Semis 2013 de Lagricole

Bien reçu monsieur Lagricole. Je ne ferai que lire vos écrits et j'attendrai que vous ayez terminés vos textes avant de poser des questions.

Merci de m'avoir répondu...

Légumes pour zones moins ensoleillées, expérience avec carottes:

Une des contraintes auxquelles doit faire face un jardinier urbain avec un terrain relativement petit, consiste à devoir composer avec des zones moins ensoleillées que l'on souhaiterait. Précisons au départ que je parle ici d'endroits où le soleil ne serait présent que pour environ 4 à 6 heures par jour en moyenne.

Croyez-moi qu'il est possible de faire pousser des légumes dans ces conditions, mais évidemment il ne faut pas s'attendre à ce que les légumes soient aussi imposants en taille et productifs qu'en zone plein soleil, par contre si on les choisit bien et si on utilise certaines astuces, on peut parvenir à faire des petits miracles.

D'abord, si on a la possibilité de combiner ces zones moins ensoleillées près d'un solage de maison (en brique ou en ciment) on augmente sensiblement les chances de se créer un micro-climat finalement très apprécié des légumes. Si en plus, on peut faire pousser nos légumes le plus verticalement possible (sur treillis par exemple), encore là on met un autre atout dans son jeu.

Il y a aussi la notion des murs pâles qui réfléchissent la lumière en fonds de zone d'ombre, qui est très importante. Dans mon cas, mon "siding" est de couleur blanche (enfin moins qu'avant), ce qui combiné avec des murs très hauts (maison à 2 étages) permet à la lumière de se réfléchir de façon appréciable et procure un autre gage de succès.

Les concombres et cornichons ( qui peuvent pousser sur treillis) sont vraiment à la limite si on parle d'un maximum de 5-6 heures d'ensoleillement par jour, mais je vais moi-même faire le test cette année, car je crois que le phénomène de réchauffement par le solage de la maison (axe sud-sud-ouest) peut compenser favorablement le manque de galarneau...mais c'est expérimental on se comprend!

Je me donne 80% des chances que ça marche raisonnablement bien, pis 99% de chances d'avoir de meilleurs résultats que l'an passé avec mes chrysomèles...les courges d'hiver sur treillis pourraient aussi pousser très bien je croirais....mais jamais plus je ne ferai pousser courges et concombres dans un environnement rapproché, c'est courir après le trouble inutilement.

Par ailleurs certaines légumineuses (pois mange-tout et haricots grimpants) devraient très bien se comporter sur treillis dans ce genre de zone...

Certains légumes-feuilles comme les salades, cresson, laitues, épinards et possiblement mesclun, devraient pouvoir s'acclimater aisément de ces conditions compte-tenu que dans les chaleurs de l'été il est toujours préférable de leurs ménager des zones d'ombre ou à tout le moins leur éviter le soleil direct pour la majeure partie de la journée.

D'autre légumineuses à essayer sont les pois et les haricots buissonnants. Parmi les légumes racines, la betterave et les radis devraient aussi pouvoir s'acclimater.

Des valeurs sures dont je peux confirmer, par expérience personnelle, les bons résultats sont : Brocolis, Choux de Bruxelles et choux-fleurs (quoique j'haïs faire pousser ce dernier légume)....et j'oubliais les patates...ben oui surprenant hein!

Le nerf de la guerre avec les potagers urbains, consiste à penser "out of the box", et faire preuve d'imagination quand on se fait imposer des contraintes d'ensoleillement ou autres.

Ajout du 6 mars 2013:

Marie-T a parfaitement raison pour le choix de la rhubarbe, mais c'est quelque chose que je ne cultive pas (prend trop de place). D'ailleurs comme je suis pro-légumes et que je n'ai pas vraiment la dent sucrée, je ne parle pas souvent des fruits ou arbustes fruitiers qui pourraient eux aussi trouver bonheur en zone moins ensoleillée.

Ajout du 5 juillet 2013, 11h55am

La "maname" est ben tannée de la mauvaise température pis demande si il est trop tard pour semer à nouveau des korottes... Ben non Maname, voici 4 rangs de Korottes semés un peu avant la St-jean, je viens tout juste de les éclaircir dans le rang...Ils ont été semés dans une zone où ils recoivent 4 heures max de soleil direct par jour...ça c'est quand il fait soleil le matin...c'est une tite-expérience que je fais...je veux savoir combien de livres de korottes je peux aller chercher dans une tite-place aussi peu acceuillante...inutile de vous dire que je soigne ces korottes avec les meilleures breuvages que je peux trouver...notez aussi que contrairement à mon habitude il n'y a aucun oignon alentour, seulement 2 minuscules tagètes. Je veux tester si le purin d'orties et ciboulettes agit comme répulsif contre la mouche de la Korotte, ça tout l'air que oui!

Paramètres : Korottes nantaises, graines fraîches de l'année, semis très denses, mais éclaircies à environ 1.5-2 pouces, espacement de rangs environ 8-10 pouces. Terre riche mais sans apport de compost cet année. Culture précédente laitues et salades. Ensoleillement maximal de 4 heures le matin, reste de la journée en mi-ombre, voir ombre quasi-totale à partir de 16h30...objectif de récolte vers la fin septembre.


Ajout le 18 juillet 2013:

Un petit suivi sur les carottes semées très tard et dans une zone procurant seulement 4 heures d'ensoleillement par jour. Mon expérience va me permettre d'en connaître plus sur les besoins d'ensoleillement. Je crois sincèrement que ça va bien fonctionner et que j'aurai de savoureuses carottes d'ici la fin septembre. Notez que j'évite de leur servir du purin d'orties (sauf pour une application lorsque les 1ères pousses se sont manifestées, c'était uniquement dans le but de contrer les mouches de la carotte, voir texte plus haut) et que le sol n'est pas particulièrment riche. Par contre les légumes recoivent régulièrement du thé de compost.

En tout cas, pour des carottes qui ont été semées il y a moins d'un mois, je les trouve vraiment gaillardes.
Les carottes plantées à la St-Jean Baptiste, ça pousse vite avec les 4 hrs de soleil du matin:



Notez que les carottes qui poussent près de mes poireaux recoivent eux du purin d'orties, et elles semblent en profiter extraordinairement. Ce qui est remarquable c'est à quel point ces carottes ont un goût sucré...ce sont des nantaises comme à l'habitude.

Ajout le 28 juillet 2013:

Un suivi sur les carottes de la St-Jean Baptiste...ça va très bien...

 

Ajout le 5 août 2013:

Une surprise comme il m'en arrive de temps en temps, dont je ne comprends pas la raison, ni la cause. Il s'agit ici, de carottes fraîches de l'année qui sont montées en graines, comme ça en plein mois d'août.

Normalement les carottes montent en graines la 2ème année, mais pour des raisons d'hygiène au potager, et pour ne pas contaminer mon sol, j'élimine systématiquemen toutes les carottes à l'automne ce qui me prive évidemment de la possibilité d'avoir des graines fraîches...mais là la providence m'en offre sur un plateau d'argent, comme çà...

Faque l'an prochain je vais faire pousser des "Nantaises Agricoles", pis je suis certain que ce seront mes meilleures...hihihi!!! 

Mon pere fais pousser de la rubharbe pas trop loin de la sortie de la sécheuse collé au solage dans un coin que seul les hostas apprécient et ils sont gigantesque a chaque année!!! Alors bien d'accord, il ne faut pas s'arrêter et pourquoi pas l'essayer!

Le temps des patates...on se prépare:

J'ai fait un inventaire de mes tubercules de patates pour la saison qui vient...actuellement je suis auto-suffisant avec plus de 125 tubercules en santé (rouges et blanches). Mes blanches sont principalement des Russet Burbank et mes rouges,des Norland.... l'an passé, j'avais aussi expérimenté des fonds de poches à patates et je n'hésiterais pas à le refaire si je devais avoir besoin de tubercules additionnels, mais ça ne semble pas devoir être le cas cette année.



L'année passée j'avais planté tout près de 100 tubercules au total, et environ 9 ou 10 avaient servi pour mon expérience de "potato tower inferno" une version très modeste de "l'Empile Steak-Pétakes Building commandité par Michelin et Pirelli" de Tricornu... Sans revenir sur l'expérience comme telle, je rappelle que je l'avais faite dans les pires conditions possibles (vieilles patates, longs stolons, sécheresse en été, exposition au soleil déficiente et compagnonnage étroit avec des cucurbitacées), et que malgré tout, les résultats avaient été passablement intéressants...si je me souviens bien j'avais récolté 12 livres de patates avec ma tour, en comparaison à 8.5 lbs pour un espace similaire au potager....alors...

Alors... ben je vais récidiver cette année, mais de façon pas mal mieux structurée, avec de beaux tubercules (des rouges et blanches), des beaux et solides caissons de croissance, une belle exposition au soleil, etc, etc... car depuis quelques jours je bricole dans l'atelier, diverses patentes, dont des caissons à patates. Je ne crois pas vraiment aux chiffres faramineux que nous proposent certains expérimentateurs de tours à patates, par contre je crois à leurs utilités et à la possibilité d'augmenter légèrement les rendements de production.

Quelle est ma source de motivation principale pour ré-essayer cette année? D'abord ça va me permettre d'exploiter au maximum, une zone de potager (la 5-d) qui est vraiment la moins productive du potager, et je vous explique. Elle est située du côté est de mon terrain, bordé par une haie de cèdres de 8 pieds de haut (je dois couper à la pelle les racines de cèdres à chaque automne), ce qui complique passablement son ensoleillement , puisqu'il ne peut débuter qu'en milieu d'avant-midi jusqu'au coucher du soleil (d'avril à début septembre), en plus que la terre dans ce coin-là prend plus de temps à se réchauffer au printemps...bref ces contraintes me limitent considérablement dans le choix des légumes à cultiver à cet endroit..

Je me suis donc construit 3 bacs d'une profondeur de 16 pouces, d'une largeur de 24 pouces. La longueur des bacs sera de 55 pouces (2 fois) et de 36 pouces . Donc lorsque posés l'un à côté de l'autre, ils feront 146 pouces de long et 24 pouces de large,ou 12 pieds X 2 pieds . D'un point de vue volume, ces caissons de croissance représenteront environ 30 pieds cubes  (850 litres) lorsque remplis à ras-bord. En terme de brouettes ça veut dire environ 7 brouettes archi-pleine...donc vous comprenez qu'il faut que je trouve le substrat en grande quantité pour remplir ces caissons.

Pour le substrat, je sais que je peux me fier à l'expérience de l'an dernier où plus de 60% de celui-ci était composé de compost mûr. Comme je l'expliquais, mes 5 composteurs devraient me donner, d'ici fin avril, plus de 1,200 litres de compost, donc en combinant avec de la terre de potager, je ne devrais pas avoir de problème à remplir ces caissons au rythme de la croissance des plants de patates (ça va s'étaler de mai à mi-juin).

Tout ce qu'il me reste à faire présentement, c'est de surveiller attentivement les germinations sur mes tubercules, et d'établir mes plans de mise en terre en fonction des prévisions météo et des périodes de gel possible.

Parmi les avantages des caissons, outre le fait qu'ils me permettront d'absorber et de gérer aisément mes surplus de compost, ce sera d'avoir un meilleur contrôle sur la température du sol et son taux d'humidité, car en caisson la température de plantation sera atteinte beaucoup plus rapidement qu'en sol de potager.Ma règle d'or c'est d'attendre que le sol soit à au moins 50f (préférable 55f) à 5-6 pouces de profondeur (pas en surface, hein!), avant de mettre les tubercules en terre....

Tout ça mis ensemble, me donne une plage de possibilités agrandis qui s'étend maintenant de la mi-avril à la mi-mai. Mais faut se préparer à toutes les éventualités... vous ai-je dit que de tous les légumes que je mets au jardin, il n'y en a aucun qui me donne plus de plaisir et de satisfaction que les patates...ça doit venir du fait que ce légume m'oblige à être en étroit contact avec le sol (d'avoir les mains d'dans comme on dit) tout au long du processus de mise en terre, de croissance et de récolte, puisque c'est avec mes mains uniquement que je soigne mes patates, n'utilisant quasiment jamais aucun outil de métal près de ce légume.

Quelques références utiles pour les patates:

http://www.bettervegetablegardening.com/seed-potatoes.html
http://davesgarden.com/guides/articles/view/3671/#b

Le 17 avril 2013:

Bon ici vous avez une vue d'ensemble de mes caissons à pétakes que je me suis construit dernièrement (du bois de récup.). Vous voyez cet espace est collé sur des cèdres (à moins de 3 pieds), pis ça me donne du trouble avec les racines, en plus que la terre est vraiment froide tard au printemps. Bref un endroit où la seule façon d'optimiser le plaisir, c'est en se construisant ces bébelles. Toutes les dimensions sont données en page 2.



Sur cette photo, vous avez la tour à petakes noire avec laquelle j'ai fait l'expérimentation en 2012, j'en ai parlé sur HA-2012. Comme vous voyez j'ai repris la même hauteur pour la tour car elle m'avait semblé optimale l'an dernier. La tour en noir captait définitivement trop la chaleur l'an passé, et avec la canicule que nous avons connu ce n'était pas souhaitable. Là j'ai gardé mon bois de récup. sans aucune protection, donc bois bien sablé et nu..



J'ai estimé que ces caissons contiendraient environ 30 pieds cubes de substrat (7 brouettes). Ça fait 3 ans que j'expérimente avec des substrats principalement constitués de compost très mûr. Je répète cette année en mettant dans ces bacs, le compost mûr qui me provient de mes batchs de compost de l'automne dernier. J'ai tamisé environ 800 litres de compost à date ce printemps, et il me reste 1.5 composteur à vider encore. Cette photo vous donne une idée de la texture du substrat dans lequel les tubercules seront bientôt plantés.



En terminant comme je vise à planter mes tubercules le plus tôt possible dans ces caissons, j'utilise encore des vitres pour bien réchauffer le substrat et aussi pour conserver la chaleur durant la nuit. Je plante mes tubercules seulement quand la température du sol à 6 pouces de profondeur est de plus de 55c.



Ajout du 9 juin 2013:


Il y avait une question sur l'expérience avec mes "pétakes"....faque je vais me servir des 3 prochaines photos pour y répondre du mieux que je peux.

D'abord pour vous montrer que tout va très bien, merci, avec mes plants dans mes caissons. J'ai mis en terre 33 tubercules (19 blanches et 14 rouges) le 21 avril et j'ai eu 33 germinations entre les 6 et 11 mai. Yesssss!!! 

Ça veut donc dire que ça fait maintenant presque un mois que je fais du renchaussage autour de mes plants de pétaques en croissance.




Avec cette photo, vous devriez comprendre un peu mieux l'exercice de renchaussage dont je parle. Donc mon  caisson se compose de 3 planches de 5.375 pouces, donc environ 16-17 pouces de haut... quand j'ai commencé l'exercice (en avril), j'ai creusé le sol à 6 pouces de profondeur sous la base du caisson, j'ai retiré la terre et placé environ 10-11 pouces d'épaisseur de vieux compost mélangé (compost très mûr et terre enrichie) au fonds des caissons. C'est dans cette couche de compost que j'ai enfoui mes tubercules de patates, disons à 5-6 pouces de profondeur... Grosso modo, quand les premières germinations de patates se sont montrées le nez, elles étaient à peu près à la hauteur de la première planche (celle au bas du caisson) sur la photo.

Depuis ce temps, je renchausse la base des plants de patates, donc sur environ 8 pouces supplémentaires avec un mélange de compost mûr et de terre de jardin...C'est ça le principe des tours à pétakes, de faire croître le plant de façon à ce qu'il développe des  petites patates sur un plan vertical tout au long de sa  croissance. C'est assez délicat comme procédé de renchaussage, dans le sens qu'il faut suivre la croissance des plants sur une base quotidienne et ne jamais laisser les plants partir en orgueil. Anyway, vous pouvez faire un calcul très facile, si les plants ont poussé de plus de 12 pouces au-dessus des caissons et de 11 pouces dans le caisson...ça fait 23 pouces de hauteur acquise en environ un mois...pour vous dire que ça pousse vite des patates dans un tel substrat.



La dernière photo sert de base comparative, il s'agit des patates rouges que j'ai planté en pleine terre le 28 avril et qui ont commencé à germer à partir du 11 mai (rappelez-vous des 12 premiers jours de mai, comment la température était belle et chaude)... Je n'ai pas perdu aucun plant malgré le gel des jours suivants, mais regardez comment les plants sont encore petits, environ 10-12 pouces de haut pour les plus grands...pourtant cette terre est très riche elle aussi, donc avantage de croissance marqué pour les patates en caissons.



Ajout du 30 juin 2013, 11h07 am:

Je crois bien que mes plants de patates ont maintenant atteint leur hauteur maximale, soit entre 20 et 28 pouces de haut...Avec la pluie, le vent et la grêle dans la dernière semaine, j'ai dû prendre des mesures pour éviter que les plants ne cassent trop facilement...3 photos successives, la 1ère illustrant le grillage autour de mes Bacs à pétakes...la 2ème montrant le carré de jardin où je fais pousser les patates blanches (mes premiers grelots seront disponibles la semaine prochaine)...la 3ème montrant l'endroit où je fais pousser mes patates rouges.





Ajout le 18 juillet 2013:

Une photo pour montrer que contrairement à l'an passé mes patates en caissons semblent vouloir très bien résister aux fortes canicules...le feuillage sur mes patates blanches est très sain, par contre celui de mes patates rouges est un peu plus magané. J'ai eu beau regarder attentivement, je n'ai pas vu l'ombre d'un doryphore, par contre je suis infesté de scarabés japonais, j'en avais dans mes plants d'aubergines, de poivrons et de cornichons....on dirait qu'ils n'ont pas encore trouvé mon maïs les torieuses..grrrrrrr!!!!



Ajout le 11 novmebre 2013:

Quelques liens que je désire conserver à portée de main:


a) http://www.bioactualites.ch/fileadmin/documents/bafr/production-vegetale/grandes-cultures/4.4.11-73_Pommes_de_terre.pdf  
....expérience (PDF) en Suisse sur la production de pommes de terre pour les grandes surfaces...excellent, complet


b) http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/faire-germer-les-pommes-de-terre.php

...infos intéressantes sur la germination des pommes de terre, site français, pas utile pour les variétés de pdt


c) http://users.skynet.be/cerclehorticolantoing/avrilpdt.html

...informations intéressantes, mais le texte est extrêmement mal rédigé, surtout la portion graphique où les explications ne font aucun sens, à croire que la personne qui a écrit le texte ne comprenait pas le graphique...par contre certaines infos sont intéressantes car complémentaires à d'autres lectures.

d) http://plantdepommedeterre.org/index/le-cycle-de-vie-de-la-pomme-de-terre

... 9 petits dessins pour expliquer les phases de croissance des patates...excellent

e) http://www.umext.maine.edu/onlinepubs/pdfpubs/2412.pdf

...texte PDF en anglais, de 1ère qualité, très crédible, bien illustré, orienté vers la production mécanisée de grande surface

f) http://www.epatantepatate.ca/fr#accueil

....un peu lent à ouvrir, mais site intéressant pour cuisine, recettes, conservation, variétés, histoire de la pdt, etc...

g) http://www.cals.uidaho.edu/edcomm/pdf/CIS/CIS1031.pdf

....informations sur le poids idéal des tubercules lors de la plantation...à lire...texte pdf, mais en anglais

Ajout le 18 novembre 2013:

Les tubercules de patates sont comme les humains, ils ont 2 âges. Nous, on a l'âge du coeur et l'âge du corps, pas besoin d'expliquer ça plus en détails, hein!  

Pour les tubercules de patates, ils différencient ce que l'on appelle l'âge physique et l'âge physiologique. Alors que l'âge physique est très facile à comprendre, l'âge physiologique des tubercules est influencé de multiples façons par les éléments comme la température d'entreposage, les blessures lors de la récolte, l'entreposage et la manutention,  les coupures effectuées sur les tubercules et les conditions lors de la mise en terre (température du sol, humidité, risque de gel, etc).

Alors, on peut avoir un tubercule relativement jeune physiquement, mais magané physiologiquement, çe qui risque de donner un tubercule qui va ratatiner bien vite lors de la germination, avec peu de chances de "scorer" un bon rendement lors de la phase de tubérisation.

Pis à l'inverse, on pourrait avoir un vieux tubercule, mais que l'on aurait gardé dans des conditions d'entreposage idéales, et il devrait "superformer" plusieurs de ses semblables.

Ce à quoi, j'avais jamais pensé, c'est que en 2012 ,comme on a eu un printemps fantastique et précoce, suivi d'un été extraordinairement ensoleillé et chaud, ben je me suis retrouvé à modifier considérablement mon calendrier de production de pommes de terre, car ça me permettait de cueillir une grosse partie de mes patates au mois d'août, soit quasiment 6-7 semaines plus tôt qu'à l'habitude...

Le problème c'est que rendu au printemps 2013, mes tubercules étaient plus vieux physiquement de 6-7 semaines comparativement aux tubercules des autres années, donc c'est ça qui explique la majeure partie des problèmes que j'ai eu lors de la phase de tubérisation de mes pdt en 2013.

Donc pour corriger tout cela, mon objectif pour 2014, ce sera de faire en sorte de ne pas planter mes tubercules trop tôt, je vais viser la mi-mai, ce qui devrait me conduire vers la mi-septembre ou même début octobre pour la récolte annuelle. De cette façon, je vais considérablement réduire l'âge physique de mes tubercules dès le début de 2015. En fait, je vais être revenu à la normale, soit comme dans les années 2011 et avant...

Maintenant, une des raisons pour laquelle j'aimais partir ma culture de pdt le plus tôt possible au printemps, c'était pour me régaler rapidement des "fââââmeux gerlots"...alors j'ai pensé que je pourrais contourner le problème en me lancant dans la culture des patates dans des gros pots en tout début de saison...ainsi je pourrais même possiblement manger mes premiers gerlots dès le mois de juin...mais tout cela évidemment sera expérimental.

En tout cas, tout ceci confirme ce que j'ai toujours prétendu, à savoir que la culture des patates est probablement celle qui est la plus intéressante et la plus formatrice au potager. On apprends toujours de quoi sur cette culture, et il y a toujours place à améliorer nos techniques et contrôler les détails.

Ajout le 20 novembre 2013:

Comme je suis actuellement à l'étape de planifier la construction d'un petit espace d'entreposage pour mes pommes de terre, je glane, à gauche et à droite, toutes les idées qui me seraient utiles.

Celle-ci est d'ordre général, mais pourrait être utile à d'autres qui veulent conserver leurs pomme de terre et tubercules pendant quelques mois.

La température idéale de conservation des patates est de 38-40 f, mais on peut s'en sortir avec 40f +/- 4f...en dehors de cette zone de température les conditions optimales ne sont plus respectées.

Le taux d'humidité idéal, pour la conservation, se situe aux environs de 90%.

Dans un tel contexte, dépendamment des variétés de pommes de terre, celles-ci, même sans traitement (inoculation) devraient pouvoir se conserver entre 5 et 8 mois. Il va de soi, que les pdt doivent absolument être entreposées à la noirceur.

Donc, en supposant une récolte en fin septembre et donc le début de l'entreposage:

Une période de 5 mois nous reporte en début mars pour les 1ères manifestations de germination.
Une période de 6 mois nous reporte en début avril pour ces mêmes premiers germes.

Donc, c'est ce qui constitue mon objectif (6 mois), et c'est la raison pour laquelle je dois revenir à un calendrier de production (et de plantation) qui me procurera des récoltes annuelles seulement en septembre et octobre. Dans le fonds plus je récolte tôt mes pdt, pour l'entreposage, plus je me complique la vie au niveau de l'entreposage et la conservation de tubercule de 1ère qualité.

C'est important aussi de préciser que toutes les variétés de patates n'ont pas le même cycle de production. Â titre d'exemple, selon mes observations, mes patates Norland (patates rouges) ont un cycle moyen d'environ 90-95 jours pour arriver à maturité, alors que mes Russett Burbank (patates blanches) ont un cycle plus long d'environ 110-120 jours. Il faut donc prendre cela en considération aussi... Dans les 2 cas heureusement, ces variétés de pdt, sont  reconnues pour être moyennement rapides dans la manifestation des premiers signes de germination, et ça me donne une chance supplémentaire.

Mes observations personnelles sont que la Norland commence sa germination avant la Burbank, je dirais un bon 3 à 6 semaines avant. Mais comme je récolte habituellement mes Norland un peu plus tôt, c'est peut-être simplement une illusion, va falloir que je sois plus attentif à ces détails.


Pour revenir à la question qui m'est posée, elle est en 3 volets...

La personne veut connaître la meilleure façon de se procurer des tubercules certifiés de pdt au Québec.
Ensuite elle souhaiterait obtenir des recommandations sur les meilleures variétés.
Finalement quand doit-on planter les tubercules de pdt au potager.

Où se procurer des tubercules certifiés de pdt au Québec:

D'abord soit vous les achetez directement dans un magasin de grandes surfaces (Cdn tire, Réno-Dépôt, Walmart, etc) quand ils sont disponibles...soit habituellement vers la fin mars/ début avril, ou soit vous les obtenez chez un pépiniériste spécialisé dans la vente de semis de légumes au printemps...

Dans un cas comme dans l'autre, ça demande un peu de chance pour mettre la main sur la variété que l'on cherche et d'avoir un produit de qualité sinon supérieur à tout le moins acceptable. Mais c'est possible...Une année j'avais trouvé une boîte de "Yukon Gold" absolument fabuleuse chez Réno-Dépôt ( retour de production de plus de 2kg par tubercule), mais dans les 4-5 années suivantes, je n'ai jamais réussi à en trouver rien d'équivalent. L'an passé (j'en avais glissé un mot sur le post des profils des potagers 2013), il y avait un éventail exceptionnel de choix de pdt à mon Canadian Tire local, mais seulement 3-4 boîtes par variétés, inutile de dire qu'en moins de 48heures toutes les boîtes avaient disparues des tablettes du magasin.

L'autre option, c'est de commander vos tubercules certifiés par internet, auprès de producteurs reconnus. Je vais me limiter à vous indiquer 3 de ces adresses, vous pourriez fort probablement en trouver d'autres, mais ça va vous donner une idée:

http://seedpotatoes.ca/growing.htm   situé en Alberta

http://www.veseys.com/ca/en/store/vegetables/potatoes  situé à l'Île du Prince Édouard

http://www.whperron.com/fr/3136-pomme-de-terre-de-semence  situé au Québec (aux dernières nouvelles)

Prenez le temps de bien lire ce que chacun de ces sites donne comme informations, et  soyez attentifs aux restrictions concernant les dates d'expédition des commandes.

Les recommandations sur les meilleures variétés:

Bien c'est avant tout un choix personnel, et ça dépend d'un paquet de facteurs. Moi je recommande toujours aux débutants de commencer avec seulement une (maximum 2 variétés) la première année, et d'essayer d'avoir une variété résistante aux maladies (mildiou) et quand même assez productive. Encore là pour le choix final, ça va dépendre si vous voulez des pdt qui se conservent aisément, pour faire des frites ou des salades ou des pdt en purée.

Moi j'aime bien consulter le site de "seedpotatoes" pour connaître les caractéristiques propres à chaque patate. Vous pouvez aussi aller lire les sites de nos cousins français, le seul problème étant que leurs variétés de pdt sont bien différentes des nôtres, et leurs conditions climatiques aussi.

Mon opinion personnelle c'est que vous serez bien servi avec les Norland, Russett Burbank et Yukon Gold... mais c'est véritablement un choix personnel.

Quand planter les tubercules au potager:

Seedpotatoes donne un bon petit tutoriel sur le sujet. Mais essentiellement on peut dire qu'en zone 5, vous devriez pouvoir planter vos tubercules dans la 2ème moitié de mai, parfois un peu plus tôt si le printemps est chaud . Il y a une température minimum que doit atteindre le sol du potager (minimum 50f) pour planter vos pdt en toute sécurité...certains vont même dire que ça devrait idéalement être de plus de 55f si vous avez une terre lourde (argileuse), et même 60f si la terre de culture a de la difficulté à se réessuyer lors de printemps pluvieux.

Le problème cependant, c'est que vous n'êtes pas toujours le seul patron pour décider quand planter vos tubercules. Vous devez conjuguer les éléments de températures minimales de sol, de risque de gel printanier, de disponibilité de vos tubercules et surtout de l'avancé dans la phase de germination de vos tubercules...donc la culture de la pdt demande de bien planifier les éléments pré-cités ainsi que la préparation du sol qui recevra les pdt.

C'est pour ces raisons, que personnellement j'essaie de contrôler le plus de variables possibles, entre autres celle de produire mes propres tubercules et non de me mettre à la merci d'un fournisseur extérieur plus ou moins fiable.

En espérant que cela aura pu vous être utile!

Ajout le 21 novembre 2013:

J'ai souvent tendance à fournir les meilleurs liens (à mon humble avis) qui me tombent sous la main, et ce sans égard au fait qu'il soit en français ou anglais.

Ce matin je vais en fournir un de très, très grande qualité, qui en prime est en français alors le voici:

http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/pommes-de-terre/varietes-de-pomme-de-terre/fra/1299172436155/1299172577580#N

Prenons un exemple et choisissons la Kennebec, qui soit dit en passant j'aurais pu ajouter à ma liste de trois d'hier...

Ça donne ceci:

http://www.inspection.gc.ca/vegetaux/pommes-de-terre/varietes-de-pomme-de-terre/kennebec/fra/1312587385767/1312587385768

Regardez la section des caractéristiques agronomiques et celle portant sur la réaction aux maladies, on peut pas demander mieux comme informations, car elles sont à la fois fiables, détaillées et bien présentées.

Ajout le 27 novembre 2013:

Commencons d'abord par un lien utile, avec celui-ci on peut retracer les entreprises vendant les tubercules certifiés selon les différentes variétés de pommes de terre:

http://www.seeds.ca/sl/csci/index.php?psp=Potato

J'ai mis la main sur une ancienne boîte de tubercules certifiés de pommes de terre, et on peut y retrouver de l'information utile.



Ici, le producteur était Windmill seed potatoes, la variété était Yukon Gold...
Le poids net de la boîte était de 4.4 lbs (2 kg),
Le calibre des tubercules était de 1 à 4 onces ( de 28 à 113 grammes).
La maturité des pdt était spécifiée entre 90-120 jours
La catégorie était Élite III, avec un no de certification.
Finalement les usages de la pdt était spécifié: Bonne pdt bouillie, frite ou au four.

Selon les indications cette boîte de 2 kg devait suffire pour établir 15 mètres de semailles, avec un potentiel de production de 42 kg (100 livres), sous des conditions normales de culture.

Donc on parle d'un ratio de rendement de 21 pour 1. Ou si vous préférez 21 kg de patates récoltés pour 1 kg de tubercules.

Un autre calcul nous apprend qu'il y aurait eu environ 24 tubercules d'un poids moyen de 84 gr (3 onces) dans une telle boîte.

Et en supposant la disposition de ces 24 tubercules sur 15 mètres de rang, cela signifie un espacement de 24 pouces (60 cm) entre chaque tubercule mis en terre.

Comme je vous disais plus tôt, j'avais obtenu un rendement de plus de 2kg par tubercules, donc 24 x 2 = 48 kg, soit légèrement plus que les 42 kg annoncés par Windmill.

Lorsqu'acheté dans un magasin de grande surface, ces tubercules certifiés coûtent entre $5.99 et $9.99.

Un sac de 4.2 kg (10 lbs) de pdt, se vend régulièrement entre $1,99 et $2.99 dans les épiceries. Donc faites les math, et vous verrez que la production de pdt en potager ne se fait pas nécessairement pour des raisons économiques, et c'est d'autant plus vrai si on doit payer le gros prix pour les tubercules de départ. La motivation dans la culture de la pdt, doit se trouver ailleurs, si vous voyez ce que je veux dire.

En terminant, une dernière photo permettant de visualiser ce à quoi peut ressembler la taille idéale d'un tubercule de pdt pour la plantation printannière.



Ceux qui ont l'oeil averti, noteront que certains de mes tubercules commencent déjà à montrer les premiers signes de germination et on est même pas rendu en décembre...hé misère!!! c'est pas facile! ....hihihi!!!

Apparamment la Windmill Seed Potatoes est devenu la Windmill Garden...voici un lien intéressant sur la culture de la pdt:

http://www.windmillgarden.com/garden_handouts/Edibles/Veggies/Potatoes%20-%20How%20to%20grow.pdf

Je retiens de ce document 2 choses... d'abord l'utilisation d'un fertilisant de type 5-10-10 ou 10-20-20, très tôt au printemps avant la plantation des tubercules...J'aime pas tellement le chimique, mais je vais voir si je ne trouverais pas un substitut moins agressif et aussi performant.

Ensuite, je retiens l'idée de ne pas utiliser des pots ce printemps, mais bel et bien de recycler des sacs de terre pour la culture des pdt. J'adore cette idée, qui n'est pas nouvelle, mais que j'oublie tout le temps d'exploiter. Avec un peu de planification, je peux m'installer quelque chose de vraiment intéressant.  

L'utilisation des pots et bacs chez Lagricole en 2013:

Quelqu'un m'aurait demandé il y a 3 ans, ce que je mettais dans mes quelques pots et bacs autour de mon potager, et je lui aurais parlé de fleurs, d'arbustes, de fines herbes et de quelques malheureux plants de tomates, car aussi bien le dire franchement, à cette époque, les pots de jardinage près de mon potager je trouvais cela plus emmerdant qu'autre chose. Même les tomates que j'y faisais pousser me paraissaient sans saveurs et finalement sans intérêts réels, outre le fait que je pouvais les manger plus tôt en saison. Aujourd'hui je sais que le simple fait de faire pousser du basilic citronné dans le pot avec le plant de tomates, va lui procurer une saveur drôlement plus agréable, bon peut-être pas équivalente à celle d'une tomate mûrie en terre riche et profonde, mais quand même...

Mais, comme on dit "ti-train va loin" ou encore "y'a rien que les fous qui ne changent pas d'idées", peu importe le proverbe... on dirait que depuis 2 ans ça se bouscule dans le domaine de la culture en pots chez-moi, un genre de tite-révolution "cul-culturelle" finalement.

Je ne prétends pas posséder aucune expertise avec ce type de culture, loin de là, mais je suis bien placé pour apprécier et tirer avantages des belles opportunités dans la gestion des potagers quand elles se présentent. Je crois que c'est là que mon approche cartésienne et mon éternelle curiosité viennent me faciliter la tâche quand vient le temps de passer à l'action et d'analyser/décider quel légume m'apparait le plus avantageux pour tenter une expérience de croissance dans un pot ou dans un bac.

Même si je n'ai pas réussi à mettre la main sur tous les pots que je possède (certains sont au fonds de la remise, donc inaccessible pour l'instant) pour avoir un inventaire complet, je me surprends moi-même à découvrir que j'aurai à ma disposition, en 2013, plus de 40 pots et bacs en complément de mon potager pour y faire pousser des légumes et des fines herbes.

Je ne sais pas si cela peut-être d'une utilité quelconque pour les lecteurs de ce post, mais quoiqu'il en soit je vous donne le détail de mon plan d'utilisation de mes pots et bacs (avec dimensions des contenants) et vous pourrez y voir quels seront mes choix de légumes, mon calendrier de plantation et même de 2ème semis quand les cas se présentent. Notez que certains choix de légumes/pots indiqués dans mon tableau, ne sont pas encore définitifs.

Encore une fois, je sais qu'il me manque au moins une demi-douzaine de pots (de 10 à 12 pouces) sur cette liste, mais ça peut vous donner quand même une bonne idée.



Sans entrer dans les détails, il est toujours important de porter attention à la couleur des pots (noirs ou foncés de préférence) pour les légumes qui adorent la chaleur (piments, poivrons, aubergine). De même la taille du pot est capitale, il ne faut pas le prendre trop petit afin d'éviter que les racines commencent à tourner dans le pot avant la fin de la saison. Un pot de dimension suffisante procurera, de surcroît, une meilleure stabilité au plant, ce qui est particulièrement apprécié lors de journées venteuses.

Concernant la dimension idéale des pots pour la croissance de mes poivrons, piments et aubergines, voici comment je résume le tout. D'abord le diamètre des pots est important, mais la forme et la profondeur l'est aussi. L'an dernier mon expérience avec les poivrons s'est faite avec des pots de 9.5, 10, 11 et 12 pouces, puis avec des pots de 8 pouces pour des poivrons de type mini-bell (poivrons miniatures). Ma conclusion première, c'est d'éviter les pots en forme de "V" car ça bascule trop facilement, ensuite évitez les pots de 8 pouces de diamètre, car souvent ils ne sont pas assez profonds sauf pour certaines variétés de piments ou poivrons. Pour ce que j'en ai vu, la dimension idéale m'apparaît être celle de 9.5 et ou 10 pouces de diamètre, avec au minimum 8.5-9 pouces de profondeur, avec cela on est quasi-certain que le plant aura suffisamment de place pour développer ses racines. Pis en plus des pots de 10 pouces ça se trimballe mieux (3-4 à la fois) que des pots de 12 pouces (souvent un seul à la fois pour ne pas qu'il défonce ou fende sur les côtés)...Personnellement j'ai du composer avec plus de 20 pots de poivrons l'an dernier, et je les entré et sorti du cabanon, au moins 25-30 fois entre les mois de mai et septembre, et ce sans compter tous les déplacements dans le potager et/où sur les dalles de ciments brûlantes lors de la canicule.

Je n'ai pas d'expérience avec la culture des aubergines en pots, mais en condérant la grosseur et de la masse des fruits et le fait que ce plant est passablement frileux, je vais lui réserver mes pots de 10 pouces et plus (donc 11 et 12 pouces) et lui assigner les pots les plus profonds possibles (j'espère tous les retrouver en bon état). La masse thermique qui peut s'accumuler aux racines d'une aubergine exposé au soleil dans un pot noir de 12 pouces est beaucoup plus considérable qu'elle ne le serait dans un pot de 8 pouces, et ça pour moi c'est fondamental pour assurer le succès d'une expérience avec ce légume. Bref, tout comme pour les poivrons l'an passé, je veux que l'expérience de la culture en pots des aubergines, lui donne tous les avantages possibles par rapport à la culture en sol de potager. Vous comprenez peut-être mieux pourquoi je vais me limiter à seulement 6 plants d'aubergines, car avec des pots de 12 pouces...ben, je l'ai déjà expliqué plus haut.

Là, où je risque de me faire jouer des tours cette année, c'est avec l'expérience que je vais tenter avec mes poivrons. En effet je vais mettre en application sur 50% de mes plants de poivrons, l'approche de l'ami Nenor en ce qui a trait à l'étêtage des plants lorsqu'ils atteignent environ 12 pouces de hauteur, ce qui devrait favoriser l'apparition de têtes siamoises qui doubleraient la production habituelle de poivrons. Si ce devait être le cas, peut-être que des pots de 10 pouces pour les poivrons deviendront insuffisants, pour assurer l'équilibre de plants aussi lourdement chargés...mais on verra...dans le temps comme dans le temps dirait matante Gloria!

Dernier point, et ça c'est quelque chose sur laquelle je travaille actuellement, quand vous avez une ribambelle de pots comme moi, il est bon de prévoir des zones où l'on peut déposer nos pots, sans les avoir constamment dans les jambes. On ne veut pas s'enfarger constamment dedans, et on ne souhaite pas les maganer en les renversant par manque de place. Je travaille présentement à l'atelier pour me construire des genres d'escabeaux, où je pourrai déposer mes pots en toute sécurité, et comme il s'agit de structures verticales, solides mais non-fixes, cela devrait présenter une série d'avantages non-négligeables.

Bon, bien c'est à peu près tout ce que j'avais à dire sur la culture en pots, puis sur tout le reste finalement. Je m'étais fixé une limite de 2 pages pour exposer le maximum de mes histoires sur les semis 2013, alors c'est fait, et à la limite absolue à part ça, avec ce 29ème message. Donc, si la providence est de mon bord, je reviendrai peut-être l'an prochain sur ce même post pour poursuivre avec mes semis 2014, en début de page 3....on sait jamais!

À tous et toutes, bonne saison de jardinage.

Ciao!


Ajout le 8 avril 2013:

Voici une des 2 étagères que je me suis construit et qui logent environ 12 pots de 10 pouces en toute sécurité et stabilité. En ce début de saison, je m'en sers pour mes caissettes de semis quand vient le temps de leur faire prendre l'air et de les habituer graduellement au vent et au soleil direct.

Cold frame, Brise-Vent, Micro-Climat, Compostage:

Comme je l'ai expliqué précédemment, les "Cold Frame" ou en français les "chassis froids" sont pour moi des outils de jardinage, au même titre qu'une brouette, un piochon ou un arrosoir...ils sont en quelque sorte indispensables dans certaines situations, mais je peux aussi m'en passer assez aisément. D'ailleurs ça faisait 2-3 ans que je n'y touchais quasiment plus, pourquoi? Ben c'est simple, en 2012 on a connu le printemps le plus hâtif et chaud de mémoire de québécois, donc pas vraiment besoin de cold frame élaboré dans ce temps-là, au printemps 2011 j'étais dans un tourbillon de funérailles (pas la tête au jardinage)...bref pourquoi j'y reviens en 2013???.

Allez mettre le nez dehors, vous comprendrez (il fait 1c actuellement, brrrr!)...notre printemps est atrocement froid...mais il y a pire...les types de précipitation reçus cet hiver  (cette nuit encore)  et les caprices de température ont fait des terres à caractère argileux un véritable piège à débutants. Je vous explique...

Actuellement les terres argileuses ont toutes les misères du monde à se réessuyer, ça gèle, dégèle, pis re-gèle et re-dégèle et ça ne finit plus. Le printemps tarde, pis les jardiniers les moins aguerris vont aller marcher sur leurs potagers, pcq'ils sont impatients, ils vont compacter le sol ou pire encore ils vont commencer à tourner le sol et ça va mal se terminer pour leur saison de jardinage.

Faque quand j'ai vu à la mi-mars les premiers indices de ce que l'hiver avait fait endurer à mon sol de potager, je me suis dit que ça allait probablement être pas mal plus long que d'habitude avant de pouvoir jouer en toute sécurité dans le jardin cette année...ben oui c'est de même...être jardinier ça veut aussi dire savoir être patient. D'autant plus que l'on s'apprête à recevoir pas mal de flotte sur le coco cette semaine, ça n'aidera sûrement pas.

Bref, c'est dans ce temps-là que les chassis froids sont incroyablement utiles. Présentement je commence à manquer de place à l'intérieur avec tous mes semis, d'autant plus que j'ai déjà plusieurs gros bacs de légumes de prêts...Il faut donc que je puisse envoyer ce beau monde-là dewors le plus vite possible, et pour ça les cold frame (à défaut d'une serre chauffée) c'est ce qu'il y a de mieux.

Il y a plusieurs types de chassis froids, les miens sont simplement de type légers, peu onéreux et démontables. Je dis cela pour ne pas que vous les confondiez avec les magnifiques chassis froids permanents construits en séquoïa, avec des frames de 2 pouces d'épaisseurs, bien isolés, et avec vitrage à penture et qui pèsent 250+ lbs/pièce...vous voyez la différence...quand mes besoins d'utilisation des cold frame seront terminés (idéalement d'ici la fin mai), je les démonterai et les rangerai dans mon cabanon, mais d'ici là j'en ferai bon usage. Je m'en sers actuellement depuis hier pour assécher un partie de mon compost d'hiver, et ça fait merveille.

Pour les dimensions que je vous ai donné sur le messaget 24, ce sont celles qui me conviennent parfaitement (selon l'utilisation que je veux en faire), mais ne vous y méprenez pas, la dimension est avant tout fonction de la dimension des fenêtres que vous avez sous la main (si vous faites de la récupération). Je ne vous conseille pas d'adapter vos fenêtres à vos caissons, mais bien faire l'inverse. Vous allez vous sauver bien des tracas. Ce n'est pas si important que les fenêtres soient doubles ou simples, avec protection UV ou pas. Ce que vous voulez, ce sont des caissons solides, avec une certaine pente, et surtout bien d'équerre pour éviter de mettre un stress sur le vitrage (ce qui risquerait de le faire craquer). Dernière chose, si vous avez des enfants en bas âge et un peu turbulent, songez à remplacer le vitrage par des feuilles de plastique, c'est moins dangereux pour les enfants et ça fait moins de dégât au contact des balles de baseball.

Si vous voulez des plans ou des idées de chassis froids, faites une recherche avec google et utilisez la fonction images. Vous aurez encore plus de choix en inscrivant : "Cold frame plans".

Dernière chose, ce n'est pas pcq je suis rendu à 6 chassis froids, que vous voudrez en avoir autant. Commencez avec un seul, le plus rapidement possible (avant la chaleur s'entend), pour vraiment goûter aux avantages que cela procure et vous aussi serez enchanté des résultats.

Ah! oui! dernier point, comme les chassis froids temporaires reposent pendant quelques semaines sur la terre humide, je fixe toujours sur le point de contact avec le sol des languettes de bois sacrificielles pour éviter que le cadrage des chassis froids ne soit en contact direct avec le sol et ne pourrisse trop vite...ne vous méprenez pas le bois peut pourrir terriblement vite dans un potager, alors à vous de voir à la protection du bois.

Je viendrai mettre des photos un autre tantôt.

Bon dimanche!
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Ajout:

Bon bien finalement la température est trop moche pour aller prendre des photos dehors, je vous en présente des nouvelles qui devraient répondre à vos questions:

Sur la première photo, on voit très bien la pente sur les côtés du cold frame. Il s'agit d'une pente d'environ 9.75 pouces sur 36 pouces, ou grosso-modo de 3 pouces au pied . Remarquez comme les fenêtres sont bien ajustées au cadre, elles dépassent d'environ 0.5 pouce sur chaque côté. Parce que les fenêtres sont montées sur cadres d'aluminium, elles sont plus rigides et plus résistantes, donc pas besoin de "bracing" entre le devant et derrière du cadre.



Sur la deuxième photo, la situation est différente, cette grande fenêtre d'environ 58 pouces de long est simple et donc très fragile. J'ai installé sur le cadre, un "bracing" qui permet de mieux la soutenir en son centre. Mais je ne suis pas encore totalement satisfait. Donc dans les prochains mois je vais la modifier pour lui donner plus de rigidité et simplifier son démontage. Remarquez comme la dimension est parfaite pour le carré de jardin existant (carré 1-a)...pour votre information j'y ai planté le 4 avril, 2 douzaines de pousses de navets (1ère fois de ma vie que je faisais des semis transplantés de navets)... n'empêche que ces semis fragiles (environ 3 semaines) ont résisté grâce au cold frame à du -14c (FV) dans la nuit du 5-6 avril. Vraiment impressionnant, car habituellement les plantounes de navets sont passablement fragiles au froid dès que ça approche 0c.



Brise-Vent:

D'abord parlons des brise-vent, des catégories et de leurs avantages/inconvénients.

On dit, si je me souviens bien, que la hauteur du brise-vent si on le multiplie par huit (certains disent par 10), va nous donner la longueur du terrain mise sous la protection du brise-vent. Autrement dit, si on a une clôture de 6 pieds de hauteur (du côté du vent dominant), ça veut dire que dans l'axe de ce vent on peut théoriquement présumer qu'il y aura 48 pieds linéaires de potager protégé à une hauteur maximale de 6 pieds(mais décroissante évidemment)..mais ça c'est théorique car plus le brise-vent est élevé et hermétique, plus il y a un phénomène de tourbillon qui vient fausser ce résultat et même détériorer la situation. On va y revenir.

Parmi les types de brise-vent vous pouvez avoir des clôtures (mailles, planches plus ou moins étanches, fer forgé, etc.), des haies (cèdres, aubépine,etc), des arbres (pins, épinettes, érables, saules, etc), des treillis (vigne, clématite, haricots grimpants)... donc une variété incroyable de types et de formes de brise-vent qui vont conférer des protections forts différentes selon les circonstances, les périodes de l'année, etc.


Zone de micro-climat:

Je viens tout récemment de changer ma clôture du côté du vent dominant (ouest). La nouvelle clôture mesure à peine 12 pouces de plus que l'ancienne, mais la dynamique du brise-vent est complètement chamboulée, surtout que maintenant mes panneaux de clôture sont quasi-étanches, alors qu'avant il y avait environ 1.25 pouce d'écart entre les planches...Ça pourrait en partie expliquer pourquoi mes poivrons semblent aller de mieux en mieux chez-moi (les poivrons haïssent le vent) et pourquoi je vais me permettre de réessayer les aubergines cette année.(légume frileux au maximum)

Maintenant du côté nord, c'était encore pire, j'avais une clôture de 4 pieds de haut (1.25 pouce d'écart aussi), alors que maintenant la clotûre fait plus de 6 pieds, avec les planches vraiment serrées...wow! même si le vent vient rarement du nord au printemps et en été, c'est incroyable de voir l'impact (en terme de réchauffement) sur ma zone de jardinage. Ce n'est pas pour rien que je me retrouve depuis quelques années avec une zone de micro-climat (bien identifiée et délimitée), qui me confère parfois plus de 10 degrés d'écart en température entre certains de mes carrés de potager. C'est excellent au printemps et en automne, mais je vous assure que ça peut devenir un véritable four, pendant certains jours d'été cependant.

Donc, c'est vraiment par l'observation de son propre territoire que l'on parvient à découvrir ces zones. Et quand on les décèle, il ne nous reste qu'à bien les exploiter pour en tirer le maximum d'avantages. Personnellement je dirais que les mois de mars et avril, c'est la période idéale pour prospecter son terrain à la recherche de ces zones fantastiques. Regardez la zone qui dégèle le plus rapidement, essayez de comprendre pourquoi, mesurez les écarts de température pour confirmer vos impressions et prenez des notes sur des détails comme le vent, l'humidité du sol, etc. De même les gens, à l'ère des caméras numériques, doivent prendre avantage de ce merveilleux outil pour photographier leur jardin afin de bien comprendre leurs zones d'ensoleillement et d'ombrages. C'est bien évident qu'en avril il n'y a pas de feuilles dans les arbres, mais je vais vous expliquer comment faire.

D'abord vers la fin avril (disons le 20), vous choisissez une journée ensoleillée en prenant des photos de votre potager à toutes les heures (à partir de 6h am jusqu'à 19h), les photos devraient toujours être prises dans le même axe et donc évidemment du même endroit.De cette façon quand vous "downloaderez" vos photos sur votre PC, vous verrez l'évolution graduelle des zones d'ombrage sur votre terrain. Notez que les ombrages du 20 avril correspondent grosso-modo aux ombrages du 20 août, à la différence que celles que vous prendrez en photo le 20 août prochain vous montreront des zones d'ombrages plus denses pcq les arbres auront des feuilles à ce moment-là, mais attention la déclinaison du soleil n'est pas la même en avril qu'en août, donc il faudra aussi en tenir compte. Je suis persuadé que ce simple exercice de photographie vous sera extrêmement utile pour vos décisions d'expansion prochaine de potager et que vous ferez des découvertes fascinantes sur votre propre environnement. Prendre des photos avec un APN ne coûte rien, mais ça peut nous éviter de commettre des erreurs vraiment coûteuses en temps et argent.

Bon on vient de parler de feuilles dans les arbres et d'ombrage, et je vous ramène au phénomène de tourbillon quand le brise-vent (sur le vent dominant) est trop élevé et/ou trop étanche. Ça vous pouvez à la limite l'observer, si une bâtisse (disons un garage) de 15 pieds de haut est adjacent à votre propriété. Le vent va être bloqué en partie par cette structure, mais va revenir tourbillonner vers le sol juste un peu plus loin (oubliez la règle du 15x8, car elle ne s'applique plus), et vous noterez que ce vent est souvent plus froid (le tourbillonnage l'a en quelques sorte refroidi), ça c'est exactement ce que vous voulez éviter en tant que brise-vent, car il est contre-productif et peu intéressant. J'espère que ces quelques notes sauront vous servir dans votre projet. J'espère que ma mémoire ne me fera pas défaut, mais il me semble que François Gariépy, dans le guide pratique du jardinage écologique, parle des brise-vents, toutefois je vous confirme que Jean-Martin Fortier dans le Jardinier-Maraîcher parle abondamment des arbres qui agissent comme brise-vent sur ses terres. Vous voudrez peut-être vous référer à une de ces lectures pour compléter votre analyse.



Compostage:

Maintenant 3 photos additionnelles concernant le compostage du printemps, ou plutôt ce qui est sorti de mes composteurs au printemps.

D'abord dans cette poubelle, il s'agit de la matière (compost) extirpé de mon premier composteur. Cette matière était très friable, mais encore humide et parfois gelé en pain. C'est pour cela que j'utilise mes cold frame pour réchauffer le compost.



Dans cette brouette, même si la photo est un peu floue, on peut y voir le compost fraîchement tamisé, parfaitement mûr et prêt pour l'utilisation.



Finalement, dans ce bac blanc, on peut voir les résidus du tamisage de compost. En fait cette matière sera à nouveau envoyé dans les composteurs et servira d'amorce pour une nouvelle batch de compost. Hier après-midi j'ai fait ma première batch de 2013, et tous ces résidus furent mélangés avec des feuilles d'érables broyées et vieux gazon coupé (ensaché en octobre dernier) puis judicieusement arrosé avec de l'eau tiède. Habituellement je pars toujours mes batchs de compost en arrosant avec environ 1 litre d'urine agricole, mais comme je prends des antibiotiques présentement, je m'en suis abstenu.



Ne riez pas sur les propriétés de l'urine pour amorcer les batchs de compost, c'est extrêmement efficace... bon certains vont vous dire qu'on peut envoyer de l'urine n'importe quand dans son compost, moi je suis d'avis contraire, je ne le fais qu'au moment de partir une batch, et je vais parfois répéter si le démarrage (montée en chaleur) du compost se fait difficilement... autrement je me retiens jusqu'à la prochaine batch...hihihi!!! Faites-vous en pas j'ai 5 composteurs!

Je vais même aller plus loin en vous disant que la meilleure urine agricole pour votre compost, c'est celle qui s'obtient après 2-3 molson bien froides après une bonne journée à travailler dans son potager. Je ne suis pas un expert, mais je pense que le compost et le houblon c'est une sapristi de bonne combinaison.

Ajout le 13 avril 2013:

J'avais oublié de rapporter le suivi sur mes composteurs. Donc le premier composteur a été chargé (1ère batch) samedi dernier le 6 avril, et il a commencé à chauffer dès le mardi.

Je suis rendu à 3.5 composteurs avec du nouveau matériel à composter. J'ai pu mettre dans les composteurs tous les déchets de cuisine que j'avais accumulé durant l'hiver (aucune odeur), mélanger cela avec les feuilles hachées et le vieux gazon...mais là je manque de matériel à caractère "azotée" et je dois freiner le remplissage de mes composteurs.

C'est capital de bien balancer le rapport carbone/azote quand on monte ses batchs de compost, et c'est inutile de poursuivre si on n'a pas le matériel en main pour le faire...je devrai attendre soit les premières coupes de gazon, ou trouver des substituts à celui-ci avant de poursuivre.

Mes 2ème et 3ème composteurs commençaient à donner des signes de chaleur jeudi pm, mais j'ai bien peur qu'avec la neige et le froid des dernières heures, que tout se soit dissipé...Va falloir brasser le compost dès le retour du soleil et des températures plus chaudes, et c'est là que l'ajout d'environ 1 litre d'urine devrait procurer un effet positif... comme je suis maintenant sevré de ma prise d'antibiotique, ça devrait aller. Autre chose je vais rajouter du bran de scie dans mes composteurs, j'en ai en masse avec tous les travaux faits en ce début de printemps....et le bran de scie est un formidable additif dans les composteurs...faut juste éviter de mettre du bran de scie provenant de bois traité pcq des fois (surtout avec le vieux bois), on retrouve des traces d'arsenic, de plomb et autre cochonneries dans ce type de bois.


Ajout du 9 juin 2013:


D'abord 2 photos pour répondre à l'interrogation au sujet de l'utilité des languettes sacrificielles sur mes "cold frame". Ces photos ont été prises tout à l'heure au moment où j'enlevais mon dernier "cold frame" de mon jardin...il aura vraiment servi à différentes choses, dont dans son dernier mandat comme abri pour mes plants de cornichons (de toute beauté)...vraiment utile ces abris, ils auront été dans certains cas pendant plus de 2 mois, cette année, dans mon jardin...avec la température froide (souvent sous le point de congélation en mai) et la flotte reçue j'étais vraiment content de les avoir sous la main.

Le but des languettes sacrificielles était de préserver au maximum le bois des abris au point de contact avec le sol du potager. Sur la 1ère photo, j'ai retourné le "cold frame" à l'envers pour montrer  que le bois était intact malgré les 2 mois passés en contact avec le sol humide.



La 2ème photo montre un des côtés (détaché) de mon "cold frame", et comment j'ai fixé la languette sacrificielle...ce "cold frame" devrait ainsi pouvoir me durer pendant des années...et probablement m'enterrer finalement (tiens une tombe pour terminer le cycle de recyclage, c'est une idée ça!).. ...notez que j'aurai pris soin de numéroter mes sections de "cold frame" avant de les démonter pour le remisage...quand on en a 6, ça ne nous tente pas de jouer au puzzle quand vient le temps de les remonter au printemps. 

Logiciel ephemeris, météo et statistiques:

Logiciel pour visualiser les zones d'ensoleillement pour votre propriété (texte du 18 décembre 2013)


Le simple fait d'avoir regroupé et déplacé le post sur les stations de croissance des semis en page 3, a permis à quelqu'un de "découvrir" le post où je parle des axes d'ensoleillement au fil des saisons (le post précédent celui-ci), et conséquemment des zones d'ombrage au potager, etc...

Essentiellement je soulignais dans ce post qu'on pouvait photographier son jardin pour mieux apprivoiser nos zones d'ombrage, mais il existe une autre méthode pour étudier la situation, et cette méthode fait partie de la panoplie de bébelles révolutionnaires reliées à Google Map et aux satellites qui nous espionnent quotidiennement.

Bref, vous pouvez vous approprier des données fort intéressantes, en téléchargeant un petit logiciel appelé "The Photographer's Ephemeris" et avec un peu de patience, finir par localiser très exactement les coordonnées de votre propriété (sous forme d'élévation, de latitude et de longitude) et une fois que c'est acquis par le petit logiciel en question, ben vous avez accès à une présentation de votre propriété sur google map sur laquelle se trouve surexposé un croquis d'ensoleillement quotidien. Pis la beauté de la patente c'est que vous pouvez jouer avec le calendrier pour voir la différence entre le 1er mai et le 24 août, mettons!  

Et c'est sans compter une multitude d'autres infos fournies par le logiciel.   

M'enfin j'en dis pas plus, ceux que ça intéresse, vous irez voir à cette adresse.....

http://photoephemeris.com/tpe-for-desktop

La seule mise en garde cependant, c'est que à l'image du logiciel Sketch-up dont j'ai déjà parlé sur ce post (en page 2), ce logiciel TPE n'est pas ce que l'on appelle "user friendly", mais ça vaut la peine de faire un effort, enfin je le pense.

PS: Tout comme Sketch-up, je pense que le  logiciel TPE en est un qui est "safe" (donc sans cochoncetés). Mais comme dirait l'autre, je serais totalement incapable de le prouver M'sieur le Juge...hihihi!  


Ajout le 18 décembre 2013:

Quand même incroyable il fait actuellement -12c (-16c ressenti), et on jurerait que le printemps est à nos portes tellement cette température est confortable. Rien à voir avec les -32c des derniers jours, misère!... Bon faque je vais jaser d'Afrique pour vous réchauffer un brin.   

Le logiciel TPE est pas facile à comprendre au départ, alors voici comment j'ai réussi à obtenir ce que voulais.

Après le téléchargement, j'ai noté que les paramètres enregistrés étaient ceux du Mali en Afrique, bon ça me dérange pas trop...ce qui m'aurait dérangé parzemple c'est que ce soit la Somalie, pcq j'aime pas trop les pirates...hein!   

Faque là, je suis resté sur la carte "google"  pis j'ai fait un zoom-out jusqu'à temps que  je puisse accéder à la Belle Province, pis ensuite j'ai déplacé la "guidine rouge" qui ressemble à une goutte d'eau sur la région où j'habite.

Ensuite j'ai fait plusieurs zoom-in jusqu'à ce que j'arrive exactement sur ma rue avec mon adresse civique, en fait rendu là, on peut cliquer sur "satellite" et on a une photo aérienne de notre secteur, pis apparaissent en sur-impression 4 lignes de différentes couleurs.

Comme on est le 18 décembre, ben on peut voir une ligne jaune indiquant "deyousque" le lever du soleil se fait, pis une ligne orange indiquant la position du soleil au couchant.

Ça donne à peu près 110-120 degrés de déplacement "est-sud-est" vers "ouest-sud-ouest".

Ensuite vous cliquez sur locations pour enregistrer les coordonnées de latitutde et de longitude que l'on voit en haut de la photo satellite. Quand c'est fait vous revenez sur la page ephemeris et dans le bas vous changez la date indiquée, bon mettons le 21 mars 2014.

Quand c'est fait, ben vous voyez que l'ensoleillement se fait sur un axe est-ouest quasi-parfait de 180 degrés.

Essayez mettons le 20 juin 2014, ben là vous voyez que l'ensoleillement se fait sur un axe de quasiment 270 degrés.

Alors dépendamment de la grosseur et de l'orientation des bâtisses et des arbres autour de votre potager, ben vous avez une sapré bonne idée des "plusses meilleurs bons spots" pour faire pousser vos pétakes et navats.

Et quand vient le temps de faire des plans d'agrandissement et/ou de relocalisation de son potager, je pense que ce logiciel peut-être bien utile.


Ajout le 31 décembre 2013:

Informations complémentaires sur l'ensoleillement :

Pour ce dernier post de 2013, je me fais un cadeau à moi-même en rapportant sur ce message des liens fantastiques sur lesquels je suis tombé en faisant récemment une recherche sur les flux solaires. Si ça peut être utile à quelqu'un d'autre j'en serais ravi évidemment.  

Pourquoi cette recherche sur les flux solaires, bien c'était pour mieux comprendre à quoi correspond les niveaux offerts par notre astre solaire, et mieux saisir les variations en fonction des saisons...l'autre raison c'était pour compléter le dossier sur les zones d'ensoleillement. Vous serez peut-être surpris d'apprendre que les flux solaires sont 3 fois moins élevés lors du solstice d'hiver qu'ils ne le sont lors du solstice d'été. C'est un peu comme si vous deviez comparer la luminosité dans une pièce éclairée avec une ampoule de 30 watts  vs une ampoule de 100 watts. Ça me permet aussi de mieux comprendre des phénomènes secondaires reliés au soleil d'hiver et au soleil du printemps.

Faque, je pars donc à la recherche d'informations sur les flux solaires, pis je tombe sur un beau petit texte écrit par un type de Montréal (Miguel Tremblay) en collaboration avec un Finlandais...faque je lis ça, je fais une coupelle de click, pis là je tombe sur un site vraiment intéressant avec un tas d'informations, pis d'autres click, pis l'information était fantastique...bref j'ai passé un après-midi à fouiller et à enrichir mes connaissances, mais j'étais carrément étourdi par la masse d'informations que j'avais recueilli.

J'ai donc cogité là-dessus pendant cela une couple de jours, pis je me suis dit: "Pourquoi tu n'afficherais pas ces liens sur ton post? Tu pourrais y référer quand t'auras un peu de temps libre, pis peut-être que ça va intéresser quelqu'un d'autre, on sait jamais si on pourrait pas faire de quoi d'intéressant avec ça éventuellement"?   

Je perds tellement d'informations en me disant, je vais regarder cela demain que je ne me ferai pas prendre cette fois-ci.   

Donc je vous fais une courte présentation des sites qui me semblent les plus intéressants:

http://ptaff.ca/

Une fois sur ce site, vous cliquez (en bas de page)dans la section suggestions sur "Records météo canadiens"... j'ai remarqué qu'il y a 3 suggestions qui changent constamment, cependant.

http://ptaff.ca/records_temperatures_precipitations_canada/

Vous enregistrez province, station, jour de l.année...mettons Québec, Rivière au Tonnerre et 12/31 ensuite go!

Ça donne ceci:

http://ptaff.ca/records_temperatures_precipitations_canada/5650/12/31/QUEBEC/RIVIERE_AU_TONNERRE ...wow

Donc vous avez un graphique de température et un autre de précipitations. Dans le coin supérieur droit des graphes, vous avez 2 "guidines" où vous pouvez cliquer. La 1ère c'est pour transférer les données en format CSV, qui elles peuvent être transférées par exemple sur Excel, si comme moi vous voulez approfondir la recherche. La 2ème "guidine"  remplace le graphique par un mode tableur avec toutes sortes d'infos et de records historiques...hein! pas pire !  

Plus bas sur la page vous pouvez cliquer sur la "page d'almanach d'environnement Canada"

http://climate.weather.gc.ca/climateData/almanac_f.html?StationId=5650&Year=2013&Month=12&Day=31

Là on a une page qui s'ouvre, mais comme ça été probablement fait par un fonctionnaire fédéral, ça marche pas correctement   ... à moins de cliquer à nouveau sur "données d'almanach ...."   

http://climate.weather.gc.ca/climateData/almanacselection_f.html

Et là vous avez accès à une superbe base de données avec possibilité de transfert d'infos en format CSV

Bon on va dire que c'est assez pour celui-là...



Alors là je vous raméne à la page de

http://ptaff.ca/

Vous allez cliquer en haut sur "histoire et géographie", puis sur "soleil"   

http://ptaff.ca/soleil/

Vous entrez par exemple : Canada, Ontario, Ottawa, 2013-12-31 et clickez "voir le graphe"

Vous allez avoir une page qui va s'ouvrir avec 5 graphiques inter-actifs avec les mêmes "guidines" dans le coin supérieur droit des graphes

Le 1er graphe donne les heures de lever et coucher du soleil et durée du jour.
le 2ème graphe donne les varitions quotidinnes de la durée du jour en minutes
le 3ème graphe donne l'altitude maximale du soleil, ben intéressant quand on se sert aussi du logiciel "photoemeris" dont je parlais l'autre jour
le 4ème graphe donne le flux solaire maximal quotidien (rappelez-vous que c'était cette info que je cherchais au départ). donc très intéressant
le 5ème graphe donne la durée du crépuscule, pas trop intéressant pour mes besoins, disons.

Dans le fonds je ne veux pas mettre toute la liste de liens que j'ai découvert, mais ceux-ci pourraient peut-être vous être utiles car elles le sont pour moi.

Bonne année 2014...  

PS: Maudit que je suis content de voir 2013 se terminer!  

Ajout le 10 janvier 2014:

La météo et les Québécois:

Mettons qu'on veut engager la conversation avec un autre Québécois (e), les chances sont bonnes que ça puisse marcher en parlant soit de hockey oubedon de météo.

Mon commentaire d'hier à propos de l'hiver 1933-34 n'est pas passé inaperçu parmi mes vieux chums, qui m'ont raconté plein d'histoires au cours des 24 dernières heures.

Je me suis dit que ça pourrait intéresser d'autres lecteurs, de se faire donner un bon site internet (en français) "youske" il y a plein de petits trésors d'information sur notre (votre) météo locale, tant historique qu'actuelle.

Mettons que comme moi, vous en ayez soupé des grossières erreurs sur le site de météo-média et dont les représentants sont même pas capable d'être polis ou de faire de suivi lorsqu'on leur pose des questions, ben je vous propose une alternative intéressante.

Ça pourrait vous intéresser particulièrement si vous êtes des utilisateurs d'informations météo relatives aux grands centres suivants: (je ne vais lister que les grosses villes du Québec)

Sept-îles
Baie-Comeau
Mont-Tremblant
Val-d'Or
Sherbrooke
Québec
Rimouski
Rivière-du-Loup
Shawinigan
Joliette
Trois-Rivières
Drummondville
Montréal
Rouyn
Saint-Hyacinthe
Ottawa (pour Gatineau)

C'est quand même une belle petite liste, hein!

On va prendre l'exemple de Sept-îles, vous clickez:

http://septiles.weatherstats.ca/

Avec ça vous allez avoir la météo actuelle et les prévisions, avec quelques graphiques...assez ordinaire, mais pas de tape à l'oeil et surtout pas de niaisage publicitaire.

Si vous allez dans le bas de la page, vous allez voir une section almanach avec des records historiques, qui pour Sept-îles sont cumulés entre 1945 et 2013.

Revenez en haut, clickez sur radar, vous avez là quelque chose de bien pratique quand le temps est incertain

Clckez sur info, puis sur télécharger et vous avez différents liens de banque de données

Je ne passerai pas en revue toutes les sections et sous-sections, je vais vous les laisser découvrir.

Cependant je vous en montre une le fun: clickez sur Almanach, puis sur "Anecdote: Villes gagnantes"

Vous avez ici, un genre de moniteur interactif pour comparer les statistiques météo de votre ville avec 99 autres régions du Canada.

Mettons que vous sélectionnez " coldest winter", vous allez voir que Sept-îles est classée la 20ème ville la plus froide au pays pour la moyenne des températures enregistrées la nuit entre décembre et février...en passant Rouyn est classé 3ème au pays.

Amusez-vous bien

Ah! puis tiens une autre tite-merveille d'infos : clickez sur métriques, puis sur Lumière solaire...pas pire hein! 

Ajout pour mes ti-namis de la grande région Outaouaise:

Il y a des journalistes régionaux qui nous ont dit que l'année 2012 avait enregistré la moyenne de température quotidienne la plus élevée de l'histoire en Outaouais...pis je pense même que Réjean Ouimet avait raconté la même chose à propos de l'ensemble de la province. Cette année-là (en 2012) on avait enregistré 8.51c en moyenne pour l'année(J'exclus les données du  29 février pour ne pas mélanger)...ben apparamment que le record a été établi en 1998 avec une moyenne de 8.6c, et que 2010 se classerait en 3ème position avec 8.46c de moyenne.

Selon vous entre 1890 et 2013, quelle fut l'année la plus "frette" en moyenne...moi itou je pensais que c'était en 1934, qui avait eu une moyenne de 3.9c...ben non! Il a fait encore "plusse frette" en 1904 et 1917 alors que la moyenne fut de seulement 3.7c.

Ça veut rien dire 3.7c (record le plus froid) vs 8.6c (record le plus chaud), mais mettons qu'on multiplie le différentiel de 4.9c par 365 jours, ca veut dire qu'en un an il s'est perdu (ou gagné, c'est selon) 1,789 degrés c. ...cliss...c'est gigantesque. mettons que si on reprend ça en une période de 6 mois (182 jours), c'est comme si on comparait une période de printemps- été avec une température moyenne de 15c vs 24.8c...Dans le jardin les récoltes sont maigres en simonac avec une température moyenne de 15c , par contre c'est l'abondance à 24.8c.

Je veux en venir à l'histoire du réchauffement de la température annuelle, c'est-tu vrai ou c'est pas vrai? Ben voici mon opinion, pas mal plus éclairé qu'elle ne l'était avant que je mette la patte sur la base de données.

Je vais parler de température moyenne annuelle, basée sur la moyenne quotidienne, j'espère que vous comprenez. hihihi!!!!

Entre 1890 et 1899, cette moyenne fut de 5.5 c, avec un minimum de 4.3 (en 1893) et un maximum de 6.7 (en 1898)
Entre 1900 et 1949, cette moyenne fut de 5.4 c, avec un minimum de 3.7 (1904-1917) et un maximum de 7.2 (en 1921)
Entre 1950 et 1999, cette moyenne fut de 6.1 c, avec un minimum de  4.8 (en 1972) et un maximum de 8.6 (en 1998)
Entre 2000 et 2013, cette moyenne fut de  7.27c, avec un minimum de 6.35 (en 2004) et un maximum de 8.51 (en 2012)

Notez encore une fois qu'entre 2000 et 2013, les données du 29 février sont exclues.

Moi, en tout cas je la vois "Big time" cette tendance au réchauffement climatique, surtout quand on voit que le minimum annuel des 14 dernières années est supérieur à la moyenne entre 1950 et 1999, ça dit tout.

Ajout le 11 janvier 2014:

Bonjour aux gens de la ville de Québec:

Quelqu'un demeurant dans votre belle ville m'a demandé de lui fournir un peu d'aide pour lui permettre de faire sa propre recherche statistique météo pour la région de québec.

Je dois vous dire au départ que quelqu'un à Environnement Canada (section Québec) a vraiment mal travaillé avec les archives statistiques car c'est vraiment le bordel pour s'y retrouver. Le mieux que j'ai pu faire, c'est de rabouter des statistiques mensuelles pour la période de 1944 à 2012, sans toutefois avoir de données pour 1996 et 1997. Notez aussi que les données sont incomplètes pour 2013...peut-être que le statisticien à l'aéroport est encore endormi? On sait pas...

Commencez avec le lien suivant:

lien effacé pour raisons de difficultés de cadrage de texte...désolé   

Ce tableau vous donne la moyenne annuelle de température en 1944, soit 4.8c.

Tout ce que vous avez à faire ensuite c'est de sélectionner "année suivante" et vous aurez les données de 1945, soit 4.7c.

Vous devriez pouvoir vous rendre jusqu'en 1995 de cette façon.

Rendu là, vous devez changer de base de données (C'est vraiment fait tout croche que voulez-vous), et pour faire cela, vous allez "clicker" sur l'endroit où c'est inscrit "stations avoisinantes ayant des données"...

Vous me suivez? Là vous allez voir "Québec/Jean Lesage INTL", clickez sur "allez".

Les données de 1998 vont apparaître, 6.0c de moyenne.

Avec ce tableau vous devriez avoir des données jusqu'en novembre 2013.

Évidemment je suppose que vous allez travailler avec un chiffrier/tableur électronique genre Excel (de Microsoft),ce qui veut dire que vous aurez le choix, dépendant de ce que vous voulez faire, soit de transférer manuellement certaines données vers votre chiffrier oubedon de télécharger l'ensemble des données mensuelles vers votre chiffrier en utilisant la fonction "télécharger des données" en mode CSV.

Si vous utilisez ce mode CSV, vous allez télécharger dans Excel avec la fonction :
"Data"
"Get External Data"
"Import Text File"
et à partir de là vous identifiez le téléchargement choisi.

Une recherche sur Google genre " télécharger CSV dans Excel" pourrait peut-être vous aider, mais je ne veux pas aller plus loin car je ne sais pas si vous avez Excel, ni quelle version, ni quelle langue d'utilisateur, ni bla-bla- bla ...  

Mais vous savez quoi, je me suis livré à un court exercice "statistique" avec les données disponibles sur Québec , et j'ai appris des choses pas mal intéressantes. Je vous livre cela, simplement pour le plaisir de vous encourager à poursuivre votre propre recherche et de me la communiquer, si vous le désirez bien évidemment.

Entre 1944 et 2012 (excluant 1996-97), la moyenne de température à Québec fut de 4.43c vs 6.3 c (pour Ottawa), il y a donc un écart quotidien de température de 1.9c en moyenne.

Entre 1944 et 1995, la moyenne à Québec fut de 4.23c vs 6.0c (pour Ottawa), écart de 1.8c en moyenne.

Entre 1998 et 2012, la moyenne à Québec fut de 5.12c vs 7.44c (Pour Ottawa), écart de 2.32c en moyenne.

Donc à priori, il semble que pour la ville de Québec, il y ait confirmation d'un réchauffement climatique de l'ordre d'environ 21% depuis 1998 (vs période 1944-95), alors qu'il serait de l'ordre de 24% pour Ottawa à la même période, le tout utilisant les mêmes années de référence. Notez ici que je ne considère pas les données du 29 février à Ottawa entre 2000 et 2012.

Même si les écarts de températures entre Québec et Ottawa semblent s'agrandir, le phénomène de réchauffement est en accélération évidente aux 2 endroits.

Je connais assez bien la ville de Québec, et je sais que les données recueillies à l'aéroport Jean-Lesage (anciennement Ancienne-Lorette) réflètent très mal ce qu'est la réalité des températures à Ste-Foy, Charlesbourg ou Duberger par exemples. Il faudrait certes ajouter 1 ou 2 degrés pour ces endroits plus urbains. Mais c'est un peu la même réalité en utilisant les données ici à Ottawa, quoique je pense que les écarts sont un peu moins grands dans mon coin.

Ce que je veux surtout mettre en lumière, c'est ceci, l'établissement des zones de rusticité est devenu complétement obsolète dans sa forme actuelle. Si par exemple on prétend que Gatineau était dans les années 80-90 une zone 5-a, je peux vous assurer que dans un contexte de réchauffement nous sommes fort probablement passé en zone 6-a, même 6-b statistiquement parlant. Même chose pour Québec, qui serait sûrement promu en zone 5-a au lieu du 4-a que l'on octroie actuellement à "Régis-Land".

C'est un peu ce que j'écrivais en 2012 sur horizons agricoles, alors que je parlais des cultures de mon enfance à Québec, et qu'il n'était pas question d'envisager faire pousser des poivrons dans les années 40-50-60 dans mon bled... mais nous sommes maintenant en 2014 et je suis persuadé que les conditions climatiques le permettent actuellement (même si ça doit être limite de temps en temps).

C'est intéressant de voir pour Québec que l'année la plus froide en 1972 (avec 2.8c de moyenne) est inférieure aux records historiques de début de siècle à Ottawa  de 3.7c.

Bon je ne veux pas en dire plus, car ça ne sera pas long que les gens vont penser que si les Maritimes sont une heure plus tard par rapport au Québec en matière d'horlogerie, il est statistiquement possible de conclure que Québec est un siècle en retard sur Gatineau en matière de météo...aouchhhh!....je dis cela bien sûr, avec un sourire taquin au coin des lévres.  

Bonne journée  

Ps: Je suis estomaqué de voir la différence dans les précipitations enregistrées (pluie et neige) dans les 2 villes...en tout cas les risques de "chesserèche" sont minimes par cheu-vous.... 


Supplément d'informations de dernière minute:

Je ne sais pas trop comment j'ai fait pour accéder à cette information, mais j'ai trouvé une banque statistiques pour québec pour la période 1872-1959.

Le code d'identification de la station météo est : 7016280
Latitude : 46, 48,00,000 N
Longitude : 71,13,00,000 O
Altitude : 90.20 m

Lien effacé pour raisons de difficultés de cadrage de texte...désolé   

En réalité, les données semblent incomplètes pour la période avant 1877, mais pour le reste ça semble aller assez bien jusqu'en 1953, sauf pour les données manquantes de 1930.

Par contre je dois vous dire que ces données sont vraiment bizarres, car on voit pour la période entre 1934 et 1953 une augmentation substantielle des moyennes de températures, parfois supérieures à celles enregistrées à Ottawa (en 1945 par exemple)...donc il semble y avoir un élément de fiabilité en cause à moins que la localisation de la station météo soit spéciale.

pour l'aéroport Jean-Lesage:
code : 6105976
Lat : 46, 48, 00, 000 N
Longitude: 71,23,00,000 O
Altitude : 74.40 m

Donc évidemment en 1877, il n'y avait pas d'aéroport (les avions n'existaient pas encore), mais les 2 stations ont la même latitude, sauf que la longitude place la vieille station plus à l'est de l'aéroport et à 16 mètres d'altitude de plus...hé ben...ça confirme qu'avant de faire la saisie de données à l'aéroport de Québec, la station était  en milieu plus urbain, et donc les statistiques de moyenne de température en hausse le réflétait parfaitement, car on parle de quasiment d'un degré de différence par jour en comparant les moyennes de 1944 à 1953.

Hé! Hé! vous aurez du plaisir avec vos statistiques, gens de Québec.  

j'me demande ce que Régis en penserait de tout çà?

Ajout

Si vous désirez paramétrer la longitude et latitude dont on parle ci-haut, vous pouvez utiliser le  lien suivant:

http://www.latlong.net/

Juste pour vous dire, pcq bien du monde se mélange avec cela, qu'il y a 2 façons de rapporter les longitudes et latitudes. Il y a la forme décimale (avec un point) et la forme appelée DMS (pour degré, minute, seconde ).

Celles que j'ai données plus haut sont des DMS et elles se traduisent comme ceci:

46 48 00 000 = 46.79 = Latitude
71 23 00 000 = 71.38 = longitude

Pour le site que vous avez en lien, tapez simplement : "Québec airport, Canada" et faites "Find", vous devriez avoir une image satellite de l'aéroport avec les coordonnées, vous n'avez qu'à vous déplacer vers l'est (sur la carte) pour localiser 71 13 de longitude.

Selon mon propre estimé, l'ancienne station de météorologie aurait été situé en plein coeur de Québec, près de l'hotel de ville de Québec. J'ai souvenance d'une histoire à ce sujet et d'un imbroglio rapporté dans les médias locaux (radio surtout) lors du transfert et/ou fermeture de la dite station dans les années 195x...me semble que St-Georges Côté, alors le roi des ondes à Québec, en avait fait ses choux-gras ....


Ajout le 30 janvier 2014:

Je vais délaisser un instant les semis pour revenir sur une autre de mes passions, soit la météorologie, parce qu'il semble que ça intéresse d'autres personnes (merci de me l'avoir fait savoir, c'est apprécié).  

Donc à travers mes recherches des dernières semaines, j'ai mis la main sur des données d'Environnement Canada, pour la période 1971-2000, qui étaient particulièrement intéressantes:

Voici le lien :

?climat.meteo.gc.ca/climate_normals/results_f.html???

?stnID=4333&lang=e&dCode=1&StationName=OTTAWA???

? earchType=Contains&province=ALL&provBut=Go&month1=0&month2=12???

Je vais laisser ce lien pour 24-36 heures, histoire que vous puissiez le voir et le copier dans vos favoris, puis je vais l'effacer car c'est ce genre de liens qui est la cause des distorsions de page (le lien étant trop long)...Je comprends aussi que les lecteurs-visiteurs ne peuvent accéder au lien si j'utilise la fonction "camouflage" offerte par ce site, alors on va tous souffrir ensemble pour quelques heures si vous le voulez bien


Finalement c'est vraiment trop gossant ces simonac de distorsions-là, alors je vais procéder autrement :

"http://climat.meteo.gc.ca/climate_normals/results_f.html?"
"stnID=4333&lang=e&dCode=1&StationName=OTTAWA&SearchType"
"=Contains&province=ALL&provBut=Go&month1=0&month2=12"

Copiez cette adresse dans votre fureteur et enlevez tous les " "  au début et fin de chaque ligne, ca devrait marcher.

Lien avec camouflage ici : clic


Ce que je veux vous montrer avec ces données, c'est un élément trop souvent ignoré par les amateurs du potager qui en sont à leurs premières armes. Je parle ici de la température du sol dans lesquels on va planter ses légumes ou ses fleurs.

Notez ici que j'utilise les données pour la région d'Ottawa, car j'ai cherché des données similaires pour certaines villes du Québec et je n'ai rien trouvé pour les températures de sol (soil temperature) et l'insolation effective (bright sunshine). Notez que si quelqu'un en trouve, que j'aimerais bien qu'il (elle) me signifie le lien (par courriel ou message privé), pour que je puisse éventuellement y référer, car j'aimerais bien comparer une zone 5 (Ottawa) avec des zones 2, 3 et 4 au niveau des températures de sol.

On va commencer avec la question de l'insolation effective ( pauvre traduction de Bright sunshine), et expliquer que pour la mesurer, les stations météorologiques doivent nécessairement posséder un appareil qu'on appelle un héliographe de Campbell-Stokes, voir le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9liographe_de_Campbell-Stokes

Cet appareil permet de mesurer très exactement le nombre d'heures et minutes d'ensoleillement par jour dans une région donnée, et pour Ottawa entre 1971 et 2000 la moyenne est de 2,061 heures par an, ce qui représente environ 44.5% des heures d'ensoleillement potentielles.

Voici la définition du site à propos de cette mesure d'insolation:

"Les observations de l'insolation effective sont recueillies à l'aide de l'héliographe Campbell-Stokes. Il s'agit d'une sphère de verre de 10 cm de diamètre, centrée à l'intérieur d'une section d'une cuvette sphérique. La sphère concentre les rayons du Soleil sur une carte retenue par une paire de rainures. Les rayons concentrés brûlent ou roussissent ainsi un tracé sur la carte. La dimension de la carte utilisée dépend de la longueur du jour, et on compte trois types de cartes; une pour chaque période de l'année : l'équinoxe, le solstice d'été et d'hiver.
Les cartes sont remplacées chaque jour, de façon à déterminer la durée de l'insolation pour chaque heure du jour. Il est important de noter que la quantité « d'insolation effective » est inférieure à la quantité « d'ensoleillement visible », parce que, à certains moments de la journée, en particulier immédiatement après le lever du Soleil et autour du coucher, les rayons du Soleil ne sont pas suffisamment intenses pour laisser une trace. On compte le nombre de dixièmes d'heures d'insolation, tel qu'indiqué par le tracé sur la carte, et on enregistre le total. "


J'ai repris ces données dans un petit tableau au bas de ce message. Il y a énormément à apprendre de ces données surtout en faisant une analyse comparative des périodes février à mai vs août à novembre. Je n'en dis pas plus, car dans le cas présent les chiffres sont plus explicites que les mots.

L'autre donnée fascinante est celle de la température des sols dont voici les explications sur la méthodologie employée:

"Les mesures de la température du sol fournissent une climatologie des caractéristiques thermiques du sol, telles que la profondeur de pénétration du gel dans le sol et la durée pendant laquelle le sol reste gelé. Ces caractéristiques présentent un intérêt pour les hydrologistes, car elles influent sur le ruissellement en surface, l'infiltration et la fonte de la neige et, pour les spécialistes de l'agriculture, puisqu'elles ont une incidence sur la germination des semences.

Les mesures de la température du sol sont prises conformément aux recommandations de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) aux profondeurs standard de 5, 10, 20, 50, 100, 150 et 300 cm. Elles sont effectuées quotidiennement le plus près possible de 08:00 HNL et une deuxième fois, à la plus faible profondeur, à 16:00 HNL."



Je sais que plusieurs personnes sont perplexes par rapport à la capacité des plantes à passer au travers un hiver comme celui qu'on connaît actuellement. Alors regardez le tableau bien comme il faut et vous allez comprendre qu'à 5 cm de profondeur la température du sol est d'environ -1c et ça c'est le plus froid que vous verrez dans votre potager. Maintenant si votre potager a un bon couvert de neige (disons d'environ 30cm), la température du sol est possiblement encore plus élevée que cela.

Ce n'est pas pour rien que les zeppy sont prêts à germer dès la fin mars dans mon coin, et qu'il est alors préférable de les semer en automne pis de laisser la nature faire son boulot le printemps venu...même remarque pour l'ail, voyez pourquoi il est préférable de les mettre en terre de potager le plus tard possible à la fin octobre/ début novembre, car autrement des plantations effectuées en septembre à disons 10cm de profondeur, vont l'exposer à des températures de plus de 10c pendant trop longtemps, et donc augmenter les risques de fausses germinations.

Bon j'en n'en dis pas plus, parce que je pense que peu de gens vont vraiment s'intéresser à ce genre d'infos et explications. Voici le tableau



Ajout le 31 Janvier 2014:

On m'a avisé qu'il était possible de trouver des données, pour la période 1971-2000, concernant les températures du sol ainsi que l'insolation effective pour les 4 endroits suivants : Val d'Or (zone 3?), Baie-Comeau (zone 3?). Forêt Montmorency (nord de Québec, zone 3 ou 4) et Mirabel (sauf que les données ne font aucun sens).

On voit par exemple que le sol est passablement plus froid à Baie-Comeau qu'à Val-d'or, et que le gel y atteint de plus grande profondeur qu'à Ottawa et même qu'à la Forêt Montmorency.

Comme j'ai dit plus haut les données de Mirabel me semblent totalement disproportionnées, à moins que le type de sol influence grandement les résultats, je parle de sol argileux vs sol sablonneux...enfin!

Merci pour les informations, cela confirme que ce genre  "d'intermède météo" intéresse d'autres jardiniers.  

Ajout le 1 février 2014:

Le mois de janvier étant derrière nous, on peut maintenant définir son rang historique au point de vue de la "frettitude".

Pis comme la majorité du monde semble penser que la température se réchauffe globalement, je vais comparer les données météo de janvier 2014 à celle des autres mois de janvier depuis le début du présent siècle...donc 15 ans...déjà...misère.  

Donc en janvier 2014, la moyenne de température enregistrée fut de -11.6c, maximum de +6.5c, minimum de -27.8c.

Janvier 2014 arrive au 4ème rang parmi les mois de janvier les plus froids depuis 2000. En 2004 on avait eu -14.7c de moyenne...brrrr!  

Une tendance historique depuis le début du siècle, c'est que plus le mois de janvier est "frette" plus la moyenne annuelle de température pour cette année -là est basse... c'est vrai pour les années 2004, 2003 et 2009 qui sont les 3 années les plus froides et qui présentent aussi les mois de janvier les plus froids.

La bonne nouvelle, c'est celle-ci, plus le mois de février enregistre une moyenne de température élevée, meilleures sont les chances d'avoir une moyenne annuelle élevée. Ainsi les 2 années les plus chaudes depuis le début du siècle sont 2012 et 2010, et dans chaque cas, la moyenne de température fut de -4.5c, alors que la moyenne depuis le début du siècle est établie à -7.4c.

Notez que l'expression "frette glaciale" est née au cours du mois de février 1934, alors que la moyenne de temérature fut de l'ordre de -20.7c, oui-oui -20,7c. Pour vous donner une idée, durant ce mois-là il y avait eu 15 jours où la température est allée en bas -30c... les -36, -37 et même -38c étaient choses courantes, pis en plus les statistiques démontrent qu'il y avait même eu 2 périodes de redoux durant ce mois-là.  :froid:   :froid 2:

Pour revenir à notre époque, mettons que ça ne regarde pas trop bien pour février 2014, car actuellement les prévisions pour la première moitié du mois laissent entrevoir une moyenne de température de l'ordre de -11.2c, mais sait-on jamais...mettons que si 4,367,718 Québécois mettaient leurs chapelets sur leurs cordes à linge, on peut se demander de kossé qui pourrait arriver de bon côté météo....hummm!!!  

Bon mois de février quand même, pis gardez à l'esprit que plus il fait frette en hiver, plus il y a de chance de pouvoir apercevoir le soleil...toujours ça de pris hein!  

Ajout le 26 février 2014 :

C'est pour vous informer que ça n'aura pris que 3 ans pour obtenir l'accessibilité via web, aux données climatiques pour la période de 1981 à 2010, mais c'est finalement arrivé au cours des dernières heures, avec un bonus de surcroît.

Comme vous le savez déjà, quand je donne le lien pour un exemple sur ce site, il est tellement long que ça déforme la page du post. Alors voici comment vous allez accéder à la page:

allez sur le lien suivant:

http://climat.meteo.gc.ca/climate_normals/index_f.html

Clickez sur 1981-2010, et commencez votre recherche soit par station (ex Ottawa, ou Rimouski) ou par province.

Comme toute les stations ne sont pas équipées de la même façon, il se peut que les données diffèrent d'un endroit à l'autre. Mais la nouveauté sur ces données "fraîches", c'est qu'il y a maintenant des "schnathistiks" sur les périodes de gel par région.

Dans mon coin, on précise par exemple, qu'entre 1981 et  2010, que la date moyenne du dernier gel est le 30 avril et celle du premier gel est le 6 octobre, donnant 158 jours en moyenne de période sans gel.

Que rendu au 13 mai, il subsiste encore 33% de chances de gel, mais que rendu au 23 mai c'est rendu à 10%.

Des données similaires sont disponibles pour mieux évaluer le gel en fin de saison.

J'ai fait une comparaison avec la ville de Québec, où on parle de saison sans gel de 145 jours en moyenne, avec les dates moyennes du 11 mai et du 4 octobre. Ce qui renforcirait la théorie à l'effet que si on devait reviser les zones climatiques, la Ville de Québec devrait dorénavant passer en zone 5, alors que d'autres régions de la province passeraient possiblement en zone 6.

Sur des bases comparatives, on peut vérifier (pour les intéressés) si, entre 2 blocs de 30 ans de données, les températures se sont réellement réchauffées et si oui de combien. Ce que je trouve intéressant, dans mon coin, c'est que non seulement le phénomène de réchauffement existe, mais que même l'ensoleillement quotidien augmente, pas de beaucoup car on parle d'environ 1%, mais quand même. Les précipations annuelles sous forme de pluie augmentent, alors que celles sous forme de neige diminuent considérablement.

Inutile d'en dire plus, les intéressés sauront quoi regarder!

Station de croissance des semis (PLANTOUNARIUM):

Je regroupe ici une série de messages écrits et publiés entre le 29 novembre  et le 12 décembre 2013. Je ne veux pas trop modifier la séquence des messages et je vais les transférer tels quels, avec les titres originaux. Ce message est passablement long.

Message écologiste pour les résidents du Grand Gatineau:

Message original du 29 novembre 2013:

Vous savez, à force de me mettre à quatre pattes dans mon potager, et à forger mon esprit sur les vertus du compostage et du recyclage, je suis devenu au fil des ans, un ti-peu "crack-pot"... et parfois cela débouche sur des idées un peu farfelues.  

Disons que quand ça arrive, la plupart du temps je garde les idées pour moi et j'évite de venir jaser sur les forums au "vu et au su" de tout le monde.  

Mais là, comme mon post est ben discret (dans un forum hyper tranquille itou), ben je me dis que le monde qui ont l'habitude de venir me lire, y vont peut-être trouver que ma patente, c'est finalement pas si fou que çà... anyway je vous raconte.  

L'été dernier, une gentille madame retraitée m'a demandé si je ne serais pas tenté de lui vendre un de mes "cold frame". Elle trouvait cela bien intéressant ces genres de mini-serre-là, mais dans sa situation elle ne se voyait pas en train de jouer du marteau et de l'égoïne...faque je lui ai dit, ben certain que je vais vous fournir un "cold frame", pis un qu'on va faire sur mesure pour vous...mais je ne le vends pas madame...je veux vous l'échanger pour ketchose.  

Il faut vous dire, que je connaissais la madame en question, et je savais que depuis des années elle achetait une quantité faramineuse de plantes chez un pépiniériste local. Pis non seulement elle achetait des plantes de toutes grosseurs, mais elle lavait et gardait toujours les "Faaaameux pots noirs en plashtishkes" qui excitent tellement mon imagination sénile depuis 2 ans.

Donc, je lui ai proposé un deal, je vous fabrique un beau "cold frame" pis en retour vous me donnerez une quantité raisonnable de vos pots en plastique noir dont vous vous servez pas, et qui vont finir par aller aux vidanges un de ces jours...deal? deal!  

Faque-là je peux vous dire que la madame est super bien organisé pour le printemps prochain, pis moi itou, car j'ai une quantité appréciable de pots de bonnes dimensions pour tous mes "négumes".

Ça j'appelle ça faire du troc (pas du truck, hein!), pis autant c'est le fun d'échanger des semences avec un bon chum de la côte-nord, autant j'ai eu du plaisir à faire l'échange avec la dame qui demeure à quelques maisons de chez-moi.  

Tellement de plaisir en fait, que je voudrais voir si ça tenterait à kekun du "Grand Gatineau" de faire du "troc" avec  moi.

Je vais vous expliquer ce que je cherche présentement, ce sont des luminaires fluorescents de 48 pouces. Vous savez du type que l'on utilise dans les ateliers de maison, et aussi dont on se sert lorsque l'on fait ses semis. Sachez au départ que j'ai déjà mes propres luminaires, mais j'aimerais ça m'en procurer 2, 4 ou 6 autres, afin de partir à zéro et de faire un genre de tutoriel sur la façon de se bâtir une "étagère pour la croissance des semis" pas trop dispendieuse, mais fonctionnelle.

C'est un correspondant qui m'a demandé si je pouvais l'aider avec çà, pis j'aimerais bien lui rendre service....je suis pas fancy, et en autant que les luminaires soient fonctionnels, je me fous un peu que ce soient des t-8 ou des t-12, par contre si vous avez des t-5, vous allez me rendre doublement heureux, car je ne les ai jamais essayés, faque je pourrais en plus du tutoriel faire un suivi comparatif des rendements de croissance des semis. Mais là je rêve sûrement en couleur pour des t-5, pis vous me demanderiez probablement mon char, dans le deal! faque...  

Donc si vous possédez ces luminaires fluorescents, et que vous êtes disposé à faire un échange avec moi, ben je vais vous offrir quelque chose d'une valeur équivalente, soit un "cold Frame", une cinquantaine de gros sacs à feuilles (que j'ai récupéré cet automne et vidé de leurs contenus), ou des semences, ou des "semis sauce agricole" ( tiens c'est une bonne idée ça, des beaux semis de tomates).

Pis en plus, si vous demeurez dans le grand Gatineau, je pourrais moi-même aller chercher les luminaires chez-vous (ou envoyer un jeune à ma place. hihihi!!!), faque cassez-vous pas la tête pour le transport.


Ajout le 4 décembre 2013:

Alors j'ai eu un peu d'aide avec ma dernière proposition, mais tout s'est vraiment bien passé.  

D'abord même si ce post a enregistré plus de 55 lectures depuis vendredi passé, ben je dois dire que ma boîte de messages privés est restée absolument silencieuse. Je ne suis pas vraiment surpris, parce que je crois bien qu'on n'est pas plus de 2 ou 3 participants réguliers à ce forum qui habitont en Outaouais... faque les chances "sontaient" bien minces que je puisse trouver preneur afin de réaliser le troc que j'envisageais.  

Mais...car il y a toujours un mais dans la vie...mais mon message a eu le don d'atteindre la fibre écologiste d'un ami franco-ontarien, et il a réussi à négocier un bon deal avec quelqu'un habitant proche de Casselman (ville au sud d'Ottawa), il a obtenu 4 luminaires T-12 pour $12...bon disons qu'il y en a un qui était pas mal magané, mais c'est un bon deal.

Pis la belle affaire, c'est que mon ami ontarien m'a dit que pour respecter l'idée du "troc écolgiste", qu'il m'échangerait les 4 luminaires pour l'équivalent de 2 brouettes de mon compost... alright...that's a deal!

Faque lui, il est bien content d'avoir payé $12 et d'avoir permis le recyclage de 4 luminaires, tout en se procurant environ 400 litres de super-compost qui lui aurait coûté pas mal plus sur le marché...coudonc j'écris ça moé-là, pis j'ai vraiment l'impression que je me suis fait fourrer dans la patente...hihihi!!! 

Ben non, ben non, mon ami voulait seulement une brouette de compost en échange, et c'est moi qui en ajouté une deuxième afin de compenser pour la dépense de gaz pour le transport de la marchandise...donc tout le monde est heureux, car mon chum va appprendre à se faire du thé de compost, pis préparer lui-même son substrat pour semis selon ma recette donnée plus tôt en page 1 et 3...

Quand je vous que la fibre écologiste est bien développée chez les vrais jardiniers, c'est de cela dont je parle, tout ce qu'il y a à faire c'est de la mettre en valeur et de lui donner un sens.  

Ben je vais vous montrer les photos des luminaires après nettoyage, installation du cablage électrique et décrochissage de celui qui avait été "effoiré"...regardez la 2ème photo pis vous allez voir que je suis pas pire comme débosseleur...

Reste à me procurer les tubes, pis on est en business:






Ajout le 5 décembre 2013:

Bon je vais prendre un peu de temps pour jaser avec la personne qui m'a demandé d'initier ce post sur les équipements de semis, pis je devrais revenir d'ici quelques jours avec mon placotage. Je veux bien comprendre ses points d'interrogation et bien cibler ma contribution. Dans le fonds c'est inutile d'en faire plus que le client en demande, d'autant plus que si je pars drette de même, ça risque d'être inutilement long et détaillé, et à l'évidence les gens sur ce forum sont déjà tous aguerris aux techniques de semis et le tutti-quanti, et ils n'apprendront pas grand chose avec ce post réservé essentiellement aux débutants.  

Mais ça ne m'a pas empêché d'aller faire une petite virée chez Rona l'entrepôt pour aller acheter des tubes fluorescents T-12. Pis je vais en jaser un peu parce que mon interlocuteur sur ce post a aussi des T-12.

Habituellement on va trouver des tubes 48 pouces, t-12, en vente pour environ $4.59 / $4.99 pour 2. Ce matin j'ai mis la main sur une boîte de 10 pour $14.99 ($17.24 tx incluses)...pas pire! Puis je précise que le commis m'a dit que cette boîte de 10 n'était pas en spécial??? S'agit-il des nouveaux prix pour écouler des stocks monstrueux de tubes T-12, "heulsépa"!  

Mais en tout cas, ce qui fait surtout mon bonheur, c'est le fait que ce sont des "Sylvania" (made in America) et non pas des "Bling-Bling" made in China ou des "Phakaput" de la République de Schnoutland. J'aime Sylvania, au moins ils font des efforts écologiques, pis j'aime mieux que les tubes viennent du pays du Colonel Sanders (Kentucky that is), que du fin fonds des terres de la dynastie Ming. Me semble que la dernière fois que j'ai regardé sur un globe terrestre, le Kentucky était plus proche de chez-moi.  

Selon mon habitude j'ai joué du Kodak, pis on va voir si on est capable de lire ce qu'il y a sur les photos, pis comme ça, ça va me sauver du pitonnage sur le clavier.  

Allez on roule Télécino:







Bon bien mission accomplie. c'est lisible... 


Ajout le 6 décembre 2013:

Je me doutais bien qu'en montrant des photos de mes luminaires et des tubes fluorescents, que quelqu'un dans la classe finirait par lever sa main tout en mâchant son chewing-gum... alors allons-y...   

-Oui, Toto t'as une question?  

-Oui! M'sieu...mon père y en a acheté des luminaires comme que ceux que vous nous avez "kodaké" l'autre jour. Pis mon père y dit que des ceusses comme ça, ce sont des "T-huitres".  

- Heu! Tu veux dire des T-8?  

-Oui, c'est ce qu'on mon père y dit, des "T-huitres" et non pas des "T-douches".   

- Bon! Toto, est-ce que tu connais la différence entre les T-8 et les T-12?

-Non M'sieu! Sauf que mon père y dit que ça s'appelle pas pareil.

-Voudrais-tu savoir comment on peut les différencier les T-8 et les T-12?

-Heu!......long silence

-T'aimerais-tu ça expliquer à ton père comment on différencie les T-8 et les T-12?

-Oui! Mon père il aimerait ça!

-Toto, serais-tu capable de faire une phrase complète sans parler de ton père?

-Oui! Mais comme mon père y dit, ca sera pas facile...non c'est pas ça qui dit. Mon père y dit: Y'en aura pas de facile! hihihi!  

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Dans le fonds c'est vrai qu'il n'y en aura pas de facile, comme dirait le père de Toto.

Je ne voulais pas embarquer dans cette patente de T-8 et T-12, mais en y réfléchissant bien, ça ne fera pas de torts d'en dire juste assez pour démêler un peu le monde, sans pour autant avoir la moindre prétention de donner un cours d'électricité 101.

Les appellations T-12, T-8 et T-5 pour commencer...ben d'abord c'est moi qui ai ajouté le tiret entre le "T" et le chiffre. Quand on fait une recherche sur internet il ne faut pas mettre de tiret. La seule raison pour laquelle je mets un tiret, c'est que ça fait plus propre, pis que c'est plus facile à lire ...niaiseux hein! enfin! 

T-12, ça veut dire que le diamètre du tube est de 1.5 pouces, ou si vous voulez de 12 huitième de pouce. Oui, oui, c'est vrai d'ailleurs allez regarder sur la photo de la boîte de tubes. C'est la preuve par mille que c'est du "made in America", avec leur système de mesure impérial génialement bâti sur des multiples de 1/8ème ou 1/32ème de pouce,,,misère

T-8, signifie que le tube est de 1 pouce, oubedon de 8 huitième de pouce.

T-5, ben c'est parce que le tube fait 5 huitième de pouce en diamètre.

T-12, c'est la vieille technologie alors que T-5 c'est la "plusse" nouvelle génération, ce qui place le T-8 "right in the middle de la patente technologique".

Les T-12 ça existait avant l'arrivée des sous-marins nucléaires (pas rapport pantoute), alors que les T-5 c'est plus de la génération des téléphones intelligents (pas rapport pantoute non plus, même que je ne sais même pas à partir de quand les bigophones sont devenus intelligents). En fait pour dire cela plus simplement, c'est juste que je me suis jamais donné la peine de regarder les dates de mises en marché de ces différents produits,  

Les T-12 et les T-8 ont des connecteurs doubles aux extrémités du tube qui sont identiques et avec le même écartement (gap). Dans le cas des T-5, cet espacement entre les connecteurs est beaucoup plus réduit (because le tube a un plus petit diamètre, facile à comprendre)...donc à partir d'ici on ne peut confondre le T-5 avec les 2 autres tubes.

Par contre il y a encore une subtilité qui différencie les T-12 et les T-8, et celle-ci se trouve au niveau du ballast équipant le luminaire (fixture en anglais).

Je ne vous expliquerai pas c'est quoi la vieille technologie de ballast réservée aux T-12 (d'ailleurs ça intéresse personne), je vais me contenter de vous dire qu'afin que les tubes T-8 puissent fonctionner à leurs pleins potentiels, ça leurs prend au minimum, des luminaires équipés de "ballast électronique" de type T-8.

Faque là, soit que c'est écrit T-8 (T8) sur le luminaire, oubedon vous ouvrez le luminaire et vérifiez directement sur le ballast si c'est écrit T-8 compatible, oubedon "ballast électronique".

Bref, des luminaires T-12 ou T-8 peuvent accepter des tubes T-12 sans problèmes, et fonctionner adéquatement.

D'un autre côté si on veux utiliser des tubes T-8 de façon adéquate, ben ça prend un luminaire avec ballast électronique, donc de type T-8.

Aussi simple que cela.

Maintenant, il existe des tas de raisons pour vouloir utiliser une des 3 sortes de tubes de préférence à l'autre. On peut trouver des raisons économiques, des raisons énergétiques, des raisons écologiques, des raisons environmentalistiques (sic), des raisons "lumenistiques",des raisons alcooliques, des raisons préhistoriques, etc, etc!  

Je ne veux pas pousser plus loin l'analyse des différents choix et options, parce que comme Toto le disait si bien, certains de mes luminaires sont en fait des T-8 "compatibles" ,et donc qui pourraient parfaitement acceuillir des tubes T-8...sauf que les tubes T-8 je ne suis pas encore capable d'en trouver à des prix intéressants, qui puissent compétitionner avec les T-12. Je n'aime pas l'idée de payer 2-3 fois plus cher pour un tube, sans qu'il ne m'en donne pour 2-3 fois plus en rendement final, aussi simple que cela.  

En plus que comme je suis plus orienté envers le recyclage de matériel abandonné (lire prêt à être envoyé aux vidanges), qu'envers la consommation de produits de nouvelles technologies, ben je dois vivre avec mes choix et les assumer de "A" à "Z".  

Pour référence : en anglais : http://www.lrc.rpi.edu/programs/NLPIP/lightinganswers/pdf/view/LAT8.pdf
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Info additionnelle à propos des T-8:[/size]

Il est possible de se procurer des tubes T-8 LED et ces tubes n'ont rien à voir avec les tubes fluorescents T-8 dont je parle plus haut...il ne faut en aucun cas mettre ces tubes-LED en remplacement des tubes ordinaires.

D'abord les tubes LED n'ont pas besoin de ballasts, et il faut les enlever des luminaires...il faut aussi changer les connecteurs d'embouts (les Tombstones) et refaire les raccordements de filage.

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Ajout le 6 décembre 2013:

Un échange de courriels avec ma correspondante (mon correspondant a délégué les pouvoirs, faut croire   ), m'a permis de mieux saisir ce qu'était la problématique au niveau des semis, et avec sa permission je vais vous expliquer de quoi il en retourne.

D'abord, ma correspondante dans ce dossier des "installations pour semis" c'est Diane, mais quelquefois aussi, son chum Benoît (que je connais un peu plus) devrait intervenir, car c'est lui qui fait habituellement le bricolage ( oserais-je dire aussi l'écrasage de pouces, hihihi!. c'était plus fort que moi, s'cuzes-moi!).  

Bon soyons sérieux, Diane et Benoît ont commencé à jardiner dans leur potager depuis quelques années, et depuis 2 ans ils essaient de faire des semis, mais ça ne marche pas très bien leurs patentes. Ils ne comprennent pas trop ce qu'ils font de travers, et ils sentent que la frustation monte d'un cran à chaque échec, en fait ils aimeraient ça posséder mon enthousiasme (ce sont leurs propres mots) quand vient le temps d'entreprendre la saison des semis, mais c'est vraiment pas le cas, surtout après l'année 2013, ou ce fut carrément catastrophique pour eux....beaucoup de pertes  

Comme ils le disent eux-mêmes, ce sera probablement leur 3ème et dernière année à se péter le nez sur les semis, si ça ne marche pas en 2014. Je précise que comme la plupart du monde, ils fonctionnent avec un budget léger, et donc ils voient d'un très bon oeil les avantages que leurs procureraient une meilleure qualité dans la production de leurs semis, car ainsi ils n'hésiteraient plus à organiser leur terrain actuel afin de doubler, voire même tripler l'espace potager actuel. Ils souhaiteraient passer de 300 pieds carrés à environ 750 à 900 pieds carrés.

Pour eux, cette décision d'agrandissement du potager, ne se fera que si les achats de plants annuels chez les pépiniéristes sont restreints au strict minimum. Donc la motivation de réussir l'étape des semis est très grande.  

Hé misère, ça s'appelle mettre de la pression sur le bonhomme, ça là! hihihi!  

D'abord, moi j'adore ça du travail en équipe, parce que ça augmente considérablement les chances de succès et que c'est drôlement plus motivant.  

Présentement j'accumule toutes les informations dont j'ai besoin pour bien les guider dans cette histoire de semis et je vais digérer tout cela sous forme de revue des éléments essentiels à considérer et à mettre en place.

Je donne un exemple ici, je sais que Diane et Benoît aimeraient partir des semis des légumes suivants:

- Entre 24 et 36 plants de tomates (probablement plus 24 que 36)
- 12 plants de poivrons en pots (non mais, j'me demande bien où ce qu'ils ont pu avoir pêché une idée pareille, des poivrons en pots, hihihi!) 
- 6 plants d'aubergines en pots (1ère tentative avec ces légumes)
- Des salades/laitues pour la culture en pots (ça devient une manie, coudonc)  
- Une douzaine de brocolis
- Des semis de persil, menthe, basilic, ciboulette, thym, aneth
- Des fleurs de jardin comme des tagètes
- Des poireaux et oignons verts (C'est leur dernière priorité, ils ne se sentent pas vraiment prêts pour le défi)

le reste des légumes comme haricots, oignons (en bulbes), carottes, concombres et zucchinis seront semés en pleine terre.

Moi, c'est mon point de départ, car à partir de là, je peux bâtir un calendrier de semis (ils sont en zone 5 eux aussi), estimer les besoins en équipement, en terreau/substrat, en espace physique requis pour le système d'éclairage, en temps passé sous les luminaires, etc etc

Bon le reste, ce sera du fignolage, et des trucs et astuces...par contre ça prend un "committment" de ceux qui sont à l'autre boutte du défi. Mais ça on va en rejaser un de ces 4, pis ça va se vérifier de maintes façons.

Pour l'instant, je vais aller jouer du Kodak dans mes bébelles de semis, pis je vais vous "reviendre betôt" avec des photos et un petit mot sur ce que  je considère le point le plus important pour avoir du succès avec les semis...

2ème partie:
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Je viens de terminer une petite scéance de Kodak, afin de vous montrer l'espace qui sera requis (sous vos luminaires) pour faire pousser tous les semis dont il est question plus haut.

Disons que pour l'instant on ne s'attardera pas sur les meilleurs contenants pour faire pousser les légumes et autres, on va se contenter d'estimer strictement le besoin en espace.

Pourquoi? Ben c'est simple, c'est pour déterminer l'espace dont vous aurez besoin pour installer adéquatement vos semis, ainsi que le nombre de luminaires...ça c'est la base. Quand vous savez comment de place ça prend, vous pouvez décider de "yousque vous allez installer la salle à semis"...pis trompez-vous pas le succès des beaux semis passe par la décision de leur consacrer un espace bien à eux...les gens qui ont le malheur de vouloir faire des semis en bric-à-brac sur le bras du fauteuil (sous une lampe de fortune) ou sur le bord d'une fenêtre dans la salle de toilette (et je m'inclus là-dedans pcq parfois j'étais mal organisé), ben ils ont bien souvent des résultats en bric-à-brac  ...des semis ça se soigne, ça se bichonne, ça n'aime pas les courants d'air, ni la fumée du cigare de mon oncle Anselme, pis blablabla...faque faut leur trouver une place bien à eux, pour les loger environ 2-3 mois...hihihi!!! 

L'autre affaire, c'est que ça sert à rien non plus d'acheter 8 luminaires, si on a besoin de seulement 2 de ceux-ci...Mettons qu'une fois qu'on connait le nombre de luminaires qu'on a besoin , ça devient plus facile de déterminer si on les installe horizontalement et/ou verticalement...pis il faut aussi penser en fonction de ce que seront nos besoins dans 2-3 ans...mais là je brûle des étapes...faque on va commencer par déterminer l'espace minimum requis.  

Pour faire ça je vais utiliser quelques items que vous connaissez sûrement, je parle de plateaux à semis, de baquets en styromousse, de demi-baquets en styromousse et d'alvéoles pour semis.

Ca donne ceci:
36 plants de tomates = 3 baquets
12 plants de poivrons = 1 baquet
12 salades/ laitues = 1 baquet
12 plants de brocolis = 1 baquet
100 poireaux = 1 baquet
125 oignons verts = 1 baquet
15 tagètes = 1 baquet
6 aubergines = 0.5 baquet
6 plants de persil = 0.5 baquet
6 plants de basilic = 0.5 baquet
6 ciboulettes = 0.5 baquet
6 menthe = 0.5 baquet
thym + aneth = 0.5 baquet

total = 12 baquets

Comme chaque plateau noir contient 3 baquets, ben ça me dit que vous aurez besoin de 4 plateaux à semis sous vos luminaires (4 x 3 = 12 baquets)

Regardez la photo...



Bon maintenant un peu de gymnastique mathématique:

Un luminaire fait environ 48 pouces de long et environ 4 à 10 pouces de large (ça dépend des réflecteurs)
Un plateau noir fait environ 21.5 pouces de long par 11 pouces de large.
Ce qui veut dire que théoriquement chaque luminaire de 4 pieds de long peut servir à éclairer adéquatement 2 plateaux
Pis le résultat final. c'est que pour vos besoins vous aurez besoin de 2 luminaires pour satisfaire tout votre monde.

Reste à décider comment vous allez installer les luminaires, soit séparément (en les superposant sur une étagère), soit en tandem (disons sur une table d'environ 2 x 4 pieds).

Ca vous allez y penser, en même temps que vous allez réfléchir à la problématique des plants quand ils vont croître (faut alors augmenter la hauteur des luminaires), pis il faut aussi prévoir quand les plants de tomates et poivrons vont devenir trop gros pour les baquets et qu'il va falloir les transférer dans des pots de 4 pouces...et c'est là que je vais vous donner un paquet de trucs et astuces, pis vous allez voir qu'il va y avoir moyen de vous en sortir avec seulement 2 luminaires.

Faque on se reparle (en fait vous faites le suivi de vos réflexions par courriel comme d'habitude)... regardez bien la photo, je ne vous raconte pas d'histoire, tout est bien là....moi je peux déjà voir les plants de tomates dans les baquets...et vous?  

Oubliez pas d'identifier disons 2 ou 3 endroits dans la maison où vous pourriez établir la salle à semis, dressez la liste des pour et des contre pour chacun des endroits, pis on va en discuter.



Ajout le 9 décembre 2013:

On approche de la période des fëtes, tout va vite et on a pas assez de 24 heures par jour pour tout accomplir. Réalisez-vous que dans moins de 2 semaines on va connaître le solstice d'hiver, et donc graduellement les périodes de clarté quotidienne vont s'allonger...puis la fin janvier/ début février va arriver et whoops la période des semis sera à nos portes.

J'essaie autant que possible de synchroniser mes posts avec la cédule de mes correspondants. Ils seront pas mal occupés à compter de la semaine prochaine, et ensuite en congé durant la période des fêtes... comme Benoît souhaite bricoler durant ce congé, les idées et les plans lui auront été présentés an avance.

Actuellement, en fonction des informations déjà accumulées, ils ont pu déja choisir l'emplacement de leur future Station de Croissance des semis (S.C.S.) et celle-ci sera installée au sous-sol de la maison, près de la salle de lavage. Comme le raconte Diane il leur restait à aménager cette section du sous-sol, c'était déjà une pièce que Diane s'était réservée (le reste de l'année elle y fera de la couture), et les enfants n'y vont quasiment jamais. Le timing de la construction de notre S.C.S. ne peut être meilleur puisqu'il viendra influencer le choix de certains choix de matériaux utilisés dans cette portion du sous-sol.

Benoît a vérifé pour ses luminaires et ce sont des T-8 compatibles, il s'est déjà procuré les tubes trouvés en spécial à $4.29 pour 2, le prix régulier affiché était $9.99. Il était à l'aise de les acheter car ce sont des "Sylvania" et non des "bling-bling". Leurs prochains achats seront le terreau à semis (je leur ai recommandé de prendre du Pro-Mix) et des plateaux à semis avec couvercles...donc ils aimeraient que je jase des contenants à semis et aussi des tapis chauffants.

Alors c'est ça que je vais faire aujourd'hui parler des contenants et si j'ai le temps des tapis chauffants ou d'alternatives.

Je pense que ce que Diane et Benoît ont réalisé, c'est que la gestion de l'espace dans une SCS est primordiale. D'abord on fait de l'économie en matériel, puis on gagne en capacité de production...ça n'a pas été difficile de les convaincre d'abandonner les fameux contenants de styromousse utilisés pour les viandes, parce qu'immanquablement on va avoir un dégât avec ceux-ci... pour les plateaux, moi je leur ai suggèré d'en acheter 4 ou 5 (un spare), avec des couvercles transparents. J'ai regardé ça chez Cdn Tire, et ils tiennent ceux de marque McKenzie...Cette cie-là est au matériel de semis ce que Sylvania est aux luminaires, si vous voyez mon allusion.

Évitez surtout les plateaux chinois (ils craquent rien qu'à les regarder). Assurez-vous aussi que le fonds de ces plateaux ne sont pas perforés, vous voulez qu'ils soient parfaitement étanches pour bien recueillir l'eau qui s'écoulera lors d'arrosage des semis. Je vous encourage, si vous en trouvez, à acheter une couple de demi-plateaux (avec couverts), moi personnellement j'apprécie énormément leurs formats.

Bien souvent les plateaux sont vendus avec des alvéoles, ça j'aime bien cela. Les alvéoles sont un peu fragiles mais on peut aisément les réutiliser pendant une couple d'années avant qu'ils ne soient trop maganés. La combinaison alvéoles/plateaux est quasiment imbattable pour maximiser le nombre de semis au pied carré. J'utilise chez-moi des "flats" en styromousse, mais ça ne se vend pas, du reste c'est en voie de disparaître du marché (élément non-recyclable) et même les pépiniéristes en proposent de moins en moins, sauf pour des fleurs...donc c'est ce printemps lors de votre tournée chez votre pépiniériste préféré que vous pourrez essayer de faire un "deal" avec le "boss d'la place" en lui offrant d'acheter quelques "flats vides"...il pourrait probablement consentir à vous les donner si vous êtes un bon client.

Là en complément des plateaux et des alvéoles, ça va aussi vous prendre des pots de 3.5 x 3.5 (des 4 pouces) pour faire éventuellement vos repiquages (tomates, poivrons, brocolis, etc). Encore là c'est le genre de choses que vous pourriez peut-être trouver chez votre pépiniériste, mais je me souviens d'en avoir vu dans les grandes surfaces (Réno-dépôt et Walmart). Ça vient en plateau embossé prévu expressément pour 18 pots de 3.5 x 3.5...pis ce plateau-là est concu pour s'emboîter dans les autres plateaux noirs (type Mckenzie) qui sont légèrement plus grands.

Vous remarquerez que je jase pas trop des Jiffy, c'est pas compliqué j'aime pas ça pantoute. J'en ai pcq j'en avais acheté une assez grosse quantité il y a une douzaine d'années, pis actuellement j'épuise mon stock. J'utilise uniquement les Jiffy pour les cucurbitacés qui sont fragiles au niveau racinaire (cornichons, concombres, courges), mais je finis toujours par découper le fonds des pots Jiffy avant de les mettre en terre...honnêtement moi je trouve que ça vaut pas d'la schnoutte ces pots-là....

Ah oui! tenez-vous loin des pots ronds ou des plateaux avec pots ronds, vous allez perdre inutilement de l'espace dans votre SCS. Restez avec les pots carrés de 3.5 pouces. Oh! en passant les pots carrés sont offerts en profondeur de 3, 3.5 et 4 pouces. Inutile de vous dire que je préfère ceux de 4 pouces de profondeur pour le repiquage.

Bon, je pense que c'est pas mal tout en ce qui a trait aux contenants à semis, on pourrait parler des pots à culture mais ça c'est une autre histoire, pis de toutes façons j'en ai déjà jasé antérieurement sur d'autres posts (voir poivrons page 1).

Là il resterait à parler des tapis chauffants, pis je sais que ça vous intrigue en mautadine, c'te patente-là.

Je vais me permettre de faire un aparté, avant de parler de ces tapis. Faut comprendre que l'idée principale pour faire des semis, c'est de tricher sur la nature. Comme nos saisons de culture sont un peu trop courtes pour certains légumes qui exigent une longue période de croissance, ben on se fabrique des SCS pour reproduire un environnement de croissance artificiel.

On mise sur 4 choses essentiellement. Un bon terreau, un approvisionnement en eau, un éclairage adéquat et un apport calorique artificiel au terreau de croissance. C'est ce dernier point, qui est le plus souvent négligé par ceux qui font des semis. Une terre trop frette (sauf pour certains légumes) c'est vraiment pas la meilleure recette pour faire des beaux semis.

En page 1 de ce post, j'ai parlé de l'étude de Tom Clothier sur les températures idéales du sol pour assurer le développement des semis pour différents légumes. Et de façon générale on peut dire qu'il est souhaitable que nos semis aient une température de sol entre 70 et 85, idéalement entre 75-82f...de façon générale je le répète. (voir aussi mon post sur mes profils de potager 2013-14 en début de page 3)

Maintenant, ça ne fait pas de sens de chauffer toute sa maison, ni même toute une pièce de la maison pour obtenir cette température...ça coûterait la peau des fesses, hein! Chez-moi la température au sous-sol descend régulièrement dans les 60-62f durant l'hiver, et quand il fait -40f (c'est -40c) dewors, ben la fournaise a beau chauffer à blanc, c'est frette en titi au sous-sol....pis c'est au sou-sol que je garde mes plantounes...ouille!

Des tapis chauffants, il y en a de toute qualité, de toute grosseur et à pas mal tous les prix (sauf le prix le plus important, le fameux prix raisonnable). Regardez chez Cdn Tire, ils vendent un kit de tapis chauffant avec plateau et couvert pour $34.99...t'en achète 4 pis avec les taxes t'es rendu quasiment à $200...c'est du vol en plein jour.

Il y a d'autres alternatives, et là je ne rentrerai pas dans les détails, je vais uniquement vous les énumérer. D'abord une des méthodes les plus efficaces et la moins dispendieuse consiste à utiliser son fourneau (et sa lumière de 40 watts) pour "starter" ses semis. Ensuite, il n'est pas interdit de se bâtir un SCS, et ensuite de le recouvrir d'un polythène (faut le faire en toute sécurité cependant). On peut aussi utiliser toutes les astuces technologiques (peu dispendieuses) pour non seulement augmenter le facteur de luminosité, mais aussi conserver la chaleur au maximum, et si on combine cette technique à la précédente, ça commence à donner des résultats.

Finalement, on peut utiliser sa jarnigoine, pour se créer un tapis artificiel à une fraction du coût des tapis originaux, et ça ça marche en ti-péché, je teste cela depuis plusieurs semaines (coussin chauffant et cordons lumineux).

Bref, il y a plusieurs alternatives aux tapis chauffants, mais si on a les sous et pas de temps pour autre chose, les tapis sont absolument géniaux...dispendieux... mais géniaux.

Attention toutefois aux tapis "bling-bling" qui vont vous lâcher après une saison, et qui exigent pour être réparé d'être expédié à Pékin, t'sé!

Bon bien on vient de faire un autre ti-bout!

Whoops! Je m'apprêtais à publier mon message, mais j'avais oublié une affaire importante. Faut comprendre que les tapis chauffants puisqu'ils sont en contact avec le fonds du plateau à semis, irradient la chaleur qui, elle, va se communiquer au terreau où sont les plantounes. Donc le niveau de chaleur va varier considérablement selon que vous utilisez un pot de 1 pouce de profondeur ou un pot de 4 pouces, c'est ce que l'on appelle le phénomène de dispersion de la chaleur. En conséquence si on utilise uniquement le tapis chauffant on risque d'avoir des surprises, tandis que si on contrôle la température dans le périmètre immédiat du SCS, on augmente considérablement nos chances d'avoir une température constante dans tous les contenants.

Aussi la transmission de chaleur ne se fera pas de la même façon selon que le tapis chauffant sera en contact avec des semis qui sont dans des alvéoles dans les plateaux, comparativement à des semis qui seraient dans des flats en styromousse. Ces derniers transmettent extrêmement mal la chaleur reçu par le tapis chauffant, par contre lorsque la chaleur est acquise dans le terreau, le styromousse permet de la conserver plus longtemps.

Voici des photos prises il y a quelques jours...

Sur cette photo on peut voir, un demi-plateau avec trois différents types d'alvéoles. À droite ce sont les alvéoles standards, au centre des alvéoles de double capacité, à gauche des alvéoles grands formats et 2 fois plus profondes.`En haut, des alvéoles combinés (série de 25) qu'un pro m'a donné (je parle de Jean-Martin) et que j'ai bien hâte d'essayer, je ne pense pas que ce soit aisément trouvable, mais au dire de Jean-Martin ils ont un très bon "design", sont efficaces et très résistants.   



Ici on a un plateau embossé pour les pots de 3.5 x 3.5, donc les pots sot toujours stables et ne risquent pas de verser. Regardez l'épaisseur des parois du "flat" de styromousse, c'est pour ça que la transmission de chaleur se fait mal, quand au fonds de ce "flat" son épaisseur est quasiment le triple de celle de la paroi.





Les fameux contenants à viande en styromousse, la recette pour un dégât automatique. À gauche des pots de 3.5, de 4 pouces de profondeur, qui sont absolument instables dans ces contenants de styromousses. À droite les fameux Jyffy, soit carré ou ronds, en tk, vous savez ce que j'en pense...  



Finalement, le genre de plateau que vous pourriez être tenté d'acheter, parce qu'il paraît bien, mais regardez l'espace perdu, en plus que les dimensions du plateau sont totalement bâtardes. Moi je ne vous le recommande pas, surtout si votre espace consacré aux semis est précieusement calculé.





Ajout le 10 décembre 2013:


Voici quelques photos que j'ai prises en cours de journée aujourd'hui, de ma SCS expérimentale.

Les photos ne sont pas très bonnes, mais je vais t'expliquer le principe.

Je me suis bâti un genre "d'aquarium" à semis, très simple, vitrages en avant et arrière, hauteur de 16 pouces, longueur de 50 pouces, et largeur de 16 pouces. Les côtés courts et le plafond sont faits en bois et morceaux de contreplaqué. Tout doit être cependant ajusté le plus précisément possible.

L'éclairage est simplement un seul luminaire avec 2 tubes t-12...absolument rien d'autre, sauf que j'ai mis une couverture sur le dessus de mon "aquarium" pour éliminer les pertes de chaleur.

La capacité de cet "aquarium" serait de 2 plateaux réguliers, plus 2 demis plateaux et 1 flat de styromosse. Grosso modo c'est l'équivalent de 3 plateaux et 1/3...et à ma grande surprise l'éclairage me semble adéquat dans tous les racoins. Je n'ai même pas eu à utiliser d'artifices réfléchissants alors que j'avais acheté tout le matériel hier...ben coudonc! hihihi   

Il faisait très froid ce matin dehors et la température dans mon atelier était de 58f (vers 6ham), il faisait aussi très noir.

Ça m'a pris un petit 20 minutes, pour monter et fixer ma SCS, et j'ai alors allumé le luminaire. En 30 minutes la température à l'intérieur de la SCS était monté à 72f (donc +14f), et après 2 heures elle s'était stabilisée à 78F (+20f). Plus de 15 heures plus tard, la température est étonnamment stable à 78f.

Cette hausse de température est uniquement reliée à la chaleur dégagée par les tubes fluorescents T-12. À noter que la température interne est mesurée à environ 3.5 pouces du sol, et que les tubes sont à environ 8-10 pouces au dessus du thermomètre, avec un petit angle de décalage.

Voici les photos:







Et voici la photo qui me fait le plus plaisir, car j'ai atteint mon objectif. Tu dois connaître ce type de thermomètre, un Honeywell extrêmement précis et sensible, le 58f indiqué en-haut était la température ambiante enregistrée au départ de l'expérience, et le 78f était la température intérieure enregistrée 2 heures après le début de l'expérience.



Tout ce qu'il me reste à faire maintenant, c'est de retourner sur la table à dessin pour fignoler quelques exemplaires améliorés du modèle que je viens de te montrer en photos. Ça devrait pas être trop long à réaliser...avec ça pas besoin de tapis chauffant ou d'autre bidules, et la seule dépense énergétique est celle du luminaire. Je veux construire des "aquariums" solides, qui se montent/démontent en moins de 5 minutes et se rangent aisément quand la saison des semis est fini. Je veux aussi en bâtir qui vont pouvoir accueillir des plants de 12 à 16 pouces de haut.

Je dois aussi pousser l'expérience avec une station à double luminaire, car je crains que la température passe au-dessus des 85f, ce qui ne serait pas très bon... c'est probablment ce modèle à luminaire double qui servira pour les semisde forte taille.

Je vais laisser les luminaires allumés quelques jours, pour bien m'assurer que le 78f est stable.


Ajout le 11 décembre 2013:

On arrive au dernier chapitre de l'histoire, car je pense que l'on a quasiment couvert tous les éléments importants dans le domaine des semis. J'avais rédigé 2 textes supplémentaires sur diverses expériences antérieures en matière de construction d'une SCS et d'alternatives aux tapis chauffants, mais compte tenu de mes derniers tests avec mon "aquarium" (je n'ose pas parler de terrarium ou de vivarium), ça ne vaut pas vraiment la peine de les publier. Je pourrai vous les envoyer par email, si vous le souhaitez. Ça parle de données et observations sur les températures obtenues lors de l'étape de germinations effectuées dans les fourneaux ( avec la petite ampoule de 40 watts), il est aussi question d'un échange de correspondance et de données recueillies par un internaute Texan (un type brillant) à propos des tapis chauffants, et finalement d'expériences personnelles et données expérimentales basées sur l'utilisation d'un coussin chauffant (en avril et novembre 2013) et aussi de cordon lumineux à faible voltage(essais en novembre 2013).  

Il y avait toutefois une chose cependant dont j'avais parlé dans ces 2 textes, et sur laquelle je veux insister, c'est ceci...durant la période de croissance des semis sous lumière artificielle, il faut garder à l'esprit que si on veut faciliter la transition éventuelle des semis vers la lumière naturelle, il est bon d'habituer nos plantounes à la lumière soit hivernale ou printannière, et donc on doit les sortir de leur SCS à tous les 10-15 jours (même si ça donne un peu plus d'ouvrage).  

J'ai l'habitude d'accorder une journée de lumière naturelle à tous les 10 jours à chaque plantoune. La première fois je choisis une journée avec couverture nuageuse et j'approche mes plantounes d'une grande fenêtre plein sud, et j'en profite pour leur donner une petite douche (vaporisateur), par la suite lors d'escapades subséquentes et surtout si la journée est fortement ensoleillée je veille à donner juste assez de lumière pour ne pas indisposer les plantounes avec un risque de coup de soleil...habituellement à la fin du cycle de croissance, les plantounes peuvent rester au soleil direct obtenu d'une fenêtre sans aucun risque d'insolation et la transition extérieure devient alors très facile et très peu risquée. Ça fait des années que je n'ai pas perdu de plant lors de la phase de transition au jardin.

L'autre truc, c'est que c'est beaucoup plus facile et efficace de soumettre nos plantounes aux "joies" du ventilateur oscillant quand les plants sont sortis de la SCS, et cet exercice de ventilation léger (on s'entend),est particulièrement efficace et recommandé pour les plants de tomates, les poivrons (un peu plus léger), le basilic et les poireaux (? moissi je suis surpris), car il permet de tonifier les plants comme c'est pas possible,et devient un incitatif additionnel pour accélérer le développement des systèmes racinaires. L'an passé, je me suis souvenu que j'avais sauté cette étape avec mes plants de tomates "couille de Taureau", et souvenez-vous que je me suis plaint, durant l'été, d'avoir des plants rachitiques et absolument pitoyables en tonus, bien je suis convaincu que si je n'avais pas escamoté l'exercice du ventilateur ça aurait pu améliorer grandement la situation...

J'ai bien hésité dans ma décision de publier ou non mon texte sur ma façon d'établir mon calendrier personnel des semis pour les différents légumes que je fais pousser chez-moi. C'est une approche totalement personnelle, et je me suis souvenu que l'an passé il y avait eu une discussion sur un calendrier proposé par un horticulteur québécois connu, et que certaines personnes semblaient avoir été complètement mélangé avec des détails. Faque j'ai décidé de ne pas en remettre et je ne le publierai donc pas. C'est pas que ma méthode est vraiment compliquée, c'est juste qu'il faut prendre le temps de la comprendre et de connaître son propre tempérament en tant que jardinier (paresseux, prudent, normal, agressif, expérimental)...bref ce ne serait vraiment pas une bonne idée de la mettre sur ce post.

Je vais donc terminer mon intervention en vous donnant quelques liens qui pourraient vous être utiles:

1) Un type de serre mobile extérieure très populaire (tant neuf qu'usagé)...bizarrement on la trouvait dans le catalogue de Cdn Tire et de LeeValleys, mais pas en ce moment!

http://ecx.images-amazon.com/images/I/61Sna0oaxsL._SX355_.jpg  ... on parle d'un prix régulier entre $40 et $50 si je me souviens bien!

2) Un autre type de serre mobile 4 saisons...système de chauffage inclus ...hihihi!...  

http://2.bp.blogspot.com/-VksYg5cBTBE/Tzh1YuYcdBI/AAAAAAAAAHQ/Ai3reIKCunI/s320/amc-pacer.jpg

3) Une étagère à semis fabriqué en bois, avec détails sur les matériaux...j'ai failli en construire une!

http://www.finegardening.com/CMS/uploadedImages/Images/Gardening/Issues_61-70/041065050-01_xlg.jpg

4) Une étagère à semis en PVC, avec pleins de photos sur la façon de la monter.

http://www2.arkansas.net/~mgee/growlightstand/growlightstand.html

5) Une autre étagère à semis en PVC, avec détails

http://www.tsflowers.com/plantstand.html

6) Mon coup de coeur, grâce à un "design" épuré et super-pratique, installation sur un plan horizontal comme une simple table.

http://www.vegetablegardener.com/item/10376/diy-pvc-grow-light-stand

C'est d'ailleurs de cet auteur (Greg Holdsworth) dont je parlais un peu plus haut quand il était question du Texan spécialiste des tapis chauffants et tutti-frutti. Un chic type.   

Bon bien c'est ça...J'espère que tout ce gribouillage de textes et cette orgie de photos auront pu vous être utiles. Vous avez mon adresse courriel, ne vous gênez donc pas si vous voulez plus d'informations. Moi j'ai bien aimé fouiller le sujet des SCS, et c'était la façon rêvée d'achever ma participation à ce post. Ça m'a rappelé avec énormément de nostalgie, à quel point le suivi de mes Horizons Agricoles m'ont terriblement manqué en cette année 2013...   

Ne vous inquiétez pas si, dans un avenir rapproché, les textes sont regroupés et déplacés, je n'ai pas l'habitude d'effacer sans prévenir, mais ça se pourrait que je coupe des segments d'infos à gauche et à droite. Je vais aussi en profiter pour corriger les nombreuses fautes d'orthographe et certaines coquilles et essayer de rendre la lecture plus aisée.   

Au plaisir  

Ajout le 12 décembre 2013:

Je viens de compléter ma 2ème station de croissance des semis et j'ai apporté des améliorations substantielles par rapport à la première version.

D'abord je leur ai trouvé un nom à ces patentes-là, avant-hier j'avais utilisé le terme "d'aquarium", mais ça faisait pas vraiment mon affaire, mais j'avais pas vraiment le choix car les mots terrarium et vivarium n''étaient pas vraiment mieux...faque je me suis permis de faire une chose que j'adore faire à mon âge, soit inventer un nom...je vais donc appeler mes bébelles des "PLANTOUNARIUM"...un genre de petit clin d'oeil délinquant à mon ancienne passion astronomique, alors que j'allais rêver et m'émerveiller au planétarium...hihihi!!!   

La deuxième version est comme la "pub" sur les "chars modernes"...plus haut, plus grand, plus large, plus éclairé, plus-ci, plus-cà... hihihi!!!  

En fait la version 2, fait 19.5 pouces de hauteur, 56 pouces de long et 26 pouces de largeur. L'éclairage est assuré par 2 fluorescents , donc avec 4 tubes T-12. La logeabilité est maintenant rendue à 5 plateaux noirs, avec de l'espace libre en masse.

J'ai installé mon "plantounarium" sur une grande table, et l'idée m'est venu de profiter de l'effet réfléchissant que procurerait le mur blanc à l'arrière de ma construction. Le blanc est reconnu pour bien réfléchir la lumière, ce qui ne devrait pas nuire compte tenu de la superficie que mes 2 luminaires doivent desservir.

De plus ça m'a donné une idée pour mon premier "plantounarium", et j'ai installé du papier aluminium sur la vitre du fonds et wow! Sans plus d'efforts j'ai encore gagné 1 ou 2 degrés à l'intérieur du périmètre intérieur.  

Alors, j'ai pas mal terminé mes travaux, il va me rester à modifier la 1ère version, car comme elle était expérimentale, je croyais plus sage de me contenter initialement d'une structure haute de 16 pouces, mais je me rends compte qu'avec une légère modification je peux aisément obtenir 19.5 pouces de hauteur, ce qui sera beaucoup moins contraignant quand les plants prendront du volume en cours de croissance.  

Je pensais au départ devoir me contruire 2 "plantounarium" de 2 luminaires chaque, pour 8 plateaux noirs de capacité, mais je me rends compte maintenant que je peux m'en sortir avec 2 "plantounarium" utilisant un total de 3 luminaires, et que ma capacité sera légèrement supérieure à 8 plateaux. J'ai déjà commencé à cogiter sur un autre projet où je pourrai utiliser mon 4ème luminaire.   

La température très froide qui affecte tout le Québec actuellement, m'aura permis de tester les limites de mes plantounarium. Ce matin à 8 heures, il faisait -22c (TR de -28c), et la température ambiante dans mon atelier était descendu à 55f. Malgré tout, dans mon "plantounarium" no 1, la température interne était de 79f...donc je n'aurai aucun problème en janvier-février.   

Voici quelques photos:

D'abord ma grande version du "plantounarium", remarquez l'effet réfléchissant de la lumière sur le mur blanc du fonds:



J'avoue que je n'avais jamais pensé qu'il me serait possible de mettre 5 plateaux avec seulement 2 luminaires, mais je suis convaincu que la lumière sera suffisante, et j'ai de la place pour la croissance des plantes.



Voici ce que ça donne avec l'application de feuillard d'aluminium sur la vitre du fonds dans la version 1 de mes plantounarium. La réverbération de la lumière est telle que je suis obligé de prendre les photos en angle pour minimiser les reflets...je vous jure que mes ti-plants de tomates (ceux qui poussaient dans le compost de mes poivrons) sont heureux...je les entends siffler de bonheur...  




Ajout le 25 décembre 2013:

Je suis un peu en retard avec mon suivi sur votre question sur la consommation énergétique des luminaires fluorescents, car je voulais prendre mon temps pour en discuter avec un ami qui s'y connait un peu plus que moi en la matière. Je vous livre cela sans trop entrer dans les détails, et surtout sans dessein d'exposer ceci en vue de d'une thèse de doctorat.. hein!

On m'a expliqué que d'un point de vue consommation, une super-lumière de 1000 watts dépensait environ 1 kwh par heure et donc 24 kwh /jour, si on la laissait allumée 24 heures sur 24. Une telle lumière tirerait environ 10 ampères sur du 120 volts. Je précise ce dernier point pour Benoît qui semble préoccupé par la question de la capacité de sa boîte électrique.   

Quant aux T-8 et T-12, on estime que la consommation énergétique réelle est respectivement de 29 watts (par tube de 32w codé t-8 ) et de 37 watts (par tube de 34w codé t-12)...ceci  se trouvant détaillé à cette adresse. Même si les chiffres paraissent étranges à 1ère vue, les explications sont parfaitement logiques.

http://ateam.lbl.gov/Design-Guide/DGHtm/historyandproblemsoft12fluorescentlamps.htm

Le reste consiste pour vous à faire une simple règle de 3, et vous devriez découvrir que chaque luminaire de 2 tubes, si opéré pendant 12 heures/jour, devrait consommer entre 58 et 74 watts, soit un peu moins que 1 kwh/jour ( plus précisément entre 0.7 et 0.9 kwh/jour).

En supposant que vous aussi vous établissiez vos estimés sur le tarif de base d'Hydro, moi j'estime que chaque Kwh me coutait, au cours des 12 derniers mois, un peu moins que $0.085 par kwh( le tout comprennant redevances, consommation, et taxes diverses). Notez cependant que ma source de chauffage principale n'est pas électrique.   

Donc un luminaire de 2 tubes devrait dépenser entre 22 et 28 kwh par mois et entre 44 à 56 pour 2 mois d'opérations. On parle donc d'une fabuleuse dépense entre $3.75 et $5.00 pour faire ses semis (équivalent au prix d'une barquette de fleurs, quoi!)...vous comprenez mieux ainsi la réthorique du "consommateur grognon qui ne serait pas pressé pantoute de passer à la nouvelle technologie des t-5, voire même des t-8 LED".  

Je sais bien que vous envisagez d'opérer vos luminaires parfois jusquà 16-18 heures par jour (je vous répète que ce n'est pas nécessaire), mais de toute façon ce n'est pas ça qui va faire une différence significative dans les coûts. C'est encore plus vrai, si vous suivez mon conseil visant à donner régulièrement de la lumière naturelle à vos semis, car vous pourrez alors éteindre vos luminaires. hihihi!!   

Je vais vous donner un ordre de grandeur pour mieux saisir. Supposons que durant la période froide d'hiver de novembre à avril (disons 6 mois), vous opériez une petite chaufferette électrique d'appoint de 750 watts pendant 24 heures/ jour. Cette chaufferette va vous coûter 18 kwh/jour X 182 jours X $0.085 = $278 en électricité... gulpppp!!!!   

C'est cette dépense en chauffage d'appoint (que ce soit par tapis chauffant ou autre) que je voulais colmater en établissant mes plans pour ma station de croissance de semis. Je ne voulais surtout pas avoir à chauffer une pièce artificiellement, et je souhaitais optimiser l'utilisation de la dépense énergétique dédié expressément aux plantounes...et cela m'a mené à la confection finale de mes plantounarium.

En passant grâce à un fignolage vraiment mineur, j'en suis arrivé à pouvoir mieux contrôler la température interne de mes plantounarium qui dorénavant se maintient à 74f-77f le jour et à 56-58f la nuit (opération 12 heures/jour). Je suis estomaqué de voir la reprise de vigueur de mes plants de tomates et de fines herbes qui me servent de cobayes dans l'expérience. Je suis un partisan de créer un environnement de croissance ressemblant le plus possible à celui de la nature. Donc jour chaud et éclairé et nuit fraîche et obscure.

Je vais bientôt entreprendre des semis plus complexes (lire avec des besoins plus variés) et ce sera intéressant de voir les résultats compte-tenu que je veux aussi combiner un test comparatif entre plusieurs nutriments reconnus pour améliorer la croissance des plantounes (thé de compost, composés d'algues, additifs chimiques et autres).

Je veux vous remercier pour votre suggestion de film, j'ai tout simplement adoré " Hachi : A dog's Tale (ou Hatchi en français)". D'abord j'aime bien Richard Gere (Chicago, Jackal, Gentleman and Officer,etc). J'ai vu la version française que vous me suggériez et moins de 48 heures plus tard, j'ai visionné la version originale...wow! j'aime ce genre d'histoire et de cinéma...ça fait du bien et ça contribue (j'espère) à faire de moi un meilleur maître pour mon propre chien. Un gros merci!  

Je vous souhaite à vous, ainsi qu'à tous ceux qui auront pris le temps de me lire en cours d'année, une très joyeuse période des fêtes...je laisse tomber les voeux superficiels pour rappeler que c'est avant tout la fête de la générosité et du réconfort envers autrui... à cet égard la modération n'a pas meilleur goût, donc on se laisse aller. hihihi!!!   

Salutations!  

Ajout le 29 décembre 2013:

Station de croissance des semis et Céleri:

Bonjour,

Je n'ai pas beaucoup de temps pour donner beaucoup de détails, je le ferai ultérieurement, promis.  

Je vous mets la photo du trognon de céleri que je suis en train de préparer. Comme vous voyez j'utilise un peu la technique des avocats ( pas les lawyers, hein!). En son point central, la boursouflure indique que ça part comme il faut. Remarquez à 7 heures, la petite racine. Je vous expliquerai plus tard ce qui va se passer.



Les 5 autres photos sont pour Benoît, ce sont mes 2 patentes réalisées au cours des derniers jours Je n'ai pas encore donné de nom (si vous avez des idées?). Donc des genres de dômes à croissance, et très efficaces.

Le matériel utilisé  pour former le dôme réfléchissant, ce sont des "cannes" de café Maxwell House de 925 gr.. J'en ai 2 sortes de ces cannes. Celles qui sont récentes, sont fabriquées en carton recouvert d'aluminium, et les anciennes qui étaient fabriquées en métal embossé au fini très brillant . Ça se travaille (coupe) relativement bien avec des bons ciseaux (pour celles en carton) et avec des ciseaux à tôle (ciseaux d'aviation) pour celles en métal. Les dômes font environ 18-20 pouces de long et 12 pouces de large, le dôme culmine à environ 6 pouces (pas mesuré). Les lumières testées actuellement sont des 23 et 26 watts (équivalents à 60 et 100 watts)...à première vue je devrais éventuellement opter pour les 23 watts, mais je teste cela.  

Ah! oui! Ça prend 3 cannes pour réaliser chaque dôme, avec un léger overlap entre les cannes. Donc soit faut boire beaucoup de café, ou bien en avoir en réserve ( comme moi)  

Extrêmement performant, très économique, facile à réaliser.












Ajout le 30 décembre 2013:

Alors pourquoi je me suis confectionné des dômes de croissance?

Bien pour 3 raisons:

1) Pour remplacer en quelque sorte l'utilisation de mon fourneau. Rappelez-vous que je vous disais que ça peut facilement atteindre les 88-92f là-dedans, et ce n'est pas l'idéal à mon avis pour certains légumes...

Voici donc comment je me sers de mes dômes pour mes semis de trognons d'oignons verts...température actuelle de 78f, avec bonne circulation d'air et super éclairage.



2) Parce que je dois avoir une source d'éclairage alternatif losrsque mes plants commencent à dépasser les 14-15 pouces de hauteur, et qu'ils ne peuvent plus croître adéquatement dans mes plantounarium. Un bon exemple ce sont mes plants de tomates qui pètent le feu actuellement. J'en ai un qui est devenu trop gros pour son plantounarium, alors aujourd'hui je profite du gros soleil (malgré le froid mordant à l'extérieur) pour l'exposer à la lumière naturelle, mais dès demain (s'il ne fait pas soleil) je vais lui patenter quelque chose avec comme objectif de le faire croître sous un de mes dômes de croissance, avec lesquels il est facile d'ajuster à une hauteur infinie.



3) Quand la saison des semis sera officiellement terminée (disons à la fin avril), je vais défaire mes plantounarium et les ranger pour 9-10 mois. Ce seront alors mes dômes de croissance qui serviront d'outils privilégiés pour mes semis ponctuels (genre salade/laitue en juillet, joï-choï d'automne, etc)

Sur la photo de mon plant de tomates, vous voyez que plusieurs autres plants de tomates auront aussi d'ici 4-5 jours atteint une taille démesurée pour les plantounarium, c'est pour cela que ça me prenait au moins 2 dômes de croissance.

Dans un des pots bleus, on voit la reprise de ciboulette, ainsi que de l'estragon français qui, ma foi, n'a jamais été aussi en santé (lui aussi est une reprise qui vient de l'extérieur). J'ai aussi 2-3 plants de lavande et un plant de coriande que j'avais fait pousser l'été dernier dans une balconnière (lui aussi est parfaitement en santé).

Ajout le 2 janvier 2014:

Bon, voici mon premier post de 2014...  

Pis en fait je suis bien content de celui-ci, car il découle d'une observation d'une lectrice qui avec ses yeux de lynx avait remarqué qu'un de mes plants de tomates (photo du 29/12, juste un peu plus haut) montrait des signes de "fleurissage"...ben oui vous avez parfaitement raison.   

Ce matin, j'ai pris quelques photos supplémentaires avant de rempoter 3 autre plants (dans des pots intermédiaires de 6 pouces). À date, j'aurai 4 plants dans des pots de 6 pouces et 2 autres dans des 4 pouces. La raison pour laquelle j'y vais avec des pots intermédiaires de 6 pouces et non immédiatement avec des pots de 12 pouces, c'est d'une part parce que je ne suis pas pressé de me coltailler des gros pots trop rapidement, et ensuite pcq j'ai pas encore eu le temps de me patenter un espace où je garderais ces gros pots avec mes dômes de croissance.

Je sais bien que je devrais en éliminer 2 plants parmi les 6 que je fais pousser, mais comme je n'ai pas la moindre idée de la variété de tomates qui pousse actuellement, je préfère attendre encore un peu. Voyez-vous ces plants-là ont commencé à pousser à même mon compost utilisé pour mes poivrons. Ça peut aussi bien être des tomates cerises, des tomates "beefsteak naine" ou même des "granpa", ou d'autres? Seul le temps me le dira! Je ne veux surtout pas discarter des bons plants et me ramasser à faire pousser des plants de tomates cerises...beurk!...quoique en cette période hivernale, je crois bien que je trouverais d'apprécier le goût de tomates cerises..m'enfin!   

Actuellement, j'ai 3 plants qui commencent à montrer des fleurs, alors que les plants sont encore relativement petits, et je remarque que les tiges sont assez costaudes, ce qui me laisse croire que ce sont des plants trapus...si je devais absolument parier $2 en ce moment, je miserais qu'au moins 2 de mes plants de tomates ce sont des "granpa", mais c'est pure spéculation de ma part.

Donc j'ai pris des photos ce matin, pis je vais suivre la patente, car je vais aussi vous montrer un truc qui vous sera bien utile au cours de vos prochaines années de jardinage...à savoir le temps que ça prend pour avoir des tomates, et comment on calcule cela. Là, c'est bien certain qu'on parle de culture de tomates dans un environnement artificiel, et définitivement moins performant qu'une serre par exemple, mais je pense que ça ne devrait pas trop affecter les résultats.

Donc la meilleure façon d'estimer le temps requis pour l'arrivée des tomates, c'est de calculer à partir des premières floraisons jusqu'à l'apparition de la 1ère tomate parfaitement mûre. En temps normal ça va varier entre 5 et 9 semaines, et la grosse majorité vont demander 7 semaines si la température est belle (et la terre chaude) en plein mois de juin-juillet.

Si ce sont des tomates de petit calibre, on peut même espérer 5-6 semaines. Dans la situation actuelle, et si ce sont effectivement des "granpa" j'estime que je devrais avoir mes premières tomates dans la deuxième moitié de février, soit dans 7-8 semaines.

Comme cette année je veux concentrer mes énergies (avec les tomates) à identifier la meilleure petite tomate précoce pour la culture en pots, je dois dire que l'expérience actuelle tombe vraiment à point. Ça va me permettre de bien identifier à quel période je dois procéder avec mes semis de "stupice" et autres.

Les photos:





Ajout le 4 janvier 2014:

Voici une installation temporaire pour mon plant de tomates recouvert de mon dôme de croissance. Encore une fois je cherche une installation simple, mais efficace, et celle-ci présente l'avantage de se résumer en un gros pot suffisamment profond pour permettre au plant de croître à son aise. Donc la plante est bien au chaud avec le dôme au-dessus de sa tête, et en plus le pot (de couleur jaune) réflète extrêmement bien la lumière.



On voit que les fleurs continuent à s'ouvrir, et demain je ferai une petite pollinisation au pinceau, question de mettre toutes les chances de mon côté afin d'assurer une fructification adéquate.



Comme les autres plants de tomates profiten

Petits pois et haricots au potager:

En construction (à suivre)

Dans une couple d'heures, je vais semer mes petits pois Lincoln. Ça me fait drôle de dire cela puisqu'il y a de la neige annoncée (10cm) dans les prochains jours. Mais comme j'avais pris ma décision hier, je ne recule plus.

Donc, j'ai fait tremper mes petits pois pour une douzaine d'heures la nuit passée, et je vous montre une photo pour bien saisir l'impact que cela peut avoir sur le pois lui-même. Sur l'enveloppe à gauche, vous avez un petit pois sec, et à côté un pois qui a trempé pour 12 heures. Il double quasiment en grosseur...certains prétendent qu'on peut faire tremper pendant 24 heures...disons que je suis satisfait avec seulement 12.



Je vais faire sécher mes pois pour une couple d'heures et hop! je vais les mettre en terre...je remarque que certains pois ne semblent pas avoir pris d'expansion malgré le trempage (ils demeurent ratatinés), je vais les isoler pour voir s'ils vont germer comme les autres. Au total j'ai 70 pois qui me semblent en bon état.



La température extérieure est actuellement à 6c, à 11ham, ça devrait grimper vers 11-12c cet pm. Je viens de semer mes ti-pois (69 total) dont 7 qui étaient encore ratatinés. Ca fait mon affaire, c'est une autre façon de vérifier si l'étape du trempage est vraiment nécessaire. Perso, je crois que ça peut accélérer le processus de germination de plusieurs jours, mais ça reste à vérifier. Je devrais être fixé sur la question d'ici quelques jours.

L'avantage de faire mes semis bien en avance, me permet de vous passer des observations que vous voudrez peut-être mettre en banque si vous semez des petits pois pour la première fois, dans quelques semaines. D'abord (c'est ma méthode) je creuse une tranchée d'environ 2-2.5 pouces de profondeur dans lesquels je sème les pois à 2.5- 3 pouces d'intervalle. Je fais un deuxième rang éloigné d'environ 12 pouces et dans le cas présent, ma culture intercallaire entre mes pois, est celle de mes semis de navets (je veux voir ce qu'ils vont me donner).

Je recouvre mes pois d'environ 1 pouce de terre, que je tape bien comme il faut sur mes pois (c'est important de le faire). Car quand vient le temps d'arroser finement on se trouve à arroser dans une petite tranchée et si la terre n'est pas bien tapée sur les pois, ces derniers se mettent à flotter, et c'est là qu'ils sont à la merci des oiseaux qui vont se faire un snack dans le temps de le dire. C'est même une bonne idée de remettre un peu de terre (disons 1/2 pouce) sur les graines après un premier arrosage, n'oubliez pas que les pois sont quand même assez gros, donc même enterré à 1.5 pouce de profondeur il n'y a aucun problème.

Dans mon cas les oiseaux ne pourront toucher aux graines de pois, car ils sont sous les "cold frame", mais en terre libre je vous jure que les oiseaux passent rapidement au buffet. Je vous rappelle que les petits pois sont des légumes qui apprécient la température fraîche du début de printemps, donc avec les zeppy, c'est un des premiers légumes à semer au jardin.

Ajout le 30 juin 2013, 11h07 am

J'ai fait une petite récolte de petits pois hier matin. Malgré que ce type de légume soit absolument délicieux et extrêmement sucré, je ne peux m'empêcher de penser que c'est un quasi non-sens d'en faire pousser quand on possède un petit jardin.

Ça prend de la place, ça demande des soins, faut écosser (pas mon sport préféré) pis finalement t'as pas grand chose à mettre dans ton assiette...m'enfin...sont fabuleux ces pois-là. Par contre une belle matière à composter.


Ajout le 6 juillet 2013, 21h20 pm:

Journée magnifique aujourd'hui, du beau gros soleil, de la chaleur et une bonne brise tout au long de la journée. Il est 20h50 et je vois le soleil se coucher, avec le message que demain sera aussi une autre belle journée...ben coudonc c'est comme ça qu'on aime nos étés au Québec. 

Ma saison de production de petits pois est maintenant achevée et j'ai mis au compost tout ce bon matériel azoté (les ti-pois en moins évidemment). J'en ai aussi profité pour faire des photos pour vous démontrer que la culture des ti-pois ce n'est pas vraiment ce qui est le plus rentable quand on possède un petit potager.

Ma base de comparaison sera celle des bons vieux haricots (type buissonnants). J'ai fait une récolte sur environ 16 pieds linéaires de plants de haricots (environ 30-35 plants), comme j'ai environ 50 pieds linéaires en culture de haricots buissonnants, vous pourrez multiplier par 12 la quantité totale de haricots que j'estime pouvoir récolter d'ici la fin juillet.

Pis vous verrez en comparaison ce que j'ai récolté en petits pois sur environ 16 pieds linéaires aussi...c'est assez surprenant.

Photo 1, à gauche les haricots récoltés sur 16 pieds...je vais en récolter au moins 4 fois cette quantité (toujours sur 16 pieds linéaires) dans les prochains jours. À droite la 3ème récolte de petits pois, récolte brute s'entend, aussi sur 16 pieds linéaires. Au fond vous voyez un Tupperware, il était plein à ras-bord de haricots...des fois les gens comprennent mieux en Tupperware qu'en métrique ou mesure impériale...hihihi!!! 



Mais des ti-pois faut écosser-çà, pis c'est là que ça se gâte en "out-put"...tandis que les haricots on a qu'à "snipper" les 2 bouttes, pis on récupère 95% du légume...une photo pour bien comprendre... 



La vraie comparaison c'est donc que pour 16 pieds linéaires de culture, vous aurez soit 4 grosses assiettes de haricots frais et croquants oubedon 3 petits bols à moitié plein de ti-pois sucrés et savoureux... à vous de voir... entécas les cosses de ti-pois c'est du bon matériel à composter....toujours ça de pris, hein! si vous compostez évidemment?

Bon maintenant que les pois sont partis, j'ai pu voir l'état de mes navets que j'avais planté simultanéement avec mes pois en mars dernier...ben sapristi ils sont corrects...un peu "groggy" on dirait mais ça va aller.

Faque là je me suis dit, on fait une autre expérience, pis on va remplacer les ti-pois par des plants de courge Buttercup que j'avais parti en gros pots...je sais ben que les courges aiment pas ça les transplantations, mais j'ai fait mon Dr. Christian Barnard et après une délicate intervention je crois bien avoir réussi la transplantation...eille si ça marche, ça va justifier en mosus le choix des ti-pois, puisque ceux-ci étant des légumes de production précoce, on peut les substituer éventuellement par une 2ème culture plus tard en saison...crime que c'est le fun le jardinage.

Note: Pour les ceusses qui ne le savent pas, il y a 2 trucs importants avec les haricots...d'abord on évite de récolter quand le feuillage des haricots est mouillé, pis ensuite on essaie de récolter le plus souvent possible, car cela stimule les plants au maximum, ceci étant particulièrment vrai en début de production, donc y a pas de gêne à récolter au début des plus petits haricots. Planifiez vos arrosages en fonction de vos récoltes.


Ajout le 7 juillet 2013, 8h30am:

Je viens de compléter ma récolte d'haricots que j'avais entreprise hier soir. Comme les haricots jaunes (mes préférés) ont été semés environ 2 semaines plus tard que les haricots verts, j'en ai encore très peu . Le gros de la production d'haricots jaunes commencera dans environ 2 semaines...à ce moment-là mes choux seront prêts, mes navets aussi, mes carottes, oignons, céleri, patates...alors devinez de kossé que je vais manger...ben oui! un bon bouilli de légumes du jardinier...yahooo!!!!

Je vais profiter de la finale à Wimbledon pour "snipper" mes haricots, les faire blanchir et hop! au congélo...mais pas les haricots jaunes...ceux-ci se conservant moins bien que les verts, on les fera sauter au beurre pour le souper!



Tout semble indiquer que la transplantation effectuée hier soir par le Dr. Barnard, a été couronnée de succès...Est-ce que le patient va suvivre longtemps? C'est au tour du Dr. Lagricole de prendre la relève et de soigner le patient.... 





Une heure plus tard dans les Maritimes (où à Pokemouche, c'est selon  ), les haricots sont fins prêts pour l'étape de blanchiment et de la congélation. Je veux juste vous montrer avec cette photo, la perte finale sur les haricots que vous pourrez comparer avec celles pour les ti-pois (photo plus haut). Ça aussi c'est de la mosus de bonne matière à compost.



Ma prochaine récolte de haricots, que j'envisage légèrement supérieure à celle que je viens de vous montrer, devrait avoir lieu mardi pm ou mercredi am, en fonction de la météo. J'ai profité de la dernière récolte pour bien nettoyer mes rangs de haricots des feuilles mortes, enlever les plants avortons ainsi que la mauvaise herbe. J'ai même fait un léger sarclage de surface avec mes doigts, histoire de briser la croûte de terre et vérifier les besoins en eau. Même s'il a quand même beaucoup plu dernièrement, mes haricots ont besoin d'un arrosage très profond et c'est ce que je vais m'employer à faire dans les prochaines heures. Je n'ajoute aucun engrais à ce stade-ci, ni breuvage spécial car les haricots sont parmi les légumes les plus spartiates dans le potager.

Je vais aussi en profiter avant l'arrosage pour semer de nouvelles graines pour remplacer certains plants qui ne me plaisent pas. À ce temps-ci de l'année et avec la chaleur du sol, les germinations se feront en 5-7 jours aisément et les plants produiront d'ici 3-4 semaines.

J'ai une pensée très spéciale pour les habitants de Lac Mégantic qui affrontent actuellement une épreuve épouvantable.

Ajout le 18 juillet 2013:

Dernière récolte de haricots, la productivité et le rendement de mes plants diminue rapidement. Notez que j'ai fait très exactement les 4 récoltes prévues. Les récoltes futures iront toutes en diminuant, d'autant plus que les chaleurs extrêmes des derniers jours ont accéléré l'épuisement de mes plants.


Comme on est seulement en mi-juillet et que mes plants de haricots produisent depuis 3 semaines, j'ai pris la décision de les éliminer immédiatement même si ils sont parfaitement sains. Un 2ème semis, si je le fais immédiatement me procurera d'autres haricots frais dès le mois d'août et pour une bonne partie de septembre...alors on arrache et on envoie toute cette fabuleuse matière azotée dans les composteurs. 



Les haricots étaient ici, on passera la fourche et le rateau dans le sol, et sans faire d'amendement aucun on va semer à nouveau 4 rangs de haricots...mettons ici que je veux vérifier l'hypothèse à l'effet que les haricots ne font aucune différence entre les sols pauvres et riches. L'an passé j'ai testé avec un sol riche (trrrrès riche) et cette fois-ci ce sera le sol le moins riche que je puisse offrir aux haricots...on verra d'ici la fin août.


On termine la patente par une tite-photo montrant que les courges (remplacant les petits pois) ont très bien passé l'étape du "dé-potage" et de la transplantation en pleine terre...les fleurs devraient sortir d'ici 10 jours.

Bok-Choï, Joï-Choï, Zucchinis, Cornichons:

Le 5 juillet 2013, 11h55am:

J'ai tellement aimé les Joï-Choï de Nenor, que je les ai littéralement dévoré en mai dernier. Je vais en faire pousser une autre batch le mois prochain, après les grosses chaleurs de juillet...Un ami a cependant eu moins de succès avec ses Bok-choï car ceux-ci sont montés en graines et il me les a donné....faque je vais apprendre ketchose de nouveau pour moi..c-a-d l'art de récolter des graines de bok-choï..Voici un tutorial en anglais sur le sujet...
http://aptgarden.blogspot.ca/2011/07/how-to-harvest-bok-choy-seeds.html

Si jamais les graines de Bok-choï peuvent être récoltées d'ici un mois, je vais aussi en partir un batch expérimentale pour voir s'il y a une différence entre Joï-Choï et Bok-Choï ... pour moi ça me semble du pareil au même.





Ajout le 28 juillet 2013:

Les enveloppes de graines de Bok-choï ont maintenant changé de couleur et indiquent que leurs contenus sont maintenant prêts à être récoltés. les 2 photos suivantes sont explicites.

À noter que dès cette semaine, je sèmerai en jardinière certaines de ces graines afin d'obtenir une demi-douzaines de plants dans la deuxième moitié de septembre...un peu plus tard je sèmerai en pleine terre de jardin une douzaine de "joi-choï" afin que ceux-ci soient prêts pour la récolte vers la fête de l'action de grâces.




Quelques photos de mes plants de cornichons:

Cornichons, le céleri en fleur à l'avant-plan est déjà rendu à hauteur d'homme:


Cornichons, fleurs en santé, CRC absente???, compagnonnage utile et efficace avec céleri, menthe et lavande:



Ajout le 3 août 2013:

Pourquoi je préfère les cornichons aux concombres?

C'est dans mes gênes je suppose, je me sens plus près du cornichon que du concombre. Ou plutôt serait-ce que je suis resté un grand enfant, qui adore, même à mon âge, manger un légume fraîchement cueilli (que ce soit une carotte "crute", des tites-fèves jaunes, ou une belle tomate nature ou autre). Dans le cas des cornichons, ceci signifie que je mange aussi la pelure du légume (seulement essuyée pour enlever les piquants)...si vous essayez cela avec des concombres ce n'est vraiment pas terrible. En plus les cornichons me semblent beaucoup plus faciles à digérer que les concombres, et comme j'en mange en grandes quantités en juillet et août, c'est un point très important. Évidemment la marge de manoeuvre pour le "timing" dans la cueillette des cornichons est plus étroite qu'avec les concombres, mais une fois que l'on connaît ce légume, on sait exactement quand le cueillir. En plus que seuls les cornichons vous permettent de vous préparer la gâterie princière que constituent les fabuleux "Garlic Dill pickles". D'ailleurs, pour mon lunch tantôt, j'aurai un excellent smoked-meat sur pain de seigle, accompagné de Dill pickles, chips Lays et évidemment de mon jus de légume Mott's...et non, la Cie ne m'a toujours pas appelé pour enregistrer un commercial...soupir! 

Le plant de concombre requiert une taille pour extirper le maximum du plant, alors que ce n'est pas requis pour le cornichon..anyway dans un mot comme dans cent, c'est surtout une question de goût. Mes cornichons viennent de semences très, très faciles à trouver, ce sont des "National Pickling"...voici des photos prises ce matin.



Vous aurez vu avec la photo ci-haut, que l'on peut avoir des cornichons assez gigantesques. En fait le très gros est de la grosseur d'un concombre, et déjà sa pelure est rendu trop épaisse pour être mangée, il faut alors l'éplucher. Mais ce cornichon  ayant conservé une belle pelure verte, demeure excellent au goût et peut aussi servir pour faire de gros "dill pickles". Si la pelure avait viré un peu au jaune, il aurait été préférable de l'utiliser en ratatouille cependant. Quand aux 5 autres cornichons dans l'assiette, ils sont de dimensions parfaites, absolument délicieux et hyper-croquants. Jamais vous n'aurez un "crounch" sur un concombre comparable à celui d'un cornichon...foi de capitaine Crounch...je vous l'ai dit je suis un grand enfant dans un corps de vieillard...

Pourquoi je ne parle pas de zucchinis?

C'est pas compliqué, je n'en ai pas encore mangé cette année. Je viens de cueillir mon premier de l'année ce matin (voir photo), et j'ai vu que j'en aurai probablement 4-5 autres plus tard cette semaine. C'est la première fois de ma vie que je ne récolte pas un seul zucchini en juillet, même qu'il m'arrive une année sur trois d'en avoir dès le mois de juin...alors je suis aussi étonné que vous de la situation. L'an dernier la production des zucchinis chez-moi fut très affectée par les CRC et leurs dégats, mais je crois me souvenir avoir récolté des zucchinis en juin...j'avais aussi noté un problème de pollinisation. Ce dernier problème s'est aggravé cet été, malgré mes efforts de planter des arbustes à fleurs, mais que voulez-vous les abeilles se meurent, et mis-à-part les gros "taons", les butineurs semblent se faire de plus en plus rares, et ça me fait enrager rien que d'en parler.En passant, je n'ai vu aucun problème avec les CRC à date, cet été...Faut croire que toutes mes mesures pour les combattre ne furent pas vaines. 

croquants.

Un printemps difficile::

La température approche les 6c ce matin, et devrait atteindre la dizaine de degrés pas mal tous les jours cette semaine, ce qui est déjà bien. Le problème c'est qu'il va pleuvoir et ensuite on reconnaîtra du froid. Bref, je ne vois pas comment on pourra vraiment entreprendre les semences directes avant le début mai...dommage.

Mes plants d'épinards et de radis tiennent le coup, mais ne progressent quasiment pas en taille, tellement il fait froid et que le soleil est absent.



Quand aux navets ils semblent avoir résistés au froid et à la neige des derniers jours, enfin ceux qui étaient dans le cold frame partiellement fermé. Ceux qui étaient dans le cold frame ouvert, font maintenant parti de l'histoire...je ne croirais pas que cela va affecter la germination de mes pois, je devrais être fixé d'ici la fin de la semaine. J'estime que le température du sol (à 2 pouces de profondeur) est actuellement à environ 45-50f dans les cold frame où sont les petits pois et navets...c'est le prix payé pour ne pas les avoir correctement fermé avant la petite averse de neige et de giboulée.



Ces photos illustrent parfaitement ce que je voulais dire, il y a quelques jours, quand je parlais du temps que ça pourrait prendre avant d'avoir un sol de potager où il serait possible de travailler:

Voici une photo, il y a 9 jours, le 5 avril, alors que je voulais suivre l'état de mon sol argileux en fonction de mes indicateurs naturels que sont mes plants de ciboulette et mon thym.
Vous noterez que la ciboulette commencait tout simplement à se montrer le bout du nez. Que le sol était absolument gorgé d'eau et qu'il suintait ses surplus. Tout était encore gelé ben dur à 2 pouces de profondeur.





Ce matin, le 14 avril, voici à quoi ressemblait ce même carré avec les restants de neige reçu au cours des dernières heures. Notez la croissance de la ciboulette, alors que la terre est toujours carrément impropre à quelque travail que ce soit. Dans le fonds on a tout simplement pas progressé au cours des derniers 10 jours, et c'est ce qui m'incite à croire que de façon normale je ne pourrai pas envisager de semences avant le début mai...sauf aux endroits où je me servirai de mes cold frame.





Le 20 avril 2013:

La température continue à nous jouer des tours, serait-ce la rouquine carmélite la responsable? On s'est tapé du 22 c hier après-midi grâce à un vent assez violent plein sud, mais quand le vent s'est mis à virer à l'ouest la température s'est mise à chuter. Tout à l'heure il y avait même des flocons de neige qui tourbillonnaient. J'ai donc du rentrer dans la maison tous mes légumes qui avaient, depuis peu, élu domicile dans ma serre-cabanon....Ça va être froid cette nuit, avec facteur-vent ce sera du "double-digit below zero", donc pas le temps de niaiser avec les plantounes qui commencent vraiment à trépigner d'impatience dans leurs petits pots.

Une inspection des semis directs faits dernièrement nous apprend des choses, qui pourraient vous être utiles si vous semez ces légumes.

D'abord mes petits pois Lincoln, que j'avais semé le 8 avril ont commencé à germer le 19 avril. Fait amusant, les graines qui ont du subir le froid et la neige la semaine passée, ont germé plus rapidement que celles qui étaient bien protégées par le cold frame..bizarre hein! Laissez passer le froid mordant des 2-3 prochains jours, et si votre terre est déjà ameublie et acceuillante, moi je vous dirais que vous pouvez commencer à semer ces légumes ainsi que les zeppy et les radis et carottes.

Par contre, si vous devez travailler votre terre en profondeur, il est toujours recommandé (en sol argileux) d'attendre de 10 à 15 jours après ces travaux pour faire des semis de carottes et de radis.

Parlant de radis, mes radis italiens semés le 15 avril, ont germés en l'espace de 5 jours (sous cold frame)...comme dirait Nenor, ils sont vaillants ces légumes!!! hihihi!

Je vous ai parlé la semaine passée, que mes plants de ciboulette sont parmi mes meilleurs indicateurs pour m'informer du statut de mon sol de potager et du début de la période où on peut commencer à travailler le sol et penser à des semis directs...ben là ils viennent de me donner un signal de départ.

En fait on a eu une double surprise cette semaine...de la grosse chaleur ces 2 derniers jours, combinés à des vents violents qui ne nuisaient pas à l'asséchement des sols... mais surtout on a eu beaucoup moins de pluie que ce qui était prévu (sauf pour Jeudi) et ça a aidé énormément...Pis en plus les pronostics nous avisent que le soleil devrait être présent pendant la majeure partie de la semaine.

AH! oui! c'est aussi une bonne période pour semer des oignons à partir de petits bulbes, ils poussent vite en Jupiter à ce temps-ci de l'année. Ceux que j'avais planté en bac le 6 avril, et qui avaient germé le 12 avril, ont acquis 4-5 pouces de taille en une semaine.

Donc, j'espère que vous avez des plants de ciboulettes à différents endroits dans vos potagers, et si oui, allez les observer pour définir si votre sol commence à être prêt.

Texte écrit et publié le 27 avril à 20h53.

Confection d'un terreau pour pots et bacs à légumes:

Pour la confection de ce genre de terreau, il faut tenir compte de 3 facteurs principaux. D'abord le taux de compaction du substrat que l'on veut utiliser, ensuite le taux de rétention d'humidité que procure le substrat et finalement l'apport nutritif que procure le substrat.

Le taux de compaction peut être mesuré de différentes façons, mais dans mon cas je vais choisir de l'illustrer avec des exemples faciles à comprendre, i.e. en rapportant le poids de divers substrats potentiels, tous mesurés avec un même pot de 8.5 pouces de diamètre.

1) Terre de mon potager ce printemps : 11 lbs
2) Terre de mon potager, mais entreposée depuis 1 mois : 9 lbs
3) Compost mûr tamisé ce printemps (moins de 10 jours) : 6 lbs
4) Compost extra-mûr préparé l'automne dernier : 4 lbs
5) Terre noire Lambert acheté il y a 2 semaines: 4 lbs
6) Terreau de type Promix : 2 lbs
7) Tourbe de sphaigne (Peat-Moss) : 1 lb

Tous vont comprendre que pour un même volume, plus un substrat est léger, plus les racines du légume vont avoir de la facilité à se développer (mis-à-part les carences nutritives) et plus le substrat est lourd, plus grands sont les risques de voir les racines être éventuellement étouffées...il faut donc faire un compromis et viser un substrat de moins de 4 lbs, mais le plus riche possible en éléments nutritifs pour la plante.

La tourbe de sphaigne est le meilleur élément pour assurer une bonne rétention du taux d'humidité, donc il est facile de comprendre que les terreaux de type Promix sont composés à plus de 70% avec celle-ci. Bon je n'ai pas exactement la composition pour le Promix, mais voici ce que donne un terreau similaire de marque MYKE: Ingrédients : Tourbe de sphaigne, compost non-déshydraté, perlite et chaux. Garantie azote 0.5% min., Potasse 0.2% min, Matière organique 74% min.

Personnellement je n'ai aucun doute sur la qualité du compost que je produis, et si je me fie à l'étude de François Gariépy (voir page 1, message no 15), un compost maison donne environ 1.2% en Azote, donne 0.4% en Phosphore et 3% en Potasse...wow!!! voyez la différence avec le terreau Myke...incroyable.!!!!

Vous avez là les éléments principaux avec lesquels j'ai établi ma propre recette pour mon terreau de culture en pots:

Voici ma recette finale, 6 parts de tourbe de sphaigne, 5 parts de compost extra-mûr, 2 parts de Terre noire (totalement optionnel), 1 part de Terreau Promix (optionnel sauf que Diane voulait de la perlite dans son substrat).

Un pot de 8.5 pouce de diamètre de ce substrat pèse environ 3.5 lbs. D'un point de vue nutritif, ma recette devrait donner environ 0.5% min en Azote, 0.2% min. en Phosphore et 1.5% min. en Potasse, ce qui est pas mal mieux que le terreau Myke.

D'un point de vue volume, j'ai suffisamment de matériel pour remplir environ 14-15 pots de 8.5 pouces de diamètre, et ce matériel occupe un volume d'environ 1.9 pied cube.

Notez qu'environ les 2/3 de cette batch de terreau servira à Diane pour ses fleurs...je me réserve l'autre tiers pour faire des tests.

Quand à ma prochaine batch de terreau, elle sera composé de 6 parts de tourbe de sphaigne, 7 parts de compost extra-mûr et 1 part de terre noire (histoire de vider le sac simplement).

Puis ma véritable batch de test cette année sera composée de 4 parts de tourbe de sphaigne et 10 parts de compost extra-mûr...ça va être extra-riche et j'entends voir ce que cela donnera tant avec les tomates, poivrons et aubergines.

Vous noterez que je ne parle pas d'ajout de chaux dolomite dans mon substrat, je n'en vois pas l'utilité à cette étape surtout en fonction des légumes que j'entends faire pousser dans mes pots.

Voici les photos:

D'abord en haut à droite:  Tourbe de sphaigne
En bas à droite : Terre noire Lambert, avec les tites-branches gratisses,
En bas à gauche : Terreau Promix, avec perlite/vermiculite
En haut à gauche : Compost maison extra-mûr



Aperçu du substrat avec tout le matériel soigneusement mélangé




N'ayant manqué aucune étape du procédé de fabrication, l'inspecteur de qualité vient d'approuver la recette et nous recommande d'aller le peser immédiatement. Mettons que quand l'inspecteur te dévisage de cette façon tu niaises pas avec le "puck" pis tu fais ce qu'il dit...des fois qui changerait d'idée...



La pesée officielle du substrat (évidemment sec), notez aussi que la balance utilisée n'est certes pas la plus précise, mais on se débrouille avec ce que l'on a sous la main.

Super je suivrai avec intéret l'aspect lunaire m'a toujours intrigué mais je ne l'ai jamais vraiment suite faut de comprendre le principe...j'avais d'autres notions plus basique a acquérir et assimiler d'abord...

Texte écrit le 17 juin 2013, 12h28:

Attention Température froide....


On a tous travaillé bien fort dans nos potagers et personne ne souhaite du malheur à qui que ce soit, alors je m'en voudrais de ne pas vous prévenir que les températures de nuit risquent d'être passablement froides dans certaines régions du Québec au cours des 72 prochaines heures...

Comme vous le savez, certains légumes sont plus sensibles que d'autres à des températures sous les 10c, et comme par chez-moi ça pourrait descendre à 6c pour plusieurs heures il n'y a absolument aucune chance à prendre avec les poivrons, cornichons, concombres, courgettes, aubergines et à la limite avec les tomates.

J'ai la chance de cultiver mes poivrons et aubergines en pots, donc je vais simplement envoyer les pots dans le cabanon-serre au cours des prochaines nuits...mais pour les autres qui sont mis en terre dans le potager, il faudra les protéger du froid et/ou les recouvrir quand c'est possible... soit on prend des grosses chaudières, pots etc...soit on leur confectionne un abri à l'aide d'un drap tendu par-dessus les plants ou.... soit on utilise des gros sacs (de papier ou plastique, quoique je préfère définitivement ceux en papier cartonné) qu'on parvient à glisser par-dessus les plants.... anyway l'idée n'est pas d'être "cute", mais de protéger nos plants...

Bon ben bonne chance à tout le monde.

Petit mot pour Nenor....faites-moi savoir (via messagerie privée) si vous êtes toujours intéressé par une recette efficace pour contrer la mouche du chou...je viens d'essayer quelque chose de pas mal efficace et facile à préparer à partir d'ingrédients que vous devriez trouver aisément par chez-vous.

Ciao:Grin:

Ajout: Comme à mon habitude j'ai oublié de mentionner que le basilic est aussi très sensible aux températures un peu froide. Cette nuit on prévoit environ 8c (facteur vent avec du nord-ouest léger) ce qui n'est pas trop grave pour les tomates déjà endurcies avec les dernières semaines...un bon arrosage devrait être suffisant pour leur faire passer cette épreuve...ce qui est plus inquiétant c'est dans la nuit de mardi à mercredi .


On prévoit alors du 6c, avec un vent du nord abaissant le ressenti à 4c...Ça c'est vraiment à la limite pour les tomates...faudra vraiment surveiller cela car c'est le genre de détails qui vous ruine une saison de jardinage dans le temps de le dire.


Ajout: texte écrit le 18 juin 2013, 20h00


Même si j'avais déjà pris mes mesures de protection avec la majorité de mes légumes, j'hésitais encore à recouvrir mes plants de tomates et j'avais presque décidé de me contenter de les arroser avant la nuit... il était 19h30...ça  ne faisait pas 5 minutes que j'arrosais que le vent s'est levé, un ti-maudit vent fatigant du nord à environ 20-25km/h...la température a semblé faire une "drop" de 8c en quelques instants....simonac j'ai fermé la hose pis j'ai sorti mon attirail de protection...pas joli mais efficace à plusieurs égards.



Notez l'élégance de mes bâches de protection...ce sont mes bâches pour peinturer...ben oui...je protège mes plants du vent venant du nord, donc pas trop grave si mes protections sont un peu courtes sur la face sud..



Pis finalement mes protections pour mes cornichons...

Ben voila c'est ce que j'attendais m'éviter de demeler des lectures fastidieuse avec a l'aide d'un passionné qui m'a tout prémâché! C'est plus compliqué que je ne le pensais...je m'y suis jamais attardé a cause des contraintes aaue cela implique deja que j'ai la contrainte temps enfants et horaire de travail qui me limitent dans mon jardinage. Mais j'ai une dame avec qui je donne des formation de préparation a la retraite qui elle suit ca a la lettre mais rien a voir avec le jardinage ca va aussi loin que dire: non aujourd'hui ce n'est pas une bonne journée pour discuter de sujet délicats en couple...discutons-en plutot jeudi la lune sera en verseau...etc Moi c'est un peu trop pour moi. Je recherche l'entre deux... Les trucs simples que je pourrais intégrer a mes méthodes de jardinage parce qu'avec l'horaire serré si j'étais pas structuré j'y arriverais. J'ai donc pas de probleme avec les strcutures... de toute maniere je peux pas tout planter en meme temps meme si je le voulais faute de temps. je jardine donc par petit bout de tmeps disponible. J'y vais a l'inspiration...Je suivrai donc votre tableau et les indices que vous y mettez pour l'instant. A oui les signes de terre me vont bien et je crois que j'ai un ascendant feu alors ca fitte votre affaire... Lâchez pas ya toutes sortes de gens sur un forum. L'essentiel c'est de rester le guide de votre post et de l'orienter selon ce que vous voulez lui donner... Moi aussi ca m'arrive de déraper dans les post des autres soit pour blaguer ou rigoler un peu mais rien n’empêche a l'auteur de reprendre les rênes et ramener son sujet ou il était rendu... Mais ca c'est ma vision a moi vous n'êtes pas obligé d'être d'accord mais ne pourrez jamais controler ce que les gens écrivent sur votre post. On a du pouvoir que sur soi! Bonne journée et merci de vos précieux conseil moi j'apprécie beaucoup!

Thé de compost, purin d'orties et ciboulettes, accélérateur de compost, mon maïs.

Message écrit le 21 juin 2013, 19h36

L'été ne fait que débuter...ce qui signifie que malheureusement les heures d'ensoleillement, quant à elles, vont diminuer...ben coudonc.
 
Je sens de la morosité chez plusieurs propriétaires de potagers, 2013 étant une année difficile pour certains. Pertes de légumes par le froid, difficulté avec les germinations de semences, etc... mais il faut garder le moral car on est seulement le 21 juin et qu'on a encore 3 gros mois devant nous.
 
Ceux qui en ont le courage, peuvent recommencer leurs semences de haricots, salades, carottes, concombres, courgettes etc, pis ils ne perdront presque rien au change...le soleil, la terre chaude, la bonne pluie vont favoriser des germinations ultra-rapides (si évidemment vos semences sont bonnes,hein! Armand...des semences récentes svp. hihihi!!!).
 
Bon mettons que c'est seulement vos tomates, concombres, courgettes, poivrons qui ont le "caquet bas", ben voici un truc que vous pouvez essayer, pis c'est pas cher, c'est écologique et efficace. Vous mettez une bonne grosse poignée de compost au pied de chacun de vos plant de tomates, de vos poquets de concombres et courgettes (habituellement je fais des poquets de 3 à 5 graines) et de vos plants de poivrons. S'il vous reste du compost, mettez-en une poignée par 3-4 plants de poireaux et de maïs.
 
Notez que les poivrons, poireaux et maïs préfèrent le compost mûr, alors que tomates et concombres s'accomodent très bien d'un compost plus jeune. Si vous achetez votre compost en sac, c'est quasi-toujours du compost mûr.
 
Pour vous donner une idée de ce que j'ai accomodé avec un peu moins de 100 litres de compost-maison que j'ai filtré cet après-midi, 79 plants de tomates, 28 plants de poivrons et piments, 7 aubergines, 5 poquets de cornichons, 2 poquets de courgettes, environ 60 poireaux, une quarantaine de plants de maïs et 10 gros pots de légumes divers que j'ai préparé pour des amis. Faites-le calcul de ce vous auriez besoin en compost pour votre potager.
 
L'idée de mettre ce compost à ce moment-ci, c'est pour fouetter nos plants...on vient d'avoir du froid et beaucoup de pluie, nos plants ont dépensé beaucoup d'énergie à survivre, mais là le gros soleil et la chaleur devraient être au rendez-vous dès la semaine prochaine, avec une petit épisode de pluie ce week-end (c'est pour ça que je voulais dispenser mon compost immédiatement). Cette pluie va aider à rendre ce compost disponible au système racinaire rapidement, et vers le milieu de la semaine prochaine en deuxième étape de mon programme de fouettage, je vais servir à tous mes plants au potager (sauf haricots) une bonne rasade de thé de compost.
 
Pas compliqué le thé de compost (recette dans le post horizon agricole 2012), moi je fais seulement du thé de compost passif- en opposition à ceux qui font du thé de compost actif (avec additif de fermentation et oxygénation mécanique)- et c'est super efficace quand on sait quand l'utiliser, pis la semaine prochaine à l'amorce d'une période de grosse chaleur, ça va être le temps.
 

Bon ben c'est ça! Si j'ai le temps la semaine prochaine je vais faire quelques photos sur le processus de fabrication du thé de compost...profitez-en pour vous mettre quelques grosses chaudières pour recueillir l'eau de pluie ce week-end, c'est ce qu'il y a de mieux pour le thé de compost.

Ajout le 23 juin 2013, 12h51:


Thé de compost:

Je suis un peu surpris par le nombre de lecture sur ce post et j'apprécie énormément votre collaboration pour éviter d'alourdir le post. Je suis conscient que certains pourraient avoir envie de poser des questions, où souhaiteraient avoir des points d'éclaircissement. Si tel était le cas, vous pouvez toujours m'envoyer un MP avec votre question...m'enfin à vous de voir.

Pour faire du thé de compost ça suppose au préalable que l'on a du compost en main. Comme je fabrique mon propre compost, je n'ai pas de problèmes d'approvisionnement avec la chose. Et comme je souhaiterais ardemment encourager le maximum de jardiniers à faire leur propre compost, je vais élargir la notion de fabrication du thé de compost pour inclure des éléments de compostage... Ça marche de meigne ma patente.

D'abord, j'ai vidé le contenu d'un de mes 5 composteurs vendredi. Comme mon cycle de compostage dure environ 7 à 9 semaines (dépendant de plusieurs facteurs), ben ça me permet d'avoir de la matière fraîche en grosse quantité et régulìerement. Un composteur peut accepter environ 280-320 litres de matière à composter, et en principe nous livre environ 200 à 240 litres de compost (mûr et jeune) par batch.

Ce que vous voyez sur la 1ère photo, c'est une partie du compost récupéré d'un de mes composteurs, ce vendredi (le 21). Comme le matériel était passablement humide j'ai profité du gros soleil pour le faire sécher un peu, ceci afin de faciliter l'étape de tamisage.



Donc je vais tamiser tout le compost (celui dans la brouette) pour en faire 3 tas. D'abord ce qui passera par le tamis sera considéré comme du compost mûr, ensuite ce qui sera retenu par le tamis appartiendra à l'une où l'autre des 2 catégories suivantes, soit du compost jeune où soit de la matière nécessitant un retour dans le processus de compostage.



Sur cette photo, on voit dans le bac blanc, le compost mûr, en haut à gauche il y a le tamis (mèche 1/4) et dans le couvercle de poubelle, on voit la matière retenue par le tamis, soit un mélange de compost jeune et de matière à recycler à nouveau (genre feuilles, bout de branche, etc).




Une vue rapprochée du compost mûr, pour que vous compreniez une chose bien importante ...même si ce compost mûr ressemble énormément à de la bonne terre à jardin, ce n'en est pas, il s'agit à plus de 96% de matière organique. S'il m'arrive parfois d'envoyer une ou deux pelletées de terre dans mes composteurs, c'est uniquement pour transférer des organismes vivants (bactéries et vers de terre) dans mes composteurs et ainsi faciliter et accélérer le processus de compostage.

C'est bien important de comprendre cela, car ben du monde vont avoir dans l'idée que le thé de compost consiste seulement à obtenir de l'eau brunâtre, pcq ce serait uniquement la terre qui viendrait colorer l'eau...eille c'est pas ça pantoute...ce qui se mélange à l'eau c'est à plus de 96% (dans mon cas) de la matière organique rendue soluble...Si vous comprenez le principe du vrai bouillon de poulet, fait à partir de la carcasse d'oiseau, vous venez de "pogner" l'idée derrière le thé de compost, pis kosséfaire nos plantounes y zaiment çà.



Next, ben ici vous avez 2 choix, soit que ce que vous mettez dans le sac (pour le thé de compost) c'est du compost bien mûr, oubedon vous faites comme moi vous mettez dans le sac du compost jeune.



Voici comment je suis organisé (mon alambic) pour faire mes breuvages spéciaux. D'abord le baril terra-cota, c'est mon récupérateur d'eau de pluie branché sur ma gouttière de toit. Vous voyez un tuyau allant dans la poubelle grise à droite, ça c'est le trop-plein du récupérateur. Comme il a beaucoup plu ces dernières heures, ben j'ai réussi à remplir mon baril plus 2 poubelles d'eau de pluie fraîche.


Une tite-pub pour Mott's et son "Garden Cocktail", me semble que je serais bon pour faire des commerciaux pour cette Cie-là. Anyway, ce que vous avez dans les 4 bouteilles, c'est une matière absolument "dégueu" qui pue le "yable", mais qui est super efficace. Ça s'appelle un concentré de purin d'ortie aromatisé à la ciboulette....un produit d'une efficacité redoutable et hyper-concentré...Je garde ces bouteilles au frais dans mes poubelles d'eau de pluie, et je les utilise selon mon calendrier d'alchimiste amateur.



Bon, les 3 photos suivantes se passent de commentaires, car il s'agit de "youskisefalethé"...n'oubliez surtout pas de brasser/secouer régulièrement le sac dans la poubelle pour bien oxygéner la patente... 






Au bout de 3-4 heures de trempage et après avoir secoué la poche de compost à quelques reprises, voici ce que cela donne, car le produit est fin prêt à être distribué à mes pensionnaires. On peut alors utiliser son arrosoir à main avec un thé de compost 100% pur (parfait pour tomates, concombres, poivrons, aubergines, laitues, choux, poireaux, maïs, courgettes,courges, etc), ou on peut le couper à environ 50% avec de l'eau de pluie pour arroser haricots, pois, oignons, carottes, fines herbes, plantes d'intérieur.

Mon truc c'est le suivant: Considérant que ma poubelle contient 80 litres d'eau, je fais habituellement 3 poubelles avec la même poche de compost (on secoue la poche régulièrement) et je le distribue toujours pur à 100%. La première batch reposant environ 3-4 heures, la deuxième environ 8-12 heures et la dernière 12-24 heures. C'est cette dernière batch avec la même poche, que je réserve pour mes plants les plus délicats, et je la sers sans la diluer aucunement, le produit ayant déjà été passablement dilué dans les heures précédentes.

On peut aussi utiliser ce thé en vaporisateur, mais il faut toutefois bien filtrer le jus sinon on risque de bloquer le mécanisme/pompe du pulvérisateur.

Dernier point, quand on a fini son thé de compost, on sort le compost du sac et on l'utilise comme paillis au pied de ses plants de tomates...rien ne se perd ici....c'est bon jusqu'à la dernière goutte, comme dirait Ricardo Montalban dans sa pub de café Maxwell's House des années 6x-7x.





Ajout 24 juin 2013, 22h15

2 questions ont été soulevées:

1) On veut connaître ma recette de purin d'orties et comment je m'en sers :

Réponse:  J'encourage les intéressé(e)s  à  lire cet article :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Purin

Ainsi que l'arrêté du 18 avril 2011 : ici où il y a une recette officielle

Dans mon cas je fais cela un peu au pif : Environ 2 lbs d'orties finement hachées, ainsi qu'une livre de ciboulette (avec fleurs) dans environ 2.5 gallons d'eau de pluie. Je fais macérer en plein soleil le plus longtemps possible dans une chaudiêre de 5 gallons en plastique sans couvercle, puis quand l'odeur est trop forte je mets un couvert. J'essaie de brasser le plus souvent possible le contenu afin d'oxygéner la macération.

La dernière fois le processus de macération a duré environ 10 jours, après avoir filtré le purin j'ai récupéré 8 bouteilles de "garden cocktail" et j'ai réservé le reste du purin pour 2 autres produits-dérivés que j'expérimente.

Parmi les utilisations faites à date: le contenu de 3 des 4 bouteilles fut utilisé (en le diluant 5 pour 1 avec de l'eau de pluie) en arrosage direct sur certains de mes plants de tomates et mes crucifères. Une demi-bouteille fut dilué à 8 pour 1 pour arroser tous mes poivrons, piments, cornichons et courgettes. La dernière demi-bouteille fut dilué à 10 pour 1 pour de copieux arrosages foliaires sur une autre série de poivrons, mes aubergines, mes poireaux, et avec une répétition sur les choux, cornichons et courgettes.

Parmi les produits-dérivés expérimentés, j'ai utilisé du jus de purin dans un de mes composteurs afin d'agir comme activateur. Je vais en parler un peu plus bas.

2) La deuxième question portait sur le processus de fabrication de mon compost, alors j'ai fait un petit tutoriel parce que j'ai amorcé une nouvelle batch ce matin.

D'abord on a eu un très violent orage la nuit passée, et plusieurs de mes plants de patates ont été cassés nets, alors on les coupe en morceaux et hop dans le composteur (vide).





Ensuite comme le ciel se dégage, je décide de passer la tondeuse pour récolter de la matière à composter. Vous avez sur cette photo les 3 ingrédients principaux pour me faire une batch de compost. Dans le couvercle on voit une partie des rognures de gazon, dans la poubelle grise il s'agit de compost à recycler  et dans la poubelle beige on a des feuilles hachées et entreposées depuis octobre 2012.



Le principe du pâté chinois...je dépose donc une bonne épaisseur de feuilles hachées.


Puis une couche assez mince de gazon fraîchement coupé (mais pas trop humide quand même)..



Puis une bonne épaisseur de compost recyclé. En fait il s'agit de la matière qui n'avait pas franchi l'étape de tamisage de la veille. En passant cette matière est souvent chaude et humide au toucher, donc elle est idéale pour alimenter et donner du pouvoir calorique au processus de compostage.



À cette étape-ci on a le steak-blé d'inde-patates de "Tharaise" (dans la p'tite-vie), et c'est là que je risque ma vie à chaque fois, car je me penche dans le composteur pour brasser à main les 3 épaisseurs de matière organique.

Mais c'est pas fini, car j'ajoute toujours un peu de cellulose dans mon pâté chinois, heu! dans mon compost....il s'agit de feuilles de papier journal déchiquetées, que j'imbibe de matière liquide...ici on a le choix, soit de l'eau de pluie, soit du fluide corporel agricole... oubedon on expérimente... et cette fois-ci j'ai mis du purin d'ortie dilué que je voulais tester pour ses  prétendues capacités d'excellent activateur de compost.



Je mets alors une autre mince couche de compost à recycler, et je suis prêt alors à répéter la séquence de pâté chinois.



On monte donc sa batch de compost en arrosant au besoin (c'est vraiment cela qui est le plus difficile à bien maîtriser, l'arrosage), et quand le composteur est plein et que la chaleur commence à se manifester, il faut aérer (brasser légérèment) et faire des cheminées dans son compost pour permettre une bon apport d'oxygène et ainsi maintenir le plus longtemps possible la chaleur maximale dans son composteur. Ayant plusieurs composteurs, il m'arrive fréquemment de vider en partie un composteur dont la chaleur n'est pas à mon goût, pour en remplacer le contenu par de la matière brûlante (je n'exagère pas, on peut vraiment se brûler croyez-moi) provenant d'un de mes composteurs en état de grâce... En gros c'est donc cela...

On développe son expertise en compostage urbain en faisant des bons et des mauvais coups. Selon moi, plusieurs paramètres vont jouer...mais si l'on a des feuilles hachées, des rognures de gazon de qualité et sans herbicide ( donc oubliez les pelouses traitées par M. Chose) et préférablement des pelouses avec une forte quantité de trèfle blanc, on peut faire de belles et bonnes choses...évidemment je ne parle pas ici des résidus de table, des déchets de jardinage, de bran de scie,etc....ce sont tous des éléments que j'utilise aussi avec plaisir, mais disons que pour cette batch je n'en avais malheureusement pas en disponibilité. D'ailleurs mon composteur n'est plein qu'aux 2/3, va me falloir attendre les rognures de gazon de mon voisin pour terminer ma batch.

Pour fin de référence, mes composteurs ont une capacité d'environ 300 litres, je mets environ 80 litres de compost à recycler, ce qui siginifie que le reste, soit 220 litres, consiste en de la matière nouvelle dans le cycle de compostage.

Comprenez bien qu'il s'agit ici de ma façon personnelle de faire, et elle pourrait ne pas convenir à une autre personne. Je suis encore à la recherche de la meilleure recette...raison pour laquelle j'expérimente le purin d'orties comme activateur.

Ben c'est tout pour l'instant! 

Ciao!

Ajout le 26 juin 2013, 10h00 am


Donc mon voisin m'a livré, tout à l'heure, ses rognures de gazon de sa dernière tonte, et j'ai pu compléter la batch de compost entreprise lundi... hier pm, j'ai fait du sarclage au potager et du nettoyage sur mes plants et tous les détritus, mauvaises herbes , fleurs fanées, etc, ont été envoyé dans le composteur et mélangé avec la matière de la veille...en brassant le contenu  j'ai constaté que ça commencait à chauffer un peu.

Comme ça chauffait encore plus tantôt en terminant la batch, j'ai une impression première très favorable envers le purin d'ortie comme accélérateur de compost. De plus l'odeur forte du purin est déjà entièrement disparue du composteur...je n'ai pas rajouté de purin ce matin, j'ai uniquement arrosé avec de l'eau de pluie.

En passant il y a une explication chimique relativement simple qui validerait les vertus du purin d'ortie comme accélérateur, les intéressés peuvent aller se renseigner sur le sujet... curieusement plusieurs remarquent que le fluide corporel agricole (ou autre) annonce plusieurs caractéristiques similaires.

Selon mon expérience, et à moins d'un imprévu, cette batch de compost composée des 3/4 en matières nouvelles et de 1/4 en compost recyclé, devrait être prêt en moins de 7 semaines. Je vais même faire un pronostic à l'effet qu'elle sera prête avant la fin du mois de juillet et que je récupérerai plus des 2/3 de son contenu en compost mûr (décomposé).

Èvidemment, la météo sera un facteur incontournable...si nous avons des pluies torrentielles, comme en mai-juin, le fonds du composteur (creusé environ 3 pouces sous le niveau du sol) se chargera d'humidité ce qui affectera négativement la décomposition de la matière. Par contre si mon pronostic de forte chaleur et d'ensoleillement est au rendez-vous, je devrais avoir une batch de compost ultra-rapide...

Voici donc à quoi ressemble le composteur chargé à ras-bord... vous noterez que la dernière couche dans le composteur en est une constituée d'environ 1.5-2 pouces d'épaisseur de compost recyclé...c'est le principe de la pâte posée sur le dessus de la tarte...ça permet de mieux conserver la chaleur en faisant un genre de croûte.

D'ici quelques jours, le volume de matières dans le composteur va se réduire (impossible de prévoir combien cependant), donc je devrai décider si je remets de la matière nouvelle ou pas...faut juste que je me souvienne de faire un suivi spécial de cette batch d'ici les prochaines semaines.



Ajout le 27 juin 2013, 9h00am

Vers les 7h30 ce matin, je suis allé faire la tournée de mon potager, j'ai ramassé quelques détritus à envoyer au composteur, puis oh! surprise j'ai réalisé que la nouvelle batch de compost était vraiment activée. En fait le composteur plein au ras-bord, 12 heures plus tôt, avait "shrinké" d'un bon 4-5 pouces...Ça c'est un sapré bon signe que la batch est super bien partie, et que ça va aller vite.



J'ai donc brassé le compost bien comme il faut, puis utilisé mon outil pour me faire des cheminées d'oxygénation dans le compost ...



L'idée m'est venu d'essayer de mesurer la chaleur dans le composteur, comme j'ai cassé mon thermomètre prévu pour la fonction, j'ai pris la chance avec mon thermomètre mural. a température extérieure était de 20c.



Au bout de 5 minutes dans le composteur (la nouvelle batch), la température indiquait déjà 35c et ça continuait à monter en même temps que le thermomètre se mettait à s'embuer...J'ai mis fin à l'expérience et je crois sincèrement que la température indiqué aurait pu facilement monter à plus de 45c...inutile de gaspiller un thermomètre.



Pour vous montrer c'est quoi un composteur qui chauffe à plein, j'ai pris cette photo d'un autre de mes composteurs. Si l'image vous paraît un peu floue, ce n'est pas nécessairement parce que je suis un mauvais photographe, c'est aussi qu'il se dégage du compost une très légère fumée, preuve manifeste qu'il y a une émanation de chaleur. Cette fumée est visible à l'oeil nu et le soir à la brûnante c'est parfois spectaculaire tellement elle peut être dense... À mon humble avis la chaleur dans ce composteur est supérieure à 65c...alors c'est cela un composteur qui chauffe et ça ne prend pas 3 mois, mais plutôt en 3-4 jours.


Dans les prochaines heures, j'aviserai sur la méthode choisie pour remplir à nouveau mon composteur (la nouvelle batch) à ras-bord...je n'ai plus de gazon disponible pour mixer avec mes feuilles broyées, ni aucun déchets de cuisine sous la main... j'ai même envoyé le poil de mon chien (une petite tonte) dans le composteur mardi matin... Ah oui! Je suis vivement impressionné par le purin d'orties comme activateur.

Dans une prochaine batch, je vais isoler cette composante et confirmer ou non, si elle est aussi efficace qu'elle n'y paraît.

Ciao!

PS: Je devrais manger mes premiers haricots frais demain soir, mes plants d'aubergines sont superbes. J'ai l'impression que ces derniers comme les poivrons, adorent le confinement des pots de culture, de plus les aubergines et les choux semblent les 2 légumes qui ont le plus apprécié ma décoction de purin d'orties et de ciboulettes.

Ajout le 5 juillet 2013, 11h55 am:

Pour donner suite à l'expérimentation du purin d'orties (et ciboulettes) comme activateur de compost, je dirais (en anglais) " I'm absolutely flabergasted" ce qui se traduit approximativement par "Ça marche en Saperlipopette"... 

Si je ne me trompe pas, ça fait depuis le 26 juin que ma batch expérimentale est prête et qu'elle chauffe...ben aujourd'hui le 5 juillet ça continue de chauffer à plus de 55c (pour ne pas dire plus),et la décomposition du matériel nouveau est quasi complète. Je ne sais pas encore combien de temps la chaleur se maintiendra, mais évidemment vous aurez compris qu'à ce stade-ci y a pas encore un seul lombric qui va vouloir se risquer dans cette fournaise. Je maintiens encore que cette batch sera prête d'ici fin juillet (en moins de 5 semaines), et alors que je prévoyais une récupération minimale de compost mûr de 66%, j'augmente maintenant mon objectif à 75%...kin toé... 



Comme je suis un ti-peu "Thomas" de nature, ben j'ai parti une autre batch expérimentale en début de semaine (identique à celle de fin juin) et avec le même purin d'orties...on va voir si ça marche une 2ème fois...une 3ème batch devrait suivre dès la semaine prochaine ..."y-é manque de gazonne, dirait Ramon en fêtant sa libérationne de la prisonne..." 



Ajout le 6 juillet 2013:

Commentaire amusant d'un lecteur qui ne parvient pas à figurer la référence au "gazonne de Ramon"...ça doit l'empêcher de dormir...message à 3h30am...hihihi!!!!

Ok! Bon juste pour vous permettre de dormir la nuit prochaine, pis aussi pour vous mettre cette chanson dans la tête pour la journée, voici un succès très populaire il y a environ 40 ans...

https://www.youtube.com/watch?v=1C4nVqpYTCE

PS: J'ai mélangé un peu l'histoire, car même si c'était bien Ramon qui fumait un drôle de gazonne,  c'était plutôt Pistolio Caballero, l'autre amoureux de Conception, qui sortait de prisonne et qui fêtait sa libérationne!!!.

De façon plus sérieuse, et pour revenir au compostage, il est absolument primordial à cette étape-ci de surveiller le taux d'humidité de la matière compostée. Toujours rester du côté "safe" avec un substrat moins humide que trop. Facile à comprendre, on peut toujours ajouter facilement de l'humidité, mais faire le contraire est passablement difficile...pasbesoin de faire un dessin!

Mais avant de jouer avec le taux d'humidité, il faut brasser la matière et surtout, surtout, surtout, procurer de l'oxygène à son tas de compost...procurer de l'oxygène ça veut dire faire des cheminées. Pour vous aider à comprendre, pensez à votre tas de compost qui chauffe, comme si c'était un joli feu de foyer avec des belles grosses bûches...faut que l'air puisse circuler entre les bûches pour que celles-ci se consument parfaitement..vous pognez l'idée????

Ajout le 9 juillet 2013, 8h55am:


Finalement la température du compost a commencé à baisser hier le 8 juillet, et ce matin je dirais qu'on est passé sous les 40c dans le composteur...

Le compost en refroidissant va devenir le terrain de prédilection pour les vers de terre et autres micro-organismes qui vont se faire un bon snack et qui vont finir la désintégration de la matière.

À ce stade-ci, je calcule environ 15-21 jours de bouffe frénétique des vers de terre et le compost devrait être prêt...Donc en résumé on a jusqu'ici dans cette expérience:

Préparation de la batch entre le 24 et 26 juin.
Température élevée notée dès le 26 juin jusqu'au 7 juillet.
Baisse de température adéquate pour les lombrics dès le 9 juillet.

Remarquez que je pourrais immédiatement considérer la batch comme étant prête et me mettre à la tamiser, j'aurais possiblement environ 50% de récupération en compost parfaitement utilisable au potager...mais je préfère attendre car il me manque une donnée cruciale.

Ne voulant pas fausser les données de l'expérience avec l'accélérateur de compostage à base de purin d'orties, je me refuse à vider mon composteur pour vérifier si toute la matière, principalement celle dans le fonds du composteur, a bel et bien fait l'objet d'un état de décomposition avancée. Je me fie à mon expérience pour déterminer que cela s'est fort probablement fait correctement, mais je ne pourrai le confirmer que lorsque la matière sera sortie d'ici 3 semaines maximum.

Notez que cette étape de transition avec les lombrics, sert aussi à assécher un peu le compost, ce qui facilite un peu l'étape du tamisage.

Sur la 2ème photo, vous avez déjà un échantillonnage de l'état de la matière dans le composteur.





Ajout le 18 juillet 2013:

On arrive à la conclusion de l'expérience sur le purin d'orties comme accélérateur de compost, et la durée totale du cycle de production d'une batch de compost.

D'abord le composteur fut rempli entre le 24 et le 26 juin 2013, et c'est le 18 juillet (après 22 jours de compostage), que j'ai considéré que la batch était prête.

Voici à quoi ressemblait le compost dans le composteur ce matin. Notez que la masse de compost s'était beaucoup affaissé depuis le 26 juin (on parle d'une diminution de la masse de plus de 8 pouces, ce qui est quand même impressionnant).



En fin d'avant-midi je sortais la première brouette de compost brut du composteur:



Voici ce qui restait dans le composteur:


Comme à l'habitude, commencait l'étape de tamisage, et dans la petite chaudière restait la matière qui devait être recyclé à nouveau. Pour la 1ère brouette le taux de récupération était de plus de 95%...pour la 2ème brouette d'environ 85%...pour la 3ème d'environ 70%, et la dernière demi-brouette environ 50%.


Ceci s'explique par le fait que plus j'utilisais le matériel dans le fonds du composteur, plus la matière était humide et difficile à tamiser, affectant négativement le taux de de récupération.

Bref, j'ai récupéré 215 litres de compost mûr et je dois recycler 45 litres de compost dans une future batch. Donc 215 sur 260, donne un taux de récupération de plus de 82%, et ce dans un cycle extrêmement court de 22 jours.

Le purin de compost comme accélérateur extraordinaire de compost reçoit mon entière approbation. Un produit absolument magnifique à mon humble avis... j'ai 2 autres batch en cours avec ce purin. L'une fut complété le 1er juillet (sera prête la semaine prochaine), et l'autre fut complété ce matin (devrait être prête vers le 10 août).

Voilà, certes une des plus belles découvertes que j'ai pu faire ces dernières années.

Ajout le 19 juillet 2013:

Maïs passablement en retard sur l'an dernier (3 semaines), mais rendu quand même à plus de 6 pieds de haut:


Ajout le 14 août 2013:

Un petit suivi en photo sur mon maïs:

Celle-ci pour montrer mon maïs Golden Bantam à pleine maturité (pour la 1ère batch), il fait aisément dans les 7-7.5 pieds de hauteur. Je pense bien que je pourrai réaliser mon objectif de début de saison, soit d'être approvisionné en maïs frais pendant environ 4-5 semaines. Vous pouvez distinguer mes haricots grimpants qui s'y enroulent...ces haricots ne sont pas encore prêts.


Pour vous ouvrir l'appétit et vous donner le goût de produire votre propre maïs, il s'agit d'un des épis que je récolterai ce soir, 5 minutes avant de les faire cuire...c'est ça le secret d'un maïs sucré, à saveur inoubliable (rien à voir avec ce qui nous est offert sur les tablettes du Métro)... Pis ça m'a coûté $0.33 pour avoir une quarantaine de plants de maïs, ca revient pas trop cher la douzaine... 


Ajout le 7 décembre 2013:

Une lectrice me faisait une observation à propos de L'utilisation de mon thermomètre mural dans mon composteur, et me demandait si je voudrais bien la conseiller sur un modèle particulier de thermomètre qu'elle pourrait/voudrait/souhaiterait offrir en cadeau, aux fêtes, à un être cher...amateur de compost et des ongles crottés...hé que c'est bien dit, n'est-ce pas...hihihi!!!  

Voici ma réponse telle que je l'avais livré originalement: (on se cassera pas la tête à refaire des textes, hein!)  

Je suis incapable de rejoindre par e-mail la personne qui m'avait demandé une information à propos d'un thermomètre à utiliser dans un composteur. Alors je vais procéder par voie de post, en espérant que vous le lirez éventuellement.

D'abord sachez que c'était une très mauvaise idée, de ma part, d'utiliser un thermomètre mural dans mon composteur. J'ai d'ailleurs précisé que je le faisais de façon exceptionnelle, ayant abimé mon autre themomètre. Donc je ne conseille aucunement de procéder comme je l'ai fait.  

Il existe différents types de thermomètre spécifiquement conçus pour les composteurs. Je me souviens même d'un thermomètre combiné avec un hygromètre (mesure du taux d'humidité) qui me semblait le nec plus ultra...mais sortez vos $... On pouvait en trouver à Ottawa chez Lee Valley. Ça semble ceci, voir en bas de l'annonce

http://www.leevalley.com/en/Garden/page.aspx?p=57098&cat=2,33140&ap=1

Pour répondre à votre question, n'importe quel amateur de compost adorerait ce genre de cadeau pour Noêl, moi le premier! Je trouve votre idée épatante. Pis sachez que je serai preneur, si votre conjoint préfère une cravate à un thermomètre...hihihi!!!  

Personnellement j'utilisais un autre type de thermomètre, qui allait plus loin dans les gradations de température (je pense qu'il mesurait jusqu'à 220f), car il me permettait de mesurer exactement le seuil de température à partir de laquelle on peut stériliser le sol (180f). Le désavantage par rapport à celui de Lee Valley, c'était le fait qu'il ne possédait pas la sonde de 20 pouces de longueur, ce qui est capital pour bien mesurer la chaleur au centre du tas de compost...mais mon thermomètre avait une valeur sentimentale et ça m'a fait beaucoup de peine de le briser.  

Il ressemblait à ceci:



Pour répondre à votre dernière question, j'ai simplement oublié de remettre mon avatar, j'étais pas trop certain de vouloir poursuivre, mais là j'ai des affaires intéressantes en cours, alors je vais voir!  

Merci pour vos voeux, c'est très gentil...et svp envoyez-moi un courriel après que le Père Noël sera passé chez-vous, ça m'intéresse.

Lagricole a écrit:

PS: Si vous voulez être complètement mêlés, ou à tout le moins être le plus totalement démêlés, c'est selon, vous noterez que le site canadien nous donne un écart de 6 heures avec l'europe alors qu'il devrait officiellement être de 7 heures...mais comme là on est en heure avancée, mais que certains pays d'europe vont l'être bientôt ou pas, c'est selon...c'est la confusion la plus totale...hihihi!!!

Pas du tout, c'est 6 heures en ce moment, et c'est ça pratiquement en tout temps.

Nous avons changé d'heure le 10 mars 2013, et la France a changé le 31 mars, donc c'est 6 heures en ce moment.
À l'automne, la France va revenir à l'heure normale le 27 octobre et nous le 3 novembre.

Lorsque nous sommes dans l'intervalle entre le changement d'heure ici et le changement d'heure en France, nous avons 5 heures de différence seulement.

C'est arrivé que nous avions 7 heures de différence au printemps, quand notre date de changement d'heure était début avril (alors que nous avons changé depuis quelques années pour le 2ème dimanche de mars). Maintenant que nous changeons avant eux, nous avons 5 heures de différence pendant les quelques semaines qui séparent notre date de changement d'heure de la leur.

Et idem à l'automne, 5 heures, puisque là, c'est la France qui change d'heure avant nous.

Purin de Bardane:

Message écrit le 14 août 2013, 14h49

Je reçois un appel hier soir, c'est un ami qui me dit qu'il a trouvé un endroit formidable où je peux me procurer une grosse quantité d'orties. À 10 hres ce matin, entre 2 averses de pluie on se rend à l'endroit en question et je réalise qu'il y a eu confusion dans la plante, car ce qui pousse en quantité à cet endroit, c'est de la Bardane et non de l'Ortie. En fait, malgré nos recherches on ne trouve point d'orties, mais je repars quand même avec un gros sac de Bardane.

Mon ami, un peu gêné et confus me demande qu'est-ce que je vais faire avec la Bardane, du purin lui répondis-je...ben oui, voyons donc, tu ferais du purin avec n'importe quoi,t'sé...non, non je suis sérieux j'ai de saprés bonnes raisons de vouloir faire du purin de bardane, car la température actuelle est propice à la formation de mildiou et que justement la bardane est apparamment très efficace pour combattre le mildiou de la pomme de terre, en plus il est aussi rapporté que la bardane serait particulièrement riche dans sa concentration de potasse, et comme cette matière est très apprécié des patates...alors on va faire d'une pierre deux coups.

Il me demande, coudonc comment ça se fait que j'ai jamais entendu ce nom-là avant..la Bardane??? Ça portes-tu un autre nom, c'te patente-là...Euh! oui quand j'étais jeune on appelait ça un buisson à Teignes (ou des toques), de nos jours j'entends les enfants qui appellent ça un arbuste à Velcro (plus moderne j'pense bien)... regarde on va aller à la maison pis dans 15 minutes on va avoir préparé le purin.

Dans cette brouette, on a environ la quantité de Bardane que j'utilise dans ma recette d'aujourd'hui.


Ceux qui n'ont pas encore figuré ce qu'est la bardane, ou un buisson à teignes, ben cette photo va vous l'expliquer... 


Il faut couper la bardane en petits morceaux avant de la mettre dans le seau qui servira à la macération.



J'utilise de l'eau de pluie fraîche que je prends de mon récupérateur...


Quand le seau est plein d'eau à 80% et que celle-ci recouvre la bardane hachée, je mets un couvert "lousse" sur le seau, je place le tout en plein soleil avec un bâton pour me rappeler de brasser plusieurs fois par jour. Le brassage c'est pour l'oxygénation...le processus de fermentation de ce purin devrait durer une dizaine de jours.


Je n'ai pas d'idées combien de litres de purin je pourrai récolter de tout cela (j'ai pas pensé mesurer la quantité d'eau dans le seau avant de le remplir)... mais comme je prévois une utilisation principale par voie de pulvérisation, et qu'il faut alors le couper avec un ratio de 1 pour 19 avec de l'eau de pluie....je devrais en avoir suffisamment pour la saison. Quand aux résidus de la macération et filtrage, bien je vais l'utiliser directement dans mon compost, et c'est là que je vais aller chercher la précieuse potasse qui sera mélangé à un super-compost...du type de celui que j'avais fait avec les bananes l'automne dernier.

Comme je l'expliquais, ce purin de bardane est semble-t-il extrêmement efficace pour contrer le mildiou de la pomme de terre. Personnellement je n'ai pas de problème de mildiou avec les patates, c'est surtout avec les plants de courgettes, de courges et de cornichons que j'ai habituellement des problèmes de mildiou, ça ne s'est pas encore manifesté cette année, mais habituellement ça arrive dans la 2ème moitié du mois d'août.

Ça va me donner un peu de temps de mieux comprendre et de lire â propos de ce purin et de voir toutes les applications possibles.

Espérant que cela puisse être utile à quelqu'un.

Ajout le 15 août 2013, 7h30 am:

Ce matin, je vais faire quelque chose de particulier, en ce sens que j'ai une demande d'un anglophone sur la question du mildiou/mildew, cette personne lit et comprend un peu le français mais n'est pas à l'aise de l'écrire. De toute façon, elle voudrait en savoir plus sur ce problème qui affecte sévèrement ses récoltes depuis de nombreuses années.

On commence par la notion de mildiou, et je vais me servir de liens pour vous guider dans vos recherches, je n'utilise que des liens sérieux (lire recommandable) pour éviter toute confusion et/ou mauvaise interprétation. Les liens français et anglais vont se se chevaucher pour les raisons expliquées au début.

Mildiou:

Commençons avec le lien suivant: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mildiou

Prenez le temps de lire plus loin que le premier paragraphe, allez lire dans principales espèces (de mildiou), préventions et traitement. Vous risquez de découvrir des solutions qui pourraient vous intéresser.

Revenons un instant dans la section principales espèces et notez la ligne...Pseudoperonospora cubensis (mildiou des Cucurbitacées) car elle est importante .

Utilisez le lien suivant : http://en.wikipedia.org/wiki/Pseudoperonospora_cubensis

Évidemment c'est en anglais, mais ce texte est ce qu'il y a de mieux sur la question du mildiou affectant les cucurbitacées, et à ma connaissance ce texte n'a pas été traduit en français, malheureusement.

Je ne crois pas qu'à aucun endroit dans ces textes, il ne soit question de purin de bardane comme solution aux problèmes de mildiou. Mes sources à propos de ce purin viennent d'ailleurs, mais elles sont faciles à trouver en fouillant le net...en passant bardane se traduit par "burdock"...

Bonne chance!

Dans un tout ordre d'idées, et afin de mettre une horloge sur cet été comparativement à l'an dernier, je vous avise que hier le 14 août 2013, je mangeais mon 1er épi de maïs (absolument délicieux), l'an dernier mon 1er épi fut mangé le 28 juillet (voir H.A. 2012) donc 17 jours de retard, alors que je mentionne souvent que l'on accuse environ 3 semaines de retard sur la plupart de nos récoltes.

J'aurai des photos de mes poivrons qui changent de couleur et je les mettrai sur le post en page 1.

Bonne journée, la luminosité est extraordinaire ce matin et laisse présager d'une matinée superbe!

Ajout le 15 août 2013 : 13 hr

Photo illustrant la situation ce matin de mes 2 plants de courgettes. On peut voir la vitesse à laquelle se propage le mildiou. J'ai eu un premier signal hier matin, mais avec la température hier, je savais que ça risquait de se propager très rapidement...peut-être trop tard pour le purin de bardane et les courgettes...on verra!


Maintenant, mes plants de cornichons sont encore intacts..pfiou!


Mes plants de courges d'hiver, transplantés par le Doc. Barnard sont aussi de toute beauté...donc on se croise les doigts.



J'oubliais de publier la photo pour Kevin qui se lance dans la production de purin de bardane..

This picture is showing the container with the burdock cut to small pieces. As you can see, I tried to cut the pieces about 3-4 inches long, but again the smaller the pieces, the most effective it is...

As well a small container (say 4 litres instead of 20)will always provide quicker results. As it is right now, 24 hours after I have prepared the batch, the water temperature is still barely at 70-80f, but I am pretty confident that within 3-4 days the reaction will be underway. There is no odour at this point, I put the lid on the container only to avoid additional water from rain during the night...it could be left open for a few days..again make sure to stir the mixture as often as you could, you will see bubbles appearing and that is what you want. Cheers!

From what I could see from the pictures on your e-mail, there is obvious signs of mildew on your zucchinis, and I don't see anything serious on your squash...but again it could develop very quickly...at this point I strongly recommend that you avoid watering your plants, and when you will feel it is imperative to do so, please direct the water only to the roots. Try compost tea if you can.



Just in case you are a real "maniac" and you are ready to try something for immediate results (or say as a preventive action), you might want to try using an "Oscillating fan". Well placed and operated, an oscillating fan will help you to eliminate moisture trapped in your plants and could become your very best friend. Cheers!

Ajout le 16 août 2013:

Bonjour Kevin, tel que tu me l'as demandé je vais poursuivre en français, et tu vas ainsi continuer à te familiariser avec notre belle langue. 

Là on est rendu au jour 3 de la fabrication de notre purin, et je vois des choses intéressantes à te montrer et à te passer une couple d'informations qui te seront utiles.

D'abord, il semble que le purin de bardane est passablement plus populaire en Europe (France et Belgique particulièrement) qu'il ne peut l'être chez-nous au Québec, au Canada et même aux USA. c'est vraiment dans des textes en français que je trouve les informations qui me semblent les plus intéressantes, crédibles et pertinentes.

Je veux te mentionner qu'à plus d'une reprise, j'ai lu que certains utilisaient le purin de bardane en arrosage foliaire après seulement 48-72 heures de macération. Leur potion est alors fabriquée sur une base de 100gr de bardane hachée pour 1 litre d'eau de pluie. Comme je le mentionnais la mixture est ensuite coupée dans un ratio de 1/19 pour la pulvérisation. Donc une part de purin pour 19 parts d'eau de pluie.

Ça m'intriguait, alors comme je suis en principe avec un "stuff" qui macère depuis environ 48 heures, je suis allé prendre une photo en me disant qu'il devrait bientôt se passer une réaction chimique significative dans mon seau de purin...et tel fut le cas.



Il y aurait plusieurs choses à dire sur l'évolution de la mixture, mais je vais en mentionner 3. D'abord on voit beaucoup de bulles, certes il y a des bulles causées par le brassage, mais c'est surtout la fermentation qui débute. Ensuite on voit que le liquide a changé de couleur, il devient d'un brun-vert qui deviendra de plus en plus visqueux et verdâtre. Notez ici que je n'ai mis aucune racine (donc pas de terre dans cette eau), par contre j'ai mis environ l'équivalent de 2 litres de thé de compost dans la mixture, ce qui pourrait expliquer la teinte brunâtre. Finalement, il n'y a pas d'odeur déplaisante encore. Est-ce que ça va changer? J'ai lu que ce purin était nauséabond, mais à ce stade-ci je n'en ai aucun indice.

Mon dernier point est le suivant, je crois bien que compte tenu que tu procèdes avec une plus petite quantité que moi, tu pourrais au bout de 72 heures, prendre une partie de ta mixture, la diluer et procéder immédiatement à la vaporisation sur tes plants...tu pourrais garder le reste de ta mixture et la laisser macérer plus lontemps, pour éventuellement faire une seconde vaporisation, au bout de 10 jours selon ce que j'ai lu. Mais ça, ce sera à toi de décider comment tu veux opérer.

Bon bien c'est çà. Tu as des questions, ne te gênes pas. Aussitôt que tu auras pris connaissance de ce post, je reviendrai le transférer à la suite de ce qui a déjà été écrit sur le sujet.

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En fin d'après-midi, ce vendredi, j'ai fait une autre "batch" de purin de bardane avec ce qu'il me restait de la récolte fait en début de semaine. L'idée m'est venu d'y mettre aussi les branches coupées d'un hyper gros céleri qui était monté en fleurs dans mon potager. Comme le céleri était rendu immangeable, c'était soit le compost ou le purin anyway...!

Cette fois je l'ai fait dans un seau 2 fois plus petit (10 litres au lieu de 20). Je veux voir si la grosseur d'un contenant influence la vitesse de préparation du purin. En passant, mon purin vieux de 2 jours, est resté au gros soleil toute la journée et il commence à sentir le poivre (poivre comme dans pepper) c'est assez bizarre comme caractéristique et je ne fais pas le lien sur le phénomène.

Je vais fort possiblement soit demain (samedi) ou dimanche, faire une 1ère vaporisation de ce purin sur mes plants et suivre l'évolution dans les jours qui vont suivre...si on peut avoir 4-5 jours consécutifs de chaleur et sans averse de pluie, tout en conservant des températures de nuit assez douce, sans trop d'humidité, ça pourrait être intéressant. Comme mes plants de courgettes produisent à un rythme effarant actuellement, je ne voudrais pas les perdre trop vite, d'autant plus qu'ils ne m'avaient rien donné en juin et juillet. 

Ajout le 17 août 2013:

Purin de Bardane (jour 4):

Le forum étant incroyablement tranquille, je m'en veux presque de déranger avec mon post... Mais faut ce qu'il faut, j'ai quelqu'un de super-intéressé par la Bardane, alors j'ai bien du plaisir. 

Donc première photo pour montrer l'évolution du purin dans le gros seau. La macération ayant débuté il y a 4 jours, on voit très bien (encore mieux) les phénomènes que je vous expliquais hier. Dans le plus petit seau, c'est la 2ème batch dont je parlais hier. Ma décision est prise, une heure avant le coucher du soleil ce soir, je vais faire une 1ère vaporisation sur mes plants de courgettes, mais aussi sur ceux de cornichons et de courges, et ce à titre préventif. Pour votre information, ce purin ne dégage aucune odeur désagréable, seulement cette légère odeur poivrée.



C'est avec ce type de pulvérisateur que je vais procéder au "spouitchage", comme vous pouvez voir il y a une roulette sur le dessus qui permet de régler le ratio d'eau à utiliser. Je remplirai le petit réservoir (environ 600ml), brancherai le bidule au boyau d'arrosage et la pulvérisation se fera selon 3 modes (bruine, douche, jet). Le seul inconvénient de ce système c'est que je ne peux utiliser de l'eau de pluie (pas assez de pression avec mes barils)... 


Voici, à quoi ressemble mes plants de courgettes affectés par le mildiou, il s'agit d'une forme de "powdery mildew"...voir photos ici ... http://en.wikipedia.org/wiki/Powdery_mildew

Mon plant n'est pas à un stade critique loin de là, je crois d'ailleurs que la forme dentelée du feuillage a accidentellement joué un rôle favorable cette année. Habituellement mes feuilles de courgettes sont beaucoup plus grosses et beaucoup moins découpées, ce qui entrappe l'humidité et accélère le développement du mildiou.


Photo montrant le poquet de plants de courgettes que j'ai transplanté en sol de potager il y a quelques jours. On peut y voir une des 2 courgettes qui sont en formation. Remarquez les feuilles de ce plant, il s'agit d'un hybride F-1, avec des feuilles presque sans découpages contrairement à l'autre que je vous ai montré plus haut...ce type de plant m'a donné de vrais problèmes de mildiou ces dernières années, et c'était une des raisons pour laquelle je l'ai parti en pot.



Pour finir, et ça n'a pas rapport avec la Bardane, voici une photo d'une partie de ma récolte de carottes nantaises ce matin. Il y a plusieurs raisons à cette photo, d'abord pour répondre à la personne qui me demandait quand récolter et qu'elle est la grosseur idéale pour les récolter. Puis ensuite pour montrer que ce type de carottes est vraiment cylindrique quand la terre a été bien travaillée et nettoyée avant les semis de printemps. Faut pas attendre trop longtemps avant les récoltes, dès qu'elles sont prêtes, on les récolte, on les lave, coupe, blanchit et congèle.

La dernière raison pour cette photo, c'est que les carottes expérimentales semées à la St-Jean dans une zone d'ombre ont pour objectifs de ressembler à ce plat de carottes au moment de leur récolte qui devrait se faire une peu avant la fête de l'Action de Grâce en octobre. C'est mon défi... 


Ajout le 18 août 2013:

Purin de bardane (jour5):

La macération continue, donc la réaction chimique liée au phénomène de décomposition de la matière est de plus en plus présent. Mais, toujours aucune odeur désagréable, je vais donc immédiatement faire disparaître de mes textes précédents les mises en garde sur cet élément. Ce qui m'embête dans cette histoire, c'est que cette notion d'odeur lors de production de purin de bardane, était relatée sur 2 sites différents, je me demande donc si les auteurs avaient eux-mêmes expérimentés ce purin et si je dois croire ce qui est rapporté sur les niveaux de potasse associés à ce type de purin. Bien embêtant vous en conviendrez.  



Je ne veux pas induire personne en erreur, et il me faudra être doublement prudent sur les conclusions de cette expérience. Hier, tel que convenu j'ai fait un arrosage foliaire en utilisant environ 500ml de purin...il faut toujours savoir se méfier de l'effet placebo, mais il me semble que si je ne vois pas d'amélioration sur mes plants de courgettes déjà atteints de "powdery mildew", qu'à l'inverse le feuillage de mes plants de courges et de cornichons semblent d'un vert plus profond qu'ils ne l'étaient avant l'arrosage (comme si le feuillage était recouvert d'une mince couche de cire) . Pour avoir  mis volontairement mes doigts dans ce purin afin d'en vérifier la texture, je peux vous confirmer que la matière est passablement gluante, et donc qu'elle semble posséder les caractéristiques nécessaires pour lui permettre de coller au feuillage que l'on arrose.

Dans 48-72 heures je vais faire une 2ème vaporisation, beaucoup plus légère (disons 250ml), mais cette fois-ci je vais utiliser un ratio de 10 pour 1 pour l'eau ajoutée, et non de  18 pour 1 comme pour la première vaporisation.

Je vais ajouter ici, un genre de pense-bête pour les purins, comme ça je n'aurais pas à chercher constamment dans mes notes,etc:

Purin d'algues: Riche en potassium et minéraux. Recommandé pour asperges et artichauts.
Purin de Bardane: Riche en Potasse, Particulièrement efficace comme fongicide contre le mildiou de la patate.
Purin de Feuilles de bouleau: Fongicide contre la tavelure des fruitiers.
Purin de consoude: Riche en potasse et azote, insecticide naturel.
Pruin de Fougère: Riche en potasse, mais risque d'acidification des sols (diminution du Ph)
Purin de Genêt: Insecticide contre la piéride du chou
Purin de Lavande : Éloigne les fourmis
Purin de lierre : Pour éloigner aleurodes, acariens et pucerons.
Purin d'orties (non-fleuri): Riche en azote, fer, magnésium et silice. Éloigne pucerons. Stimule la croissance des plantes.
Purin de pissenlit: Stimule croissance des plantes
Purin de Prêle: Riche en silice. Pour lutter contre taches noires, mildiou, rouille, etc.
Purin de Rue: Pour lutter contre les pucerons et éloigner les chats.
Purin de souci: Fertilise les sols.
Purin de sureau : Éloigne les insectes ravageurs.

Potasse: Ces légumes sont de grands consommateurs de potasse...betterave, carottes, navets, panais, patates ,radis...

Ajout le 19 août 2013:

Purin de Bardane (jour 6):

Bon je me retrouve à être mal organisé dans la séquence des messages à cause d'interférences, et je ne suis pas certain que ce post sera vu par ceux qui s'intéressent au suivi sur le purin de bardane...m'enfin...je vais faire ça en souhaitant pour le mieux!

Hier soir, j'ai fait un petit arrosage foliaire (250 ml), uniquement sur mon plant de courgettes malades et celui que j'avais tranplanté au potager. C'était le 2ème en 2 jours, car je voulais savoir si je rêvais, oubedon s'il semblait que j'avais réussi à enrayer la progression du "powdery mildew".

Cette photo, a été prise tantôt vers 14h30 , et selon moi, en comparant cette photo avec les 2 photos antérieures du même plant, on peut  clairement voir que les feuilles à l'arrière sont restées parfaitement saines, et même que certaines feuilles atteintes semblent vouloir reverdir (mais c'est très subjectif)...anyway je pense que ça vaut la peine de poursuivre l'expérience.


Hier, j'ai eu de la belle visite. Kevin est venu chercher le purin de bardane que je lui avais réservé et il m'a donné un coup de main pour la récolte de quelques légumes. Entre autres, quelques oignons jaunes et rouges que je me suis empressé de mettre au séchage. Je ne fais plus sécher mes oignons dans le potager, préférant les installer sur ces grilles (ancien grillage recouvrant l'hélice d'un ventilateur) pendant 4-5 jours...comme ça si le temps vire à la pluie, ça prend 1 minute pour les mettre à l'abri dans le cabanon-serre. Comme Kevin ignorait tout de la méthode de séchage des oignons, ça m'a donné l'idée de vous montrer cette photo...des fois que... 



Purin de Bardane (jour7):

Un petit suivi sur mes plants de courgettes, le mildiou est maintenant officiellement stabilisé....yessss!!! 




Purin de Bardane (jour8):

L'expérience de fabrication du purin de bardane est maintenant terminée. Voici le résultat: Il me reste 9.5 litres de liquide, auquel il faut en additionner environ 1.5 autres qui furent prélevés en cours de fabrication. Donc 11 litres total. Quand à la matière solide (dans le seau), je vais l'incorporer dès aujourd'hui dans une batch de compost (à haute teneur de potasse).



Dès ce matin, je vais utiliser 3-4 litres de purin, que je vais diluer dans un ratio de 8 pour 1, avec de l'eau de pluie. Le but étant d'arroser directement sur tous mes légumes-racines  au potager. Actuellement il ne me reste que des carottes et des pommes de terre. Je devrais pouvoir semer des radis d'ici une semaine, on verra alors le résultat avec ce légume.

En plus d'avoir bien franchi l'étape de transplantation, et bien ingéré le purin de bardane, voilà que mes courges d'hiver (remplacant les peits pois en début juillet) sont parties en floraison...excellent!



Ici, nous avons 2 photos montrant la reprise de couleurs (devient de plus en plus vert) de mes plants de courges et de courgettes que j'ai dernièrement transféré de pots vers le potager. Ils étaient tous les deux "pognés" avec un feuillage jaune-malade, mais 2-3 "spouitchage" avec le purin de bardane, combiné avec de fréquents arrosages de thé de compost, ont commencé à faire leur effet. C'est pas parfait encore, mais ça s'en vient...pis en plus que la courge d'hiver me présente une belle fleur en guise de remerciement pour les bons soins...gentil n'est-ce-pas!
 






Votre coopération est demandée afin d'éviter d'écrire après le message actuel...merci!

Merci pour l'information monsieur Lagricole.

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