $495 piastres...

Dernier update à 19h00

Finalement ça aurait pris 6 heures très exactement pour déshydrater les 7.5 lbs d'oignons qui ont maintenant une belle couleur tirant légèrement sur le  "caramel".





Maintenant comme j'ai fait plusieurs tests en ouvrant maintes et maintes fois la porte du déshydrateur je vais compenser en ajoutant une heure supplémentaire à basse température et après cela je vais laisser les oignons profiter de la chaleur résiduelle accumulée dans le déshydrateur maintenant fermé, et plus tard en soirée (ou demain) quand tout sera parfaitement refroidi, je vais peser les oignons séchés et éventuellement procéder à l'étape de vérification du produit séché et plus tard à la mise en sachets et contenants. (voir le texte en anglais ci-bas)

Il n'y a présentement aucune odeur agressante dans ma cuisine, contrairement à ce que j'ai pu lire parfois par celles qui déshydrataient des oignons...faut croire qu'il y en a qui ont le nez fin, la mèche courte, la langue sale et le cerveau dans le formol... en tk...  

Vous comprendrez que je fais référence ici, à la timbrée de gettystewart qui fait son immense warning de ne "jamais-never-ever" déshydrater des oignons dans une maison...tu parles d'une méchante folle... anyway je laisse le lien rien que pour montrer encore une fois que toutes les caves sont pas faites en ciment, pis qu'elles sont mêmes capables d'avoir leurs pages web et de faire de la tivi...

Ça m'enrage un brin de lire des choses pareilles, parce que tant que t'as pas essayé tu le sais pas, pis de lire un commentaire stupide comme le sien ça te coupes un peu l'inspiration de vouloir t'essayer avec la déshydratation... T'sé, en tk moi j'vous dis pas de problèmes d'odeurs (à date en tout cas), pis j'ai fait ça l'hiver, il faisait encore un peu frette dehors pis les fenêtres de la cabane étaient fermées.

Pouvez-vous imaginer avec cette guindée-là, si jamais son chum devait un jour revenir de jouer au hockey sans avoir pris sa douche après la game...simonac le pauvre gars doit être obligé de coucher sur le divan du sous-sol pendant 3 semaines... elle peut bien se payer un beau "excalibur" pis faire ch... le peuple  

Voici  cependant un boutte d'info, tiré du 2ème lien, que je trouve digne d'intérêts:

"Dehydration is Complete

When your onions are done dehydrating, allow them to cool completely before you do anything else. Once they’re cool, dump them loosely in a bowl, and cover them with a clean kitchen cloth. Set the bowl aside, out of direct sun light, for a couple of weeks. Every day, shake the onions gently and look carefully for drops of condensation that might have gathered on the inside of the bowl. If you find any water droplets, it means they need to be dried more, so back into the oven or dehydrator they must go. If you find no moisture, you can package the onions up after 12 days or so.

Package your onions into small batches – Vacuum sealing is best. Store your dried vegetables, from onions to dried carrots, bell peppers, and dehydrated tomatoes, in a cool, dry, and dark place like the freezer for longest shelf life.

Using Dried Onions

Use these ratios for your onions, when cooking:

1 teaspoon dried onion = 1 small onion

1 to 2 tablespoons dried onion = 1 medium onion

1/4 cup dried onion = 1 cup chopped fresh onion

Don’t like the texture of re-hydrated onion in your food? Then make onion powder! Grind the dried pieces of onion into a powder with either a mortar and pestle, food processor, or manual grinder. Each tablespoon of dried onion will grind down into about a teaspoon of onion powder. A half teaspoon of onion powder is the equivalent of a quarter cup fresh onion.

Onion powder can be used as-is or mixed with other ingredients like salt, herbs or seasonings. I like it in a little shaker to sprinkle onto meats and into sauces and salad dressings."

J'adore ce genre de conseil, car il me semble pertinent et basé sur l'expérience, en plus  que la dame qui a écrit cet article a vraiment l'air sympathique.

Ajout le 28 janvier 2016:

Bon, j'ai sorti mes oignons du séchoir ce matin. D'abord aucune odeur malvaillante ou forte, absolument rien de cela, au pire ça sent un peu les petits plats cuisinés, mais faut se forcer le pif pour le noter. Ensuite faut que je me patente un réceptacle pour transférer mes produits séchés à partir des tamis, sinon ça tombe partout sur le comptoir. Faut comprendre que certains morceaux d'oignons collent un peu au grillage des tamis, bon  par apprentissage on verra si l'histoire se répètera avec les produits séchés.

Je peux noter que certains morceaux d'oignons peut-être 3% du total, ne semblent pas entièrement secs, et c'est là que j'apprécie les conseils donnés par la dame (texte en anglais). On va régler ce petit problème. Pour l'instant j'ai effectué une pesée préliminaire et j'ai ceci pour les records.

Donc je suis parti avec très exactement 7.5 lbs d'oignons à sécher (incluant les pelures), puis après le séchage effectué hier, je me retrouve avec 14.5 onces de produits séchés...et je m'attends que ce poids diminue encore apre`s que j'ai acquis la certitude que tout est bien sec et que toute trace d'humidité est disparu. À l'oeil, je dirais qu'actuellement le volume d'oignons séchés devrait pouvoir tenir dans environ 3 pots Masson de 1 litre, mais c'est un estimé seulement.

J'ai une journée un peu chargé aujourd'hui, et je vais voir quel est le prochain produit à sécher (carottes ou patates). J'opterais pour les pommes de terre pour bien absorber les sucres résiduels des oignons qui doivent encore imprégner les grillages des tamis. En passant c'est inutile de les nettoyer pour l'instant car ils sont hyper-propres. Mais je veux bien me renseigner sur les meilleures techniques pour bien déshydrater ces légumes... tout en évitant la timbrée dont j'ai parlé hier.

Voici donc comment je procède pour terminer le "chessage" complet de mes zognons déshydratés. Je les ai étendus sur une plaque à biscuit et je les ai envoyés dans le fourneau où mes germinations (céleris, poivrons etc) profitent d'une température d'environ 85f avec la tite-lumière de 35w allumée. J'ai donc rempli et enfourné la tôle à biscuit ce matin et peu avant le souper je voyais une grosse différence dans le taux d'humidité des zognons...je vais poursuivre cela encore 2-3 jours et ça devrait être tiguidou!

Photo des zognons il y a quelques minutes: une belle couleur dorée n'est-ce pas?



En passant cette dernière étape de séchage (très lent) au fourneau va faire en sorte de dégager une certaine odeur d'oignons, pas terrifiante, mais elle est peésente . Comme si on avait affaire à un concentré d'oignons. Personnellement je ne trouve pas cela agressant, mais hier cette odeur était totalement absente lors de la déshydratation.

Cette odeur devrait se résorber pas mal ce soir, car je vais utiliser le fourneau pour faire des pâtés à la viande en prévision de la visite d'amis ce week-end...

Achats de semences pour 2016:

La fin janvier donne un signal pour l'achat de semences, car les présentoirs sont encore archi-pleins et qu'on peut faire de belles découvertes...disons qu'aujourd'hui je me suis procuré environ 50% des semences que je cherche...

Donc photo et explications:



L'année passée j'ai eu beaucoup de succès et de plaisir à faire pousser mes haricots grimpants sur treillis. À tel point que je me suis promis que dorénavant au moins 80% de ma production annuelle proviendrait de ce type de haricots. Je vais garder quelques plants d'haricots nains comme pour mes haricots bourgognes et mon nouvel essai avec des haricots rouges, mais ce sera à peu près tout.

Ce qui est plaisant c'est que j'ai maintenant trouvé une bonne semence de haricots jaunes grimpantes et une autre de haricots violets/pourpres aussi de type grimpants. Donc avec mes délicieux haricots italiens verts habituels, ça devrait être un délice pour les yeux et pour le palais.

Je vais cette année partir mes pois mange-tout très hativement, et je suis content d'avoir ma variété préférée, je pense que ça devrait être un véritable succès.

Au chapitre des nouveautés, je vais m'essayer cette année avec les Cantaloup. Je vais d'abord apprendre à prononcer correctement le nom de ce fruit.. moi je prononce "Canta-louppe" alors que paraît-il il faut prononcer "Cantalou" avec un "p" muet...ben coudonc je ne le savions point. Je me sens d'attaque pour ce beau fruit, donc lecture en vues.

Pis pour faire plaisir aux membres de mon groupe de discussion, je vais dans les prochaines heures me lancer dans les semis de Géranium... une fleur que je n'ai jamais essayé à partir de semences... bon un peu chère les semences à $4.99, mais je pense que ça vaut la peine... c'était le même prix pour les semences de pétunias, mais je vais voir si je ne pourrais pas en trouver via le semencier Garden Corner à $0.99. Les semences G-C "sontaient" pas encore arrivés à mon Dollorama local, mais ça ne devrait pas tarder... j'ai aussi besoin de semences de radis et d'acheter des semences de céleris green-utah pour la fin de l'été et l'an prochain.

Voici mon point de départ pour les Géranium:

http://www.flower-gardening-made-easy.com/geraniums-from-seed.html

J'aime bien leur approche cartésienne...

Déshydratation (suite):

Voici le résultat final, les 7.5 lbs d'oignons peuvent maintenant être entreposés et conservés pendant des années dans des contenants totalisant 1.5 litres. Assez impressionnant merci... et surtout quelle économie d'espace au garde-manger. Plus besoin de se casser la tête non plus avec l'espace au congélateur (ni avoir à blanchir certains légumes), ni à dépenser pour une chambre froide sophistiquée. Ben non tout ce que ça prend ce sont des pots, pis ça on en a tous un char pis une barge avec tout ce que l'on consomme et qu'on envoie au recyclage hebdomadairement.



Je vois des avantages incroyables de déshydrater avec certains légumes. Je pense aux poireaux, tomates, choux, poivrons, piments, céleris, haricots....bref des légumes que je produis en grosse quantité mais qui posent parfois problèmes  pour la conservation...pis en plus on se sauve du travail, donc du temps, mais aussi de l'argent car croyez-moi que les coûts énergétiques relié à la déshydratation sont minimes comparés à ceux du cannage ou de la congélation. Ce dernier constat d'économie en $$$ sera encore plus frappant lors de l'utilisation de mon déshydrateur solaire. Vraiment une belle découverte c'te patente-là.  

Bon reste la question du goût lors de la ré-hydratation, alors ce seront les amis que je recois ce week-end qui serviront d'évaluateurs/goûteurs pour certains petits plats à base d'oignons réhydratés...

Je n'ai pas le temps actuellement de répondre aux questions, j'y reviendrai dans quelques jours.

Un ti-boutte à propos de mes semis:

En faisant une coupe de cheveux à mes zognons verts, car ils étaient rendus à 4-5-6 pouces de hauteur, j'ai accidentellement renversé le contenu du flat de styrofoam...simonak!!!! ça j'haïs ça quand ça arrive...anyway comme je suis maintenant pris pour repiquer individuellement chaque petite plantoune, je me suis dis que ça ferait plus de sens de repiquer immédiatement mes zognons verts dans les bacs qui serviront pour les korottes expérimentales  (little finger) prévues pour ce printemps...

Faque je vais devancer mes semis de korottes d'environ 2 semaines...voici mon dégât avec les zognons...



Quand je me suis à la recherche des bacs pour planter les korottes, je me suis souvenu que j'en avais utilisé un pour mes plants de lavande qui avaient mal réagi en décembre à l'acclimatation dans la maison...faque je les avais en quelque sorte mis au repos dans un endroit frais et sans lumière directe dans la maison... finalement après un mois de ce régime je peux confirmer que j'ai sauvé les plants de lavande , disons que d'ici 2-3 semaines je vais pouvoir repiquer individuellement chacun de ces plants, et ils seront absolument magnifiques en fin mars, début avril. Dans une vente de garage, ces plants de lavande se vendent comme des petits pains au chocolat frais sortis du fourneau.



Ben finalement ce fut pas si tant long que cela de procéder au repiquage des zognons verts (66) et au semis des korottes little fingers (approx 80-100) sur 3 rangs. Le bac que vous voyez fait approximativement 20 pouces de long. avec une hauteur et largeur standard. La raison pour laquelle j'ai choisi ce type de bac c'est qu'il possède une soucoupe pour récupérer l'eau après les arrosages et ça c'est très pratique pour les semis intérieurs. Faut comprendre que les semis seront confiés (côté germinations) à la grâce des rayons du soleil, donc aucun chauffage ni aucune protection ou aide calorique... mais ça ne devrait pas présenter de problèmes pour les carottes selon moi.



Dans un bac comme celui-ci, j'estime que ça devrait être suffisant pour les besoins d'une personne adulte pour environ 1.5 mois... les zognons devraient être prets pour la consommation dès le début avril et les carottes vers la fin avril/début mai. Évidemment que si on a un printemps précoce qui me permet de me servir de mes cold frame, les dates seraient devancées.

Ah! oui! avant d'oublier j'en profite pour mentionner que la terre utilisée dans le bac est hyper-riche en compost vieilli...bon ceci pourrait occasionner des problèmes cosmétiques de korottes velues, mais autrement plus nutritives et surtout plus "vaillantes" comme dirait le Monsieur de la Côte-Nord. C'est une expérience à 2 tranchants cependant car cette terre riche pourrait occasionner des problèmes de germination moins élevée, mais ça je ne l'ai jamais expérimenté avec les korottes. Notez que les graines proviennent d'un sachet Mckenzie ouvert en juillet 2015, mais qui avait été bien scellé après utilisation.

Ajout le 7 février 2016:

Les premières germinations de carottes little fingers viennent d'apparaître. C'est un peu un soulagement, car je savais dès le départ que j'allais soumettre ces graines à un traitement sévère en fonction de la seule luminosité que procurent mes fenêtres...mais comme c'est "tough" des korottes, ça ne semble pas les avoir dérangé pantoute. Des germinations de karottes en moins de 10 jours je prendrais ça n'importe quand, d'autant plus que les semences provenaient d'un sachet ouvert l'été dernier...parfait.

Ti-boutte sur les semences

Finalement j'avais retardé un peu ma préparation de mes graines de géranium car une de mes amies, venant pour le week-end voulait voir comment on s'y prenait pour ces magnifiques fleurs.

Alors en photo, ici on peut voir que les graines sont comptées par le semencier quand il les mets dans ses sachets à $4.99, il y en a 20 pas une de plus ou de moins. Notez que ce sont des F-1, donc les chances sont très minces de pouvoir récolter des semences fiables cet automne.



On mets les semences dans un essuie-tout bien humecté d'eau. Notez que je les ai toutes utilisées (les 20) car j'ai déjà lu que ces graines-là se conservent très mal, alors...



On replie l'essuie tout, pour donner un supplément d'humidité,  et on mets le tout dans un sac de plastique, genre zyplock, et hop! au frigo (pas au congélateur) pour environ 24 à 72 heures, histoire de fragiliser l'enveloppe de semence et ainsi accélérer le temps de germination et minimiser les risques de pourrissement des semences.



Une fois toutes ces explications données, évidemment la madame (qui a tout fait le travail ci-haut et même effectuée la prise de photos) elle voulait absolument aller acheter des semences de Géranium pour elle-même. Alors on saute dans l'auto et on va au Réno-dépôt, car cette semaine certaines enveloppes de semences Mckenzie sont à 50% de rabais. Moi je cherche désespérément mes semences de céleris et despoireaux Musselburgh, des Fothergill dans les 2 cas...pis là j'apprends que Réno-Dépôt ne tiendra plus ces semences dorénavant, car Mckenzie a obtenu l'exclusivité de la chaîne de magasins...shit!!! ça j'aime pas ça car qui dit monopole, dit aussi une forte probabilité de hausse des coûts des semences d'ici quelques années. Déjà que Rona a aussi lâché Fothergill, eux aussi, m'enfin...

Anyway je n'ai pas pu résister à l'envie de me procurer de nouvelles semences encore aujourd'hui (je pense que je suis un peu compulsif)... D'abord j'ai réussi à trouver la variété de Cantaloup que je cherchais (j'ai retourné les autres),puis à $0.99 le paquet ça valait vraiment la peine d'acheter des graines fraîches de courges (buttercup et butternut). L'an dernier ayant été un peu déçu des mes radis "cherry belle", j'avais décidé d'essayer autre chose cette année, alors allons-y pour des "Champion"(20-30 jours)..pis là le grand bonheur, d'abord des super beaux choux rouges "red express", ça c'était parfait côté timing car je n'avais plus de semences et aussi des tomates San Marzano...wow!!!

Je voulais faire un appel à tous pour obtenir des semences de tomates "Principe Borghese" qui apparamment sont réputées parmi les meilleures tomates au monde à déshydrater, mais là j'ai trouvé une version plantureuse de la San Marzano, on parle de fruits entre 10 et 12 onces, pis j'ai simplement sauté sur l'occasion, comme un félin sur une brebis. J'ai hâte de voir cela une San Marzano de 3/4 de livres, en plus que comme c'est une tomate de type déterminée (enfin si je me rappelle bien) ben on ne niaisera pas avec la "puck" quand viendra le temps de faire sécher ces beaux fruits, car ils devraient tous arriver à maturité en même temps.



Bon faut que je retourne à mon apéro, et à mes invités...

Ajout le 31 janvier 2016:

Après 24 heures au frigo, les graines de Géranium avaient commencé à gonfler, ça pouvait se voir à l'oeil nu. On a donc immédiatement procédé à la mise en terre en cellules individuelles. Je ne sais pas trop si les racines de ces fleurs sont fragiles ou pas, mais je n'ai pas voulu prendre de chance. Après l'apparition des germinations on va transférer chaque fleur individuellement avec le maximum de terre autour des racines, dans des pots de 2.5 pouces. Pour l'instant les semis s'en vont dans le fourneau pour y rejoindre la barquette de céleris en attente de germination.



C'est bizarre, je sais qu'on est rendu à la fin de janvier et j'ai le sentiment d'avoir oublié de faire un semis à ce moment-ci. J'ai beau passer en revue mon plan d'action, mais je ne vois pas quel serait le semis que j'ai pu oublier.

Ajout le 2 février 2016:

Apparition de la 1ère germination de géranium (donc en moins de 3 jours). Franchement surpris le bonhomme, je pensais que ça prendrait un bon 10-15 jours. Bon mais on en a qu'un seule de ces germinations alors on va attendre pour célébrer.

Hier j'ai repiqué tous mes plants de lavandes, j'en avais 48. Avec les boutures additionnelles que j'ai prélevées, j'ai maintenant 90 jolis petits plants. On parle de 15 caissettes avec chacune 6 plants de lavandes. Ces plants ont été transplantés, copieusement arrosés, puis mis dans un sac de plastique pour conserver l'humidité et envoyé au frais (environ 12-14c) pour une période d'environ 2 semaines.

À la mi-février je vais enlever les sacs de plastique, puis graduellement donner des doses de galarneau aux plants. Je pense bien qu'au courant de la 2ème moitié de mars, je pourrai envoyer les plants dewors dans mon cananon-serre non-chauffé. Au même titre que les géranium, les plants de Lavande sont immensément populaires avec la gent féminine.

Ajout le 6 février 2016:

Rendu à 3 germinations de géranium sur 20 graines, j'espère qu'il s'agit simplement de graines lentes à germer, car à date le rendement n'est pas terrible.

Ajout le 9 février 2016:

Finalement ça semble commencer à débourrer avec les germinations de géranium. Je suis rendu à 9 sur 20 ce matin, j'en suis seulement à la 10ème journée depuis la mise en terre, le 31 janvier.

Ajout le 14 février 2016:

Rendu à 12 germinations sur 20 graines. Une de mes plantounes est cependant morte, on dirait un genre de fonte de semis. J'ai tout de suite pris des mesures de prévention avec ventilation supplémentaire et surtout arrosage avec camomille infusée et refroidie évidemment.

Ajout le 19 février 2016:

Repiquage des plants de géranium en pots de 2.5 pouces

Ajout le 19 février 2016:

Pour répondre à la question concernant les semences de géranium F-1 hybride que je pourrais éventuellement récolter à l'automne, j'ai trouvé ce texte par Mr. Fothergill's

lien: http://www.mr-fothergills-trade.com/uploads/resources/15_hybrid-seeds-explained.pdf

HYBRID SEEDS EXPLAINED

What is an F1 hybrid?
An F1 hybrid is a variety that has been produced by the
carefully controlled cross breeding of two parent plants specially chosen for their different
desirable qualities such as vigour, flower power, disease resistance, uniformity, crop yield,
unique colour and so on.
Bringing together these parent plants transfers these qualities to their offspring combining them
to produce superior plants. This involves a complicated and expensive breeding programme
by means of controlled flower pollination, often done by hand. A process which has to be
repeated each year to create consistent hybrids as it is not possible to simply harvest the seed
from F1 varieties. The offspring of F1 hybrids often have less stable and more varied
characteristics and may or may not show any of the F1 parents’ desired attributes, these
offspring are known as F2 Hybrids.
Because of the costly production methods F1 hybrid seed can be considerably more expensive
than ‘normal seed’. However it is usually the case that the extra cost is more than made up for
by the significant improvement in the plants’ characteristics. Professional growers tend to use
only F1 seed for this very reason.

What is an F2 hybrid?
An F2 hybrid is the offspring from an F1 hybrid. As mentioned above, the seed produced by
an F1 hybrid can result in a much greater variety in their offspring. Although this is
undesirable in some cases such as vegetables where often the selected characteristic such as
uniform, high yields are all important or flowers where a precise colour or form is sought after,
in other instances as with flamboyant flower mixtures this diversity can provide a real benefit.
F2 hybrids allow a greater diversity and can often produce unique colour combinations that
would not be possible from F1 or normal varieties and yet have a good chance of retaining
some of the desirable characteristics of the parent plant. This variation can also mean
differences in the rates that flowers or fruits mature which can have the added benefit of
extending the flowering season or harvest period.

What is an O/P or Open Pollinated plant?
Those plants of the same type that grow together and then pollinate each other by natural,
more random means are said to be ‘open pollinated’. Most often this job is performed by
pollinating insects such as bees or by the wind. New open pollinated plant varieties are
selected for the appropriate characteristics by breeders or by natural selection in the case of
wildflowers.
Selections are made as flowers of an open pollinated variety will sometimes show an
appealing natural mutation, the seeds of this mutation or ‘rogue’ are collected by breeders
and grown to maturity. Those offspring that show the same mutations are then selected and
their seed also grown on, this process is repeated in the hope the mutation becomes stable
and all offspring eventually show the same appealing mutation. The result is a new open
pollinated variety that will pollinate amongst itself by natural means. In the wild these
selections are made by the improved survival rates of those plants best suited to their
environments and the needs of pollinating insects.

Suivi sur mon expérience de culture de carottes et oignons verts en bacs, pour récolte hâtive au printemps.

Je place temporairement cette photo ici avant de la retransférer dans le bon post .

Ce que je veux montrer c'est l'évolution de la croissance de mes plantounes, malgré le fait que ce bac ne bénéficie de rien d'autre que de la lumière naturelle que me procure une fenêtre plein sud... ça va très exactement comme je l'avais initialement prévu et ce malgré le fait que cet hiver on a pas mal moins d'heures de soleil en janvier et février qu'au cours des 2 derniers hivers.

Donc si je fais un petit calcul, très honnête et prudent pour compenser le manque de lumière lors de la croissance des carottes, j'en arrive aux chiffres suivants.

Les carottes "little fingers" exigent environ 55-60 jours de croissance pour arriver à maturité. Donc si j'additionne  un besoin d'un autre 2 mois de croissance à cette date du 14 février 2016, ça me mènerait environ à la mi-avril pour obtenir mes 1ères carottes de dimensions propres à la consommation...c'est exactement l'objectif que je m'étais fixé initialement, soit une récolte en 2ème moitié d'avril.

Je suis certain que la croissance va aller en s'accélérant dès la mi-mars alors que je pourrai placer mon bac sous la protection d'un de mes cold frame. Ils bénéficieront alors de 10-12 heures de lumière par jour avec des températures allant parfois dans les 80f.




Je vais profiter de cette expérience contrôlée pour répondre (avec photos) à 2 questions lancées par mes interlocuteurs. Soit de décider du meilleur moment pour procéder à l'éclaircissement des carottes sur le rang et deuxièmement pour vous montrer qu'il est possible (quoique vraiment pas plaisant) de procéder à une transplantation de carottes pour aller boucher des trous/espaces sur le rang de culture.

Là je n'ai pas le temps pour écrire davantage là-dessus, sauf que je veux vous spécifier qu'il ne faut pas trop attendre lorsque l'on décide de transplanter les carottes car la racine primaire peut rapidement devenir très longue et donc très fragile...mais en même temps faut que les plantounes soit assez grosses et résistantes surtout quand elles doivent être manipulées par des boudins comme les miens, et non par des doigts de fée.

Disons que je ne m'attends pas à devoir accomplir cette étape de transplantation avant encore une ou deux semaines. Ça va se jouer en fonction du nombre d'heures de soleil par jour. Actuellement comme il fait super frette depuis 3 jours (on parle de -40c dehors), on a beaucoup de soleil et c'est bon pour la croissance.

Je rappelle que le substrat de croissance utilisé dans ce bac est de confection personnelle et qu'il est très riche en matière compostée et parfaitement vieillie. Je suis conscient du risque associé avec un substrat semblable, surtout pour l'aspect cosmétique des carottes qui risquent d'être velues, mais en même temps c'est selon moi le meilleur substrat pour assurer une croissance rapide dans des conditions hors-potager, et sans ajout d'engrais ou fertilisants. Le seul engrais naturel que je pourrai possiblement utiliser au mois de mars, afin de fouetter la croissance serait mon engrais naturel super-concentré à base de pelures de légumes/marc de café/coquilles d'oeufs broyées.

Ajout le 24 février 2016

Transplantation de carottes

Précisons au départ que la transplantation de plantoune de carottes ce n'est vraiment pas quelque chose que j'aime faire, mais parfois à cause d'accidents au jardin on est "pogné" pour le faire. Alors je vais donner quelques trucs pour les ceusses qui veulent s'y aventurer. En passant c'est pas mal moins dur pour le dos de faire ces transplantations en bac que dans le potager car avec un bac tu travailles à la hauteur que tu veux, c'est tellement plus reposant.

Actuellement mes plants de carottes font environ 1 à 2 pouces de hauteur, et j'ai volontairement laissé sécher un peu la terre dans mon bac afin de faciliter la récupération des plantounes qui seront déracinées et ainsi éviter de briser les racines.



Ensuite, j'ai identifié à l'aide de cure-dents les endroits précis où je veux repiquer des plants. Je ne veux pas en faire plus qu'il n'est nécessaire et comme je ne veux pas procéder encore à l'éclaircissement définitif de tous mes rangs, je vais faire le strict minimum.



Comme j'ai des gros doigts et que les plantounes sont petites, j'ai besoin d'un outil pour m'aider, ceux qui sont habiles vont y parvenir avec un certain type de pince à sourcils, mais moi je prends des baguettes à riz (comme pour les japonais). Mettons que j'ai passé assez de temps là-bas pour avoir bien appris à manipuler les choses avec ces baguettes.

Voici à quoi ressemble 2 plantounes déterrées, on peut ici comparer la dimension des carottes avec la pointe de ma baguette qui me servira à faire mes trous de plantation.



Une fois les carottes transplantées, il faut absolument arroser finement la terre du bac.... moi personnellement je préfère "spouitcher" en très grande quantité, un peu comme si les plants recevaient une merveilleuse pluie fine. Voici le résultat final:



La raison principale pour laquelle je n'ai pas fait un éclaircissement complet de mes 3 rangs de carottes, c'est que j'ai un autre bac avec des carottes en cours de germination et je veux voir si j'y aurai des trous à combler, si oui, je vais transférer des carottes de mon bac rectangulaire vers le bac ovale. qui est beaucoup plus récent.




Il fait tempête (enfin pas grosse-grosse, mais...) actuellement, mais apparamment ça va se changer en véritable bordel avec pluie et pluie verglacante suivie d'un refroidissement soudain...ayoye les cabossages de tôle demain matin.

Ajout le 1er mars 2016:

Mes excuses pour ne pas avoir répondu plus tôt à la question d'André à propos de l'espacement pour les carottes, j'avais complètement oublié.

Alors André je ne mettrai pas de photos, car quelqu'un m'a reproché (gentiment) de mettre trop de photos dans mes textes et que cela ralentissait le téléchargement des pages sur son ordinateur...mais c'est pas grave car même sans photos vous allez comprendre sans problèmes.

D'abord je vous rappelle que l'expérience que je vous relate concerne uniqument la culture en bacs, et que pour la mener à bien j'utilise une variété spécifique de carottes, nommées les Little fingers par Mckenzie. Dans mon post de l'an passé j'en ai parlé très abondamment, surtout en 2ème moitié de saison et j'ai alors expliqué pourquoi je prends uniquement cette variété pour la culture en bacs.

Pour ma culture en bacs, je vise purement et simplement une productivité exceptionnelle au pied carré. J'ai une qualité de substrat fantastique (trop peut-être?) qui minimise les risques habituels de voir la terre durcir, comme cela se produit très souvent au potager quand on a une terre à caractère argileuse qui s'assèche à la fin du printemps. Donc si au potager je dois garder à l'esprit d'avoir de l'espace pour pouvoir sarcler sans rien abimer, dans le cas des bacs je peux oublier cet aspect et me permettre de semer très, très serré. Vous me suivez dans mon raisonnement?

Aussi au potager je vais utiliser des carottes de type nantaises, qui par leurs formes spéciales et bien adaptées se vrillent littéralement dans le sol, alors que les little fingers sont vraiment trop "feluettes" pour y arriver adéquatement, ça c'est extrêmement important à comprendre et je l'ai vécu l'an dernier. L'autre chose c'est que le diamètre idéal de mes carottes nantaises quand elles sont prêtes à être cueillies varie entre 3/4 et 1.25 pouce de diamètre environ, alors que pour les little fingers si je me souviens bien on parle entre 1/2 et 3/4 pouce de diamètre...pis dans leur cas plus elles seront petites plus elles seront savoureuses, ce qui devrait m'encourager, vous le comprendrez aisément, à vouloir les cueillir plus tôt....et ainsi raccourcir le cycle de production et me permettre de repartir
une autre batch plus rapidement.

C'est donc dire que sur un rang de carottes de little fingers dans mes bacs je vais réussir à mettre quasiment 3 ou 4 fois plus de carottes par pied linéaire, que je n'en mettrais au potager avec mes nantaises... vous voyez donc le gain et l'avantage considérable.

L'autre chose bien importante c'est que si dans mes bacs j'obtiens accidentellement 2 germinations de carottes qui sont littérallement collées les unes sur les autres, je n'ai pas nécessairement besoin d'en éliminer une, comme je devrais le faire au jardin...la raison est simple, mon substrat étant assez maléable et léger il devrait permettre aisément aux carottes d'effectuer une croissance latérale décentrée (un peu canté, en bon québécois) des carottes, alors qu'au jardin ce genre de situation créé 98% du temps des avortons de carottes, pis vaut mieux éliminer rapidement une des 2 carottes collées.

En dernier lieu encore une fois parce que le besoin du sarclage est quasiment non-existant dans les bacs (ou bien il peut se faire en toute prudence  avec un simple crayon), bien on peut alors coller plusieurs rangées latérales de carottes à disons 1.5 -2 pouces les unes des autres...alors qu'au potager il est souvent préférable d'avoir des rangées espacées d'au moins 8-10 pouces de façon à pouvoir utiliser la binette en toute sécurité...

Alors c'est cela le truc, et l'avantage énorme que devrait me procurer cette culture en bacs... mais je vous avoue que c'est encore expérimental, et je suis un peu inquiet que la trop grande richesse de mon substrat puisset nuire un peu à la qualité de mes carottes, mais faudra voir en temps et lieu.

Ah! oui! Finalement dans mon 2ème bac de carotte les semis sont absolument magnifiques, sans aucun trou sur les rangs, donc je ne vois aucun besoin de transplanter quoique ce soit. Dans le courant de la semaine prochaine j'aurai à décider si j'élimine définitivement quelques carottes dans mon bac no 1.

Des achats intéressants:

Le magasin Dollorama dans ma municipalité s'est littérallement fait dévaliser son stock de petits pots de 3 et 4 pouces si pratiques pour le repiquage des semis printanniers. Je n'avais réussi qu'à en acheter 4 ou 5 paquets de 15, en me disant que je me reprendrais plus tard en mars, mais les stocks sont apparamment épuisés.

Heureusement mon amie Jennifer, m'a conseillé de traverser en Ontario à un Dollorama bien nanti, qu'elle avait visité hier soir. Ce matin je suis donc allé acheter les 10 autres paquets de 15, dont j'aurai besoin ce printemps, puis j'ai aussi trouvé à cet endroit des plateaux économiques, genre 5 pour $2, mais aussi et surtout il y avait des toiles de protection en vente à $3.00.



Je n'oserais surtout pas prétendre que ces toiles flottantes (ou row cover) sont de la même qualité que celles chez Lee Valley par exemple, mais à $3.00 la couverture de 6.5' x 16', mettons que c'est un sacré bargain, quand bien même que ça ne durerait qu'une saison...Ça va être bien pratique en avril/mai avec toutes les nouvelles expériences horticoles que je vais tenter.



Avec la semaine de beau temps qui s'en vient, je pense bien être en mesure d'ouvrir mon cabanon serre, actuellement bloqué par un banc de neige, et donc je devrais pouvoir monter une couple de cold frame qui y sont entreposés.

Parmi les expériences printannières, je vais commencer à squatter un espace potager sur mon terrain avant, là où j'avais l'habitude de planter des fleurs...ben cette année j'y ferai pousser de l'ail de printemps (ça ça va être spécial et surtout un défi super intéressant), des pommes de terre pour récolte hâtive (en juin svp) et bien d'autres choses ... faque ma couverture protectrice devrait être vraiment utile ce printemps s'il ne vente pas trop fort (un peu ma crainte).

Le défi ici est le suivant. La zone de culture anticipée sur mon terrain avant (plein sud) est dégelée environ 3 semaines avant la portion arrière où j'ai mon potager. Je pense qu'avec une combinaison judicieuse de cold frame et autres artifices de protection je pourrai gagner quasiment 1 mois de culture en début de saison dans cette zone.

Ciao, merci Jenny!

les couvertures flottantes du dollorama sont épouvantables...elles ont non seulement déchirées, mais elles se sont partiellement décomposées dans l'emballage...déjà que les couvertures flottantes normales sont très faciles à déchirer, celles-là sont toute allées à la poubelle.

Ceci dit, j'étais moi aussi bien fière de mon achat de départ